Anton_K

Bientôt le temps des virées à la plage.

Hahaha je viens de trouver sur un copycat dégueulasse et (néo?-) conservateur de Contrepoints. Mes chers, voici... Contrepoids !

No shit ! Oui, je crois que le 13ème est mon quartier favori. Pas seulement parce que j'y habite, je me promène beaucoup dans Paris et je crois que je ne changerais que pour le 14e entre Denfert, Montparnasse, Raspail et avenue du Maine.

Quand on prend la branche est de la Fourche, plus on s'approche de la rue Lamarck, plus ça devient sympa quand même. Ce n'est pas un mauvais coin.

J'ai toujours rêvé d'avoir un truc comme ça.

This. Tout y est. A quand le droit à un bon foie gras et un bon vin ?

Parle pour toi, t'as vu ton avatar et ta signature ?

Pics or it didn't happen. (A défaut un scan de la fiche des scores. Aussi, je brûle de connaître ton nom de guerrier. Pas PABerryer j'espère !)

ACHTUNG, bobification de Mathieu_D !

Le type n'a pas froid aux yeux. Sur ce, j'arrête de glandonner.

Ah d'accord, me souvenais pas bien.

Je ne sais pas si Sion est une matrice, mais ce dont je me souviens c'est que le "monde réel" est tout entier le produit d'une Matrice, puisque l'architecte explique dans le deuxième film qu'ils en sont au huitième cycle et qu'à chaque fois ça se termine pareil : les machines réduisent les hommes en esclavage. Cela explique d'ailleurs que Neo ait des pouvoirs télékinétiques dans le tunnel à la fin du second volet. Enfin moi je l'avais compris comme ça : les matrices sont emboitées et celle qui fait référence dans la trilogie est la huitième. Par contre, c'est contradictoire avec l'idée que la Matrice simule éternellement les 90's, ce qui est brièvement évoqué dans le premier, mais ne sert en fait pas à grand chose, voire est contradictoire avec d'autres aspects du scénario. Par contre mon dernier visionnage de la trilogie est un souvenir assez pénible, je me souviens avoir trouvé les répliques culcul à souhait et la philosophie générale du film vraiment banale. Le premier reste un assez bon film.

Ce que ça montre surtout c'est que les partis gauchistes qui se gargarisent d'avoir "envoyé paître les créanciers" le font par démagogie pure, puisque le type de gestion qui caractérise leurs mandats nécessite quasi certainement le même type de financement de ce dont la Grèce a profité. Enfin bon, qu'ils ne comprennent pas pourquoi ce résultat est bon, à la limite c'est juste consternant mais en aucun cas grave.

Ils feront moins les malins s'il s'avère que le défaut implique l'impossibilité de se financer sur le marché de la dette et la fin des aides européennes. Si seulement. C'est pénible cette fanfaronnade d'altercomprenants.

C'est bien ce que je dis, regarde.

Non non. J'insiste. Je sais que la monnaie fiduciaire est fondamentalement semblable à de la reconnaissance de dette, mais superficiellement, personne ne nierait qu'il est différent d'accepter du sound money et une reconnaissance de dette. C'est la raison pour laquelle certains bars affichent "LA MAISON NE FAIT PAS CREDIT". Echanger un euro contre une baguette, absolument personne ne le verrait comme une "promesse de remboursement à court terme", le contrat notifié par le ticket est "une baguette contre un euro". Par contre quand tu fais crédit, tu échanges une baguette contre une promesse de rendre un euro. C'est la façon la plus simple et la plus intuitive de représenter la situation.

Je vois ce que tu veux dire, mais admettons qu'il n'y ait pas eu de plans d'aide pour la Grèce, si pour autant l'Etat grec n'arrêtait pas de dépenser et de s'endetter, au bout d'un moment il ferait faillite. Les plans d'aide, si je ne me trompe pas, sont une forme de perfusion qui permet aux créanciers de continuer à percevoir des intérêts et des remboursements. Mais on pourrait dire que c'est cette perfusion qui n'a pas lieu d'être, et qu'il faut bien prendre en compte les cas où un débiteur n'est pas matériellement en mesure de rembourser. Or continuer la perfusion quand on sait que le débiteur est insolvable, pour moi ça relève de l'aléa moral. Non, justement, ce n'est pas comme dans le cas de la baguette. Le cas du défaut est plutôt le suivant : tu échanges ta baguette contre une promesse de remboursement. Or tu acceptes cette promesse de remboursement, tu n'est donc pas volé. On peut certes imaginer de mettre au ban du crédit une personne qui s'avère insolvable, n'empêche qu'on ne peut pas réduire le risque de ne pas être remboursé sur un cas de vol comme celui de ta baguette de pain. J'ai l'impression que la morale du non respect des promesses de remboursement c'est fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me.

Tu peux expliciter?

Dis le comme ça si tu veux, ma question demeure, pourquoi s'attrister de ce résultat ?

Bon mais on devrait être content de ce résultat, non ? Moi la victoire de la démocratie vous vous doutez que c'est le cadet de mes soucis, mais le résutlat c'est un peu moins d'aléa moral, et un poids de moins à supporter pour le contribuable européen, en supposant qu'après ce "non" personne ne prêtera plus à l'Etat grec avant un demi siècle. C'est très ballot pour ceux qui ont acheté plus de dette grecque que ce qu'ils pouvaient assurer, mais le défaut c'est quelque chose qui arrive dans la vie, non ? Je veux dire par là qu'il faut bien prévoir le cas où un débiteur n'est simplement plus en capacité de rembourser, travailler comme esclave ou n'a pas d'héritier à qui refiler sa dette, je ne dis pas que l'Etat grec cumule tout ça, mais notre théorie de la dette doit prévoir cette possibilité. Laissons donc à l'Etat grec se faire la réputation qu'il mérite.

Sur les groupes étiquetés "metalcore" qui ne sont pour autant pas sans intérêt.

._.

+ 1000, je relance d'un et d'un https://www.youtube.com/watch?v=Q0u4Nd83eS4 (si celui ci vous ennuie passez directement aux morceaux "Shocked by the Static" et "Locked and Loaded", je reconnais que l'album est inégal).

Euh je n'ai rien lu de tel, pourquoi cette question? Sinon plus j'y pense plus ce parc me semble être une métaphore de l'infantilisation des adultes dans les économies dominées par la politique de la demande, et l'augmentation catastrophique de la préférence pour le présent. Bref spread the word, ce truc peut en fait facilement être utilisé pour faire passer un message libéral.