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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. C'est une question classique de "pouvoir". Celui qui n'a aucun moyen de pression peut s'enchaîner à un arbre, à ses machines-outils, se ligoter sur les rails, afin de changer le cadre d'exercice du pouvoir et tenter de changer le rapport de force. Forcément, le gars qui a un projet immobilier, qui a racheté l'usine, qui veut exploiter sa ligne de chemin de fer n'a absolument aucun intérêt à céder à ce genre de chantage et à cette redéfinition du cadre d'action. La seule chose logique à faire, ce n'est pas d'accepter que l'adversaire dicte les règles du jeu, c'est de continuer à jouer selon les règles établies (qui sont à leur avantage). Donc, oui, c'est "vachement arrangeant", c'est bien pour cela que c'est la chose la plus logique à faire. Le "camp d'en face" aussi est très logique : n'ayant aucun moyen de gagner par des moyens conventionnels, l'alternative est l'acceptation de la défaite ou tenter des choses non conventionnelles pour "annuler" les avantages de l'adversaire. Quand tu as tort en droit, tu te places sur le terrain moral, ou le terrain médiatique (Kerviel est un bon exemple). Je trouve le comportement de chaque "camp" plutôt logique, au final ; les uns utilisent des boucliers humains pour modifier les règles du jeu ; les autres ne veulent pas de ces nouvelles règles (qui sont à leur désavantage) et continuent d'agir selon le cadre qui leur est le plus favorable (conflit armé).
  2. C'est fou, mon dernier article sur mon blog, très court et qui ne fait que reprendre des généralités faciles, a un très relatif succès sur FB (des gens cliquent, quoi, ce qui change). Cela me fait méditer.
  3. Pas sûr que les nazis auraient eu de la sympathie pour un cabinet de consulting RH. Par contre, niveau méthodes de management, ils avaient de la ressource. Oui, bon, c'est un peu polémique, mais le coup du four à pain est inspirant. J'imagine à un séminaire d'entreprise sur la conduite du changement : ça ferait un tabac. "Vos collaborateurs n'acceptent pas le changement, ils y résistent? Mettez-en un dans un four à pain, laissez-le cuire deux heures ; il est démontré que cette démarche facilite l'acceptation du changement par les autres subordonnés".
  4. Ta question est plus pertinente que l'optique d'attraper les coupables, dès lors qu'il s'agit d'une opération militaire (je sais que ce n'est pas nécessairement ta position, je pointais simplement une espèce d'ambiguïté de l'action israélienne, qui me semble de nature hybride). Pour ta phrase ironique, force est de reconnaître que les règles régissant la guerre et les règles régissant le maintien de l'ordre diffèrent ; et qu'il n'est guère réaliste de demander à des Etats de renoncer à l'emploi de l'option militaire dès lors que le camp d'en face est prêt à utiliser des boucliers humains. De fait, la seule chose intelligente à faire est d'ignorer le bouclier humain ; celui qui est responsable de la mort dudit bouclier, c'est celui qui l'utilise, pas celui qui a été mis dans une situation où il n'a plus d'autres choix que d'agir ou de déclarer forfait. Ce que je dis n'exonère pas les crimes de guerre ; bourriner pour rien, alors que la cible n'a aucune valeur militaire, ou bien bourriner alors que d'autres options moins dommageables étaient disponibles sans risques supplémentaires, c'est condamnable.
  5. Dans le cadre d'opérations militaires, ce que tu dis n'a guère de sens. Ce qui importe, ce sont les objectifs militaires et les moyens pour les atteindre. Si possible, tu évites les pertes civiles. Si ce n'est pas possible, ce seront des dommages collatéraux nécessaires. Le point central, c'est que tes actions soient toujours militairement justifiées (bombarder un pont, une base ennemie, ou que sais-je) et que tu n'aies pas de meilleures options (en fonction des informations à ta disposition) ; massacrer des civils pour les punir ou pour saper le moral ennemi, par contre, ferait de toi un criminel de guerre. Le souci d'Israël, j'ai l'impression, c'est qu'on est le cul entre deux chaises et on oscille en permanence entre l'action de police et l'action militaire. Est-ce qu'on cherche à choper des coupables (opération de police), et dans ce cas ton propos est exact? Ou est-ce qu'on est dans un cadre militaire (réaction à une agression sur le territoire souverain), et dans ce cas ton propos tombe à plat? C'est une ambiguïté dommageable, je trouve. J'ignore si elle est voulue, ou si c'est un effet de bord du concept de "guerre contre le terrorisme".
