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Raoul.

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Tout ce qui a été posté par Raoul.

  1. Même quand les colons mettent du capital à disposition de leurs esclaves et qu'ils dirigent leur activité en tant qu'entrepreneurs ? (Indépendamment, encore une fois, des questions de responsabilité délictuelle et pénale.) Je ne suis pas convaincu par cette idée de "déchéance civile", mais j'en discuterais une autre fois.
  2. Faudrait y faire graver la même légende que celle qui doit maintenant figurer sur votre batte.
  3. L’exemple de Block me paraît un peu absurde (il n’y a vraiment aucun moyen de déterminer si le viol a permis de sauver la victime), mais j’en comprends la logique – laquelle relève en effet du bon sens. Dans le commentaire auquel vous répondez, j’avais essayé de souligner que la bizarrerie de ma « solution » juridique répondait entièrement à l’étrangeté de la demande du Cran. Ils choisissent une approche globale, je leurs réponds de manière globale.
  4. Je ne connais pas le détail des solutions de Spooner et autres, mais une difficulté importante me frappe au premier abord. Les terres n’ont pas été uniquement mises en valeur par les esclaves. Des capitalistes et des entrepreneurs y ont aussi contribué, et ils y ont sans doute eu une part essentielle (*). La preuve en est que, avec les moyens mis à leur disposition par les premiers et sous la direction intellectuelle des seconds, les esclaves ont obtenu des résultats productifs que les populations restées en Afrique n’ont même pas approchés. Le critère de Locke me semble donc incomplet, du moins si on doit l’interpréter au sens où seuls les travailleurs physiques compteraient (c’est d’ailleurs sans doute le sens réel). Par conséquent, une répartition entre les trois groupes – travailleurs, capitalistes, et entrepreneurs -- me semble requise (du moins à l'époque(**)). Se pose alors le problème de l’imputation. Admettons que nous ayons en main tous les documents comptables de l’époque, et admettons également que ces documents soient précis. On pourrait évaluer l’apport productif des travailleurs et celui des capitalistes. Mais comment déterminer celui des entrepreneurs ? L’entrepreneuriat n’est pas un facteur de production. Il n’a pas de « productivité ». Je crois que vous connaissez bien cette problématique… (*) En ce sens-là, je comprends que FJ et d'autres fassent un parallèle avec le marxisme. (**) Indépendamment de la question de la responsabilité délictuelle et pénale - on fait de la spéculation intellectuelle, là.
  5. Honnêtement, autant je comprends que certains posts dans le thread "RL" soient peu intelligibles, autant il me semble que le présent fil ne prête pas à ambiguïté. Pour ce qui est du fil "RL", j'ai fini par indiquer dans mes commentaires s'ils étaient ou non dignes d'être lus par des tiers. Comme ça, je pouvais (par devoir) faire une réponse détaillée, lourde et aride à ceux des commentaires de Bastiat auxquels j'aurais autrement été tenté de répondre simplement "pas d'enfumage, merci". Ca permet d'éviter de décourager mon lectorat.
  6. C'est vrai que c'est grâce à Astérix que j'ai découvert cette expression.
  7. Ha ha ha, je ne l'avais pas vue, celle-là. Un petit conseil, pour l'avenir : si vous voulez me tomber dessus à bras raccourcis pour effacer des offenses passées, attendez au moins de trouver dans mes écrits une véritable erreur. Ca arrive de temps en temps, ne vous inquiétez pas. Faut juste être un peu patient. A l'inverse, si vous vous précipitez, vous perdez toute crédibilité.
  8. De toute façon, les propriétaires, des compagnies coloniales soutenues par l'Etat, étaient protégées par la responsabilité limitée.
  9. Ca m'arrive parfois aussi.
  10. Bon, pour vous expliquer encore une fois : 1° Vous dressez un tabouret à trois pieds pour fonder le droit à réparation de l'esclave lui-même. 2° Avec l'un de ces trois pieds, vous fabriquez un tabouret monopode pour fonder le droit à réparation des descendants. 3° Vous déclarez que le tabouret monopode ne tient pas pour une raison X (à savoir, des difficultés pratiques). Maintenant, je vous pose la question : en quoi ça m'interdit de dire que le tabouret monopode est aussi bancal pour une raison Y ? Où est la contradiction ?
