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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Prenons l'exemple, très concret, du cas Macron et des soupçons de favoritisme pour une soirée à Las Vegas. Il y a eu un rapport de l'IGF. Ce rapport de l'IGF, d'une façon ou d'une autre, a fini sur le bureau du Canard Enchaîné, qui a donc écrit un article dessus. A la lecture de l'article, le Parquet National Financier s'est saisi fort rapidement du dossier et a ouvert une enquête préliminaire. Peut-on jeter la pierre au journaliste? Non. Peut-on jeter la pierre au parquet national financier? Non. Mais qui a déposé le rapport de l'IGF? Pourquoi? Voilà le débat. Je vous cite ce qu'expliquait Pascale Robert Diard sur l'affaire Bettencourt : Autrement dit, les informations publiées (ou non) ne le sont que pour servir une stratégie, celle de celui qui file les infos. EDIT : tout ça pour dire que c'est une pratique connue et reconnue. Rien d'étonnant, donc, à ce que la presse serve (encore une fois) de lessiveuse, permettant à la Justice de se saisir. Cela permet à l'informateur de s'exclamer
  2. Je ne défends pas François Fillon. Je m'inquiète de l'état de la démocratie française, où il apparaît (de façon particulièrement évidente, je trouve) que les informations transmises au public sont (au mieux) partielles. Cela ne peut qu'alimenter le soupçon généralisé. Ainsi, si on ne sait rien sur la situation d'un Benoît Hamon, est-ce parce qu'il n'y a rien à en dire ou parce qu'on n'a pas jugé bon de nous en informer? Comment le savoir? Les mêmes qui ont conduit à cette situation de soupçon généralisé sont les premiers à le déplorer. Quant à la violation systématique du secret de l'instruction en matière d'affaires politiques, notamment quand il s'agit de Sarkozy ou de Fillon, je ne vois pas comment on peut trouver la chose satisfaisante intellectuellement. Ou morale. Et pourtant, l'indifférence sur la violation évidente et généralisée d'un grand principe semble être la règle. Le soupçon généralisé, le dogmatisme rampant, la capacité à ignorer la violation des grands principes si cela sert une idée pré-conçue du monde, tout cela n'a rien de neuf ; mais les époques où un tel état d'esprit règne ne m'attirent guère, je dois l'admettre.
  3. Le réel problème, c'est de savoir si les faits étaient connus de certaines personnes (chargées d'enquêter ou de nous informer) avant la victoire de Fillon à la primaire. Et c'est là où le bât blesse : il y a fort à craindre que l'emploi fictif de Pénélope Fillon n'avait rien de mystérieux à l'Assemblée Nationale ; la révélation de ce fait en elle-même n'est pas anormale mais je fronce les sourcils sur le calendrier suivi pour la révélation des informations. Il y a fort à parier que si Nicolas Dupont-Aignand (par exemple) venait à devenir une menace, on se rendrait compte tout à compte que sa femme (qui bosse pour lui à l'Assemblée Nationale) n'exécute pas de prestations réelles, ou autres détails croustillants du genre (c'est un exemple, hein, NDA est peut-être ultra-honnête). Mais puisqu'il n'est pas une menace politique, ni les gens, ni la Justice n'en sauront jamais rien.
  4. Je connais le principe, merci. Mais le fait est que les "boules puantes" sont "stockées" pour être transmises à la Justice au moment adéquat. Quant à savoir qui déterre ces "boules puantes", je ne le sais pas. Mais je constate, par contre, que des journalistes ont pu se taire malgré leurs connaissances de certains faits ou de certaines rumeurs qui auraient justifié, à tout le moins, un approfondissement ou une enquête (Strauss Khan, si tu nous lis, je pense à toi). Au vu de leur comportement passé, et de leur incapacité chronique à changer leurs pratiques, je crains qu'il soit légitime de penser que cette pratique n'ait pas changé. Au vu du timing pour Fillon, il est là encore plausible qu'on soit encore une fois dans un tel cas de figure.