  6. Pendant la guerre froide et la course à l'espace, des traités internationaux ont été signés pour réglementer l'espace et son utilisation. Ce traité a été négocié surtout entre l'URSS et les USA, tu imagines que la liberté du commerce n'était pas vraiment la top priorité... Page wikipedia ici : https://en.wikipedia.org/wiki/Outer_Space_Treaty Grosso merdo, tu as plusieurs points dans ce traité de 1967 : NB : mais tu as des règles aux Etats-Unis qui sont venues encadrées les éventuelles violations des droits de propriété intellectuelle dans l'Espace... La liberté de la recherche a donc quelques limites, semble-t-il. NB : Cela vise, à mon sens, uniquement les Etats. NB : on devine un peu pourquoi cette convention a été mise sur la table, et ce qui préoccupait le plus les négociateurs... le commerce spatial n'était qu'annexe ; le point central, c'est bien d'éviter que l'URSS ou les Etats-Unis revendiquent la Lune, et y bâtissent des bases militaires de lancement de missiles nucléaires. Donc, autorisation obligatoire par le fait de cette convention internationale. Convention qui a été négociée, je le rappelle, en pleine guerre froide, entre l'UK, les USA et l'URSS... Donc, le responsable d'un dommage, c'est l'Etat de lancement. Pas sûr que ce soit opposable à une personne privée, ceci dit. Donc, loi applicable = loi de l'Etat où est enregistré l'objet lancé. Les droits de propriété qui existaient sur Terre demeurent dans l'espace (ils ne disparaissent pas par la magie de l'absence d'atmosphère). Par contre, les "objets ou éléments constitutifs d'objets trouvés au-delà des limites de l'Etat" doivent être restitués à l'Etat au retour ! Tu as un autre accord qui précise un petit peu les limites du commerce commercial : l'accord régissant les activités des Etats sur la Lune et les autres corps célestes de 1979. Si tu le survoles, tu constateras l'existence de l'article suivant : http://www.unoosa.org/pdf/publications/STSPACE11F.pdf Bref, tout le monde a accès à ta base ; tu n'as aucun droit de propriété sur le sol ou le sous-sol de la lune mais aussi des ressources qui s'y trouvent. Si tu ramènes lesdites ressources sur Terre, il faudra les rendre à ton Etat de rattachement (convention de 1967). A noter que le Traité sur la Lune n'a été ratifié que par des pays qui n'ont (pour ainsi dire) pas d'activité spatiale. Deux pays ayant des activités spatiales ont signé (mais pas ratifié) cette convention : l'Inde et la France (cela remonte à plusieurs décennies, peut-être que la position française a changé...mais je crains, au vu de notre passif en la matière, que notre pays ne soit particulièrement conservateur et se refuse à l'existence d'un "capitalisme sauvage, destructeur et ultra-libéral" dans l'Espace). Bref, comment veux-tu qu'une quelconque activité spatiale privée puisse se développer avec un tel carcan? Tu investis pour récupérer telle ou telle ressource ; tu n'auras aucun droit de propriété dessus ; si, par malheur, tu ramènes ladite ressource sur Terre, il faudra la rendre à ton Etat de lancement. Ce dernier point n'est pas si handicapant (les ressources spatiales seront avant tout utilisées dans l'Espace), mais ça témoigne (je trouve) d'une conception particulière de ce marché de l'Espace. C'est donc une excellente nouvelle qu'un Etat se décide à ignorer ces conventions, et se prépare à en proposer la renégociation en s'assurant de la possibilité de l'existence d'un droit de propriété au bénéfice de personnes privées.
