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Tout ce qui a été posté par Flashy
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Ils sont pas ambassadeurs ni commerciaux. Leur boulot, ce n'est pas le prosélytisme, c'est (en théorie) d'instruire. Certains se font prosélytes : voilà l'infamie. Mais en soi, l'étatisme n'est pas contagieux. Entendre un étatiste te parler du COD ou des tables de multiplication ne te lave pas le cerveau par la magie de sa présence, ou par la présence de germes maléfiques.
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Tout à fait. Quand "on" dit "la France est laïque", beaucoup entendent "Etat+société" alors qu'il s'agit bien de l'Etat seul. C'est comme dire "la France est en déficit". On parle bien de l'Etat. La société n'est pas en déficit, pas plus que les individus la composant ("Jean Michel est en déficit", ça sonne bizarre). Le combat laïcard repose donc sur une interprétation erronée du champ d'application et de la portée de la laïcité. Interprétation erronée qui est parfois de bonne foi, mais qui sert indéniablement à d'autres à justifier des sentiments pas glop à l'égard des musulmans (un peu comme l'égalité homme/femme). J'ai aussi vécu ça, y compris l'appel à la grève. J'ai une certaine méfiance face aux défaillances de l'EdNat. Après, tant qu'on en a conscience, ça va. +1. Être prof n'est pas infamant. Ce que je juge intolérable, c'est de se servir de sa position de prof comme moyen de faire progresser ses idées. Un enseignement totalement neutre, c'est fort difficile, mais certains ne font même pas l'effort de tendre vers la chose.
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[modéré]Agressions et harcèlement à Cologne
Flashy a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Actualités
Il n'y a qu'à Cologne, le 31 décembre 2015, que des hommes frustrés ont eu l'opportunité d'agir ainsi? L'impunité est exceptionnelle? A mon avis, les éléments que tu avances sont exacts mais encore insuffisants. Il y a sans doute un facteur psychologique : les types en question sont des brutes, des brigands, qui n'ont pas intériorisé les notions de bien et de mal. L'Afrique crève de ce genre de brigands. Alors oui, la peur du gendarme peut les tenir au bled. Il semblerait que cette peur du gendarme n'existe pas à l'égard de la police allemande (ce qu'on peut comprendre, vu son peu de réactivité). Ce critère psychologique permet de comprendre pourquoi n'importe quel mec ne viole pas sous prétexte qu'il est un peu frustré et qu'il a une opportunité. Il y a peut-être aussi d'autres ressorts (haine de l'occidental, mépris de l'européenne, par exemple) pouvant éclairer le passage à l'acte. Ainsi, il ne me paraîtrait pas surprenant qu'il y ait une légère recrudescence d'agressions à l'égard d'homosexuels, de transsexuels ou de juifs. En somme, il y a conjonction de : - la frustration ; - l'opportunité ; - l'impunité ; - le mépris des victimes ; - l'absence de "surmoi". -
Ah ça, s'il fallait lier le remboursement à l'intérêt thérapeutique et non à l'arrosage d'une clientèle, vous imaginez le bordel que ce serait?
