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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Probablement. Mais je ne sais pas si c'est le seul facteur.
  2. Le point de départ semble bien être les années 1990, les années 2010 étant "la bascule". Par exemple, le Vlaams Belang est passé de 2% dans les années 1980 à 10% dans les années 90, et il flirte à présent avec les 25%. Le parti danois a été fondé en 1995. Il est passé de 7% en 1998 à 21% en 2015. Les Vrais Finlandais est aussi apparu en 1995. Il est passé de 1% en 1999 à 18/19% de nos jours. En Suède, le parti des Démocrates de Suède est passé de 1% à la fin des années 1990 à quasiment 13%. L'UKIP britannique est passé de 0,3% des voix à la fin des années 1990 à quasiment 13% en 2015. La Suisse semble également suivre ce genre de schéma. En Ukraine, on a Svoboda qui passe de 1% à plus de 10%, en Grèce on a Aube Dorée qui fait péter les scores, en Inde on a une forme de nationalisme hindou très en vogue, aux USA on a eu le Tea Party qui a fait des siennes... L'observation semble également indiquer que les partis d'extrême droite ayant pu diriger se casse la gueule aux élections suivantes (FPÖ, PVV...). Je note également une sorte "d'immunité" des hispanophones à l'extrême droite. Je laisse les fins connaisseurs du monde hispanophone expliquer pourquoi. La "réaction" (quoique ça veuille dire) semble être un mouvement non spécifique à la France. Si "réaction" il y a, ce sera sans doute en réponse aux errements de la classe politique des 30 dernières années.
  3. Un discours, ça s'incarne. Le problème n'est pas tant de savoir s'il a le bon discours ou pas que de savoir s'il peut l'incarner. Exemple pratique : un discours contre la corruption, c'est très bien, mais un Balkany sera-t-il le plus adéquat pour l'incarner? J'en doute. Avoir un discours de courage et de vertu budgétaire, c'est très bien, mais un politique qui a baissé son froc et n'a jamais réussi à tenir un budget en équilibre sera-t-il le plus adéquat pour l'incarner? En douter me paraît très raisonnable. C'est sans doute là le principal souci de Fillon. J'ajoute à cela son passage gaullisme social/libéralisme. Je n'arrive pas à le comprendre...à supposer que ce soit un changement réel et honnête, non un positionnement tactique.
  4. Je souscris à cette analyse (plutôt banale, mais qui a le mérité de la clarté). Le troisième mouvement pourrait être plus précis : devant l'échec du système, chacun se tourne vers sa coterie identitaire, qui de la religion, qui du FN, qui d'un progressisme caricatural. Ce troisième mouvement n'est pas propre aux électeurs FN, loin de là.
  5. La vague réactionnaire ne semble pas un mythe. La déception des gens face au "système" favorise les "anti-système". La gauche anti-système en profite moins tout simplement parce que c'est très mainstream d'être un antilibéral anticapitaliste de gauche. Il est fort probable que les gens, devant le constat d'échec du système actuel, veulent "autre chose". Et je fais un lien, pour ma part, entre les djihadistes, les SJW et les promoteurs d'un passé fantasmé : il s'agit de gens perdus cherchant un sens via une sorte de quête identitaire (le vrai croyant, le vrai progressiste, le vrai patriote) conjugué à un fort rejet du présent (dépravé, inégalitaire, décadent, au choix).
  6. C'est quoi cette histoire de germes?
  7. Il a voulu faire un Taubitweet. Il s'est vautré.
  8. Je suis assassiné. Je sais que ce pays est foutu, qu'il y a une atmosphère liberticide. Mais agir ainsi, en toute décontraction? Putain. La loi prévoit déjà une clause de conscience pour les journalistes. Pour mémoire, une clause de conscience c'est "la stipulation en vertu de laquelle le salarié peut quitter son employeur, à l'occasion d'un changement notable d'orientation ou de philosophie de l'entreprise, la rupture du contrat étant alors considérée imputable à l'employeur." La déontologie, c'est une affaire qui ne concerne pas l'Etat ni l'employeur : cela concerne l'individu et éventuellement son ordre professionnel. Si l'indépendance ou la conscience du journaliste sont en danger ==> clause de conscience. Il y a d'ailleurs d'autres dispositions dans nos lois pour garantir l'indépendance du journaliste en cas de changement d'actionnaires. Bref, ce que nous vivons-là est un pur scandale. J'aime bien gueuler gentiment, mais là, on tape dans le dur au niveau foutage de gueule.
