Aller au contenu

Sanson

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    682
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par Sanson

  1. 25% de la société français musulmane ? Faut arrêter le délire. 8% est le chiffre le plus considéré comme le plus fiable.
  2. La France est l'ennemi désigné historique des mouvements islamistes depuis au moins la guerre d'Algérie. Depuis cette date elle a entretenu des liens avec des régimes que ces mouvements veulent faire tomber, et a encore une activité militaire en terre d'Islam : on bombarde l'EI en Syrie, on intervient contre les islamistes au Mali, on fait tampon entre les chrétiens et les musulmans en Centreafrique etc.. Elle est un allié de l'autre ennemi, les USA. Il y a en France une large communauté musulmane, et la stratégie explicite de l'EI (mais cette idée précède l'existence de ce groupe) est de détruire la "zone grise", de pousser les musulmans dans les pays occidentaux dans les bras de l'Islam politique anti-occidental. La France est également perçue comme ennemie culturelle de l'Islam depuis les polémiques sur le foulard islamique et les lois qui en ont découlé, et depuis l'affaire des caricatures.
  3. On parle de gens qui mesurent des trucs en furlong, chain, yard, jouent au soccer quand ils font du foot, au foot quand ils jouent au rugby et ramènent leur propre bouteille de vin au resto.
  4. Une dictature militaire se forme en AL, et on dirait que tout le monde s'en fout.
  5. Pour son programme il a dit que se sera pour la fin de l'année, sauf que ça ne sera pas un programme mais un "plan de transformation".
  6. Concrètement il n'a jamais dit "je suis candidat". La seule consigne claire qu'il a donné a été de faire barrage au FN. La fin de son discours peut à la rigueur laisser subsister une ambiguïté, si l'on s'en tient au texte. Il a effectivement dit que l'avenir se joue en 2017, mais je n'ai pas noté ses termes exacts. Mais vu les nombreux appel du pied explicites de Jardin, qui ont eu des retours favorables de la foule, que lui-même a lancé l'idée de manière pas très subtile a aux moins de reprises et a fini son discours d'une manière qui, selon moi, laissait entendre sans ambiguïté aucune qu'il va se présenter au vu de ce qu'il a dit avant et de la manière dont cela a été amené, s'il finit par ne pas se présenter il va passer pour un blaireau monumental. C'est juste pas possible de reculer après ça. Je ne suis pas le meilleur indicateur (j'étais persuadé que jamais il ne se présenterait jusqu'à aujourd'hui ), mais c'est ce que j'ai retenu de son discours, et mes voisins aussi. Le coté mou est évidemment le résultat de ma prise de note. Sa prestation elle-même était très bien, même si il a parlé de trucs dont je n'avais rien à battre (sa relation avec Hollande), ou dit des choses sans trop de relief (l'Europe), et alors je laissais tomber le stylo. Je me suis surtout attaché à faire ressortir ce qui m'a marqué.
  7. Bon, ben j'étais chez Macaron à la Mutualité quand il s'est déclaré candidat en 2017. J'ai pris des notes. A l'entrée, il y avait quelques dizaines de contre-manifestants, avec des bannières syndicales. J'ai vu Sud Collectivités territoriales, grand précarisés par la loi travail. La grande banderole disait "Contre l'Euro du fric et la loi des patrons". Les slogans allaient de "tout le monde déteste la bourgeoisie" à "tout le monde déteste les costards", sur l'air que connaissent bien ceux qui ont fait des manifs avec l'EG et les syndicats. Un mec avait une pancarte "Macron étron du capital". Un gars gueulait "vivement le jeudi noirs que vous vous suicidiez tous". Avant que j'arrive, des types s'étaient mis sur le promontoire herbu de la place et ont jeté de la farine sur les gens en costard. La police les a mis sur le coté. Il y avait l'air d'avoir du monde. En tout cas la queue était interminable. Les intervenants ont parlé de 3000 personnes dans la salle et dans les auditoriums. ça ne m'a pas l'air exagéré. Le meeting en lui-même était divisé en deux parties. La première partie avec des gens du mouvement EM et des extérieurs : Les deux premières nanas, des militantes du mouvement, ont 35 ans (entrepreneuse de la Silicon Valley qui dit avoir vu des "signaux faibles" en France qui l'ont poussé à revenir) et 25 ans (franco-marocaine sans expérience militante). Elles tiennent un discours militant sur le thème de ce que EM leur a apporté : des rencontres, du contact humain et ce genre de choses. Les mots qui reviennent souvent sont innovation, engagement. Vient ensuite le président de la Chambre des métiers de Seine St-Denis. Il fait un panégyrique de Macron. Il s'attarde sur une anecdote où Macron ministre aurait décerné des prix à des étudiants d'un CFA, qui se veut édifiante. Macron est humble, Macron est un chic type, voilà en gros ce que j'en ai retenu. La 4ème est Alexandre Jardin, que j'avoue ne pas connaître et dont je n'ai lu les livres. Il tient le crachoir et il faut l'interrompre. Il prononce environ 2500 fois le mot "faiseux". Il se présente comme un représentant du monde associatif venu avec une offre d'alliance entre le monde associatif et les "faiseux" et Macron. Borloo est venu sur le tapis, mais là j'avais décroché et je ne connais pas assez Jardin pour savoir ce que ça recouvre, mis à part que Jardin trouve Borloo formidable. Il fait quelques clins d’œil appuyés à 2017. Macron doit prendre le pouvoir "pas pour le garder, mais pour le rendre, aux régions, aux territoires, aux faiseux". Il met dans le tas les entrepreneurs, les fonctionnaires, le monde associatif. Il faut "revenir sur 4 siècles de