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Neuron

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Tout ce qui a été posté par Neuron

  1. D'autres éléments de réponse http://lemamouth.blogspot.fr/2015/01/vigipirate-10000-cest-prevu-mais.html?m=1
  2. Pour une journée oui.Mais pour combien de temps ? Cette affaire va être très révélatrice des carences liées aux réformes régulières des armées.
  3. Plusieurs raisons :1- les deux événements ont lieu sur deux juridictions différentes. 2- il y a deux événements en simultané cela économise donc les capacités de chacun sachant que pendant qu'il y a intervention, ils doivent maintenir une capacité d'intervention en alerte pour faire face à autre chose.
  4. Judaïsme, christianisme, polythéistes... Des éléments de réponse ici : http://blaise.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=805538
  5. Non. L'islam serait apparu suite à un chef tribal qui aurait voulu refaire l'alliance avec les juifs et chrétiens de Jérusalem. Il aurait pris le contrôle de la ville et aurait proposé aux populations son projet. Cela se serait mal passé et il serait parti avec sa tribu.Arrivé à Petra, il aurait alors fondé l'Islam telle une "parfaite religion" dotée de mécanismes empêchant le rapprochement avec les autres. Ainsi, l'interdiction des boissons fermentées empêché de recevoir le sang du Christ.
  6. Sans compter ceux qui considèrent l'islam comme une hérésie chrétienne. Et j'en suis.
  7. Euh. Une question : de quoi parlez-vous ?
  8. Je viens d'entendre E. Cosse sur RTL. Elle a été très bonne sur la partie réponse sécuritaire. Elle a insisté sur l'idée qu'avant de renforcer l'arsenal juridique, il faudrait donner les moyens matériels nécessaires.
  9. Ça ne se calcule pas ainsi. Si tu en as 10 tu n'as pas forcément besoin de plus. Quand on est face à ce genre d'événements, on place en alerte toutes les forces et on verrouille le territoire. Quelques soit le nombre. Au fur et à mesure que se précise le renseignement, on densifie les zones suspectes et on allège celles plus claires. Pour la partie renseignement, c'est la même chose. On lance une alerte sous la forme : "deux hommes ont tiré chez CH. Qui a une idée ?" Et là aussi, on ouvre toutes les hypothèses pour les fermer une à une. Il y a cependant une différence dés qu'un individu est identifié, cela lance une nouvelle question : quel est son réseau ? Et là, on mobilise du monde jusqu'à longtemps après l'événement. La question qui complexifie c'est : est-ce lié ? Pour les forces d'intervention, c'est pas gênant non plus. Il y en a sur tout le territoire est en nombre. Ce qui prime, c'est la discrétion de l'enquête pour tendre des "souricières" chez les soutiens. Il y a environ 600 hommes de disponible ici qui n'ont pas besoin d'être déployés. Dernier détail, il faut se méfier des chiffres. Deux policiers de plus devant une école participent-ils à la traque ? Oui et non.
  10. Khalasho. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/01/11/31003-20150111ARTFIG00062-michele-tribalat-pourquoi-nous-ne-sommes-pas-charlie.php
  11. Le billet du jour : http://h16free.com/2015/01/11/36322-on-est-tous-daccord-sur-la-liberte-dexpression-bien-sur
  12. Disons qu'il manque Poutine. Là, la liberté d'expression serait défendue. Bon, il y a déjà Netanyaou et Abou machin. C'est déjà la grande classe libérale. Non ?
  13. http://www.philippebilger.com/blog/2015/01/un-mauvais-citoyen-.html
  14. Il a été abandonné par ses potes. Oui. C'est la Garde républicaine qui est dédiée à la garde et à la protection des assemblées et de l'Elysée.La France est découpée en juridictions Police ou Gendarmerie. Les infractions sont donc suivies par l'un ou par l'autre selon le lieu de la commission. Face à des menaces particulières forcené, otages... Les unités d'intervention sont désignées là aussi selon ce découpage. Avec un détail, il y a plusieurs niveaux de groupes selon le niveau de la menace. En gendarmerie, cela commence par les PSIG des escadrons de gendarmerie mobile. Avant, il n'y avait que le GIGN au dessus. On été créés des PI2G qui sont intermédiaires. Ils délestent le GIGN de certains cas. Ce dernier garde le haut du spectre. Pour la Police, c'est beaucoup plus compliqué car les groupes se sont créés avant le RAID et localement. Il n'y a pas de lien hiérarchique non plus comme en gendarmerie. Dans les grandes villes, on a des GIPN. A Paris, c'est la BRI. Au-dessus, c'est le RAID. Quand le problème est trop gros, le RAID prend la main. Il y a donc ici des problèmes de lutte car les locaux ne veulent pas voir arriver le RAID. Pour alléger le RAID, la BRI a l'exclusivité. Et cela pose problème car les deux groupes deviennent rivaux par les particularités de la Préfecture de Police de Paris. Le problème du volume de force : Les groupes sont assez petits. Il y a donc un système de renforcement quand on a besoin de monde. Quand le RAID arrive, il prend le commandement et absorbe le GIPN du coin. Cela devient la FIPN (Force d'intervention de la PN). Ça peut absorber jusqu'aux BAC. Si on a besoin de renforts, le RAID fait venir des GIPN du reste de la France. Le GIGN a résolu le problème. Avant, la force d'intervention faisait tout. Maintenant, elle ne fait que de l'intervention et de nombreux services ont été rajoutés. De plus, il a absorbé l'EPIGN, une structure qui pouvait être rivale. Les PI2G, en cas de besoin, peuvent renforcer le GIGN. C'est prévu. Ceux-ci sont 3 et un quatrième est prévu pour couvrir l'ouest de la France. Spécialisation : Une répartition de tâche est prévue entre les groupes mais, ils peuvent tous être désignés en cas d'urgence. GIGN : - Avions, - Parlement , - Protection à l'étranger. - Contre-Terrorisme Maritime avec les Commandos-Marine RAID : - Métro ; - Péniche. Un cas particulier : la Prise d'Otages Massive. La POM a lieu face à de nombreux otages ou avec plusieurs prises d'otages simultanés. C'était le cas cette semaine. Si c'est sur un unique lieu, chacun est autonome pour se renforcer. Sauf que les policiers sont peu nombreux. Si l'événement se fait sur plusieurs points. Le GIGN prend le commandement. C'est lui qui décidera du top. Face à l'imprévu : En intervention avec otages, on prévoit toujours deux choses. Il y a une équipe d'urgence. Celle-là est placée au plus près et s'il se passe quelque chose, elle intervient pour limiter la casse. Enfin, il y a l'équipe d'intervention délibérée qui elle est en retrait et prépare son intervention, répète le plan. Elle interviendra sur ordre uniquement.
