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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Oui. C'est savoir écouter et apprendre qui importe. La culture générale, telle que j'ai pu la rencontrer (notamment au niveau académique, avec des "épreuves de culture générale"), ça consiste à aligner des références selon un format donné. Dans les non-dits de l'épreuve, tu as le choix des mots, du langage, l'absence d'accent -socialement marqué-, etc.
  2. Laisse-moi deviner : t'es allé en fac de sciences? De psycho?
  3. Bah oui. C'est un signal. Cela permet d'envoyer les signaux adéquats à un magistrat, un préfet, un professeur. Pouvoir causer peinture, évoquer brièvement la littérature, avoir des connaissances (basiques) en sciences, ça permet d'envoyer les signaux adéquats. Et ce qu'on nomme pompeusement "Culture Générale", je trouve que ça ne sert pas à grand-chose d'autre qu'à trier et juger. Je pense, par exemple, au père d'une amie, fort "cultivé" (il est antiquaire et est calé en latin, grec ancien, etc etc), lecteur de Télérama, amateur de cinéma d'essai, du théâtre, d'opéra, de voyages en Inde, des cultures asiatiques, et qui adhère à toutes les pseudo-sciences à la mode. Si c'est cela, la culture générale, je dis : non merci.
  4. Mon petit-frère, qui suit une formation d'ingénieur dans l'informatique, a la culture d'une endive pas cuite. Pas l'air de le troubler. En droit, et dans une certaine bourgeoisie, franchement, s'chaud d'être une endive mal cuite. Surtout quand tu t'en étais pas rendu compte jusque-là.
  5. C'est un marqueur social connu et revendiqué, à distinguer -je pense- de la curiosité ou de la connaissance. Avec mon amour de la littérature de genre, du JdR, des jeux vidéos typés RPG ou "Paradox Interactive" (d'où a dérivé mon intérêt pour les goths, alains et autres envahisseurs barbares), je me suis surpris à avoir plus de connaissances et de curiosité que bien des imbéciles avec beaucoup de "culture", toujours à jour de la dernière rentrée littéraire ou de la dernière branlette intellectuelle à la mode. ça m'a débarrassé de la honte qu'évoquait @poney. Se branler sur la condition humaine pendant 150 ans, à grands renforts de platitudes creuses sans aucun lien avec ce que je nomme naïvement le "réel", c'est plus de l'étalage de confiture qu'autre chose, et ça en dit plus long sur la personne qui cause que sur la condition humaine. S'agit de reconnaître les siens. Je note, d'ailleurs, que les philosophes évitent (souvent) ces platitudes creuses : les types que j'ai pu lire, genre Locke, Hobbes ou Machiavel, cherchaient surtout à découvrir des "solutions", des principes pouvant aider à remédier à des problèmes bien concrets de leur temps : comment éviter les guerres de religion, les guerres civiles, comment diriger, etc. This, this et re-this. J'étais le génie du collège (j'avais déjà ouvert un livre dans ma vie, et j'ai une super mémoire). J'étais un bon élève du lycée bourgeois où je me suis expatrié (le choc culturel fut violent). J'étais un étudiant normal à Assas. T'as des coins à l'horizon étroit. Et si t'as jamais quitté ce coin, bah tu te rends même pas compte que l'horizon est étroit. Et là, c'est chaud. Et qu'ils ne savent pas forer. Ni raffiner. La culture générale n'est qu'un outil qu'il faut connaître pour franchir les barrières. Si tu te rends pas compte que c'est un moyen de sélection, c'est chaud pour toi. A vrai dire, perso, je préfère un type qui sait s'adapter -et a de la culture générale puisqu'il a su s'adapter- que quelqu'un qui est resté dans sa petite mare, ou qui a hérité de sa culture générale et est infoutu de sortir de son milieu, infoutu de repérer les signaux et codes, infoutu de parler le langage de son interlocuteur. J'ai tendance à penser qu'il faut se bouger le cul. Mais le pré-requis, c'est d'avoir conscience des règles du jeu, ouais.
  6. Bah oui. Un peu comme pour les Darwin Awards. Au-delà d'un certain niveau de débilité, la moquerie est une nécessité impérieuse.
  7. ça dépend Par exemple, je pense qu'il n'y aura pas le même débat pour le gars au rayon crèmerie et pour l'autre. De même, ça dépend du Cora et de son activité principale. Enfin, ça dépend du fondement utilisé -dérogation de plein droit, ou référence (malheureuse) à une convention collective ou un accord d'entreprise qui faisait référence au volontariat (-là, ils seraient morts-). Sans compter que la réponse des salariés va jouer (s'ils invoquent leur vie privée ou leur vie familiale, ce sera chaud pour avoir la faute grave).