  7. Les nazis auraient fait de merveilleux formateurs en management.
  8. Le Luxembourg s'était positionné très tôt dans le domaine des satellites commerciaux. Une grosse bêtise, qui n'a aucun avenir. Il semblerait qu'au final, le calcul se soit avéré pas trop mauvais. Cela étant signalé, les réussites passées ne préjugent pas du succès de ce pari-là. A tout le moins, il me paraît plutôt intéressant que des pays poussent pour que le communisme spatial prenne fin, ce qui est une condition nécessaire (mais pas suffisante) pour que des entreprises puissent faire des bénéfices en exploitant les ressources spatiales. Je crains, de mon côté, que la France ne se dresse comme parangon de conservatisme sur ce sujet-là. On verra bien.
  9. Pourquoi les jardins devront être "partagés"? Ce n'est pas possible d'avoir son coin de balcon transformé en potager, ou c'est trop égoïste/petit bourgeois? Peut-être que les murs végétalisés et les toits végétalisés sont intéressants sur un plan technique -je me contente de trouver ça agréable à l'oeil, si un jour je devais acheter un bien je zyeuterai pour voir si ça vaut vraiment le coup d'investir dans un truc du genre-, mais la bouillasse qu'il y a autour me sidère. Le chant des oiseaux, OMG. Et pourtant, j'ai une fibre écologiste.
  10. Ce n'est pas ça, le principal sujet de discorde? Est-il possible d'aboutir à la paix sans résoudre la question de la terre? Ce ne sont pas des questions rhétoriques, je suis sincère. J'ai toujours vu ce conflit comme un "banal" problème de tracé des frontières qui a (très) mal tourné.
  11. Oui, je n'avais pas repris in extenso, j'avais déjà posé la question en précisant un peu plus ma pensée, je ne l'ai donc pas refait. Il y a des franges de la population qui sont irréconciliables (celles qui refusent l'existence des gusses en face ; tant qu'ils ne changeront pas d'état d'esprit, impossible de trouver une solution satisfaisante pour tout le monde). Mais il doit bien être possible de trouver une solution "objectivement" meilleure (convaincre les parties en présence étant une autre paire de manches)? Où chaque partie aura accès à l'eau, à des terres arables, à la mer et aura la possibilité de commercer? Une solution (éventuellement) susceptible de convenir à une partie de chaque camp (mais peut-être pas à leurs gouvernements...)? Discuter du foncier peut aussi être passionné, mais au moins j'ai l'impression qu'on parle du vrai problème : de la terre et de ceux qui la possèdent (ou non). C'est un peu ça, le noeud du conflit, non? Plus que de savoir qui a tiré une roquette sur qui et avec quelles conséquences.
  12. Je ne perçois pas la différence entre "ne pas y penser" et ne rien en avoir à faire, mais qu'importe. Le sujet intéressant n'est pas là. Il est, à mon sens, dans ces questions : quelles sont les fins d'Israël et de la Palestine (en généralisant)? Peuvent-elles être compatibles? Quels sont les moyens acceptables pour parvenir à ces fins? Les questions d'identité, sur lesquelles je n'aurais jamais dû rebondir, polluent depuis longtemps ce débat Israël/Palestine, et lui donnent une importance démesurée et des discours passionnés.
  13. L'identification n'a rien d'automatique. Ni l'empathie. T'en as globalement rien à péter des viols, du cannibalisme, des massacres qui ont lieu en ce moment-même. Et c'est normal. Pour pouvoir t'identifier, il faut un petit surcroît de communication, d'images, de discours te permettant de sympathiser et de te projeter -l'expérience personnelle pouvant aider à cette fin-. Ce qu'ont réussi les palestiniens. Je ne voulais pas créer une polémique avec ce détail qui me semblait plutôt consensuel. Tout comme il me paraissait consensuel le fait que les israéliens ont aussi utilisé l'instinct communautaire à cette fin -on me rétorquera sans doute qu'on peut ressentir de l'empathie pour un israélien sans qu'il soit besoin d'être juif etc etc-.
  14. J'enchaîne les bourdes
  15. Oui, en me relisant j'ai vu mon étourderie et je comprends ton agacement. J'ai visiblement relié ton empathie au fait que tu étais musulman ; puisque la chose n'est pas rare (des marocains se sentent solidaires des palestiniens, alors que le Maroc et Israël n'ont -je pense- pas vraiment de conflits territoriaux ou autres...), j'ai inconsciemment fait le lien.
