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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Sarkozy, la défaite du ravioli francais
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Politique, droit et questions de société
Le prochain président sera donc Sarko ou Juppé. Les paris sont ouverts. -
[modéré]Hollande, le départ du comique français
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
Exactement. Le déclassement incite à vouloir se venger sur quelqu'un. Une histoire de ce genre est arrivée dans les années 30 en Allemagne. On connaît la fin. Hormis une miraculeuse sortie de crise par le haut, la farce va se transformer en tragédie. -
[modéré]Hollande, le départ du comique français
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
Ce n'est pas un "ressenti" qui fait voter "rouges-bruns". C'est la divergente d'intérêts entre classes populaires et classes moyennes. -
La réponse est dans la question. Si tout le monde se fout du CC, c'est vrai aussi du gouvernement, donc il n'y a pas de raison qu'il respecte les avis du CC. Le fait qu'il les respectent prouve qu'il ne le tient pas pour quantité négligeable. Ta remarque a le mérite d'exclure l'hypothèse de l'inertie pure.
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Elle est abstraite dans la mesure où cette situation ne se présente pas, et que ne peut donc que faire des hypothèses sur les partisans et les adversaires du Conseil Constitutionnel (sauf si un groupe politique quelconque a déjà exprimé publiquement une opinion tranchée là-dessus. Je ne suis pas au courant de tout). En revanche les individus qui pourraient se bagarrer sur cette question sont on ne peut plus concrets, évidemment. On pourrait répondre à ta question en disant que le Conseil Constitutionnel fait partie de la Vème République, qu'elle a reçu un soutien populaire du fait de son adoption par référendum sous De Gaulle, et que ce soutien n'a pas disparu depuis (les putschistes étant tout aussi marginaux que les militants d'une VIème république). [Réponse alternative]: On pourrait dire qu'il n'a pas de soutien populaire, mais que ce n'est pas nécessaire à son maintien vu qu'aucune force contraire ne réclame sa suppression. Dans ce cas, l'institution se maintient par pure inertie
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Je ne sais pas. C'est une question abstraite. Pour savoir qui soutient le Conseil Constitutionnel (ou le Sénat, l'élection du président de la république au suffrage universel, ou n'importe quelle institution), il faudrait que l'institution en question soit critiquée / menacée. Si quelqu'un propose la suppression du Conseil Constitutionnel, je suppose que l'on verra des juristes, des politiques, etc, défendre son utilité. La survie d'une institution dépend de sa capacité à apparaître comme légitime et nécessaire aux yeux des individus.
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Plus fort que toi ? Jusqu'à un certain point, oui. Mais les institutions seules ne peuvent suffire à garantir la liberté. Elles n'ont que la force que les individus leur confèrent. Il n'existe aucune garantie absolue qu'elles ne seront pas renversées au profit d'une vision du monde autre. Par conséquent la "bonne volonté" (je dirai plutôt la vigilance des citoyens) n'est jamais superflue.
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Je n'ai pas dit que les institutions n'ont aucun effet, mais il ne faut pas leur accorder une force démesurée (ne serait que parce qu'elles n'existent que par la volonté de certains individus de les maintenir). Une politicien qui a une certaine intention essayera toujours de l'imposer, au besoin en "tordant" les règles de l'institution si celle-ci le limite (et ce qu'elle que soit l'institution). Par conséquent la liberté dépend moins d'une structure institutionnelle que des valeurs communément acceptées (ce qui ne veut pas dire que toutes les institutions politiques se valent).
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Je n'ai pas encore lu l'Ancien Régime et la Révolution mais de ce que j'en sais il n'y a pas de téléologie (cause finale) chez Tocqueville. Il ne dit pas "le pouvoir français se centralise parce que les lois de l'Histoire le conduise inéluctablement vers plus de centralisation", il constate une continuité historique. Sinon Charles VII a pas mal innové sur ses prédécesseurs en obtenant pour la monarchie le double monopole fiscal et militaire sur l'ensemble du royaume.
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Je n'ai pas dis que c'était du bullshit, seulement que ces idéaux ont été utilisés pour justifier une guerre d'agression et la "libération" des pays voisins, qui ne nous avaient rien demandés. Une fois la déroute proche, la conscription forcée était la seule chance pour les révolutionnaires de se maintenir. Conscription forcée qui engendre l'insurrection vendéenne, donc la guerre civile, qui permet à la Terreur jacobine de s'imposer. Mais le point de départ de cet engrenage mortel vient de l'entrée en guerre.
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Non. Les beaux idéaux c'est pour l'opinion publique et la propagande. La guerre a été déclaré par une partie des parlementaires qui comptaient sur le pillage des pays voisins pour garantir la valeur de l'assignat, avec le soutien du Roi qui considérait l'armée française incapable de soutenir une demie-campagne, et qui comptait sur la défaite pour imposer de nouveau son autorité. Je vous invite à écouter Henri Guillemin sur ce sujet et sur d'autres:
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Pas d'accord. 1789 a été une Révolution libérale (cf: http://www.contrepoints.org/2011/03/29/19182-la-logique-liberale-de-la-revolution-francaise). Pour que le rousseauisme jacobin triomphe ultérieurement, plusieurs conditions historiques étaient nécessaires, entre autres une guerre d'agression soutenue par le Roi et la situation ingérable qui en découle.
