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Tout ce qui a été posté par Neuron
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Tout à fait.Il y a un avant et un après. La menace, en terme de forme n'est plus hypothétique. Elle est manifeste, ne peut plus être ignorée. C'est ce que l'on appelle une "surprise stratégique". On peut parler d'un "cygne noir". La seul conséquence devrait être une mutation des forces de police et je crains que l'on n'assiste qu'à des votes, d'un seul homme, à des lois inapplicable.
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les services français connaissent tous les nids.Il faut bien comprendre que le principe de la police est toujours le même : quand un événement se déclenche, on lance une alerte sur tous les réseaux, tous les services, sur la totalité du territoire. C'est à dire qu'après les attaques, tous les services à Lille, Marseille, Strasbourg... se posent la question : Qu'est-ce qu'on a ? L'idée est d'ouvrir toutes les pistes pour les refermer une à une. On jette sur le tableau toutes les hypothèses sur les profils, les motivations. Quand on n'a pas d'élément, c'est très consommateur en moyens humains car tous les services arrêtent leur boulot pour un unique cas. Pour donner deux idées, dans l'affaire Merha, le nom a été proposé par un service qui surveille les français à l'étranger. C'est à dire qu'ici, quand on a vu que c'était des militaires de visés, un service a sorti une liste de nom en disant "Vérifions où sont ces gars vus en Afghanistan". Pour la libération en Irak de la journaliste italienne Jullietta Sgretta, ces une unité de renseignement française qui a su en Afghanistan quel réseau irakien la détenait. Et l'info a été poussée aux italiens.
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A la différence avec des EUA, en France, il y a très peu d'hélicoptères.Pour qu'un hélicoptère soit efficace, il faut qu'il soit en vol dès le début de l'événement et qu'il soit guidé un minimum par les patrouilles au sol. Or, ici, de ce que je sais, il n'y a jamais eu aucun contact visuel sur les fugitifs depuis leurs échanges de coups de feux. Il y a très peu de témoins dans l'histoire.
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Mon propos (qui n'est pas fluide, c'est vrai.) consiste à dire : "Ils sont morts car ils ont exprimé une idée précise" et non pas "ils sont morts car ils tapaient fort en général."Pour le volet "héros", je ne suis pas d'accord. Il me semble que les journalistes se pensent en sécurité en France. Ça vient de changer. Et être assassiné ne fait pas de ces grosses merdes des héros. Car ces gars sont des merdes infâmes pour moi.
