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Tout ce qui a été posté par Flashy
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Je pense qu'il s'agit plus d'orgueil. S'astreindre à un style de vie monacal n'attire guère les honneurs des autres. L'incapacité au pardon n'attire guère la sympathie ou l'admiration. N'est-il pas plus adéquat, pour un vaniteux, de mettre en scène sa mansuétude et sa grandeur d'âme? Je perçois le pardon comme une faiblesse. J'ignore si c'en est une -ça dépend du paradigme, dirait Bob-. Je ne pense pas avoir déjà pardonné à quelqu'un pour qui je conçois de la rancune. . Je conçois, rationnellement, ce qu'exposent les uns et les autres, mais cela ne fait clairement pas partie de mon champ d'expérience intérieur.
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J'ai un surmoi gigantesque. Et un orgueil encore plus grand. Cela n'aide pas au pardon (et me facilite la vie pour m'astreindre à une vie monacale).
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Absolument pas d'accord. Un manquement unique et un manquement répété sur plusieurs mois, avec des manoeuvres pour les dissimuler, ça n'a pas la même gravité. Quant au pardon, je suis plutôt intransigeant. Mais l'argument des enfants pèse lourd.
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J'appelle ça "se marier sur un coup de tête". La vie est courte, certes, mais se marier, c'est pour 10, 20, 30, 40, 50 ans. L'air de rien, ça peut être long. Et pas évident : les enfants, l'autre qui change, la libido qui fluctue, le boulot qui énerve, l'ennui, la peur de la routine, la maladie et la mort. Quiconque se pose cinq secondes ne peut que constater que c'est un engagement lourd. C'est pour ça que l'amour -qui est nécessaire- n'est pas suffisant : il faut être prêt à partager ces fardeaux, il faut vouloir bâtir quelque chose qui va durer. Pour que quelque chose soit infamant, il faut au moins que ce soit immoral. Par exemple, se prostituer est légal, pourtant je pense que ça pourrait être jugé diffamant d'accuser une journaliste de se prostituer pour arrondir ses fins de mois. Pourquoi? Parce que la chose est encore perçue comme "mal".
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Un manquement contractuel devrait conduire à la résiliation du contrat et à la responsabilité contractuelle. Ce n'est plus le cas. Pourtant, il demeure que l'obligation de fidélité, tout comme l'obligation de vie commune, est constitutif du mariage. Tu ne pourras pas "évincer" cela du mariage en marquant sur un contrat de mariage "nous ne vivrons pas ensemble/nous coucherons avec qui nous voulons". Un mariage sans vie commune ou fidélité n'est pas un mariage.
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La diffamation vise aussi l'atteinte à l'honneur et à la réputation. Accuser quelqu'un (genre un membre du gouvernement) de faire du SM homosexuel, en se travestissant en porc et de se prendre des plugs géants dans le fion, ce n'est pas l'accuser de faire quelque chose d'illégal, pourtant je suis à peu près sûr que cela pourrait tomber sous le coup de la diffamation. Le divorce pour faute a été modifié pour limiter ses effets. Avant, l'enjeu financier était énorme. Maintenant, on s'en fout un peu de savoir qui a fauté. C'est l'idée. Le but, c'était de rendre moins "toxique" le divorce pour faute (avant, il fallait ressortir tous les dossiers voire inventer des fautes pour éviter d'être ruiné). Voir la fée, c'est-à-dire? Sinon, les couples se marient parce qu'ils s'aiment, mais pas que pour ça.
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A moi non plus. Une tasse brisée ne se réassemble pas. J'ai jamais été infidèle Et j'ai jamais été cocu -à ma connaissance-. Il est d'ailleurs très désagréable de partir du principe que l'autre te fera cocu. Cette façon de voir servirait-elle à relativiser ses propres écarts?