centralisme" et "sortir les partis jacobins". "Ne créons pas un podémos, mais un hacémos" a reçu pas mal d'applaudissements. Vient ensuite une associative, qui fait vite car Jardin a mordu sur son temps. Du coup je n'ai absolument pas compris ce qu'elle venait faire là. Elle a rapidement présenté son assoce, qui organise des redistributions de biens obsolètes qui aurait autrement été détruits. Elle tacle un peu Jardin sur son temps de parole. Le dernier intervenant est Richard Ferradn, député socialiste élu du Finistère, qui commence sa présentation en disant qu'il n'a pas fait de la politique pour être militant, mais pour être élu. Il tacle un peu Jardin sur son temps de parole, et parle de la loi Macron, qui "n'a pas été la loi du siècle, mais la loi du quinquennat" et a eu des résultats positifs avec l'ouverture des lignes de bus, et quelques autres thèmes que je n'ai pas notés. Le corps de son discours a porté sur le nécessaire renouvellement du monde politique. Il adresse la question des critiques reçues par le mouvement et auxquelles feront face les militants, et reçoit des applaudissements. Le mouvement doit "offrir à chacun les moyens de sa liberté". un discours assez convenu et de bonne facture. La deuxième partie est évidemment le discours de Macron. Il commence par s'excuser pour les "milliers" qui ont du repartir car il n'y avait plus de place. "On en refera d'autres". Le début du discours se veut très mobilisateur. "Nous n'avons pas tous les mêmes idées, nous ne sommes pas un rassemblement de semblables". Il place des indices sur l'annonce de sa future candidature : l'année dernière, il n'aurait jamais imaginé se retrouvé devant un tel public, "mais la situation a radicalement changé". Il parle un moment de sa relation avec Hollande. Il parle des lois et des règles, pour dire qu'elles ont perdu en efficacité, sont trop vieilles, correspondent au "monde ancien". Après la "mondialisation du porte-conteneur", nous vivons la "mondialisation numérique". Les bouleversement économiques vont être considérables, le système français conçu "après 1945 et 1958" doit faire l'objet d'une "refonte radicale". Il développe sur l'écologie, victime du "capitalisme court-termiste". Il faut un nouveau modèle productif, qui ne serait pas la création "que des pouvoirs publics" et intégrerait le long-terme. Il faut "arrêter de tenir ce pays en état de minorité intellectuelle et politique" (je crois qu'il parlait de l'Etat, mais je n'en suis pas sûr). Tout en se défendant de nier le clivage gauche droite et en s'affirmant de gauche, il considère que la droite et la gauche sont "les héritières de conflits anciens". Il parle un moment de Michel Rocard. Il embraye sur un discours qui se veut rassembleur, de la gauche à la droite. "C'est le rassemblement des progressistes", ceux qui croient dans "la liberté, la justice et la société ouverte". Il lance un deuxième indice sur 2017, "imaginez où nous en serons dans un an", qui fait plus effet dans les salles que le premier. Ensuite il fait part de ses trois convictions. 1 - "Libérer le pays". "Il faut plus de libertés". Il faut "sortir du corporatisme". Il dit être lui-même sujet au corporatisme, en tant qu'IGF, ancien banquier, ministre. Il reconnaît que cela revient à nuire à des gens en place. "Il faut compenser". Il trouve les revendications des taxis légitimes. "Les règles protectrices nuisent aux plus faibles". ll faut "réconcilier liberté et égalité", le jeu politique a fait de la gauche le camp de l'égalité et de la droite celui de la liberté, il faut y mettre fin. 2 - La "solidarité". Il développe un peu sur le thème. J'ai noté sa dénonciation "des droits formels, à crédits", qui ne sont pas la vraie solidarité. Il donne l'exemple du DALO comme étant un tel droit, qui n'a pas mis fin au mal-logement. 3 - La "laïcité". Cette conviction reçoit plus d'applaudissements de la salle que les deux autres. Il ne croit pas qu'il faille "faire la chasse aux signes religieux", mais "toutes les religions doivent respecter les lois de la République". Il finit par nommer l'Islam en se défendant de lui être hostile, pour embrayer sur une dénonciation des djihadistes Il parle ensuite de l'identité français, à laquelle il dit être attaché. Elle a des racines chrétiennes, doit être quelque chose qui rassemble, et pas quelque chose qui clive et qui divise. Dans l'antépénultième partie il parle de L'Europe. J'ai trouvé cette partie assez convenue, sans vraie proposition forte autre. Il dit ne pas avoir de programme. "Un programme consiste à traiter des clientèles successives", qui seront trahies quand le candidat arrive aux affaires et doit faire face aux réalités des affaires. Il va faire d'ici à la fin de l'année un "plan de transformation". Et puis il annonce sa candidature. Voilà ce que j'ai pu noter, en espérant que ça aide quelqu'un à se faire une idée.
  8. Ouf, me voilà rassuré, je craignais pour l'état de la culture en France. Quel homme bien, je voterai pour lui.
  9. Dans le public, j'ai l'impression que le pistonnage concerne surtout la haute FP (grands corps etc), entre réseaux politiques et logiques de corps, avec des allers-retours entre le service public et le para-public (établissements publics, SNCF...) à des niveaux de direction et dans les cabinets ministériels, et un pistonnage familial dans la "petite" fonction publique : épouses qui font office d'assistantes parlementaires, neveux qu'on fait entrer à la mairie comme contractuels pour les titulariser au bout du délai légal, stages pour les fils de... ça ne m'a pas autant frappé dans les échelons intermédiaires.
  10. Sanson

