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Tout ce qui a été posté par Anton_K
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J'ai toujours prêté mes notes de cours, souvent unilatéralement. Domination morale.
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C'est l'avantage avec la "violence symbolique", elle est irréfutable.
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"Dans le Oueb", comme c'est mignon. Je les vois déjà enfiler leurs scaphandres pour aller "travailler sur l'image des femmes".
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Je suis curieux de savoir à quel point les concepts stoïciens sont appréciés chez les libéraux, à mon avis il y a beaucoup à puiser chez eux, pour reconstruire un principe communautaire cohérent avec la philosophie libérale par exemple.
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Formellement, le SIDA est défini par un ensemble de symptômes non ? C'est un dysfonctionnement du système immunitaire acquis. Ensuite il faut voir si par convention la communauté scientifique s'est mise à désigner une seule étiologie par ce terme, s'il y a ou non un accord pour dire que quand on dit SIDA, on veut dire VIH. Mais j'ai l'impression que c'est surtout un débat terminologique (un peu comme pour la dyslexie... si on veut...).
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... Le tiers inclus, le constructivisme, tout ça c'est du psychologisme vulgaire, c'est bon pour les linguistes.
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C'est une communauté anti-flou ? (je veux dire par là, anti-trivalence/anti-pragmatique?)
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En tout cas le critiquer est absurde. Le déguisement consiste à incarner un personnage dans le maximum de caractéristiques objectives possibles. Donc soit on supprime le personnage de Zwarte Piet en lui même pour des raisons d'anti-racisme, soit on ne le fait pas et on ne peut pas interdire le déguisement. Pour ce qui est du blackface en général : Si un blanc ne doit pas se déguiser en un personnage noir, alors il faut que ce soient des noirs qui tiennent tous les rôles de noirs. Mais pourquoi un tel privilège ? Si un blanc peut se déguiser en un personnage noir, son déguisement est moins bon s'il ne colore pas son visage. On peut critiquer le fait de se déguiser en "noir type" pour caricaturer les noirs en général, mais ceux qui critiquent le blackface en disant qu'être noir n'est pas un déguisement ne font que réduire le personnage dont il est question au fait d'être noir. Ce que je dis là est une banalité d'ailleurs... edit : je suppose qu'on pourrait objecter que se déguiser n'est pas copier toute les caractéristiques, mais choisir les caractéristiques les plus distinctives, et que considérer que la caractéristique distinctive d'un noir est d'être noir est raciste. Je répondrais que cette définition du déguisement n'est pas fausse, mais que si à l'inverse vous enlevez des caractéristiques saillantes, qu'elles soient distinctives ou non, vous empêchez aussi l'identification du déguisement.
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J'appelle ça "l'anti-racisme mécanique." Prévisible, infatigable, inexorable, et pour tout dire pénible.
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Corrigé. Elle est toute belle maintenant.
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J'ai grandi en Alsace, le directeur de mon école organisait un goûter avec orgie de mandarines et de mannele à cette occasion. La condition était d'apporter une carotte pour l'âne de Saint Nicolas. Malheureusement l'âne ne venait pas, seul un homme déguisé en Saint Nicolas passait récolter les carottes. C'était tout de même assez sympa.
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Je suis également d'accord. D'ailleurs je parle de racisme au sens faiblement théorique pour parler du racisme non occidental, mais il est évidement probable qu'il y ait plusieurs racismes qui sont théoriques dans un sens différent du sens occidental de théorique...
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C'est du racisme au deuxième sens que je décris plus haut.
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A mon avis il faut distinguer au moins trois choses très différentes : - La xénophobie au sens de la peur des étrangers, qui est une disposition psychologique universelle probablement développée dans le contexte de la vie en clans de chasseurs cueilleurs, où un inconnu est un danger potentiel. Cette xénophobie n'est pas théorique, et elle s'exerce sur des critères plus fins que les différences de races, plutôt sur la reconnaissance des visages. - Le racisme au sens faible, c'est-à-dire le fait de catégoriser les humains en fonction des critères phénotypiques raciaux, et d'en tirer des appréciations morales distinctes. Quand on lit les portraits que les japonais font des moines portugais installés sur leur île au milieu du XVI° siècle, c'est patent, il y a une forme d'animalisation et un dénigrement mais ce n'est pas théorique. En revanche, je pense que c'est assez universel. - Enfin le racisme au sens fort, théorique qui est clairement un produit du XIXème siècle scientiste, avec des typologies scientifiques, des mesures, des évaluations, et ensuite une fallacie progressiste et morale. Seul le dernier est exclusivement occidental. Mais dans bien des cas, le racisme désigne le deuxième sens, le sens faible, qui est partagé par beaucoup de cultures à mon avis. Du coup, je suis assez d'accord avec Lancelot.
