Aller au contenu

Flashy

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    7 131
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    48

Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Désolé, mais on a besoin d'une identité relativement fixe pour identifier les parties. Pouvoir changer à son gré les éléments de son identité complique grandement la tâche. Le problème n'est pas celui de savoir qui tient le registre, ça je m'en fous, la seule chose sur laquelle je me bagarre c'est sur le principe d'indisponibilité de l'état-civil et sur son utilité. @ Tramp : on en reparlera quand un débiteur que tu connais t'enverras balader au motif qu'il n'a jamais contracté avec toi. Pas besoin d'identifier le débiteur, hein, tu le connais? Bon, le juge le connaît pas, mais on s'en fout j'imagine, il te croira sur parole.
  2. Ces éléments d'identification existent indépendamment du contrat. Faut te mettre à la place de la personne chargée de retrouver la personne. Retrouver quelqu'un qui utilise 8 identités différentes en fonction du contexte, c'est ultra-pénible. Une identité "officielle" facilite les choses. Que Michel Patulacci s'appelle Michel pour sa famille, Youssef pour sa mosquée et Rebecca pour le bois de boulogne, osef : l'important, c'est qu'avec son identité "officielle" (peu importe le contenu de ladite identité tant qu'elle est assez précise), l'huissier, le policier, le fisc, le créancier pourra tracer Michel Patulacci. Cela t'évite également d'avoir trois parties différentes nommées dans le contrat et ses avenants alors que ce n'est en réalité qu'une seule et même personne. Faut pas chercher fondamentalement plus loin. Que ça vienne de l'Etat, de la Paroisse, d'Infogreffe ou de Google m'apparaît très secondaire. On pourrait attribuer un numéro fixe et inaltérable si ça te chante, ça change rien à l'utilité du bouzin : savoir qui est qui. C'est du pragmatisme ( ), pas besoin d'en faire une cause idéologique pour le droit des uns ou des autres ou parce que ça offense untel ou untel. Que le sexe soit dispensable, j'entends bien. Qu'un "mademoiselle" présent sur un cerfa soit une atteinte gravissime à la dignité de la femme, ou qu'un gars habillé en femme désire que le registre administratif de sa mairie soit conformé à sa psyché, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Quant aux animaux, tu noteras qu'on pourrait aussi le faire avec les plantes. Sauf que le patrimoine d'un canard ou d'une fougère est autrement moins conséquent que celui d'une personne . De même pour le contrat commercial, de prêt ou de bail signé par Kiki le lama ou Betty la fougère : c'est plutôt rare.
  3. Oui. J'ai distingué les deux questions, celle de l'utilité d'identifier quelqu'un de celle de la personne devant procéder à l'identification. Sur ce second point, il n'y a aucune obligation que ce soit l'Etat. Il faudrait simplement quelque chose d'à peu près à jour, sécurisé et accessible, chose qui n'exclut en rien le privé. "Bon, t'as prêté l'argent à qui? "A Jean" "Ah. Jean comment? Il vit où?" "J'sais pas" "Ah." Pourtant, un prénom c'est plus précis qu'un sexe. Pourtant, ça sert à rien. Il faut plusieurs critères pour identifier une partie correctement. Comme je le dis, savoir quels éléments d'information sont pertinents ou non, on peut en débattre 150 ans. Mais en soi, le sexe est un moyen d'identification qui couplé au reste permet d'identifier une personne. C'est dispensable, oui, comme le reste. Le but n'est pas de lutter contre les escrocs, c'est d'identifier les gens. On pourrait coller des photos ou des données biométriques sur les contrats si ça te chante. Mais un nom, un prénom, une adresse et 2/3 infos en plus, ça reste tout à fait potable aussi et ça fonctionne dans 99% des cas. Quand tu cherches quelqu'un, la première chose à faire c'est de l'identifier. L'état-civil intervient à ce moment-là, afin d'éviter de te tromper de Michel Patulacci quand tu vas délivrer ton assignation -ou lancer tes recherches si tu ne sais pas où il se trouve-. Savoir où, qui et comment sont recensés ces éléments d'identification, je veux bien en débattre, mais j'ai l'impression que tu ne vois même pas l'utilité de connaître ces éléments-là. Quand tu perds ton chiot, tu ne vas pas indiquer aux gens où il est -il ne serait pas perdu autrement-. Tu vas expliquer que c'est un petit pitt-bull noir et blanc, de sexe mâle, avec telle ou telle particularité. Tu l'isoles des autres chiens, quoi. Identifier, c'est nécessaire mais pas suffisant pour retrouver quelqu'un.
  4. Et les autres infos? Ce qui importe, c'est la multiplicité des informations, pas une information isolée. Chaque information prise isolément est inutile. Le prénom ne permet qu'une identification marginale. Le nom ne permet qu'une identification marginale. L'adresse ne permet qu'une identification marginale. La date de naissance ne permet qu'une identification marginale. Le lieu de de naissance ne permet qu'une identification marginale. Chacun de ces éléments est parfaitement dispensable en tant que tel. C'est leur réunion qui permet de cibler à peu près une personne bien déterminée. Le prêteur en a rien à foutre de tes parties génitales, il veut simplement avoir tout élément d'identification permettant de te retrouver, le sexe en fait partie. On peut débattre 150 ans sur les éléments d'identification utiles ou non, dériver sur la biométrie, le genre ou ce que vous voulez. Mais à ce compte-là, l'adresse est plus dispensable que le sexe.