  8. Non. Surtout pas. Moins ils légifèrent, mieux je me porte. Parce que chaque changement produit des débats, de nouvelles décisions, puis de nouvelles lois, qui produisent de nouveaux débats (avec des problèmes d'application de la loi dans le temps et d'articulation des règles...). La jurisprudence est globalement beaucoup plus stable, je trouve.
  9. Il faut distinguer ce que la jurisprudence nomme "modification du contrat de travail" et "simple changement des conditions de travail". J'ouvre de suite une parenthèse : si le Code du travail est si épais, c'est en partie parce qu'on a beaucoup, beaucoup de jurisprudence, avec certains "concepts" essentiels qui sont purement jurisprudentiels -prions pour qu'ils ne légifèrent pas dessus-. Le critère pour distinguer "modification du contrat de travail" et "simple changement des conditions de travail", c'est de voir si le changement envisagé touche un "élément essentiel du contrat de travail". T'as des éléments qui sont en soi essentiels : - la rémunération, qu'on ne peut modifier unilatéralement ; - la durée du travail, qu'on ne peut modifier unilatéralement ; - ton employeur, qui hors transfert légal ne peut être modifié qu'avec ton accord ; - ta "qualification" (c'est-à-dire ton niveau de responsabilité), qu'on ne peut modifier unilatéralement. Tu as ensuite des éléments où il y a des débats (j"épargne les détails). - le lieu de travail, où on va regarder le secteur géographique. - les horaires de travail, que l'employeur peut modifier unilatéralement sous certaines limites (horaires continus/discontinus, travail jour/nuit). - tes tâches, qui peuvent être modifiées librement par l'employeur sous certaines limites (=on ne change pas de métier complètement, et on ne change pas de niveau de responsabilité, grosso merdo). On ne peut pas non plus t'ajouter de nouvelles obligations contractuelles sans ton accord. On peut inclure des clauses dans ton contrat initial prévoyant une certaine variabilité ; c'est possible pour les horaires de travail ou le lieu de travail (on appelle ça une clause de mobilité). Mais on ne peut pas prévoir une clause contractuelle prévoyant que le salarié n'a pas son mot à dire sur un changement de rémunération, de durée du travail ou de qualification. La distinction est importante car dans un cas, il faut l'accord obligatoire du salarié -on change le contrat de travail-, dans d'autres non -c'est du ressort du pouvoir de direction de l'employeur-. Dans le second cas, si refus du salarié, cela peut conduire à un licenciement (avec des débats pour savoir si c'est une faute grave ou pas).
  10. *soupire* Le repos dominical, t'as des exceptions, qui ne sont pas nouvelles. Par exemple, dans les "établissements, dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public, peuvent de droit déroger à la règle du repos dominical en attribuant le repos hebdomadaire par roulement" (les hôtels, les cliniques privées, certaines usines -comme les hauts fourneaux- où tu ne peux pas "éteindre" et "rallumer" la production...) -cf article L.3132-12 du Code du travail-. Tu as aussi "dans les commerces de détail alimentaire, le repos hebdomadaire peut être donné le dimanche à partir de treize heures" (article L.3132-13 du Code du travail). C'est une vieille exception, qui est antérieure à la recodification du 1er mai 2008 (d'après ce que je vois, c'est l'ancien article L.221-16 du Code du travail, qui aurait été codifié par le décret 73-1046 du 15 novembre 1973, la règle pouvant même être antérieure). Macron a bon dos. En 1973, je ne suis même pas sûr qu'il était né. Cora, c'est un commerce de détail alimentaire (du moins, pas de soucis pour celui qui bossait dans le rayon crèmerie). A mon avis, on est dans le cas de l'article L.3132-13 puisqu'on cause que du dimanche matin. Bref, rien de nouveau sous le soleil. La seule question, ultra-classique, c'est celle de la modification du contrat de travail (qui nécessite l'accord du salarié). C'est tout.
  11. Le bon côté (je suis un optimiste), c'est qu'il n'est pas millionnaire ou milliardaire. Cela évite que son cas devienne une épopée aux enjeux patrimoniaux immenses. J'aime pas Dallas, la série, du coup ça me soulage.
  12. N'empêche, garder la Ligne Claire quand on ne peut plus voir en profondeur, c'est chaud. Heureusement, elle peut se faire grand-remplacer son oeil par un oeil de verre.