  11. Je vois que Batista et vous avez le même fournisseur. Tout le monde est d'accord là-dessus. Mais cela n'invalide en rien ce que j'ai écrit à propos de votre 3°. Je crois que vous êtes seulement en train de chercher à nous enfumer. Sur ce, je décroche jusqu'à ce soir.
  12. Massimo Motta, donc... Connaissais pas...
  13. Bon, je vois qu'il faut que je recommence à lire ce qui s'écrit de sérieux dans ce fil. 1° J'ai la flemme de vérifier mais, si ma mémoire est bonne, vous avez attaqué ma réfutation du 3° en elle-même. 2° Les trois pieds du tabouret, c'est pour le droit à l'indemnisation des esclaves. D'après vos propres dires, le tabouret du droit à réparation des descendants d'esclaves actuels est monopode. Or, c'est bien de cela que l'on parle depuis 5/6 pages.
  14. Des formules mathématiques ? En droit de la concurrence ? Je crains que vous n'ayez suivi un enseignement post-chicagoan... Enfin, bon courage, dans tous les cas.
  15. Votre remarque me touche beaucoup ! (Smiley qui verse une larme)
  16. Au fait, comment s'est passé votre examen de droit de la concurrence ? S'est-il passé ?
  17. Evidemment, personne ne prend des nouvelles de ma digestion.
  18. Je garderai ce fil dans mes favoris pour pouvoir le ressortir si un jour j'ai besoin de montrer à quel point je sais être zen et proportionné dans mes réponses. Je m'en servirai lors de mon procès en expulsion de liborg ; si toutefois l'on satisfait aux formes du procès, ce qui n'est guère probable.
  19. Non, c'est faux, je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites de vos points 1 et 2. J'ai juste du mal à voir pour quelle raison vous en parlez maintenant.
  20. Oui, à cette nuance près que le préjudice moral me semble ne plus pouvoir faire l'objet d'une indemnisation de nos jours. (D'autant que je considère que la notion de "crime contre l'humanité" n'a pas la moindre valeur juridique et que, en tout état de cause, je ne pense pas que son imprescribilité puisse s'étendre aux conséquences civiles.)
  21. Ou sinon, plus simple, la technique pankkake : Raoul. vouvoie, donc Raoul. est un hypster-imposteur qui n'a pas à être pris au sérieux, et c'est plié. L'honneur est sauf. Bon, je vais faire ma promenade de digestion, et je reviens voir si vous vous êtes calmé.
  22. Vous êtes ridicule. J'ai déjà totalement éviscéré cet homme de paille. D'abord, si vous faites cela, vous irez sur la chaise électrique (aux EU) ou vous écoperez d'un mois de prison avec sursis (en France). Ensuite, vous serez condamné à une amende de 1.000.000 de $ (aux EU) ou vous vous exposerez à une admonestation paternelle (en France). Enfin, vous aurez un procès civil sur le dos, avec à la clé 20.000.000 de $ de dommages-intérêts (aux EU) ou un euro symbolique (en France) pour dommage moral. En revanche, dans les deux cas, je pense que les victimes n'auront ni intérêt ni envie de revenir sur les autres "prestations" (que vous n'auriez du reste pas été légitime à facturer vous-même). Le droit à réparation ne reposera pas sur ça.
  23. Comment ça, "cette" conception ? La première ou la seconde ? Je suppose que vous vous référez à la seconde, puisque la première est littéralement présente dans un de vos commentaires. La première proposition dit : Si un esclave aurait dû être payé 1000 € par mois et qu'il n'a obtenu aucun salaire, le droit à indemnité de son descendant correspond au nombre de mois travaillés multipliés par le chiffre de mille (+ l'intérêt). Par conséquent, si l'esclave recevait 200 € par mois, le droit à réparation tombe à 1(000 - 200 = 800) x la quantité de travail. La seconde proposition est donc une conséquence parfaitement logique de la première. Vous ne pouvez pas avancer la première et vous indigner à la seconde.
  24. Vous avez fondé le droit à réparation sur le fait que les esclaves n'étaient pas ou peu payés, on est d'accord ? Pour ceux qui étaient payés, il convient de déduire de leur droit à réparation le pécule qu'ils recevaient, on est d'accord ? Des prestations en nature sont l'équivalent fonctionnel d'un salaire, on est d'accord ? Alors comment se fait-il que vous vous indigniez à l'idée de déduire les frais de nourriture, de logement, d'habillement, d'éducation, de soins, de soutien dans le vieil âge ?
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