  5. Nous violons tous la loi, hein. A fortiori quand tu exerces en tant que chef d'entreprise, indépendant, que tu as un peu d'argent, un peu d'influence... C'est le premier point que je tenais à souligner : se méfier de la vertu, de la transparence. Jeter des pierres est facile, mais c'est oublier un peu vite le caractère parfois très (trop) général de certaines infractions (et le caractère tatillon de certaines réglementations...voire leur caractère irréel, totalement déconnecté de la réalité). Second point : communiquent-ils systématiquement, ou y a-t-il sélection de ce qui est transmis? Ou du "moment" de la transmission? Je n'ai rien à redire à une transmission automatique à la Justice dès constat de l'infraction. Je trouve par contre plus gênant de se permettre de garder sous le coude certains éléments justifiant une enquête en attendant le bon moment (ou pour faire pression et calmer certains récalcitrants...).
  6. Bah ça me surprendrait que le gars ait conduit sur le pont, écrasé moult gens, soit descendu de sa bagnole et ait pu s'approcher au corps à corps d'un policier pour le poignarder avant d'être abattu. Mais je visualise peut-être mal la succession des évènements.
  7. Mais y a eu un ou deux assaillants? Comment un gars peut poignarder un policier dans le Parlement et, concomitamment, renverser des gens sur le pont au volant d'une bagnole?
  8. N'y aurait-il pas eu des attentats le 22 mars 2016 en Belgique? C'est peut-être une coïncidence, ceci dit. Mais le lien paraît facile à faire.
  9. Nietzsche est un auteur qui se rumine. Il est plus facile à lire (je trouve) qu'un Hegel. Par contre, je ne vois pas comment le marxisme ou la gauche moderne peut s'approprier Nietzsche sans le déformer. Oui, il peut servir à penser l'émancipation de l'individu ; oui, il peut servir à questionner la valeur des valeurs. Mais l'avis de Nietzsche sur le socialisme ou sur l'envie d'égalité me paraît, lui, transparent (par exemple Ainsi parlait Zarathoustra, deuxième partie, les Tarentules, ou les propos très durs qu'il tient à l'égard de l'égalitarisme dans Généalogie de la morale, cette doctrine revenant pour lui, il me semble, à une hostilité à la vie et à la progression de l'humanité) ; et la post-modernité lui semblerait hautement méprisable (le dernier homme...). Je ne vois pas non plus comment la droite pourrait s'en saisir (le conservatisme se marie assez mal, je trouve, avec la plupart des thèmes qu'il développe). Nietzsche, je trouve, c'est avant tout une esthétique centrée sur l'idée que la vie est foisonnante, qu'elle cherche à se développer, à s'étendre, à persister, à procréer, à détruire, à assimiler, à dévorer, à s'adapter... Mais je ne suis pas féru de philosophie, ceci dit.
  10. Les deux. Dire que l'Etat ne serait pas légitime pour exercer un droit de propriété sur un espace naturel n'est pas pertinent. De fait, les Etats sont "propriétaires" de vastes espaces naturels. En France, en Chine, partout dans le monde. Je suis même à peu près sûr qu'il y a une chiée d'accords internationaux. Entrer en guerre contre l'ensemble des Etats du monde n'étant pas une option, le problème demeure : comment la responsabilité civile pour faute peut-elle être opérationnelle pour la protection de l'environnement, alors qu'on a : - un problème de préjudice (les dégâts naturels ne causent pas toujours de préjudice à une personne physique ; l'extinction de milliers d'espèces peut se produire sans qu'un euro de préjudice puisse être évalué...à moins de fournir toute latitude à des associations pour demander la réparation de leur préjudice moral, bien sûr, ce qui ne va pas non plus sans son lot de petits problèmes), - de causalité (les dommages environnementaux peuvent être le résultat de la somme de petites actions par une multitude de gens différents : qui doit payer? Le dernier à avoir commis la petite action? Mais est-elle fautive? Et pourquoi devrait-il réparer l'entier préjudice alors qu'il n'y a participé que pour un pouillème?), - de fondement juridique (délictuel, mais problème de préjudice + causalité, ou alors contractuel mais alors on a un souci puisque de forts nombreux espaces naturels n'ont pas de propriétaires, ou ont pour propriétaire le responsable des dégâts environnementaux...) ; - de pure logique (la responsabilité intervient nécessairement a posteriori du dommage ; c'est donc un outil de prévention médiocre : supposons que l'Etat russe verse d'énormes dommages et intérêts aux populations jouxtant la mer d'Aral (hypothèse improbable, impliquant l'URSS & le partage de responsabilité entre la fédération de Russie et les anciens membres de l'URSS...) : cela ne rendra pas son existence à cette mer, n'effacera pas les dégâts subis, ne rendra pas la vie aux écosystèmes disparus). Ce n'est pas satisfaisant, à moins d'escompter qu'une responsabilité civile pour faute dont les principaux éléments sont