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Flashy a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Tempête dans un verre d'eau. Le propos de Macron est mesuré...et exact. Oui, être entrepreneur est souvent plus dur qu'être salarié. Pas toujours, pas tout le temps, mais c'est régulier. Même les décodeurs de l'Immonde, sous leur décodage à trois francs six sous, sont obligés de reconnaître que niveau retraite, maladie, chômage, congés payés + RTT, temps de travail, ils se font baiser. Alors oui, ils gagnent un peu plus. Mais faut mesurer le niveau d'emmerdement. Entre un salarié dans une belle boîte et l'épicier du coin, y a pas photos. EDIT : putain, plus j'y pense, plus ça m'énerve. C'est vraiment le bal des pleureuses "bouhouhou, il a dit qu'être salarié c'était pas si mal bouhouhou". -
[modéré]Agressions et harcèlement à Cologne
Flashy a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Actualités
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[modéré]Agressions et harcèlement à Cologne
Flashy a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Actualités
Tu as des infos récentes sur des violences sexuelles massives en France? -
Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique
Flashy a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Tramp a raison : Quand on accuse quelqu'un d'un crime, c'est à l'accusateur de prouver le crime. Quand la réalité des faits n'est pas contestable ou contesté, ou quand la démonstration de la réalité du crime a été apportée, on peut s'exonérer de responsabilité en se prévalant, notamment, de la légitime défense. Dans ce cas, c'est à celui qui s'en prévaut de la prouver. Une fois ceci posé, il faut préciser que le contexte joue fortement. La charge de la preuve demeure, mais la force probante des éléments apportés va surtout dépendre de "l'atmosphère" du dossier. Quand la victime est un type multi-récidiviste fuyant les lieux d'un braquage, retrouvé avec une arme sur lui, la force probante d'éléments pouvant induire une légitime défense sera sans doute plus grande que d'autres hypothèses (pas d'armes, type irréprochable et non-violent, tétraplégique...). Dans cette affaire, je pense que le profil de la victime et le fait qu'elle ait été armé a clairement joué. -
Ce serait dommage de faire avorter le débat.
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La personne qui fiche tout en l'air est celle qui trompe. La personne qui fout tout en l'air, l'unité du ménage etc, ce n'est pas le cocu. C'est la personne qui trahit l'engagement et la confiance donnée. Si elle n'est pas heureuse, elle en parle. Si ça perdure -par ma faute ou non-, elle divorce. Quant aux crises, elles se règlent. Se disputer, ça n'est pas grave. Insulter ou frapper, ça l'est. Je n'attend pas à ce que ma compagne me pardonne si je devais porter la main sur elle. Être conciliant, ce n'est pas accepter n'importe quoi. Il y a des lignes rouges, dans les relations. Je suis tout à fait d'accord avec toi, cette démarche ne me pose aucun problème. Si on veut voir ailleurs, on rompt. Si on estime que ce qu'on a construit est plus important, on met ses pulsions sexuelles de côté. Question de priorités.
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J'ai dit que le pardon était lié au manquement fautif. Le manquement fautif déclenche -ou non- le pardon : la confiance est rompue, on la rétablit ou non. Je ne la rétablis pas, de fait. Quant au conjoint, il faut quand même qu'il déconne sérieusement. Genre en trompant. Si être trompé est une fatalité parce qu'aucune femme n'est capable de respecter assez son conjoint pour résister à ses pulsions sexuelles, effectivement, il est préférable d'être seul.
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Se pardonner, n'est-ce pas "effacer" ou passer outre la faute? Retrouver de bons sentiments à l'égard de soi? Peut-être qu'on peut s'améliorer en s'aimant soi-même malgré ses fautes. Je ne sais pas. Je ne fonctionne tout simplement pas comme ça. Être en colère contre soi, avoir honte de ce qu'on est ou de ce qu'on fait, ce sont d'excellents moteurs pour changer. Peut-être qu'une fois qu'on a changé, on peut se montrer plus indulgent à l'égard de celui qu'on a été. C'est sans doute plus sain, d'ailleurs. J'ai plutôt tendance à garder tout mon mépris pour celui que j'étais, mais je peux concevoir ce pardon à rebours.
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[modéré]Agressions et harcèlement à Cologne
Flashy a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Actualités
Ils sont demandeurs d'asile, pour être exact. -
Il n'y a aucune raison de se pardonner. Face à sa propre médiocrité, mieux vaut prendre le parti de trouver la chose inacceptable et de s'améliorer que de se pardonner.
