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Le filtrage du web annoncé par l'Élysée
jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
De fait en anarcapie personne ne poursuivra pour un usage privé, pour la simple et bonne raison que ça coûterait trop de tune. Les jeunes pirates sont insolvables, c'est pas un moyen de gagner de l'argent mais d'en perdre. Ce qui restera interdit dans les faits, c'est le fait pour un tiers éditeur de faire sa propre marchandise haut de gamme (CD haut qualité, etc) autour d'une oeuvre qu'il n'a pas financé. Le piratage aura le statut actuel du cannabis : interdit en théorie, mais en pratique, mouahahaha. En fait un pirate pas trop débile ne se fera jamais chopper de toute façon. C'est pour ça qu'on nous pond Hadopi et tout ça : comme en réalité on ne peut pas vraiment attraper les gens, on veut leur faire peur. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Non, je n'ai jamais dit que ce n'était pas un dommage. Mon argument est que tout dommage n'est pas un crime, et que seuls les crimes peuvent donner lieu à réparation. Et crime = violation de droit, fondamental ou contractuel. Ce n'est pas un crime-en-français, mais c'est un crime-en-anglais. Et par commodité, j'utilise cette acception. Ca ne sera qu'un mot de plus dans l'altervocabulaire nanarcap J'ai mis comme condition qu'il n'a aucune intention de le faire. Le local en question est une chambre de bonne, le propriétaire est un magnat du commerce. Il ne la louera pas, il ne l'utilisera pas, il ne se souvient même pas qu'elle existe sauf au moment de payer les charges. On s'en fout. Ce qui est poursuivable, ce n'est pas un dommage, c'est une violation de droit. On ne peut poursuivre les dommages sans violation de droits (ex: concurrence) ; on peut poursuivre les violations de droit sans dommage (ex: avoir pénétré chez autrui en son absence pour admirer sa déco). On s'en fout complètement, mais suivant le cas ça peut aller jusqu'à des sommes astronomiques. L'obligation repose sur le contrat. Inutile de chercher plus loin. Ah bon, encore un pseudo libéral qui nie la validé des clauses pénales maintenant. Et bien ces juges ne sont pas libéraux et je les conchie. Bien sûr que si, il suffit d'admettre la liberté contractuelle. Tu n'es pas spolié, tu es juste un imbécile qui a joué et qui a perdu. Les gens ne sont pas des gosses, chacun prend ses risques. Bénéficier de la musique de Michael Jackson n'est pas un droit de l'homme. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Tu rêves debout. Non seulement il a une valeur légale en tant qu'engagement contractuel librement accepté, mais encore indépendamment de ça la maison de disque subit un dommage évident si on le rompt. Le nier est ridicule. Il n'y a pas de saintes écritures nanarcap. Il n'y a qu'un travail en perpétuelle amélioration. Sans parler du cas du piège à souris rothbardien qui dément ton interprétation. Bien sûr que ça concerne le tiers, puisque sa connaissance du secret est le produit d'un crime. Et au pire, il peut carrément en être complice, s'il a signé un contrat en sachant qu'un crime était nécessaire pour le rompre. Non, un crime, c'est une violation d'un droit. Les contrats créent des droits entre les parties. Ce que tu es en train de nier, c'est la liberté de contracter. C'est quoi la suite, le salariat comme esclavage moderne? Ben voyons. Et un mec qui ne loue pas ne touche pas de loyer, donc tant qu'il ne compte pas s'en servir on peut légitimement louer son appart à sa place et toucher les loyers? Bien sûr que le mec qui pirate tire un bénéfice aux dépens des droits d'autrui. Ce n'est pas parce que ce n'est pas aussi simple qu'une pomme/pas de pomme que c'est moins vrai. Une rupture de contrat, ça peut être très grave. Je note par ailleurs que sans un strict enforcement des contrats, une société anarcap n'a aucune chance de pouvoir exister longtemps, les gens échappant systématiquement à leurs obligations. J'avais dit un peu plus haut que j'employais crime dans le sens anglo-saxon qui regroupe crimes, délits et simples contraventions. Bien sûr que le piratage n'est pas un "crime" au même sens qu'un meurtre ou un viol. Tu l'as lu, tu y as répondu plus bas, mais tu avais déjà oublié que tu avais écrit ça Mort de rire. On peut s'engager à tout par contrat ; ce qui caractérise l'interdiction de l'esclavage, c'est la possibilité de rompre un contrat contre des biens uniquement. Un contrat de transport ne met pas fin à la liberté d'aller et venir du transporteur, mais s'il ne transporte pas il va devoir payer une indemnité qui peut être lourde. Tu inventes de contradictions. Honnêtement, j'ai déjà répondu, il n'y a rien à ajouter de plus. Si tu n'es pas capable de comprendre, demande à quelqu'un de plus intelligent. Depuis qu'elle permet de gagner de l'argent. La valeur est subjective ; tout ce à quoi le marché accorde de la valeur (tout ce qui trouve acheteur) a de la valeur, point barre. De fait, il est possible pour des tribunaux de diffuser leurs sentences sous license. Ca n'empêchera pas la diffusion, pas plus qu'on n'empêchera le piratage ; et actuellement, la constitution même indique que la justice est publique. En fait non : tu as simplement une dette de 100 milliards. Si tu n'es pas solvable tu t'en fous un peu. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