    Aujourd'hui, en France

    Passera pas de toutes façons. Venant de gens qui expliquent à longueur de journée que la travail salarié est de l'esclavage, c'est cocasse.
  11. Mais cela n'égalera jamais la contribution volontaire obligatoire.
  12. http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/06/29/loi-travail-jean-claude-mailly-a-obtenu-des-garanties-sur-le-role-des-branches_4960622_823448.html Les quelques éléments innovants dans la loi se réduisent encore un peu plus. Les accords d'entreprise n'auront plus la primauté sur les accords de branche que sur les heures supp et l'organisation des horaires atypiques. Tout ça pour ça...
  13. Comme l'article omet le contexte croquignolet de la taxe : la loi Notre fait passer la compétence économique des départements aux régions, et donc la dépense comme la ressource. Mais comme les départements ont pleuré toutes les larmes de leurs corps au sujet de leurs moyens, le gouvernement a transféré la compétence sans la ressource. Outrage des régions => une taxe pour les contenter. Le pire c'est de voir à quel point c'est mesquin : 600 M€ sur 13 régions ça fait 46 M€ par régions. Une ballerine. Comme si ça ne se trouvait pas dans leurs budgets démentiels.
  14. Sanson

    Brexit : le Leave l'emporte

    Pas à l'unanimité. Il est évident que sur des trucs tels que le paquet rail l'Etat aurait bien continué à laissé à la SNCF son monopole absolu et ne l'aurait jamais remis en cause à moyen terme sans le cadre européen.
  15. Sanson

    Brexit : le Leave l'emporte

    A la base il s'agissait bien de faire du libre-échange entre les pays. L'euro pré-QE c'était bien un outil de lutte contre les déficits publics, ça faisait d'ailleurs gravement rager à l'EG qui hurlait à l'ordolibéralisme. Tu penses que le PS au pouvoir aurait entrepris de lutter contre le déficit de l'Etat - ce qu'il fait, même à contre-coeur, même timidement et en se prenant toutes les branches de la lâcheté dans la face ? Et c'est aussi l'UE qui va imposer la libéralisation du rail. Et de l'électricité en cours. Alors oui, l'UE c'est plein de défauts, fait du QE, prend des réglementations idiotes et tatillonnes, fait de la merde d'une manière générale. N'empêche que sans elle la France serait encore dans les années 80.
  16. Sanson

    Brexit : le Leave l'emporte

    Jouissif de regarde un natio pisser sur le seul truc qui encourageait encore un peu le libéralisme en Europe ? Je sais que l'UE n'est pas à l'abri de critiques, mais sérieusement je me demande d'où vient cet aveuglement sur Farage...
  17. Sanson

    Brexit : le Leave l'emporte

    "I know that none of you have ever done a proper job in your life". Devant des centaines de personnes, venant d'un absentéiste. C'est même pas seulement factuellement faux, c'est complètement con.
  18. Sanson

    Brexit : le Leave l'emporte

    Nigel Farage, l'un des mecs qui vient le moins au Parlement, dit à l'assemblée que les parlementaires ne sont pas foutus de faire un bon boulot. Je vais pas reprocher aux députés de vouloir lui faire sentir le respect qu'il leur inspire...
  19. A partir de quand on peut commencer à parler de coup d'Etat institutionnel ?
  20. Plaie d'argent n'est pas mortelle.
  21. Prenez des sacs en papier. http://imgur.com/JJKCSHi
  22. Sanson

    Jeux vidéo

    Pas encore testé, je vais me faire les deux dlc sur ma prochaine partie en difficulté marche de la mort.
  23. Sanson

    Jeux vidéo

    Fini Witcher 3, enfin. Bonne aventure, 20/20. Dishonored 2 est en précommande sur la plateforme de vente qui va bien, mais à 60€, ouille...
  24. Bah c'est vrai ? Où est le problème ? Les oiseaux en ville c'est des rats volants.
×
×
  • Créer...