  5. Je vais la refaire plus lentement. Identifier quelqu'un est utile quand tu as besoin de retrouver la personne. Tu as déjà signé un contrat de bail? Ou un prêt? Quand tu achètes une baguette, on s'en fout de ta solvabilité, ou de pouvoir te retrouver pour te réclamer des thunes. Par contre, quand l'enjeu est plus important, savoir qui tu es et être en mesure de te tracer est très utile pour venir te réclamer lesdites thunes.
  6. Si tu vises le service public chargé de l'identification, je peux éventuellement agréer à ton propos. Si par Etat civil tu entends le fait de fixer à un moment T des éléments d'identification (nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance, sexe), je suis en désaccord. Il me paraît essentiel d'avoir pour principe une identité relativement fixe pour des raisons...hé bien d'identification (savoir qui est qui est essentiel au niveau contractuel...). Que ce soit pas monolithique, très bien (c'est d'ailleurs là qu'on devrait situer le débat). Mais de là à nier l'utilité d'avoir une forme d'identité fixe, c'est à mon sens jeter le bébé avec l'eau du bain. Autrement dit, l'existence de cas exceptionnels ne devrait pas conduire à la remise en cause d'un principe opérationnel. En bref, je suis pour le principe d'indisponibilité de l'état des personnes.
  7. Pour des raisons de preuve. Au-delà des seuls aspects fiscaux ou du service militaire, savoir avec qui tu contractes est fort utile. Avoir affaire à des personnes pouvant changer de nom, de prénom, de sexe est complexe. De même, pour un employeur, cela lui permet de pouvoir respecter ses obligations à cet égard. A moins de considérer qu'un homme puisse accoucher et que donc osef homme=femme, la chose est utile. Tu me diras, il n'y a qu'à supprimer le fisc, les obligations pesant sur l'employeur et la Justice.
  8. Je ne saisis pas pourquoi il faut changer la règle pour tous du fait de quelques intersexués (200 sur 800.000 naissances, de mémoire). On aménage une exception pour les cas exceptionnels -ce que sont les intersexués et autres transsexuels-, et tout le monde est content. Pas besoin de tout casser sur des choses alakon.
  9. Mouais. Faudrait aussi changer les maires et les conseillers généraux, alors. J'imagine Balkany en tant que shérif local. Lol.
  10. Ah bah oui, hein, ça fait que 20 ans qu'ils sont à Moirans. Suivre leurs déplacements est ardu, avec une telle mobilité. http://www.ledauphine.com/isere-sud/2015/10/21/installes-depuis-20-ans
  11. Privatiser la partie statistique et paperasse serait possible? Externaliser cette partie pour permettre de se concentrer sur son coeur de métier est une démarche intéressante dans ce genre d'hypothèse.
  12. Ah bah c'est pas facile, hein, d'interpeller des gens armés. C'est plus simple de cogner de la versaillaise en ballerine que d'interpeller du truand, faut les comprendre.
  13. C'est la peur du nonossage qui le conduit à l'autocensure. Heureusement, PABerryer prendra Jim16 sous son aile protectrice. PABerryer, un candidat qu'il est bon de voter pour.
  14. Franchement, oui, ça va ! Mais elle a un regard un peu étrange. Elle m'a causé des communistes "qui ont ravagé la ville" avec de grands yeux écarquillés. On aurait dit un hibou.
  15. Et des mecs en costard qui font de la trottinette. Gros apport de 2015. Ce serait dommage de le passer sous silence.
  16. "Sortez l'artillerie, pilonnez ! Pilonnez ! On enfonce les lignes ennemies. Argh ! Retraite, retraite, lâchez tout !" Je trouve que la métaphore fonctionne plutôt bien.
  17. "C'était pas ma guerre, Johnnie"
  18. Il est très difficile de démontrer que telle ou telle personne ne fait pas une chose dans son intérêt, soit qu'elle recherche un plaisir, soit qu'elle cherche à éviter un déplaisir. En tout cas, je ne me sens pas en mesure de démontrer que c'est faux.
  19. C'est le mufti qui a dit de les brûler, d'après l'article. Enfin, de ce que j'ai compris.
  20. Certes. Mais : 1/ la part de la jurisprudence tend à diminuer ; 2/ cette jurisprudence est, à mon sens, moins libérale maintenant qu'en 1935.
  21. Pas nécessairement. Les infirmières à domicile + les médecins de campagne ne sont pas des légendes, même si la chose se raréfie. Par contre, si par "accès aux soins médicaux" on entend la totale (IRM, dermato ou que sais-je), oui, c'est nettement plus galère à la campagne par nature.
  22. Bah oui. Et le pire se cache, à mon avis, là où personne ne regarde et tout le monde s'en branle. Par exemple, les frac, les SEM (cf billet d'h16 du jour), les petites agences et petits musées à la con, les syndicats de transports...
  23. C'est effectivement une stratégie voulue. Dans ma cité de jeunesse, Rama Yade s'était présentée aux municipales (n°2 sur la liste). Elle a fait du porte à porte, j'ai pu échanger avec elle à cette occasion. Ils avaient un projet ambitieux pour le quartier : tout rasé et faire un truc joli, charmant, etc. J'ai demandé : du coup, loyer plus cher, hein? Elle me confirme. Après discussion d'une heure, il est apparu que les "pauvres" seraient relogés dans le 93. Concrètement, la stratégie c'est d'attirer des contribuables riches et de concentrer les pauvres dans quelques zones périphériques bien délimitées. Une idée brillante, n's'pas, je vois pas ce qui peut mal tourner.
  24. Une ville de bobos? Mais ils vont les mettre où, les marseillais, du coup?
  25. Je n'arrive pas à comprendre que ça ne fasse pas "tilt" dans la tête de tout le monde : à vouloir tout faire, on fait tout mal. Cela concerne aussi l'Etat. Autre point : faire des lois, ce n'est pas agir. Agir, c'est par exemple assumer d'aller au contact dans ce genre de situations et non pas se planquer en attendant que ça passe, pour ensuite aller tweeter son indignation...
×
×
  • Créer...