C'est une erreur. Pour autant qu'ils ne violent aucun droit, les contrats sont la loi pour les parties qui les signent. Violer un contrat est une agression. Mort de rire. L'éditeur n'a accepté de transmettre l'information pour ce ridicule montant que parce que le secret serait maintenu. Il est évident qu'il n'aurait jamais signé un simple transfert de propriété pour 20 balles. Ce que tu défends, c'est l'escroquerie, ni plus, ni moins. On peut toujours rompre un contrat, mais certainement pas gratuitement. Mais les droits créés par un contrat appartiennent bien au cocontractant. Attention tout de même : quand je dis crime, je l'emploie au sens anglo-saxon, qui ne lui associe pas nécessairement la même gravité. En français, ce serait plutôt du domaine du délit. C'est le cas. Ah que non. Tout peut avoir de la valeur. Un secret a de la valeur. Le respect d'une obligation contractuelle a de la valeur. La fidélité d'un employé a de la valeur. Une obligation de ne pas faire contre le support physique d'une information donnée. Il est évident que ce n'est pas un bout de plastique qui est vendu, et tu serais le premier à crier à l'escroquerie si le CD était vierge de tout pressage. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Ca me rappelle le raisonnement de certains libertariens modaux qui considèrent que, un contrat ayant pour objet un acte illégal n'ayant aucune force de contrainte, le meurtrier agit de son plein gré et sans aucun pouvoir de recouvrer son paiement et donc le commnanditaire d'un meurtre ne serait pas coupable. Tout produit d'un crime appartient à sa victime, c'est un principe de base qui ne nécessite même pas la notion de recel. Une rupture de contrat étant un crime, tout produit de celle-ci appartient à sa victime. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
C'est encore meilleur comme ça. Et bien si, c'est le cas. La justice est publique, sauf exception. Une menace c'est quelque chose de précis. Ce n'est pas la simple possibilité d'un crime. Qui tente d'agir ainsi sera sévèrement puni. Il est tenu au secret sur le contenu de l'oeuvre, par contrat. Les CD portent généralement la mention "reproduction interdite", je pense que c'est assez clair, même si l'obligation est mal fondée dans le régime actuel. Pas plus que tu n'as besoin de l'intervention de l'Etat pour te faire payer ton salaire. Bien sûr, comme l'Etat monopolise la justice, il n'y pas vraiment d'autre choix. Je crois que tu rêves. Non. Le type qui aurait acheté son CD pourrait être poursuivi mais vu qu'il n'est probablement pas solvable ça coûterait plus cher à l'éditeur que de ne pas le poursuivre, et par conséquence ce serait rapidement abandonné. Par contre, le concurrent qui produirait des CD à partir d'une copie parfaite et donc nécessairement illégale serait poursuivi pour recel de rupture de contrat, et il est solvable, lui. Ils veulent se sentir justifiés moralement de consommer des œuvres artistiques sans payer, inutile de chercher plus loin. D'un point de vue libéral, le contrat de non-diffusion, c'est du béton. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Mais c'est bien sûr. Je parle de crime en cours, pas de crime potentiel. Un crime potentiel ça n'existe pas. Je n'ai jamais dit le contraire. Bien sûr que non. Le client est à son tour tenu au secret. C'est le principe même de la diffusion sous licence en libéralisme. J'ai déjà dit tout ce que je pensais de la loi Hadopi, je pense inutile de recommencer. Bien sûr que non. On ne poursuivrait plus le pauvre gars qui pirate un truc, mais par contre le concurrent qui s'amuse à refaire des CD n'aurait pas droit de cité. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Pipo. Comme je l'ai amplement démontré, l'Etat n'intervient qu'à la marge et bien entendu il fait mal le boulot en écrasant les droits des uns et des autres sur son passage. Une licence, c'est un contrat portant sur un secret. La cause de sortie, c'est de détruire tous les exemplaires de ce secret, sous quelque forme que ce soit, en sa possession - ou bien, si le contrat est cessible, de les transmettre au niveau licencié. Il n'y a pas de propriété intellectuelle, seulement des contrats. Tu n'en sais rien, et je suis convaincu du contraire. Tu sembles avoir des difficultés à comprendre ce que j'expose. Je vais donc ralentir un brin. Personne ne possède de droits intellectuels : ça n'existe pas. La seule chose qui ressemble à ça, c'est le régime légal des informations qui sont le produit d'un crime - par exemple, des photos de viol. Si un tribunal rend son jugement en secret, si l'on ne peut avoir accès au jugement qu'en acceptant un contrat d'une manière ou d'une autre (exigé pour accéder à l'audience par exemple) alors il a parfaitement le droit d'en restreindre la diffusion par ceux qui ont accepté ses contrats. Mais de même que le tiers qui enregistrerait une musique sortant par la fenêtre d'un particulier à son insu ne pourrait être inquiété, le journaliste qui obtient le jugement par un moyen légal sans signer de contrat est libre de diffuser celui-ci, et ses lecteurs ne sont évidemment pas plus tenus que lui. La justice a la possibilité d'user de la violence, c'est ce qui la caractérise. Haïr une personne ne constitue pas un acte de violence, sauf dans l'esprit malade de ceux qui considèrent qu'ils ont un droit à être aimé. Il est évident que lorsqu'un crime est en train d'être commis, donner une information pouvant aider à le commettre constitue un acte de complicité. On a le droit de dire que sa voisine est au café d'en face, mais pas à un tueur qui la recherche. Il est tout aussi évident qu'une seconde avant la mise en place de ces régimes et une seconde après leur fin, la diffusion de cette information eut été parfaitement légitime. Parce que ça ne t'arrange pas? Belle mentalité que de vouloir consommer ce qui a été produit par autrui, au motif que ça ne coûte rien à personne. Mais l'exclusivité existe au départ : l'artiste est le seul à connaître son oeuvre avant qu'elle ne soit diffusée. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Non. Je peux vendre des CD libres de droits si je veux. Il y en a, d'ailleurs. Pas beaucoup, mais il y en a. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Je ne parle pas de propriété mais de contrat. Tu n'achètes pas un CD sans signer un contrat qui limite ce que tu peux faire avec. Et tu ne trouveras pas ce CD sans ce contrat. Si ça te déplaît, ne l'achète pas. Pohardon? Bien sûr que c'en est une. Elle ne le contraint pas. Il est interdit en général de profiter d'un crime, c'est tout. Non, parce que ça violerait l'inaliénabilité de la volonté humaine. Un contrat pour être valide doit disposer d'une clause de sortie valide, c'est-à-dire ne portant que sur des biens. La clause de sortie, pour une licence artistique, c'est de détruire tous ses exemplaires du produit dont on a acheté la licence. C'est civil, en toute logique on doit rendre le dommage causé, qui sera déterminé par un tribunal. Si on cause un million de perte de profits, alors on doit payer un million. Plus les dommages et intérêts, bien sûr. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
En plus de ça cette histoire de rente est un énorme pipo. Même dans le cas où les contrats de licence seraient considérés comme nuls (ce qui serait un drôle de libéralisme, mais passons) il est tout à fait naturel que le premier éditeur paie l'auteur en fonction de ses ventes. C'est exactement la même logique que le paiement d'un commercial, puisque la contribution d'un auteur aux revenus d'un éditeur est proportionnelle aux ventes qu'il génère. Les rentes sont parfaitement légitimes. Un loyer est une rente. Des dividendes sont une rente. De plus, n'importe quel économiste compétent vous dira que la distinction rente-capital est fallacieuse : à toute rente attribuée à un instant donné correspond un capital de départ qui permet en moyenne de la générer, et vice-versa. Tout le discours sur le scandale de la rente artistique se résume à de la simple jalousie sur le montant de leurs gains. En plus de ça, la loi Hadopi et les autres cochoncetés qui l'ont précédée n'ont rien à voir avec la défense des artistes, mais bien avec celle des éditeurs. Les artistent qui la soutiennent sont des idiots utiles. Par contre, il est clair que si les licences ne sont pas respectées, la problématique change totalement : on n'aura plus un piratage qui est bénéfique dans la majorité des cas puisqu'il constitue une publicité gratuite, mais un piratage industriel au même niveau de qualité avec CDs et merchandising, et qui ne raportera strictement