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Neuron

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Tout ce qui a été posté par Neuron

  1. Noir Désir s'est baptisé en Super Tramp.
  2. Une entrevue intéressante:
  3. Sachant que le droit positif ne sera pas supprimé…
  4. L'attribution des prénoms est un marquant du principe d'inhibition que j'évoquais supra. Il faut préciser également que jusque dans les années 70 au minimum, l'attribution des prénoms n'était pas libre. Le préfet avait toute autorité pour refuser ce qui sortait du calendrier Julien. Ainsi, des immigrés ne pouvaient donner un prénom autre que français (dans le sens de tradition). Cette disposition fut levée. Ainsi, l'un des problèmes que l'on rencontrait fin des années 80 dans les contrôles d'identité portait sur des enfants d'immigrés qui rayaient leur prénom sur leur pièce d'identité pour le remplacer par un coutumier à la main.
  5. L'immigré comme allogène n'est pas une obsession mais bien une réalité. C'est ontologique. Si ce n'était pas le cas alors il y aurait au moins l'un des deux présupposés suivants d'invalide: - la notion de migration n'existe pas. Donc celles d'autochtones, d'halogenes, non plus. - si la notion de culture est réfutable: les hommes sont interchangeable. Je mets en avant la culture mais à aucun moment la race. La race n'a là aucun effet à moins de se placer dans une posture racialiste. Or de mon côté, je dénie toute réalité de lien de conséquence du physique dans les interactions humaines. Sauf que cette ressemblance d'approche est fictive. Tu ne t'apperçois pas d'une différence majeure avec moi. Je ne suis pas relativiste. Cela change tout. Et tout le monde compte sur toi pour les battre en brèche. Relis mon texte, il l'explique. De plus, quand les nouvelles générations s'assimilent alors il n'y a pas d'hybridation. Elles sont pleinement de la culture du pays même si elles ont une histoire familiale autre.
  6. Tout à fait. Ce qui démontre bien que toute réponse unique, quelle qu'elle soit, est veine tant qu'elle ne s'inscrit pas dans une démarche globale. Après, il y a d'autres questions qui émergent à savoir si nous sommes seulement dans une crise de violence où si nous avons amorcé un processus de marche à la guerre. L'immigration se regroupe mécaniquement sur les logements les moins chers. À cela, se rajoute la logique grégaire ethnique. Une fois que ce processus est enclenché, un autre débute: celui du départ des autochtones. Quand un français de souche observe l'augmentation de la présence d'étrangers dans son voisinage, il part vers un autre endroit. Sa motivation se construit sur le "capital image" de l'immigration. Pour lui, immigration = violence = danger. Son départ vers d'autres est une mise en sécurité qui protège en premier lieu ses enfants. Les parents qui ont encore la charge de leurs enfants sont les plus rapides à réagir. Une fois le logement vacant, il n'est plus occupé par un autochtone mais par un immigré. En effet, les autochtones qui se voient proposer le logement le refusent à cause du voisinage. Les immigrés arrivent ou parceque ce sont les seuls à accepter, ou parcequ'ils y sont envoyés par les associations d'aide. Cette logique est la cause de l'ethnicisation de quartiers entiers. Arrêter ce processus est impossible une fois démarré.
  7. Predator. C'était grandiose. Le 2 est mon favori car le commando en jungle est trop stéréotypé. C'est insupportable. Je viens de voir Expendable-2. Je ne me suis pas trompé. Je me suis bidonné du début à la fin. On y retrouve tous les clichés des films d'action. C'est pas mal du tout.
  8. S'il faut assumer que c'est un des pays les plus violent, la police est particulièrement mal formée. À cela deux raisons: - un recrutement et un avancement racolais te et non basé sur la compétence, - l'absence de culture de gradation de la réponse. Lors du Mondial, les conseillés français étaient étonnés de la rapidité à laquelle les policiers sud-af' tiraient en cas de problème. Ça les a choqué.