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L'obligation de fidélité est comprise dans le mariage. Pas moralement, mais en vertu de la loi. M'enfin, quand je disais que les effets personnels du mariage tendaient à disparaître, en voilà une nouvelle preuve. Autant le supprimer et en faire une convention patrimoniale, au point où on en est. Personne ne fonde un couple durable uniquement sur le sentiment amoureux. Avoir des projets en commun, c'est un peu la base. Y a pire, y a les cours d'appel.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
J'ignore qui sont les libéraux-pragmatiques dont tu parles. Mon propos, c'est de dire qu'il faut être prêt aux implications liées à l'arrivée de millions de personnes. Le droit de circuler est une chose, les défis liés aux conséquences de cette liberté en sont une autre. L'histoire est tragique, les déplacements massifs de population ne vont jamais -à ma connaissance- sans souffrances, les masses importantes d'êtres humains n'agissent pas rationnellement. Je garde ça en tête, et je ne parviens donc pas à claironner joyeusement que tout va bien se passer, que c'est un enrichissement culturel et économique formidable qui nous attend. Je n'en sais rien. Il y a incertitude. Tu vois, c'est mon pragmatisme qui m'a conduit au libéralisme -j'adhère à ce qui fonctionne, je ne cherche pas une doctrine là pour me donner bonne conscience-. C'est mon pragmatisme qui me conduit à conclure que refuser l'arrivée des migrants ne change rien : les gars ne vont pas s'évaporer par magie parce que tu les as refoulé à la frontière. Ils sont là. Ils ne retourneront pas chez eux. Ils viendront toujours plus nombreux -le déséquilibre démographique ne va pas en s'arrangeant, les conflits ne vont pas se résorber par enchantement en 2016-. On pourra ériger tous les murs et barbelés de la Terre, cela ne changera rien à leur situation -ni à notre démographie-. De là, le débat sur la liberté de circulation me paraît oiseux. Les flux ne dépendent pas de nous. Les conditions d'accueil, si. Autant se concentrer sur ce qui dépend de nous. C'est-à-dire faire en sorte de bien les accueillir, et de combattre, le cas échéant, en cas de guerre civile. -
Le critère, c'est donc d'avoir un pénis dans le cas présent
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Cela dépend des tests.
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Je propose qu'on interdise d'essais cliniques ceux qui en meurent. Ou alors, qu'on interdise les essais cliniques jusqu'à ce qu'on soit sûr que les médicaments testés ne sont pas dangereux pour la santé des cobayes. Putain, je suis en forme. Une forme de député, au moins.
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Le père ne pourra plus imposer son nom de famille
Flashy a répondu à un sujet de Librekom dans Actualités
Règle alphabétique? -
Quel album? Depuis Lunatic, sa plume a perdu de sa verve, non?
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[dévié]Poutine, Weber, Napoléon et confiture déviée
Flashy a répondu à un sujet de Lucius dans Politique, droit et questions de société
Poutine, lui, quand il fait un référendum, il fait en sorte d'avoir le résultat voulu. -
Une loi, une loi !
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Dans la semaine juridique du 3 novembre 2015, j'ai lu ceci de la part du professeur Morvan sur le rapport relatif à la "solidarité et la protection sociale collective complémentaire". Le gars est en forme.
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Moi, en 1992, j'écoutais Henri Dès.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Ce n'était pas mon intention. J'essaie simplement de dire qu'avoir le droit de construire des logements -par exemple- n'implique en rien que tout le monde en aura un, a fortiori lorsqu'on parle de l'arrivée relativement soudaine d'un grand nombre de personnes sur un territoire donné. Et que le débat ne devrait pas être de savoir s'ils peuvent se déplacer -ils se déplaceront, ou ils sont déjà là- que de savoir comment absorber les chocs de ce genre. Merci, je suis en train de le lire. Pour le logement, je suis bien évidemment d'accord avec le fait qu'il faut laisser les entrepreneurs répondre à la nouvelle demande. Mais la chose n'est pas immédiate. Il reste toujours la question de savoir que faire dans l'intervalle. Peut-être n'y a-t-il rien à faire et que ce délai est incompressible. Mon agacement vient surtout du fait que j'ai parfois l'impression que certains, ici, se bornent uniquement à la question de la liberté de circulation alors que c'est une facette -à mon sens secondaire- de la question des migrants. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Deux points : 1/ défendre les droits naturels n'est pas le problème, c'est s'y limiter. Avoir le droit de travailler, c'est un pré-requis pour une solution, ce n'est pas une solution. Avoir le droit de contracter, pareil. Cela fait une belle jambe aux migrants de savoir qu'ils ont la capacité juridique s'il n'y a pas de logements disponibles. De même, que les enfants puissent aller à l'école, OK. Mais cela ne résout pas les problèmes logistiques : comment absorber des centaines de gosses supplémentaires dans les classes, à l'échelle d'une ville? Autrement dit, les droits naturels, on s'en cogne. C'est utile quand on réfléchit abstraitement, en amont, sur une conduite à tenir. Mais là, les migrants sont là. Ils ne vont pas s'évaporer si on se dit que, tout compte fait, ils n'ont pas le droit d'être là où ils sont. De même, les logements & biens utiles ne vont pas surgir du néant parce qu'on