manquants soit malgré tout opérationnelle et expose les opérateurs économiques à un risque tel qu'ils en tiendraient compte dans le processus décisionnel. Et c'est là le biais que je tiens à souligner : oui, les écolos sont très souvent anticapitalistes ; ce sont les rejetons monstrueux du marxisme et d'une forme de romantisme naturaliste ; oui, la défense de la rationalité, d'une humanité prométhéenne pouvant dépasser sa condition, de l'émancipation de l'individu ne peuvent que conduire à rejeter de (très) nombreuses propositions des escrolos. Il n'en reste pas moins que je trouve les solutions préconisées sur ce fil quelque peu mesquines au regard de l'importance des questions (mal) posées et des enjeux. Il me semble que le point essentiel n'est pas véritablement celui de la charge de la preuve (principe de précaution vs responsabilité civile). Il me semble que le point essentiel est celui des biais cognitifs + celui du périmètre d'appréciation des données dans le processus décisionnel. On ne peut que constater que la question écologique, au final, n'est qu'une bête question de politique de gestion du risque. Le principe de précaution, de ce point de vue, est médiocre puisqu'il repose en grande partie sur la confusion entre l'incertitude et le danger, rendant de fait toute gestion rationnelle du risque sinon impossible, du moins très difficile. C'est un refus du problème, une capitulation devant la difficulté. De même, la responsabilité civile est un outil de gestion du risque pour le moins médiocre, si ce n'est hors de propos (je m'en suis assez expliqué). Au final, la seule politique de prévention véritablement efficace est de s'assurer que les décideurs aient un périmètre d'appréciation des données leur permettant de tenir compte des paramètres environnementaux et des conséquences de leurs actes à long terme tout en évitant les biais cognitifs qui conduiraient à une aversion au risque disproportionnée ou a contrario à un enthousiasme inconscient. En somme, il faut les données & une interprétation rigoureuse de ces dernières. Là, et seulement là, il sera possible de gérer le risque convenablement -c'est-à-dire de déterminer ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas, et une fois ceci fait, de gérer l'incertitude-. Se pose alors deux questions concrètes : qui récolte les données et par quelles méthodes? Comment s'assurer que les décideurs soient exempts de biais cognitifs dans leur processus décisionnel?
  11. Le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques précise les contours de la propriété publique. Prenons le domaine public maritime (article L.2111-4 dudit code) : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006070299&dateTexte=20080505 On peut aussi prendre l'exemple des forêts domaniales, "propriété" de l'Etat, qui en délègue la gestion in fine à l'ONF. Ca, c'est en France. Il y a des choses similaires dans d'autres pays. Et ne parlons même pas de la Chine de Mao... 2/ En l'occurence, les locaux étaient d'accord pour détruire les "nuisibles" : ils ignoraient tout de leur rôle (caché) dans la régulation de la population d'autres nuisibles. 3/ Il n'y a aucune servitude sur les moineaux. Ni droit de propriété. Et ceux qui ont participé à leur destruction sont ceux qui en subissent les conséquences -avec la bénédiction de l'Etat, j'en conviens-. La responsabilité des locaux à leur propre préjudice permet-il pourtant d'ignorer les dégâts subis par l'écosystème? 4/ Exploiter une ressource n'est pas nécessairement en être le propriétaire ; l'exemple des bancs de poissons en est l'illustration. De quel droit pourrais-tu attaquer autrui pour avoir endommagé un banc de poisson? Tu n'as aucun droit sur ledit banc ; et l'exploitation de ce dernier par autrui viendra nécessairement amoindrir le stock que tu pourras toi-même exploiter. Le plus logique, dans ces circonstances, est de se ruer pour épuiser la ressource le premier avant que d'autres ne le fassent. Ce n'est pas totalement satisfaisant, on en conviendra. 5/ Et si le détournement de la rivière est le fait d'une personne privée qui agit sur son bien? Est-ce fautif, de fait, de disposer ainsi de son bien? Si ça ne l'est pas, alors on ne peut engager la responsabilité de la personne. Autre exemple : tu bâtis un aéroport. Pour cela, tu détruis un marais qui n'était guère utilisé, ni utile. Une race d'oiseau, qui vivait sagement là, est endémique dudit marais. Il n'existe aucune raison ni moyen, avec la seule responsabilité civile, d'éviter leur disparition. Et, même à supposer qu'un individu soit lésé -ce que rien ne garantit-, la réparation interviendra nécessairement a posteriori (-et posera la question de la "valeur" pécuniaire de la disparition d'une espèce-). Bref, ce n'est pas parce que vous avez un marteau que vous aimez beaucoup (la responsabilité civile pour faute) que tous les problèmes peuvent être traités grâce à lui.