  9. Je ne suis pas sûr que la sélection naturelle y soit pour quelque chose ici.
  10. J'en ai déjà parlé. Il y a deux choses que la lecture économique n'explique pas dans la crise de violence collective que nous traversons. La progression des zones de non-droit étant constante, elle est forcément indépendante de la situation économique. Elle ne fait pas que de se détériorer depuis 40ans. Au niveau du chômage, il y a des hauts et des bas. Beaucoup de bas mais quelques hauts tout de même. Pour l'aspect culturel du lien entre immigration et violence collective, j'évoquerai ici deux points: - notion d'inhibition Je l'ai déjà évoqué mais répétons ("Répétition est mère de toute pédagogie".). L'écrasante majorité des familles immigrées provient de cultures patriarcales. La référence tant unique qu'incontestable est le père: Il doit être obéi. Ici, les mères relaient ce pouvoir vers les enfants (comme dans les systèmes mafieux d'ailleurs). Les garçons deviennent dépositaires de la tradition et exercent une surveillance sur les filles. Ce mécanisme explique la duplication de la violence à cause de la duplication des origines culturelles. L'intégration (et encore plus assimilation) est un mécanisme individuel strictement. Il n'y a pas d'intégration de groupe, de population. Cela n'existe que pour une personne qui le décide en en assumant les conséquences: une rupture avec la famille donc la communauté. Et cela n'est pas toujours bien vécu des deux côtés, pouvant être même très violent (je pense ici au "crime d'honneur" par exemple). Ici, il y a une forte résistance de la famille car si ses descendants s'assimilent, la tradition (donc la communauté) disparait. Si les parents venant dans une nouvelle culture ne libèrent pas leurs enfants, il y a génération d'une double violence. Elle se fait en premier dans la famille avec le fils qui veut s'émenciper. Elle se fait aussi vers l'extérieur de la communauté. Les nouvelles générations sont placées dans une posture schizophrénique: elles sont d'un pays mais leur communauté célèbre une autre culture et leur milieu de vie les identifie alors comme exogènes. On peut y voir ici une racine de racisme. Dans ce cas là, on est dans l'absurde. Des français nomment d'autres français des gaulois. C'est à dire qu'ils se tiennent hors du roman national. La pondération culturelle à la capacité à l'intégration, mieux à l'assimilation, se voit par la différence de réussite entre les populations africaines et asiatiques. Les plus mauvais résultats sont africains, les meilleurs asiatiques. Cela s'explique par une forme d'autorité familliale qui intègre ici la notion de compromis. Cela se passe donc mieux entre les parents qui restent avec leur culture d'origine (ils ne peuvent faire autrement, ils ont fini leur développement) et leurs enfants qui eux sont incités à s'integrer. Il y a là un objectif: réussir. Les enfants doivent réussir et pas seulement survivre. Pour resumer ce premier point: certaines cultures ont la capacité à inhiber leurs membres à l'intégration. Pour neutraliser ce mécanisme, il faut agir sur les parents en leurs imposant la compréhension du modèle culturel familial national. "À Rome, fait comme les romains." Un point clef qu'il faudrait développer ici est la notion "d'authenticité" qui dénie, par les élites française, le bien fondé de tout effort d'assimilation. Mais on sort de la question de différentiel culturel pour entrer dans une question de tendance. - notion de groupe Nous avons à faire à une nouveauté: le délinquant violent ne se pense pas comme un individu libre de ses choix mais comme le membre d'un groupe faisant partie d'une action collective. La totalité de son rapport avec la société se fait sur un mode de "eux contre nous". C'est pour cela qu'en plus de voler un passant, on a une hausse de violence gratuite sur la victime. Cette violence étant un acte porté non contre la victime mais contre ce qu'elle représente comme groupe. Cette prévalence du groupe se construit par trois éléments: La cellule familiale est souvent une grande fratrie. C'est un milieu de vie agité où on ne peut trouver de calme (notion de silence, notion première pour la concentration donc la réussite scolaire). Pour se faire entendre, il faut se faire bruyant, se placer dans un rapport de domination. Second temps: l'école. Les méthodes d'enseignement ont changé. Il n'y a plus un élève qui est polarisé vers un maître qui lui enseigne. Il y a un apprenant qui construit son savoir en groupe aidé par un adulte référant. Maintenant, tout se fait en groupe. L'enfant ne comprend pas qu'il est donc un élève et qu'il est là pour apprendre. Du groupe vient la puissance. Enfin, les amis/camarades sont en bande. Ce dernier point a toujours été. La grande différence est que l'enfant ne fait plus aucune distinction entre ces trois temps de la vie. Il est constamment en groupe. Aussi, en plus de ne pouvoir apprendre (bruit constant), il est incapable de faire face à la solitude. Être seul est anxiogène. Voilà donc deux éléments de type culturel qui expliquent la particularité de la situation actuelle. Et là, le socialisme est étranger, il a juste permis le regroupement de grandes quantités de population étrangères qui ne peuvent être agrégées dans la Nation. Leur hyper-concentration territoriale s'explique aussi hors du socialisme.
  11. En effet, de façon théorique, un système répressif 100% efficace ne pourrait pas à lui seul enrayer la génération de violence. Avec une hausse de l'emprisonnement et du bannissement, il y aurait tout de même une chute arithmétique de la délinquance dans ses conséquences, mais ce serait moindre pour ce qui est des causes. Il y a là une cause première à ce que nous vivons. Toute manifestation de violence externe est précédée d'une violence interne. L'incapacité à communiquer, à comprendre que l'on vous dit "bonjour" est déjà une violence interne.
  12. Il y a beaucoup de vrai dans ce texte sauf qu'il n'aborde qu'une partie des causes. Seule la partie économique est évoquée. Elle le suffit pas. Si le socialisme de gauche et de droite sont tous deux coupables, il y a d'autres mécanismes en marche. Il faut alors évoquer les confrontations culturelles et la régression intellectuelle qui menace le libre arbitre (la prévalence de l'individu sur le groupe). Ce dernier point est toujours omis car le libre arbitre est la norme en France alors que d'autres sociétés (que nous ne connaissons pas. Pour cause, elles nous sont étrangères) privilégient le groupe sur l'individu.