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Complotistes & théories de compote
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans La Taverne
Mais encore ? -
Écosse, Vénétie, Flandre & Catalogne : vers une fragmentation des États ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans Europe et international
J'en doute. Barroso a dit publiquement que l'adhésion d'une Écosse indépendante à l'UE serait "quasiment impossible". -
Comment êtes-vous devenu libéral ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Gio dans La Taverne
Cela suppose de l'empathie (accorder autant d'importance à la liberté d'autrui qu'à la sienne propre), et de la modestie. Une forme de relativisme. Renoncer à se croire compétent pour juger de ce qui est bon pour autrui (par exemple quand je discute avec mon copain coco qui me dit que l'État doit offrir des lave-vaisselles aux plus pauvres parce que c'est un "besoin", je suis obligé de lui démontrer qu'il n'en sait strictement rien, et que si les revenus d'un ménage modeste augmentent, celui-ci peut très bien se passer de ce qui semble être un besoin aux yeux de bureaucrates trop bien intentionnés, pour acheter tout à fait autre chose. Sans compter que le pognon de l'État ne vient pas de nulle part...). Cela suppose une critique du rationalisme (hypostasié chez Descartes - Rousseau - Hegel - Marx, comme l'explique Hayek dans Vrai et Faux individualisme) et une méfiance vis-à-vis du pouvoir en soi. Alors que la plupart des doctrines politiques se disputent sur qui doit détenir le pouvoir (les philosophes-rois chez Platon, les despotes éclairés pour Voltaire, le Peuple pour Rousseau, l'avant-garde révolutionnaire pour Lénine, etc). Le libéralisme a autant tendance à vouloir se passer de la démocratie que la démocratie du libéralisme. "Comment en arrive t-on à adhérer à cette philosophie politique, alors qu'on pensait différemment avant ?" Il faut d'abord la découvrir, et avec assez d'ouverture d'esprit pour dépasser ses préjugés. Il faut être capable de lire des livres pas toujours drôles. Le libéralisme propose très peu de raisons "émotionnelles" de l'embrasser, et les gens adhèrent rarement à une idée quelconque par simple contemplation de sa cohérence logique ou de son adéquation à la réalité. Après tout dépend de son point de départ personnel. On choisit une doctrine parce qu'elle nous semble vrai et/ou parce qu'elle nous permet de poursuivre nos désirs. Fondamentalement c'est un problème de connotation du terme de "libéral". Quand Sazkorzy dit "Je suis un libéral*" c'est un contre-modèle absolu pour moi. Et d'ailleurs les fanboys sarkozystes ne sont pas libéraux. Ils sont beaucoup trop incultes pour savoir ce que ça implique. * -
Suisse - votations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Europe et international
Stirner ne dit nullement que la société, la nation, le peuple, la religion, etc, n'existent pas. Il les considère simplement comme des instances potentiellement répressives. Si ces choses n'existaient pas, les dénoncer et les combattre serait absurde et l'égoïsme stirnérien vide de sens. Les "fantômes" stirnériens ne sont pas des entités inexistantes, mais des entités jugées oppressives. "Que la société n’est pas un « moi » capable de donner, de prêter ou de permettre, mais uniquement un moyen, un instrument dont nous nous servons — que nous n’avons aucun devoir social, mais uniquement des intérêts à la poursuite desquels nous faisons servir la société — que nous ne devons à la société aucun sacrifice, mais que si nous sacrifions quelque chose ce n’est jamais qu’à nous-mêmes — ce sont là des choses dont les Socialistes ne peuvent s’aviser : ils sont « libéraux », et, comme tels, imbus d’un principe religieux ; la Société qu’ils rêvent est ce qu’était auparavant l’État : — sacrée ! La Société dont nous tenons tout est un nouveau maître, un nouveau fantôme, un nouvel « être suprême » qui nous impose « service et devoir »." -Max Stirner, L’Unique et sa propriété. -
Suisse - votations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Europe et international
=> http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/2014/11/dictature-de-la-majorite.html -
Suisse - votations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Europe et international
Possible, y a des degrés dans la connerie... -
Suisse - votations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Europe et international
La culture, par définition, c'est ce qui change. Comme tout bon raciste, tu essentialises les populations. Dans ton exemple les arabes sont "par essence" incapables de s'intégrer. Aucun rapport avec le chômage et les politiques publiques urbaines... Tout ça manque sérieusement d'une analyse matérialiste des rapports sociaux. -
Complotistes & théories de compote
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans La Taverne
Que pensez-vous du documentaire de Massimo Mazzucco "11-Septembre : Le nouveau Pearl Harbor" ? (consultable ici: http://www.reopen911.info/11-septembre/mise-en-ligne-du-documentaire-11-septembre-le-nouveau-pearl-harbor/). Le lien de la première partie: http://www.dailymotion.com/video/x14gtd7_11-9-le-nouveau-pearl-harbor-1-3-les-avions-et-la-defense-aerienne_news -
[modéré]Hollande, le départ du comique français
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
Avant lui Chirac, interrogé sur les déficits, répondait "on fait comme ça depuis trente ans" et que ses successeurs se débrouilleraient avec...