  16. Désolé si j'ai manqué de tact. Tu as peut-être tes raisons propres de t'y intéresser. C'était un point secondaire, je trouve. Ce qui m'intéresse, c'est d'identifier les finalités des uns et des autres, et de voir quelles sont les zones de tension précisément. Ces histoires de rocket, d'accès à l'esplanade ou que sais-je, c'est complètement secondaire pour comprendre le point bloquant, peu important le nombre de morts.
  17. Il n'y a rien de putassier. Si ce conflit passionne le monde musulman d'un bout à l'autre du monde (-que les jordaniens, les libanais ou les égyptiens s'y intéressent, c'est logique, mais quid des pays qui n'ont qu'un rapport fort lointain avec Israël?-), c'est parce que les palestiniens ont su jouer sur la corde "empathie". Je ne pense pas que tu haïsses les juifs ; je ne pense pas (sur ce coup-là) que tu veuilles nous montrer ta vertu. Le plus probable, c'est que tu t'identifies aux palestiniens et que tu les plains. Ce qui n'est en rien un problème. Les israéliens font pareil en jouant sur les instincts communautaires. C'est grâce à l'utilisation efficace de l'empathie et de la victimisation qu'un conflit somme toute plutôt mineur réussit à susciter de telles passions à des milliers de kilomètres de là.
  18. C'est simplement que si ce n'est pas lié à l'ampleur du phénomène, l'intérêt vient d'ailleurs. La première raison, à savoir l'identification à telle ou telle partie, me semble la plus probable te concernant. Ce qui n'est pas un mal (je suis moi-même fortement attristé par le sort des yézidis, sans que je ne puisse percevoir aucune raison à cette émotion fortuite). Les palestiniens ont perdu sur le plan militaire. Sur le plan symbolique, ils ont réussi à donner une ampleur certaine au conflit en faisant jouer à plein cet effet d'identification. Les israéliens jouent aussi sur le plan symbolique, notamment en instrumentalisant le génocide des juifs afin de faire taire certaines critiques, ou en assimilant la critique d'Israël à de l'antisémitisme. C'est ainsi qu'on aboutit à un sujet où (en général) la passion l'emporte très souvent sur le discours posé. Plutôt que de savoir qui tue qui et comment, il me paraîtrait raisonnable de commencer par le commencement : Israël a-t-il le droit d'exister? Selon quelles frontières? La Palestine a-t-elle le droit d'exister? Selon quelles frontières? Discuter foncier me paraît plus concret qu'une longue suite de récriminations et de comparaison de la taille du statut de victime. Au-delà du foncier, on peut encore pousser sur les finalités : Que veut Israël? Que veut la Palestine? Ce sont des questions casse-gueules, car effaçant les nuances (des palestiniens voudront l'extermination des juifs ; d'autres voudront la possibilité de vivre en paix ; d'autres voudront bouter les juifs hors de la vraie Palestine etc etc), mais pouvoir discerner les grands objectifs de grands blocs de la population/des institutions permettra d'y voir plus clair. Si on constate que les objectifs sont irréconciliables et qu'aucun terrain d'entente n'est, en soi, possible (par exemple, chaque groupe veut l'anéantissement de l'autre, ce qui pose problème pour trouver une solution gagnant-gagnant...), le débat prendra fin. Et celui avec les plus gros canons gagnera.
  19. C'est quoi du co-eating? On vivra tous à 30 minutes à pied du boulot? C'est quoi un "brunch intergénérationnel"? Ma journée d'activité "éco-professionnelle"?
  20. Cela valide également le fait que le taux de croissance de la population semble être corrélé au développement économique dans la plupart des cas.
  21. L'armée me semble tenue à une obligation de moyen, et non de résultat, quant à la minimisation du nombre de victimes civiles. Si on est d'accord sur ce point, peut-être peut-on passer à la question suivante : l'armée israélienne fait-elle des efforts suffisants pour éviter les dommages collatéraux? Si la réponse est oui, on remonte d'un cran : le gouvernement israélien fait-il des efforts suffisants pour éviter un emploi de la force non nécessaire (étant entendu que l'armée exécute les décisions politiques)? A mon avis, en suivant de loin, le gouvernement israélien me paraît davantage être la source du problème que l'armée israélienne (dont les officiers ont déjà exprimé tout le mal qu'ils pensaient de certaines dérives parmi leurs soldats, dérives encouragées par le gouvernement...il s'agissait d'une affaire de """"légitime défense"""""). A mon avis, on part déjà sur un meilleur débat en distinguant consciencieusement les fins et les moyens. Les fins d'Israël sont-elles justes? Les fins de la Palestine sont-elles justes? Les moyen employés sont-ils justes? Il est possible qu'Israël ait raison quant aux fins, mais utilise des moyens inadéquats pour y parvenir ; idem pour la Palestine. Simplement, le débat n'est pas le même si on récuse la possibilité pour les israéliens de vivre sur le territoire contesté ; idem pour les palestiniens.