  13. Il ne faut pas confondre causes et conséquences. Je dénonce en effet la bienveillance et la culture de l'excuse. Elles participent à la neutralisation des réponses au pic de violence que nous connaissons. C'est ici une cause. La baisse du chômage n'y fera rien. En effet, les personnes responsable de ces violences sont inemployable. Que tu ais ou non du chômage, cela ne résoudra rien car ils ne seront pas bénéficiaire d'une amélioration du marché de l'emploi. C'est une conséquence de certaines causes de la violence, ici la désociabilisation. Les quartiers sont pourris de la faute de ceux qui y font la loi, leur loi. Quand les dealers filtrent les entrées des citées, il est évident que les équipes d'entretien n'y pénètrent plus. Les ascenseurs sont en panne, tout comme l'électricité, la plomberie fuit. Les chaufferies ne fonctionnent plus…. Voilà pourquoi les quartiers sont pourris. Les violences en sont une cause.
  14. Bein oui on s'en foutrait car, en France, on se découvre pour parler à quelqu'un.
  15. Tu pourrais relire l'ensemble de mes postes pour me dire où ai-je défendu une telle causalité. Je te souhaite bon courage. Pour ce qui est du lien: Immigration non intégrée -> communautarisme -> violence/délinquance. Délinquance -> paupérisation de quartiers.
  16. C'est une évidence. Mais c'est une évidence parmi tant d'autres dont aucune n'est exclusive des autres. La solution ne se mettra pas en place par une décision mais un ensemble de décision qui doivent porter sur la famille, la politique migratoire, l'éducation nationale (programme et pédagogie), politique pénale, emploi des médias… S'il y a bien des points qui n'ont aucun effet sur ce sujet, ce sont la lutte contre le chômage et la rénovation urbaine.
  17. Qu'omet-il?
  18. Mais l'enquête a déjà eu lieu. En demander encore une revient à ouvrir une commission: meilleur façon d'enterrer un sujet, une réformes. Les causes sont parfaitement connues. Le seul problème est que leur évocation dérange aussi se retranche-t-on dans le taux de chômage. Pour ce qui est de mes sources, elles sont mises en avant depuis quelques temps déjà. Tu as une mémoire bien sélective.
  19. Tu serais bien inspiré déjà de comprendre la limite de tes sources avant dans demander à d'autres. Celui de Sorman tout comme (et surtout) ceux du Monde sont lamentable. Ni plus, ni moins. Le fameux témoignage de la fille était une insulte à la raison de par l'absence de chronologie dans la narration. C'est là dessus que tu brodes. Comme je l'ai déjà écrit, ouvre du Sorel, du Tribala et après tu pourra essayer de me rentrer dedans. Pour l'heure, tu serais inspiré d'être discret avec tes comparaisons particulièrement douteuses ( les sauterelles et autres conneries de foudre).
  20. En effet, l'emploi du mot jeune interdit la compréhension du problème car il ne s'agit pas de jeunes mais de voyous, de malfrats, de délinquants… Les jeunes ne caillassent pas les forces de l'ordre, n'agresse t pas délibérément autrui. De même que l'article de Sorman est hilarant. Que signifie cette histoire de logement inaproprié? Quand j'avais les toilettes au fond de la cour dans un cabanon, je n'étais violent envers mon prochain pour autant.
  21. Si tu n'as pas compris que la réponse est contenu dans la question, je ne peux faire grand choses. La bienveillance est défini par l'ensemble des actions et dispositions qui permettent la perpétuation de ces événements. Cela va du simple discours minimisateur jusqu'à l'action d'interposition face aux forces de l'ordre. Il ne s'agit pas de dire sur tout les plateaux télé "c'est mal", il s'agit de permettre que les modalités légales de répression puissent avoir cours. Voilà ce que signifie soutenir. Et en effet, on laisse faire. C'est une réalité bien quotidienne.
  22. Ce qui demontre bien que les affaires religieuses ne sont pas raciales. Amusant cette comparaison avec la foudre. À ceci prêt que le faible nombre de foudroyés ne se mesure pas au regard de la population mais au regard du nombre de coups de foudre. C'est cela qui rend ou non marginal un phénomène. Donc pour être rigoureux un temps soit peu, il faut considérer le nombre de réactions de violence au regard du nombre d'intervention sur les personnes dissimulant leur identité dans l'espace public. Si nous sommes face à une manifestation de violence collective, nous sommes face à une émeute. Si cette émeute trouve sa source dans la défense de port d'un niqab, alors nous sommes bien face à une "émeute de niqab". Si une majorité d'interventions des forces de l'ordre sur des femmes portant un niqab déclenche une émeute, alors on est fondé d'établir un lien de causalité et l'appellation "Émeute du niqab" n'est pas une usurpation mais la désignation d'un phénomène propre.
  23. Comme l'insecticide, il existe une solution: l'éducation.
  24. En fait, t'as pas d'ami.
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