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Il faudrait leur rappeler que le premier Nelson Mandela, le guerrier indépendantiste, militait contre le multiculturalisme (et le communisme aussi d'ailleurs) sous la tutelle d'Anton Lembede. Il ne fut pas toujours un pacifiste, il a plutôt retourné sa veste vers 1955 pour devenir le rassembleur qu'on connaît. Cela n'enlève rien à ce qu'il a fait dans la deuxième partie de sa vie, mais cela pourrait être rappelé à titre informatif.
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Ça c'est la cause psychologique fondamentale, incontestable, irréprochable. Je voulais dire : dans le discours politique, quel était l'argument.
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En fait c'était quoi l'argument de Thatcher pour la limitation de l'immigration?
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Méta l'hurlant (mais aussi plus calme)
Anton_K a répondu à un sujet de Hidalgo dans Sports et loisirs
C'est du sérieux (Slayer et Watain dans le même festival, c'est pas bisou bisou). Et Carcass pour les gens distingués. -
Merci de vos réponses. C'est exactement ce que je ne comprends pas, l'axe n'est pas légendé, et la méthode de génération de la figure n'est pas décrite. Je vais étudier la piste d'une autre variable indépendante, en fonction de laquelle on aurait indiqué les valeurs de alpha mais ça me semble très improbable vu le contexte : Donc s'ils veulent interpréter cette figure comme une corrélation positive entre la valeur d'alpha et la part d'activation expliquée par l'estimation de la volatilité, je ne comprends pas cet axe d'abscisse très étrange avec 0, 1, 0, 1, 0. Surtout que la seule explication en terme de corrélation positive serait une variation autour de 0 (mais il n'y a pas de signes et c'est borné par 0), ou des valeurs croissantes sur l'axe.
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En JPG pleine page ça passe mieux? Par contre si ce n'est pas un truc connu je n'ai pas envie que vous vous preniez la tête sur ça, par ailleurs c'est un article que je consulte avec un accès privilégié.
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Une petite question aux éventuels férus de statistiques. Qu'est-ce que vous pensez de cette représentation de corrélation : Mon problème est le suivant : alpha est un paramètre dont la valeur varie de 0 à 1, c'est un taux d'apprentissage qui décrit le degré de prise en compte d'une information. Comme décrit, l'effect size est une valeur arbitraire croissante en ordonnée (c'est la part d'un signal expliquée par la variation d'un autre paramètre). Les auteurs du papier décrivent cette figure comme montrant une corrélation positive entre l'effect size et alpha. Sauf que les valeurs de alpha ne sont pas croissantes sur l'axe des abscisses si on en croit la figure, ce qui me semble hautement incompréhensible. Quelqu'un connaît-il ce genre d'analyse de corrélation (j'ai beau fouiller, les auteurs sont muets) ? (ou serait-ce un typo?).
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Faites une étude d'opinion ou abstenez vous de répondre à cette question.
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Evidemment, ça ne sert à rien de s'accrocher à l'idée de classique comme si on devait tout lire, le goût joue toujours. Mais il joue moins.
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J'étais aussi réfractaire à la "grraaande" littérature jusqu'à mes 18 ans à peu près, j'avais un comportement de lecture semblable à ce que tu décris. Ensuite tu mets la main sur seulement un ou deux "grands romans" (je ne tiens pas la catégorie de grande littérature, mais à mon avis il y a des classiques) qui changent ta vision du monde et tu te rends compte que rien de tel ne se passait quand tu avalais des torrents de littérature de genre. Ça devient le contraire, tu comprends qu'une énième variation sur le même thème ne te fais plus ni chaud ni froid. Il y a des bons auteurs de science fiction mais souvent ce n'est pas ça qui fait leur qualité, et à mon avis il faut avoir lu des classiques pour s'en rendre compte et choisir ce qu'il te faut vraiment lire.
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Deux raisons à cela à mon avis : 1) Au lieu de ne jamais s'offusquer (la raison nous l'interdit) de l'énoncé de simple faits, on s'en offusque, à tort, et qui plus est sélectivement. 2) Par ailleurs, la plupart des faits évoqués dans ces sujets n'étaient supportés par aucune source, et quand on soupçonne le bullshit, on s'offusque moralement encore plus des énoncés de faits, alors que la seule réaction rationnelle est de demander la source. Donc à partir de maintenant, plus complaisance à l'absence de sources, toute offuscation sera clairement inapproprié. Disciplinons-nous, mes amis.