  9. Vous avez vu des gens vous indigner quand le patron du JDD a gueulé sur le rédacteur du journal pour avoir été trop complaisant avec le FN à son goût? Moi, non. Pourtant, c'est exactement la même situation que Bolloré/Canal. Comme quoi, le principal problème n'est pas le recadrage que la direction du recadrage. Quand on recadre bien à gauche, c'est bien, c'est vertueux, c'est démocratique. Quand on recadre à droite, là c'est la démocratie en danger, c'est la perte d'indépendance, c'est le vivrensemble ébranlé.
  10. J'espère qu'ils renforceront les pouvoirs de la Police pour renforcer l'indépendance du citoyen. Avec les pleins pouvoirs pour celle-ci, celui-là sera totalement indépendant. Plutôt logique.
  11. C'est une bonne remarque.
  12. http://www.lepoint.fr/justice/intersexue-il-obtient-de-mentionner-sexe-neutre-sur-son-etat-civil-14-10-2015-1973330_2386.php Ils arrivent en France.
  13. Genre de la bouffe indienne. On peut même se faire livrer des kebabs (?!!).
  14. Bah oui. Faire l'impasse sur un gars qui s'est évanoui quelques heures suite à un mauvais coup, c'est médiocre. Passer sous silence le sort d'un gars dans le coma depuis une semaine, ce serait ignoble.
  15. "Monsieur Verdier est incompétent, il n'est que météorologue, il n'y connaît rien en climatologie. Gary Dagorn, journaliste"
  16. Il a été brièvement dans le coma, une poignée d'heures/de jours (je n'ai pas réussi à trouver la durée exacte). Je tenais à préciser ce point.
  17. Un peu de lecture :
  18. C'est utile pour ceux qui rentrent chez eux vers 21h.
  19. Non mais je comprends l'envie d'y croire. J'ai aussi très envie d'y croire. Le fatalisme ou le nihilisme ne sont pas des options très enthousiasmantes. Hélas, Juppé, Sarkozy, Hollande et consorts ont déjà montré ce qu'ils valaient. Marine Le Pen ou Mélenchon, inutile d'expliciter en quoi le mur rêche de la réalité sera un problème dans leur course folle. Fillon, on sait aussi ce qu'il vaut. Il est peut-être "moins pire" que les autres, mais même en partant de cette hypothèse, l'enthousiasme ne peut pas être de mise. A titre personnel, je préfère un Fillon à un Sarkozy, un Juppé ou pire, un Ciotti ou un Estrosi. Mais de là à le supporter, il y a un pas que je ne franchirai pas. Bref, la situation politique actuelle ne permet pas l'optimisme. Pour ceux coincés en France, comme moi, il n'y a guère de motifs de se réjouir. Si militer pour un gars X, Y ou Z te permets d'avoir l'impression d'aller dans le bon sens, vas-y. Ce serait dommage que la sinistrose inhibe ton envie d'action -même si, à mon avis, cette envie serait mieux employée pour d'autres choses-.
  20. De toute façon, un développeur est un pauvre (il gagne en-deçà de 3.000 € net par mois). A partir de là, tout est dit.
  21. Tu as un problème avec les maroquins? Raciste.
  22. Le personnel volant = les damnés de la terre. Le marxisme va s'effondrer sous le poids de ses propres contradictions.
  23. Oui, c'était un jeu de mots. JIM16 m'a compris. Je voulais éviter la blague "rectale" avec Fillon. Je me suis rabattu sur le jeu de mots à 2 balles.
  24. Pourquoi pas? Ce serait un honneur Mais je ne pense pas pouvoir trouver des formules chocs sur commande. Cela me rappelle la pub avec le gamin au visage badigeonné de chocolat "Maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin !" Un étatiste est un enfant n'ayant pas dépassé le stade anal. D'autant plus que les applications de socialisme ont eu nettement moins de succès.
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