  12. J'entends bien, mais il y a, à vrai dire, deux défauts à votre solution : 1/ le droit de propriété ne s'applique pas à tout ; il y a les res communis ; il y a les res nullius ; il y a des espaces (vastes, d'ailleurs) qui ne font l'objet d'aucun droit de propriété et ne peuvent (à ma connaissance) en faire l'objet (ex. : les eaux internationales). 2/ la notion de préjudice. Le préjudice concerne un dommage causé à une personne, que ce soit dans son patrimoine, dans son corps etc. Un écosystème, ou une de ses composantes (végétale, animale ou que sais-je) n'est pas une personne et ne peut subir de préjudice. Même à supposer qu'on lui étende la notion de préjudice, ce n'est pas une personne titulaire du droit d'agir en justice. Un exemple très concret (et pas du tout d'école, hélas) : un Etat se décide à faire un "grand bond en avant" en tuant tous les moineaux, en rasant des forêts, des montagnes etc, avec l'appui (souvent) des locaux. Les dégâts causés sont immenses ; pourtant, il n'y a aucun préjudice, si ce n'est éventuellement celui de l'Etat (qui, au fond, n'a fait que disposer des biens dont il avait la propriété). Il y a un troisième problème, qui est la conséquence lointaine de votre solution : 3/ le lien de causalité. Même à supposer que, par extraordinaire, vous surmontiez les limites du droit de propriété et de la notion de préjudice, il reste toujours le problème du lien de causalité. Reprenons mon exemple d'un Etat qui tue tous les moineaux. Sans les moineaux, les insectes se multplient. Des récoltes sont dévorées. Des paysans, de fait, ont subi un préjudice du fait du grand nombre d'insectes, nombre qui n'est que la conséquence d'un effet de bord de l'action étatique. Devraient-ils pouvoir intenter un procès contre l'Etat? Très probablement. Mais comment prouver la chaîne de causalité? D'autant plus que les interactions, complexes, interviennent parfois sur le temps long en matière d'écologie. Des illustrations : les déballastages en haute mer. Très difficile à prouver. Il y a également l'ensemble des cas où un acte anodin, en soi, ne pose guère problème ; c'est leur répétition à grande échelle qui cause des dégâts. A qui imputer la responsabilité? Qui doit réparer le préjudice? Bref, je suis dubitatif.
  13. On touche un point important ici, à savoir que des produits/techniques/pratiques inoffensives pour les humains peuvent être particulièrement dommageables pour certains écosystèmes. D'où la question : comment mesurer la valeur desdits écosystèmes? Peuvent-ils être "titulaires" de droits? Comment intégrer les dégâts causés à des êtres non pourvus de droits dans la logique économique/le processus décisionnel?
  14. Que tu produises sous serre, sur plusieurs niveaux ou sur des barges flottantes, y a toujours besoin de lutter contre les "insectes ravageurs", hein. Et cela n'exclut pas l'utilisation d'engrais, en soi.
  15. La présomption d'innocence est une règle probatoire en procédure pénale : elle concerne la charge de la preuve. En gardant cela en tête, oui, il y a, de fait, une différence notable entre un acquittement (ou une relaxe) et un classement sans suite ou un non lieu. Un acquittement ou une relaxe ne pourra jamais être remise en cause (une fois le délai d'appel expiré). Un classement sans suite ou un non-lieu peut donner lieu à réouverture de l'enquête -et à procès- tant que la prescription n'est pas acquise. De fait, la justice n'a pas déclaré M. Baupin innocent ; l'action à son encontre est simplement irrecevable, ce qui n'est pas tout à fait identique (et ne le transforme pas en coupable, j'entends bien).
  16. Il n'y a pas lieu d'être optimiste ou pessimiste : c'est un état de fait, déjà, que l'on peut produire de la bouffe de bonne qualité en grande quantité. Certains, dont moi, essaient simplement de faire comprendre que les termes du débat étant mal posés et les postulats faux, les conclusions tirées ne peuvent qu'être foireuses.