rien à l'artiste puisqu'il sera le produit final. Les éditeurs n'auront plus qu'un intérêt très limité à accorder quoi que ce soit à un artiste, puisqu'il suffira d'attendre qu'il essaie de vendre un peu de musique sur un site web pour sortir 10 millions de CD sans même lui en parler et sans bien sûr lui verser un centime. D'une certaine façon, la logique d'abolition des licences sert l'intérêt des majors exactement comme la loi Hadopi. Et comme elle, ça revient à tuer les nouveaux modes de diffusion : pour s'assurer un revenu de son oeuvre, un artiste sera obligé d'aller voir une major. Pour moi, une rupture de contrat n'est pas une simple affaire civile. C'est en libéralisme un délit au même titre qu'un vol simple ou une escroquerie. Et donc, oui, bien sûr que la notion de recel existe. D'ailleurs, dans le régime de droit positif actuel des tribunaux l'ont reconnu sans le dire puisque des entreprises ont été condamnés à payer des dommages très importants pour avoir profité sciemment du résultat de ruptures de contrat et de manquements à l'obligation de loyauté. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Je n'ai jamais parlé de droits d'auteur, seulement de licences. Si tu as signé un contrat, tu dois le respecter. Si tu n'es pas content, procure toi (légalement) l'oeuvre autrement, si tu peux le faire, ou passe-t-en. C'est tout à fait faux, les acheteurs de licence savaient très bien ce qu'ils achetaient, et ce n'est certainement pas la licence de diffusion intégrale qui n'est généralement pas dans leurs moyens. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
S'il réussit à trouver quelqu'un pour acheter la maison sous licence, où est le problème? C'est une simple question d'offre et de demande. Ce n'est pas à toi de juger combien de fois un artiste doit être payé, pas plus que tu ne peux juger combien doit être payé un patron. C'est déterminé par le libre marché. Si un artiste vend ses oeuvres sans licence, tant mieux pour toi, tu n'as qu'à boycotter ceux qui refusent de te signer un simple contrat de vente. Tu ne peux pas forcer l'artiste à signer le contrat qui te plaît, ni requalifier le contrat après l'avoir signé, pas plus que l'architecte ne peut te forcer à accepter une licence après que tu aies simplement acheté son produit. Je n'ai jamais défendu le système des droits d'auteur, ni les brevets d'ailleurs. Impossible de faire ce que tu dis avec un système de licence. Le principal et véritable problème des "droits intellectuels", c'est qu'ils renversent la charge de la preuve. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
On ne peut pas céder par contrat des droits qu'on ne possède pas. La justice ne possède pas la liberté d'expression des gens. Ce contrat peut garantir au condamné qu'il ne sera pas refoutu en taule pour la même chose, pas que les gens fermeront leur gueule. Hors la première (une violation du secret professionnel) ces considérations sont complètement sans intérêt d'un point de vue juridique. Les gens n'aiment pas les criminels, that's life, learn to live with it. Les licences sont à l'origine rien du tout. Ce sont des contrats et on a le droit de contracter. Peu importe leur origine historique. Non, et d'ailleurs aux USA les logiciels sont protégés sous le régime de la licence et non du droit d'auteur. Bon, maintenant il y ont collé des brevets, mais c'est mal et totalement inutile. Mais oui bien sûr, le voleur c'est le mec qui a écrit le bouquin. Comment peut-on sérieusement prétendre profiter gratuitement du travail d'autrui contre sa volonté et être libéral? C'est une mentalité de parasite et c'est tout. Attention, on va se marrer. Ouais, c'est pas dur de prouver que c'est indécidable en général. Et après? On s'en fout. Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas montrer en général qu'un programme termine (résultat bien connu) qu'on ne peut pas, de temps en temps, montrer qu'un programme bien précis termine. En pratique, soit on peut montrer clairement que c'est un plagiat, soit ça n'en est pas en ce qui concerne la loi. La charge de la preuve repose sur l'accusateur. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Je ne parle pas du droit d'auteur mais des licences. Non justement. En l'achetant tu as signé un contrat bien précis et tu ne peux donc pas en faire ce que tu veux. Jaloux? Ce n'est pourtant pas compliqué. Si j'ai obtenu sans rien signer et sans qu'un crime soit commis pour cela une information, je peux la transmettre comme je veux. Si j'ai signé un contrat, je dois le respecter. Si un crime a été commis, les produits du crime appartiennent à ses victimes. Une violation de contrat ne détruit rien du tout, et après? Ca me rappelle les arguments de ceux qui disent que le troc c'est légitime mais pas le pognon. Ce n'est pas parce qu'un droit existe qu'on peut violer d'autres droits pour le faire respecter. Hadopi c'est totalement inacceptable, nous sommes d'accord sur ce point. Quant au plagiat obtenu par des moyens légaux (ex: le concert est suffisamment fort pour qu'on puisse enregistrer de l'extérieur, le type qui enregistre n'a rien signé contrairement aux spectateurs), il ne peut être poursuivi avec un simple système de licences. La différence c'est qu'en achetant le CD tu as accepté un contrat qui dit que tu n'as pas le droit de le passer à d'autres. Peu importe le résultat. Si les gens arrêtent d'acheter ses livres, il arrêtera de gagner de l'argent. Tu sais ce qu'il te reste à faire. Si. S'ils profitent bien d'une violation réelle (partage sur emule par exemple) ils sont receleurs de rupture de contrat. Et oui, ça existe, de même que le recel de corruption, le recel d'abus de confiance et le recel d'abus de biens sociaux. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Ben c'est pas libéral alors. Une licence est un contrat parfaitement valide. Sophisme, l'Etat n'oblige à rien du tout en la matière. Si tu n'es pas content de la licence, tu te passes de l'oeuvre et c'est tout. Je n'ai jamais compris cette attirance de certains libéraux pour le parasitisme. On peut vivre sans consommer gratuitement ce qu'on n'a pas produit. -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Les licences d'exploitation non plus? Tu achètes un disque avec interdiction de le transmettre, hop, le contrat est nul? -
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jabial a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Le droit d'auteur tel qu'il est défini actuellement est effectivement une arnaque, mais il ne faudrait pas oublier qu'en libéralisme les licences auraient quasiment le même effet. L'idée que pirater est légal n'a rien de libérale. Ce qui est libéral, c'est de dénoncer le renversement de la charge de la preuve ainsi que les violations des droits de la défense qui sont inscrites dans la loi Hadopi. Ce n'est certainement pas de dire que les pirates n'ont rien à se reprocher. -
Participants à Wikiberal : bienvenue !
jabial a répondu à un sujet de Lexington dans Sujets de Wikibéral
Je ne vois pas l'intérêt du post par IP. Les gens trop paresseux pour s'enregistrer avec un e-mail jetable ne seraienr de toute façon pas les meilleurs contributeurs. Sur WP, les contributions par IP (je ne dis pas anonymes parce qu'elles le sont rarement, en général un anonymiseur n'est même pas utilisé) sont généralement peu constructives quand elles ne sont pas attribuées à un habitué qui a eu la flemme de se loguer. Enfin bref, je ne suis pas contre à proprement parler (je le serais si j'avais à faire le boulot de modérer le WL, ce qui n'est pas le cas) mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. -
Suppression de la HALDE
jabial a répondu à un sujet de Silhouette dans Politique, droit et questions de société
Mais oui bien sûr, et ils tuent les racistes. Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire… -
Prétendre à la supériorité morale s'accommode mal de la malhonnêteté intellectuelle. Et oui, prétendre savoir mieux qu'autrui ce qui est bon pour lui est, sauf dans des cas très particuliers, le signe d'une condescendance coupable.
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Tout ce que dit Timur n'est pas faux tout le temps. Mais oui, je pense que quand une personne saine d'esprit demande à une autre de la tuer, il est immoral d'empêcher cet acte. Pour autant et pour des raisons évidentes, ce type d'opération devrait être très encadrée et partout où c'est possible il faut préférer le déclenchement de la mise à mort par le malade lui-même.
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Si tu entends l'utilitarisme de Bentham, alors oui. Ceci dit la conclusion ne change pas. Ça implique de sacrifier certains êtres humains à d'autres ; c'est donc mauvais par excellence.
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L'utilitarisme n'a rien à voir avec l'intérêt général. L'utilitarisme peut être égoïste et s'oppose à l'éthique. Le principe de l'utilitarisme, c'est "la fin justifie les moyens".
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Anomie est le mot que tu cherches. Le problème est que justement ce n'est pas une propriété. C'est la fondation de la liberté, mais c'est un droit qui n'est par essence pas cessible. Je préférerais qu'on parle simplement de "droit inaliénable et exclusif sur sa propre personne".