  22. J'avais l'impression que le débat était de décerner des points "gentil" ou "méchant", ce qui me paraissait une façon biaisée de le poser. Je ne sais pas si la Palestine ferait pire ou non. Je dis simplement qu'il faut veiller à ne pas se laisser aveugler par la sympathie pour les "petits" : si l'armée israélienne fait plus de dégâts, c'est en grande partie parce qu'elle est infiniment meilleure que les gugusses en face. Cela ne nous dit rien sur le juste ou l'injuste de l'action des uns et des autres. La comptabilité macabre est utilisée, bien souvent, pour justifier de tout et n'importe quoi : "nous sommes dans notre bon droit puisque le camp d'en face a tué X gens à tel endroit". Si les deux camps ont cette logique-là, hé bien trouver une porte de sortie me paraît bien compliqué... Je ne me sens pas visé. Israël n'a pas une politique que je trouve particulièrement sympathique. Quand j'observe le gouvernement israélien, je repense à une anecdote. Pendant un débat, Elie Wiesel expliquait en substance que les juifs étaient un peuple moral, car ce peuple n'avait jamais opprimé qui que ce soit. Isaac Asimov faisait alors remarquer que c'était inexact (avec un exemple tiré de la Bible, peut-être les canaanites?), et que pour le reste, les juifs n'ayant jamais eu le pouvoir nul part, il n'y avait guère de mérite à ne pas être un oppresseur faute d'en avoir les possibilités...il concluait que rien n'indiquait que les juifs se seraient mieux comportés s'ils avaient eu les moyens et les possibilités d'être des oppresseurs. Le gouvernement israélien, semble-t-il, n'a pas entendu parler de cette anecdote. Ceci étant posé, je me garde de la tendance à l'indignation. Ils ne balancaient pas des tracts avant les attaques, ou un truc dans le genre?
  23. Le progrès technologique a amélioré le monde. La progression des sciences a sans doute plus fait pour le bien-être du travailleur que tous les syndicats du monde réunis. Des boulots restent durs et chiants, mais faut comparer avec la situation en 1950. Ce serait intéressant de comparer le nombreux de morts/de maladies professionnelles/d'incapacité permanente sur le temps long, secteur par secteur. Je te parie une pinte de bière que tu risques moins ta vie, tes doigts et ta tête à l'usine qu'il y a quelques décennies.
  24. Le bodycount ne veut rien dire. Les palestiniens sont mauvais militairement ; tu leur fournirais les moyens de l'armée israélienne, ça fait pas un pli que tes combattants de la liberté deviendraient tout à coup des criminels de guerre. De même, ce n'est pas anormal qu'il y ait un ratio civil/militaire tué mauvais si les combattants utilisent des boucliers humains. C'est même une conséquence plutôt logique. Bref : la morale n'a rien à voir avec le bodycount. Le fait qu'un camp en prenne plus dans la gueule que l'autre ne nous dit rien sur la question morale. Pareil avec une photo d'enfant mort. Mon opinion, c'est que les israéliens se comportent comme de gros cons, et que ça ne pourra pas durer indéfiniment. Du côté palestinien, la seule chose qui leur manque pour passer du statut de victime au statut de bourreau, c'est de la puissance feu. Globalement, un gros merdier où vouloir distinguer le juste du reste relève de la folie furieuse.
  25. Des générations entières en ont vu, de la saleté. J'essaie de me remémorer ces histoires-là (pas que de la guerre, hein, mais aussi le travail aux champs, à l'usine...) quand je regarde, lis ou entend quelqu'un en train de chouiner sur notre monde occidental invivable et inhumain.
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