  17. Tout à fait. Plus de bouffe au mètre carré = moins de surface à cultiver pour aboutir à l'abondance alimentaire = plus d'espaces qu'on peut (ou non) laisser à l'état "sauvage". Plutôt que de se battre contre la chimie (...), il me paraît plus opportun de militer contre le gaspillage alimentaire (=jeter de la bouffe à la poubelle) & la surconsommation de bouffe. En couplant cela avec la transition démographique (qui concerne, à ce stade, une part significative de l'humanité), on aboutit à une optimisation de l'impact humain sur l'environnement, optimisation qui ira en s'améliorant.
  18. Faut admettre que l'intervention publique (fort lourde) ne laisse guère de champs (hohoho) aux agriculteurs.
  19. Le mildiou doit être une légende. Tu as un problème fondamental, idem pour chameau : tu sembles considérer que, puisque les famines ont souvent trait à une mauvaise organisation économique (ce qui est vrai), alors les pesticides sont inutiles. Autrement dit, un état de fait sans famine paraîtrait satisfaisant et serait un argument pour une vie "plus simple", c'est-à-dire (au final) plus précaire. C'est oublier qu'entre l'abondance alimentaire et la famine, il existe un ensemble de gradations. Vivre chichement, voir sa récolte dépendre de facteurs incontrôlables (ou incontrôlés), ce n'est pas la panacée. Cela explique sans doute que toutes les générations humaines qui se sont succédées ont eu pour but d'améliorer leurs conditions, de tendre vers une abondance qui, pendant très longtemps, n'était qu'un rêve illusoire. L'abondance alimentaire a résolu ces problèmes ; elle en provoque de nouveaux. Et, plus qu'un problème de chimie de synthèse, ce contre quoi tu t'insurges me semble être un mode d'organisation économique dont les abus sont nombreux (la banane me paraît symptomatique).
  20. La chimie organique de synthèse, qui va de l'engrais aux pesticides, a assuré l'abondance alimentaire là où elle a été présente. Fritz Haber, cela t'évoque quelque chose? Cette "chimie de synthèse" a permis d'éviter que la population humaine ne soit régulée par la famine et la guerre. Quelques millions de cancers, c'est ma foi un prix raisonnable à payer. Bah oui, avant 1930 il y avait des famines en Europe... Je crains que tu n'aies guère d'empathie pour les gens de ces époques pas si lointaines...il faut avoir vécu dans un monde d'abondance pour tenir ton raisonnement. L'azote, l'ammoniac et les sels minéraux existent à l'état naturel ; avoir appris à les synthétiser a simplement libéré l'humanité de certaines contingences matérielles. Il y a une confusion, je pense, entre le modèle de production productiviste et la chimie. Se battre contre un modèle qui, par plus d'un aspect, abuse quelque peu, je le conçois. Combattre la chimie, là, par contre, ça me dépasse... Ce serait comme vouloir combattre la physique car cette dernière a rendu possible l'arme nucléaire et le monde moderne.
  21. On peut aussi choisir la subtilité, l'ambiguïté, par exemple :
  22. Par curiosité, parmi ceux qui conseillent, combien ont tenté l'approche qu'ils recommandent?
  23. Un bref coucou en passant ! Mais je veux surtout pas interrompre cette conversation
  24. Je reviens du cinéma. J'ai adoré La La Land.
  25. My 2 cents : à ma connaissance, un RRH qui, dans une entreprise, se trompe sur le nombre de votants de l'ordre de 30% risquerait de se faire convoquer chez le DRH (ce dernier ayant les syndicats sur le dos et passant pour un filou/un malhonnête/un gros nul, bref il va sans doute avoir une "petite" explication avec le RRH....) voire de se faire licencier. Quant au RRH qui falsifie les résultats afin de coller aux projections, lui il se fera licencié, les syndicats ne feront preuve d'aucune pitié, son service des RH le crucifiera vivant. Peut-être même y aura-t-il une action pénale (pour montrer que, non, l'entreprise ne tolère pas ce genre de procédés........). Bref, je trouve ça vraiment incompréhensible. Quant au prestataire, je vais simplement dire que cette succession de "bugs" me laisse dubitatif. Et ça, c'est pour une entreprise. Cela concerne les élus du personnel. Pas le candidat d'un des principaux partis à l'élection d'un des pays les plus développés du monde.
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