  15. J'aurais deux observations :- la polémiste : je comprends ce qui s'est passé avec Merha. - la neutre : c'est peut être une occasion de tout remettre à plat. C'est faisable. En peu de temps, on peut faire beaucoup. Mais il faut le vouloir. Le danger est l'habituel langage magique qui met fin à toute analyse, donc progression.
  16. A propos des blessés à Vincennes, il se peut que ce soit du fait de tir fratricides. Les policiers se seraient en fait tirés dessus.
  17. Un détail qui m'énerve profondément, voir le directeur du RAID avec les éléments d'assaut mais sans protection, sans casque, en combinaison.Déjà, il n'a rien à faire à cette endroit mais il aurait pu avoir très très chaud. Qu'il appelle le ministre dès que le forcené tombe ne me gêne pas mais pour le reste, ça mérite des gifles.
  18. La réponse est déjà donnée à moins que tu ne lises.
  19. J'étais dans l'armée de Terre. Et je ne défends pas la fiscalité française. Je dis que lorsque l'on se sent opprimé, on peut se casser.Donc un immigré, extra européen, qui se sent mal en France n'a pas à rester. Comme un jeune de 20ans qui pense pouvoir s'épanouir ailleurs. De plus, comme je suis pour la résistance à l'oppression, je suis pour que ces gens participent au libéralisme dans leur pays. Même si ça prend plusieurs décennies. Rome ne s'est pas faite en un jour.
  20. Le RAID est avant tout une unité qui souffre des travers de la police et qui n'a pas de moyens.Ils ont de nombreux problèmes pour monter en puissance et doivent faire face à des concurrence venant d'autres unités polices. Et puis, ils n'ont vraiment pas de moyens.
  21. Il y a dans ce domaine certains principes propres. Ils sont propres car :- ces interventions se font sur un ennemi connu à la différence du combat d'infanterie qui se fait lui sur un ennemi pas très bien connu ; - elles se font toujours en surnombre (ici, c'était du 40 contre 1 voir du 80/1) ; - l'unité doit seulement se protéger du forcené. Cela relativise déjà certaines difficultés. De ce que l'on voit : - les boucliers : le principe est simple : le bouclier est là pour prendre les coups et faire avancer les tireurs. Le bouclier ne tire pas, il porte et avance. Là, c'est le bordel le plus complet. Ils ne savent pas utiliser cet outil car ils cherchent à tirer et du coups, ils ne protègent rien. - la pénétration : quand l'ouverture est faite, il faut rentrer, pousser à l'intérieur. Les boucliers sont là pour ça. Même si le feu est nourri. Le but est de ne pas se concentrer sur la porte pour ne pas faciliter les tirs du forcené. Rester à la porte, c'est présenter une seul cible. Entrer, c'est présenter plusieurs cibles, cela devient très dure pour le forcené de faire face. En contre partie, cela devient plus facile pour la force. De plus, en entrant, on avance sur le tireur et on peut se placer entre le tireur et les otages pour les protéger. - le tir : on comprend que les policiers de tête ne visent pas vraiment. Tous ceux qui ont vu la vidéo, on le même sentiment, ils vident le chargeur. Ils n'ont aucune chance de faire un but rapide. Heureusement qu'il est sorti car cela aurait pu durer longtemps comme ça. Le seul qui fait son boulot, c'est le premier bouclier. Il entre et, malgré le feu nourri, continue. Ça lui permet de se placer dans la pièce et d'ouvrir de nouveaux angles de tir contre le forcené. Mais on se rend compte que personne ne le suit. Il est seul. Mon sentiment global : un gros bordel. Je serai le patron, je ne serai pas satisfait. Mais pas du tout. Et ils ont eu très chaud car il s'est laissé faire. De même pour les otages, ça aurait pu être plus grave. Il faut rappeler que les sélections dans ces unités recherchent deux traits de caractère dominants : - ne pas reculer. - être stable en toutes occasions pour toujours faire un tir précis.
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