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Je ne pense pas mélanger les choses. Le pardon est lié à ce que j'estime être un manquement grave ; c'est lié à ma conception de moi-même et des autres. Ou alors, je rationalise mon côté très vindicatif. Et je ne vois aucune raison d'opérer une séparation entre les divers domaines de la vie sociale. Là où il y a confiance, il y a déception ; et là où il y a déception, il n'y a pas de pardon en ce qui me concerne. L'amitié, ça relève du non-droit, c'est-à-dire le plus souvent de règles non écrites, de règles morales, coutumières. Un ami aussi peut mentir, accuser à tort, se comporter comme un trou du cul en disant du mal de toi dans ton dos et en te souriant en face. C'est-à-dire, manquer aux règles de l'amitié. Dans une telle hypothèse, je ne vois aucune raison de pardonner -a fortiori si c'est pour mon propre confort, je m'en suis expliqué assez longuement-. L'amitié est finie. De même, un collègue ou une relation professionnelle qui te fait une crasse, soit qu'il débauche des clients, soit qu'il nuise à ton business, soit qu'il dise du mal dans ton dos et joue les hypocrites devant toi, je ne vois aucune raison de pardonner. Lui pourrir la vie au pire, l'ignorer au mieux sont des comportements logiques à mes yeux dans une telle hypothèse. Pareil pour les relations familiales. J'ai coupé les ponts avec tous les membres de ma famille qui ont eu un comportement que j'estime indigne.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
10 ans d'étude. Concrètement, cela dépend. Tu me parles de deux ouvriers, de deux ingénieurs? D'un cadre ou étudiant français et d'un ouvrier algérien? L'inverse? -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Des termes différents visent peut-être à décrire une réalité différente. Tous les expatriés sont des migrants. Tous les immigrants ne sont pas des expatriés. Si on est rigoureux sur les termes, l'expatriation concerne l'hypothèse de salariés envoyés pour une longue durée à l'étranger. Ces derniers ont des profils très qualifiés. Réduire à la xénophobie l'utilisation de termes différents, c'est s'empêcher de comprendre que tous les immigrants ne sont pas identiques. Certains sont la lie de l'humanité, d'autres ont des profils ultra-qualifiés. Certains fuient la guerre, d'autres la misère, les uns cherchent une opportunité économique, les autres suivent leurs parents/famille, les derniers viennent squatter les aides. L'algérien analphabète et le cadre supérieur ultra-qualifié de Total ne sont peut-être pas dans la même situation, ce qui justifierait l'emploi de termes légèrement différents. -
Je raconte ma life 7 - doigts vélos et pétales de lol
Flashy a répondu à un sujet de Brock dans La Taverne
Quand tu poses tes jours de travail. -
Et la responsabilité objective, ie pour risque?
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Je vais la faire en long, alors. Mais il ne faudra pas se plaindre si tu te sens insulté, ou si d'autres se sentent insultés. L'orgueil, c'est quoi? C'est avoir une très haute opinion de soi -teintée d'un léger mépris pour ses contemporains-. Le pardon, c'est quoi? Oublier, ou du moins ignorer les fautes, manquements, erreurs et imperfections. L'infidélité, c'est quoi? Là, ce sera plus long. Lorsqu'on est en couple, il y a très souvent un accord tacite. Cet accord comprend une clause d'exclusivité mutuelle -qui ne relève en rien de la possession ou de la propriété mutuelle, essayez donc de détruire votre femme à la machette, vous verrez si c'est possible et admissible-. Savoir si cette clause est juridiquement enforceable importe peu : c'est, à tout le moins une obligation morale, si ce n'est une obligation naturelle. Chacun est le dépositaire de la confiance de l'autre. L'infidélité, c'est ignorer cet état de fait volontairement, c'est passer outre, c'est une trahison de la confiance donnée doublée d'une déloyauté. Cette trahison, cette déloyauté, elle a souvent pour fondation une frustration ou une pulsion biologique. Si tu es d'accord avec ce qui précède, on peut en venir au coeur du sujet. Mon