considère que, tout bien réfléchi, ils ont le droit d'être là. 2/ se limiter au débat sur le droit naturel, c'est donc s'arrêter au milieu du gué. C'est comme se limiter aux exclamations "on a le droit de se réunir et de s'exprimer" pour répondre à la question "comment convaincre un auditoire". OK, c'est bien d'avoir la liberté de réunion et d'expression, mais on n'est pas plus avancé cela dit pour répondre à la question posée. C'est pareil pour l'immigration. Qu'ils aient le droit (ou pas) d'être là, ça ne résout en rien le point de savoir comment assurer la concorde avec des migrants qui sont déjà là, ou s'assurer que leurs descendants ne foutent pas la merde. Le problème n'est pas la pauvreté, c'est la violence et le tribalisme. Les ouvriers périurbains ne s'exilent pas dans des banlieues aisées, ils s'exilent là où il n'y a pas l'état d'esprit toxique qui s'est emparé de leurs anciens quartiers. Cela marche pour tout. Pour le chômage, savoir qu'on a la liberté de travailler ne résout rien, en soi. C'est un pré-requis. De même, pour l'éducation, savoir qu'on a la liberté pédagogique ne nous dit rien sur ce qui est le mieux à enseigner. Pour l'écologie, avancer tel ou tel droit naturel (lesquels?) ne dit rien sur le mode de vie à tenir pour soi. Autrement dit, se borner au plan des principes ne sert à rien. On peut éliminer des "champs" d'action non conformes à certains principes, mais une fois ceci fait se pose encore la question de la mise en oeuvre de ces principes. Exemple : on conclut que chacun a le droit d'aller là où il le veut. C'est le principe, cela élimine certains champs d'action (murs, barbelés et autres trucs du genre visant à limiter la liberté de circulation). Mais cela ne dit rien sur le point de savoir comment faire pour que tout se passe au mieux une fois qu'ils seront sur place. Un indice : partir du postulat que tout ira bien est une façon bancale de se préparer. Le pire n'est, certes, jamais certain, mais autant s'y préparer. La pensée magique et les bons sentiments ne font pas disparaître les brigands, ne créent pas ex nihilo des logements et ne rendent pas employables des personnes qui n'ont peut-être pas les compétences recherchées. Nos amis allemands ont voulu respecter le droit des migrants de venir en Allemagne. Ils avaient pleins de bons sentiments. Ils ont, je pense, ignorer ou minorer les problèmes liés, en soi, à l'arrivée d'un million de personnes. Ces personnes ne vont pas, magiquement, devenir allemands, féministes, écologistes et végétariens. Des centaines de milliers de logements ne vont pas surgir du sol par enchantement. Les types sans morale ne vont pas tout à coup devenir des citoyens exemplaires. La résistance au changement, phénomène ultra-classique (que cela concerne une interface, un service, une décoration ou que sais-je) ne va pas, par magie, être inexistante quand on parle de l'arrivée d'un million de personnes. C'est risqué. Ca peut saigner. Affirmer le contraire sans prendre les mesures adéquates pour éviter le pire n'y changera rien. En plein milieu d'une partie du problème. -
Les 92 et postérieurs ont-ils eu une enfance heureuse? Ils n'ont pas eu le club dorothée, après tout. C'est tragique.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Nier le problème du chômage n'aide pas à le résoudre, non. Et, pour te faciliter la vie, nier un problème X n'aide pas à le résoudre. Je te laisse te concentrer très fort là-dessus pour comprendre pourquoi nier un problème n'est pas un moyen pour le résoudre. Après, tu pourras me faire un procès en libéralisme. Cela te convient? -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
Je dis : "les nier en se drapant dans les "droits individuels" n'aidera pas à les résoudre." Tu comprends "le respect des droits naturels des individus serait un obstacle à la résolution des problèmes migratoires". C'est très fort. Je reformule : être un dogmatique borné insensible aux réalités n'aide pas à résoudre les problèmes migratoires. Le défi, il est logistique, il est humain, il n'est pas juridique. Le point n'est pas de savoir si un million de personnes a le droit ou non de venir, c'est de savoir comment faire pour gérer ça correctement. Se limiter à la première question et s'y arc bouter en gueulant "ils ont droit, ils ont droit" (ou l'inverse) n'aide pas à répondre à la seconde, qui est la seule qui puisse éventuellement permettre de parvenir à une solution opérationnelle. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
La distinction entre les deux n'est pas toujours si nette, historiquement. Et même dans le cadre d'une immigration pacifique, il y a des problèmes qui se posent nécessairement. Les nier en se drapant dans les "droits individuels" n'aidera pas à les résoudre. Ainsi, l'arrivée d'un million de personnes comme en Allemagne pose nécessairement des problèmes logistiques, des ajustements...et une résistance au changement qui est normale. Nier le changement ou jeter l'anathème n'améliorera pas la situation. A mon sens, comprendre cette résistance est peut-être le seul moyen pour que ça se passe pas trop mal -la chose dépend de nous-. La résistance au changement, c'est une aversion au risque, à l'incertitude. De là, plusieurs possibilités : - accepter le changement, le risque, l'incertitude. - maîtriser le changement, le risque, l'incertitude. Même dans les pays, comme l'Autriche ou la Suisse, où le chômage n'est pas aussi élevé qu'en France, tu peux constater des tensions. Je pense que tu as raison, mais il doit y avoir aussi d'autres éléments. Je suis également d'accord avec la concorde civile.
