Anton_K

C'est aussi assez compatible avec l'idée de Krivine d'ailleurs, la correspondance preuve programme donnant une "intuition" du lien entre une déduction et le fonctionnement du cerveau. Par contre le problème : Passer à travers la correspondance déduction / fonctionnement du cerveau brouille complètement les pistes du point de vue épistémologique, parce que tu arrêtes de concevoir une preuve comme une suite d'énoncés, en gros tu ne réponds plus à la question "de quoi parlent les mathématiques" en te demandant "qu'est-ce qui rend vrai un énoncé mathématique", mais plutôt "qu'est-ce qui se passe quand je dis quelque chose de valide". See ? Par contre je ne vois pas trop le lien avec Popper. Quand tu auras le temps je veux bien une explication.

Si tu veux te repérer, il y a trois étapes majeures dans l'épistémologie des maths, concernant la question de savoir si les maths sont une science comprise comme la question de savoir si les mathématiques "nous apprennent quelque chose" (mais à propos de quoi?) ou si au contraire les mathématiques sont une étude "stérile" (mais que veut dire stérile?). Par contre ce questionnement n'est pas exactement celui de Popper, pour qui le critère de scientificité c'est l'aspect réfutable des propositions. C'est une troisième étape important mais qui requière un questionnement de fond à avoir sur la sémantique des modèles mathématiques, donc je vais d'abord traiter les deux premières et la troisième quand j'aurai le temps. D'ailleurs je ne suis même pas sûr de ce que je pense au sujet de la troisième. Etape Kant : Etape Frege : Il y a peu j'entendais le logicien J.-L. Krivine donner une interprétation intéressante même si très spéculative et présentée informellement de la correspondance preuves-programmes en terme d'épistémologie des maths. Il y a une équivalence entre une preuve mathématique et le système de typage d'un programme, or un programme est la description du fonctionnement d'une machine matérielle. A la limite on pourrait donc se demander s'il n'y a pas une correspondance entre les preuves mathématiques et une formalisation en termes d'algorithme des processus cognitifs de raisonnement. En gros, lire une démonstration mathématique (en la comprenant) ce serait exécuter un programme de raisonnement. Il ajoutait à cela une remarque évolutionniste cocasse : nous avons du plaisir à raisonner de la manière que nous appelons 'valide', et ce plaisir est peut-être une carotte de la sélection naturelle pour une espèce adaptée au raisonnement déductif. Il proposait donc facétieusement que le développement des mathématiques n'était que la conséquence d'une tendance onaniste à stimuler cet 'organe' de plaisir situé quelque part dans notre cerveau.

Envoie, on va voir

La question n'est tout de même pas évidente, et ça tient un peu à sa définition d'une science comme enquête hypothetico déductive. C'est questionable mais ça ne sort pas de nulle part.Et si c'est une science, de quoi est-ce la science, j'ai deux idées à ce sujet mais aucune conviction...

Vite, appelez Jacky Cordonnier !

Bien vu, c'est ce qui fait le plus de sens d'ailleurs.

Je vois que tu rates pas l'occasion... Après faut voir comment l'interpréter car : Soit 19 fois plus d'églises que de mosquées, et à peu près 160 fois plus que de synagogues. Tout dépend si tu considères que c'est une partie d'un phénomène d'attaques de lieux de cultes ou que ce sont des dégradations qui n'ont pas spécialement de rapport avec la religion (bref il faudrait savoir ce qu'est une "attaque"), ou alors si tu considères qu'il y a un ressentiment particulièrement anti-chrétiens. Une indication du dernier cas serait par exemple de voir des sens de variation différents dans le temps. D'ailleurs à ta décharge, c'est un peu le cas, par contre aucune idée si c'est significatif.

Ou plutôt on ne devrait jamais parler de terrorisme et caractériser aussi précisément les délits et crimes qu'on sait le faire d'habitude...

De toute façon l'attitude du gouvernement contre Dieudonné est contre-productive depuis le début. Dans ce cas précis si Dieudonné le fait exprès c'est malin parce qu'étant donné le caractère aveugle et systématique de la réponse à ses provocations, il suffit de choisir le moment où ça maximise la contradiction dans l'action gouvernementale.

Excellent, je ne connaissais pas, merci.

Oui je l'aime bien aussi ce soir, ainsi que celle de Vivaldi parce que je suis d'humeur baroque. Mais en général je suis plus amateur d'anciennes versions. D'ailleurs, as-tu remarqué la similarité entre la folia et le saltatio mortis, je n'ai rien lu à ce sujet mais je trouve ça frappant. C'est fou, cette mélodie traverse l'histoire de la musique, je me demande d'où elle vient.

Allez, des folies !

Je demande des preuves. edit : ah mais c'est Mobius...

Y'a quand même Blade Runner, Mississippi Burning, Blue Velvet, Le Dernier Empereur, Le Nom de la Rose, et parmi les films mineurs il y en a quand même des bien savoureux qui sentent les 80's à 10 km genre After Hours de Scorcese, des films de Carpenter aussi...

Il faut être un peu plus précis. Le rap empiète sur tes libertés?

Ah, si : ! NON SEQUITUR !

Oui enfin ça tient aussi un peu au choix de notre ami Gio. Même si je salue la présence d'Excalibur. Pourtant ta liste des 70's est assez respectable même si elle ne comprend ni The Deer Hunter, ni Alien.

Pas.

En même temps vu le niveau de risque, ça se comprend un peu.

Gilet un peu long mais la première photo est assez acceptable.

edit : On en parle demain.

Qui sait si ça n'a pas été tenté et si ce n'est pas ce qui a fait sortir les deux types ?

En effet rien dans l'extrait de ses propos qu'on lit là n'implique de justifier des actes criminels et pour la plupart ses revendications sont légitimes et son argumentaire par la question de l'impôt, chose cocasse, est quasi liberhallal. Et puis il a choisi d'être un salopard meurtrier, comme quoi l'argumentaire chez les humains c'est épiphénoménal par rapport au comportement. C'est drôle et triste à la fois.

Après je vous rappelle qu'on a déjà le projet de loi anti-terroriste sur le dos, et j'ai entendu un député socialiste avant hier estimer qu'il n'y avait pas besoin d'un dispositif qualitativement différent mais simplement plus de moyens.

C'est triste, mais à la fois ça met l'éducation nationale devant la vanité de la mission qu'elle s'est donnée en rendant l'école obligatoire. Si une partie de la population refuse d'entendre parler de Charles Martel et réagit violemment, persévérer est tout simplement malsain. Edit : Par ailleurs je suis moi aussi persuadé d'avoir entendu parler de Charles Martel en CM1 ou CM2 (donc vers 2001). Peut-être qu'au collège en revanche le programme sur le moyen-âge était d'avantage traité en mode "tableau économique et social".