  13. Si on ne peut plus se moquer des borgnes et des handicapés Le fun est mort.
  14. Je voulais bien donner, mais leurs conneries sur "on reconstruit à l'arrache pour les JO" et "on va faire du moderne lolilol" -ce qui semble acter, au vu du projet de loi, qui déroge spécifiquement à certaines autorisations dont tu n'as pas besoin lorsque tu reconstruis à l'identique-, ça m'a refroidi.
  15. Je sais. J'ai des institutrices dans mes contacts Facebook. Je trouve la plupart de leurs activités scandaleuses. A croire qu'on a remplacé l'époque des curés et bonnes soeurs par celle des militants et militantes instituteurs. Si je le pouvais, je privilégierai l'école à domicile, tant cette tendance se renforce et se généralise sans résistance aucune.
  16. Bon parallèle. On est, à mes yeux, dans l'intégrisme : quand tu fous tes gamins à l'école non pas pour qu'ils apprennent les bases du savoir, mais pour les dresser à être de bons petits militants le plus tôt possible, c'est que tu considères que l'école a un objectif politique, à savoir convertir et créer des petits militants et non pas accompagner l'éclosion d'individualités. Une approche méprisable, à mes yeux.
  17. Oui, tant que les adultes dysfonctionnels produits par ce genre d'idéologies débiles ne viennent pas embêter leur monde en venant interdire tout ce qui les frustre ou les choque. Vouloir que l'école dresse les gamins à être de futurs curés ou de futurs militants me fait froid dans le dos, personnellement. Heureusement que l'enseignement dans les établissements privés catholiques est plus neutre et ouvert que dans l'établissement décrit dans l'article, ou même au sein de l'Education Nationale.
  18. Je pense que l'école élémentaire est aussi le bon moment pour apprendre aux enfants à critiquer l'économie de marché et à questionner les rapports de domination intrinsèques aux dynamiques économiques du système capitaliste. On peut aussi leur apprendre l'épidémiologie et la chimie afin qu'ils puissent avoir une approche éclairée des questions de santé publique et de production agricole (avec, bien entendu, une approche coût/bénéfice incluant les externalités négatives -notamment environnementales, cela va de soi-), comme le glyphosate. Ce n'est pas de la propagande, c'est apprendre l'esprit critique à des enfants de moins de 10 ans.
  19. A cinq ans et demi, j'avoue, c'est chaud. A six ans, par contre, ça passe crème. A mes yeux, un faux débat, avec de fausses excuses, et des objectifs débiles ("combattre le sexisme à l'école élémentaire" : un enfant, ça a de la purée dans le crâne, tout comme un adolescent, il peut ânonner ce que tu lui dis d'ânonner).
  20. Apprendre aux enfants que la vie peut être dure, ou injuste, ou frustrante, c'est vraiment ignoble.
  21. Flashy

    Gilets jaunes

    Si je devais pointer des responsables sur l'état d'énervement du CRS moyen, ce ne serait pas les procureurs à qui je penserais. Le procureur, il contrôle éventuellement a posteriori, il ne décide pas de la mobilisation permanente des forces de l'ordre.
  22. Flashy

    Gilets jaunes

    J'attends d'en savoir plus. Les CRS partent un peu en roue libre, mais je ne peux m'empêcher de flairer une odeur de souffre. Je préfère en apprendre plus.
  23. Moi, ce WE, j'ai fait un samedi jeu de rôle, suivi d'un anniversaire surprise le dimanche, où on a bu modérément, mangé un cake salé et un moelleux au chocolat. J'ai subi, à cette occasion, un "home escape" (un escape game à domicile...).
  24. Je les oubliais, eux, effectivement. Subtilité et délicatesse^10000.
  25. Hérétique ! Non mais, en gros, j'ai vu trois ou quatre catégories de bons gros débiles. 1/ Les gauchistes à la Usul, qui (i) étalent leur mépris au moment de l'événement puis (ii) critiquent les riches qui ne donnent pas -ah merde, ils donnent, critiquent les riches qui donnent car ils vont défiscaliser, ah merde pas tous, qui donnent à un truc de bourgeois alors qu'il y a plein d'autres trucs où on veut leur argent. 2/ les musulmans débiles qui étaient là en mode "haha, ça vous apprendra à vous être moqués de la Mecque, vous voyez ce que ça fait" ou "deux poids, deux mesures, pas autant d'indignation quand Hugo, 15 ans, avait fait une blague sur la Mecque sur Twitter !!!!! Islamophobie !!!" (je grossis à peine le trait, vraiment) 3/ les droitards stupides, avec parfois un fort courant GJ, qui oscillaient entre "un attentat des musuljuifs !!!" et "comme de par hasard, le soir où Macron devait parler sur le Grand Débat ! COMPLOT !!!". C'était visible le soir même.
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