incapacité au pardon implique nécessairement que je ne peux que mépriser ceux qui cèdent à leurs pulsions biologiques ou qui laissent la frustration guider leurs actes. Mon orgueil implique nécessairement que je ne peux que me mépriser si je venais à céder à mes pulsions biologiques ou à la frustration. Cela m'abaisserait au niveau de ceux que je méprise. Et il se trouve que, dans mon échelle de valeurs, il n'y a pas plus méprisable que les traîtres. Je peux comprendre les tueurs, les voleurs, la longue file des criminels et délinquants motivés par l'envie, la haine et la colère et qui l'assument. Mais je ne peux pas supporter les hypocrites, les tricheurs, les lâches, les menteurs qui feront tout pour fuir leur responsabilité. C'est sans doute pour cela que j'ai plus de sympathie pour les autoritaires assumés que pour les libertaires -du type féministe- qui n'ont que censure & interdiction à la bouche, pour ceux qui parlent liberté et République (genre Valls) et veulent opprimer, asservir et interdire, ceux qui pensent faire le Bien et sont prêts à toutes les compromissions pour cela. C'est également pour cela que je préfère le polygame ou le libertin assumé à celui qui me bassine sur l'amour éternel pour divorcer quatre ans après, après avoir cocufié sa femme. J'ai lu les discours sur le fait qu'aimer, c'est pardonner. C'est possible, je conçois rationnellement la chose. Mais aimer, c'est aussi respecter l'autre, lui faire confiance. Quelqu'un qui trompe a une définition bien étrange du respect de l'autre et du respect de la confiance reçue. Il n'y aura, de ma part, ni oubli, ni pardon. La relation sera terminée, l'amitié aussi. La seule hypothèse serait celle où il y a des enfants, le devoir et la responsabilité l'emportant sur les désirs et ressentis personnels. Si le mieux pour eux est que je reste, je resterais. Pour le reste, vois ça comme l'obligation d'un dépositaire. Tu prêtes quelque chose d'une valeur inestimable à quelqu'un. Il le jette sur un coup de tête. Irais-tu lui prêter à nouveau quelque chose de valeur? Quant au fait de se pardonner pour être bien dans ses baskets, c'est quelque chose que je rejette aussi. Le contentement de soi n'est pas ce que je recherche. Tu connais Nietzsche? Dans Ainsi Parlait Zarathoustra, il y a un texte sur le dernier homme. Voilà ce que m'évoque l'idée de se pardonner à soi-même*. Ce texte a compté parmi ceux que j'ai lu le plus souvent**. * Un petit pardon pour des petites fautes, de petites certitudes pour de petits idéaux, on ne veut pas être seul car c'est réconfortant d'avoir l'autre non loin, on raille bien gentiment, on juge le passé -quelle bande de fous, vraiment !-. L'archétype absolu du dernier homme est, à mes yeux, le social-démocrate. La honte, l'inconfort et la colère sont des choses estimables. Eux, ils veulent le confort, le respect -safe space & hygiénisme en découlent-. ** Fort heureusement, je n'idéalise pas le passé -ce qui m'empêche d'être réactionnaire-, je ne veux pas écraser ceux que je méprise -ce qui m'empêche d'être autoritaire-, et je ne tiens pas plus à les sauver pour démontrer ma grandeur d'âme -ce qui m'empêche, Dieu merci, d'être de la race des progressistes paresseux-. Je perçois le libéralisme comme la seule chose permettant de réaliser l'ensemble des potentialités humaines.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
12 ans? -
... Ces gens sont des malades.
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Flashy a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Il me semble qu'Oxfam mesure le patrimoine net. Cela veut dire qu'un africain qui possède 8 grains de riz et deux pierres mais aucune dette sera plus riche qu'un avocat américain endetté. Bref, LOL. -
Combat d'infirmes dans les commentaires Les arguments sont jugés à l'aune de la personne. C'est énorme. Règle de base : tout ce qui arrive est de la faute du blanc. Toujours. C'est un festival !
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Non. Je ne vais pas développer, je ne veux pas être désobligeant à l'égard de ceux qui ont tendance à se pardonner à eux-mêmes.
