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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Mais non, mais non. C'est un type très intelligent. Avec un doctorat de science politique et tout. Il utilise seulement tout son savoir pour envoyer ses lecteurs dans les orties conceptuelles. C'est douloureux et pénible mais y en a qui aiment ça. Avec des libéraux comme lui et Heine, plus besoin d'ennemis. Le triomphe est proche.
  2. "Il est, à mes yeux, déterminants de ne pas confondre le libéralisme politique, centré sur la préservation des libertés individuelles, l'expression des droits politiques, le pluralisme et la limitation réciproque des pouvoirs, et le libéralisme économique, fondé sur la régulation par la marché comme ultime horizon d'un fonctionnement libre et qui, dès lors, exclut l'alliance entre démocratie, anticapitalisme et libéralisme politique. C'est précisément ce lien nécessaire entre l'économie de marché et le libéralisme politique qui doit être dénoué afin de permettre à la gauche de se réapproprier les ressources intellectuelles de la philosophie libérale." -Alain Policar, Le Libéralisme politique et son avenir (cf: http://books.google.fr/books?id=rMehjn7GNfQC&printsec=frontcover&dq=lib%C3%A9ralisme&hl=fr&sa=X&ei=LcxjVL_eKtSraYXvgJAJ&ved=0CD0Q6AEwBg#v=onepage&q=lib%C3%A9ralisme&f=false). Et notre vaillant social-démocrate de citer la désormais bien connue Sophie Heine à l'appui de son projet d'éviscération doctrinale du libéralisme "embrasser les principes de base du libéralisme politique et philosophique tout en dénonçant clairement le libéralisme économique comme une mystification justifiant les rapports de classe existants est non seulement envisageable mais hautement souhaitable pour une pensée de gauche neuve et progressiste."
  3. Zemmour cherche un leader charismatique pour compenser un complexe d'infériorité ?
  4. Je comprends mieux ton pseudo...
  5. Tu as subtilement glissé de "politiciens" à "bourgeois", mais ça n'invalide pas ma remarque pour autant.
  6. Ils y sont toujours parvenus, à toutes les époques, dans toutes les civilisations. Ce qui est nouveau, c'est moins la possibilité de concourir aussi que celle de les faire chuter du piédestal.
  7. J'admire ton sens de l'ironie, Snow.
  8. Tu as une approche trop unilatérale du vote. C'est comme si je disais qu'un couteau est nocif parce que je peux m'en servir pour liquider mon voisin.
  9. Tiens, ça me rappelle quelqu'un... « Quant au droit de vote des femmes cela n'a été qu'une aggravation de la mascarade démocratique. » -Alain Soral, Dialogues désaccordés (2013).
  10. Sa critique pseudo-subtile de Taddéi est particulièrement à côté de la plaque. Oui Taddéi à invité Soral, et après ? ça lui a fait son quart d'heure de célébrité à l'autre chauve délirant, et on en parle plus. Faut quand même le faire de mépriser la dernière émission du service public à réintroduire un peu de polémique dans le consensus ambiant.
  11. C'est quoi les intérêts des femmes ?
  12. Inexact. Lorsque le FN se rappelle qu'il a un programme économique, il milite pour la hausse du smic (cf: http://www.frontnational.com/2012/06/hausse-derisoire-du-smic-une-nouvelle-deconvenue-pour-les-travailleurs-francais/).
  13. http://www.topito.com/top-lois-insolites-en-vigueur-france
  14. Tu n'es pas dans le bon fil, Rocou. Pour dire tout le bien que tu penses de Sarkozy, c'est là: http://www.liberaux.org/index.php/topic/51934-sarkozy-la-vengeance-du-ravioli-francais/page-53#entry1214013
  15. J'en suis arrivé à la même conclusion. Sans doute pour ça que je suis là.
  16. Sans compter qu'ils essaient d'expulser Montesquieu et Tocqueville de la tradition libérale sans avoir le début d'un argument pour ça (des auteurs importants ne peuvent quand même pas être "libéraux", enfin !). Ce passage est particulièrement dénué de sens: "Qu’un éditorialiste social-démocrate nobelisé et qu’une revue militante se retrouvent sur l’obsolescence du néolibéralisme témoigne assez de son échec en termes d’efficacité sociale."
  17. Je connais sais d'où vient cette théorie: http://www.amazon.fr/Punishing-Poor-Neoliberal-Government-Insecurity/dp/082234422X
  18. Rien à voir avec la démocratie. Plutôt avec le mauvais goût ou la recherche de l'audience au moyen du scandale.
  19. Tu vas encore me traiter de platonicien, mais je ne peux pas être réellement satisfait de cette définition.
  20. Le problème en l'occurrence est plutôt que la catégorie de "gauche" est passablement floue. Historiquement, la gauche française se constitue par l'opposition d'une partie des parlementaires au veto royal durant la Révolution française. La gauche désigne alors les partisans de la souveraineté nationale. Mais de nos jours ? On n'est pas beaucoup avancé une fois qu'on classe "à gauche" tout ceux qui ne sont pas monarchistes... L'athéisme, l'opposition au conservatisme ou la critique des élites en place ne sont pas davantage de bons critères, on peut les retrouver tout aussi bien "à droite".
  21. Polylogisme racial et masculinisme de bas étage. Méfies-toi, tu commences à t'exprimer comme le soralien moyen. On dit toujours qu'il n'y a pas pire fanatique qu'un converti, je me flatte d'être une exception à la règle Par ailleurs je remarque que Bastiat et Gobetti se sont fait étiqueter dans les libéraux de gauche, donc bon...
  22. Non, ça ne doit pas être ça non plus... "Disons-le tout de suite: les hommes peuvent et ont le droit de changer. Mais le fait que beaucoup de fascistes soient devenus des démocrates pointilleux, des libéraux acharnés, voire des philosémites déclarés ne suffit ni à changer la signification du fascisme, ni celle de leurs idées. Par-dessus tout, la "mémoire", la leur, celle de leurs disciplines, chapelles et coteries, ne peut remplacer l'histoire. Leurs convictions d'après guerre ne peuvent rien changer à la place qui fut jadis la leur dans la lutte contre la démocratie libérale, contre les principes contre [R1] lesquels ils se sont érigés, un peu trop tard, en gardiens les plus zélés. Pour terminer, il faut revenir quand même à Carl Schmitt. Alors que les disciples idéologiques de Jouvenel et Fabre-Luce, en poursuivant l'œuvre idéologique de leurs maîtres, s'emploient à leur fabriquer un passé, Schmitt n'est jamais revenu sur ses positions. Son disciple français le plus proche, Julien Freund, campe la question de l'autojustification avec une grande clarté. Il refuse d'entreprendre "une justification comme d'autres l'ont fait à propos des philosophes et écrivains qui se sont également compromis avec le nazisme". Schmitt, écrit-il, "désapprouverait une telle procédure comme frauduleuse". Finalement : "une justification ne saurait supprimer les faits ni les écrits ; au contraire, elle n'est qu'un montage, sinon un truquage, qui altère la vérité de l'évènement et qui ne peut que provoquer une polémique stérile. Un argument n'efface pas ce qui a été." Cette vérité simple reste, malheureusement, trop souvent méconnue." (p.777-778) [Remarque 1]: J'imagine qu'à cet endroit il faut lire "pour" et non pas contre. Par ailleurs, Sternhell s'étonne que Jouvenel lui intente un procès, et pas à François Furet dont le compte-rendu dans la presse de l'autobiographie de Jouvenel aurait été, au dire de Sternhell, bien plus sévère que ce que lui-même a pu dire. J'avoue que ça devient difficile à vérifier.
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