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Tout ce qui a été posté par Rincevent
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Aucun problème, ça fait partie des missions du sévice pubique, qui se doit d'avoir uneplage horaire où les partenaires sociaux (syndicats d'employés comme de patrons) peuvent s'exprimer (l'émission s'appelle "Expression directe").
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Coucou, les nouveaux : présentez-vous !
Rincevent a répondu à un sujet de Copeau dans Forum des nouveaux
C : printf("Java, je suis ton père symbolique."); Java : System.out.println("Noooooooooooooooooooonnnnnnnn !"); -
Oui mais vous comprenez, Jérôme Kerviel n'a pas pris assez de vacances, et c'est à cause de ça qu'il a fait des conneries ! Les vacances, c'est bon contre les crises financières causées par la folie des traders avides d'argent du turbocapitalisme à roulettes !
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Et t'as prévenu personne ? Plein de gens auraient aimé te rencontrer !
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Partir vivre à l'île Maurice ?
Rincevent a répondu à un sujet de Jesrad dans Europe et international
En tout cas, les deux sont très bons pour la vitamine D. -
Non non, c'est toujours une affaire de compromis. Si tu voulais utiliser le moins de concepts possibles, tu ferais comme Whitehead et Russell, et au lieu d'employer des abstractions de haut niveau comme des nombres ou des opérations qui permettent d'écrire "1+1=2", tu partirais d'axiomes les plus élémentaires possibles, et tu aboutirais à une expression de leur théorème 54.43 (que je te laisse rechercher sur le Ouaibe). Plus simple encore, tu ferais du lambda-calcul.
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C'est pourtant le point le moins choquant, et le moins nanarcap, que d'envoyer certains types de criminels aller se faire pendre ailleurs.
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Non, pas dans le cas général. [/thread]
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Kerala : le môôôdèle que le monde va bientôt envier
Rincevent a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Europe et international
Des dérives oui, mais des micro-dérives. Micro-finance oblige. -
Tu ne montres en rien que la réalité est dérivable, sinon par une pétition de principe. Pouf, tout s'écroule. Pas mieux. En maths ça devrait être plus court, mais je la fais en français et sans trop de rigueur. Et en plus, la preuve est constructive. Tu prends tes deux réels (différents l'un de l'autre, ce qui veut dire que l'un est strictement inférieur à l'autre). Tu écris leur développement dans la base b de ton choix. A un certain rang, ledit développement va comporter une différence. Tu "tronques" le plus grand des deux réels à ce rang précis. Et hop, tu as construit un nombre rationnel qui est strictement plus petit que le grand réel, mais strictement plus grand que le petit. QED. Edit : mince, Solomos a été plus vif et plus bref que moi. "Simple" n'est pas nécessairement le mot juste. Pour un élève de seconde (voire avant), la preuve de Solomos est immédiatement accessible. La tienne, plus concise, nécessite qu'on y réflechisse, parce qu'elle fait justement appel à moins de concepts mathématiques. Edit : mince, re-grillé, par h16 cette fois ! Bon, ça m'apprendra à rater un jour de débats sur lib.org.
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Coucou, les nouveaux : présentez-vous !
Rincevent a répondu à un sujet de Copeau dans Forum des nouveaux
Oh, là ça n'avait pas de rapport. Alors que je trouvais que mon histoire tombait juste, dans le prolongement du message. Un ornement finement serti plutôt qu'une fanfreluche sans attache. J'ai dit. -
Coucou, les nouveaux : présentez-vous !
Rincevent a répondu à un sujet de Copeau dans Forum des nouveaux
Personne n'est parfait. -
Coucou, les nouveaux : présentez-vous !
Rincevent a répondu à un sujet de Copeau dans Forum des nouveaux
Mais si tu en mangeais, tu les tremperais dans le lait. [blague juive] L'histoire se passe dans un shtaytl reculé, quelque part entre Lodz et Podz, entre Minsk et Pinsk : Un père parle à son fils, qui est encore en yeshiva, très versé dans la Torah, mais toujours célibataire : - Mon fils, il faudrait te marier. Tu as trente ans, tu as longtemps étudié, il est plus que temps pour toi de fonder un foyer et d'avoir des enfants. Ta mère en a parlé à ses amies, et elle t'a trouvé une jeune fille très bien. - Mais papa, qu'est-ce qu'il faut lui dire ? J'ai étudié la Torah, mais je ne sais rien des femmes ! - Allons, ce n'est pas difficile ! Sois gentil avec elle, fais-lui des compliments, et parle-lui de famille, d'amour, ou de philosophie. - D'accord papa. Il rencontre la jeune fille, fort à son goût, et après une brève période d'embarras se rappelle les conseils de son père. Il décide donc de lui parler de sa famille : - Avez-vous un frère ? - Non, je n'ai pas de frère. (Intérieurement : Heu, ça n'était pas prévu, ça, se dit-il. De quoi vais-je lui parler maintenant ? Ah oui ! D'amour.) - Aimez-vous les pâtes ? - Non, je n'aime pas les pâtes. (Intérieurement : Houla, ça ne marche pas comme prévu… Je vais essayer la philosophie) - Et si vous aviez un frère, pensez-vous qu'il aimerait les pâtes ? -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Rincevent a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Attention, j'ai dû finir en hâte cet après-midi, et les finitions ne sont pas faites (d'autant que le texte était bien plus complexe - et plus intéressant - que l'autre). Faudrait sans doute refaire les liens, les notes de bas de texte, et aussi les paragraphes de citations internes au texte. Même les "Primitifs" recherchent le profit Par Mike Reid. Paru sur le site du Mises Institute le 20 Juillet 2012. Les anticapitalistes aiment utiliser des exemples d'échange de cadeaux prétendument altruistes dans des sociétés « primitives » pour les contraster avec l’avidité du comportement dans les marchés modernes. Mais un examen plus attentif d’un système d’échange de cadeaux bien connu, la Kula des îles Trobriand, renforce plutôt les affirmations des libertariens quant à l’universalité de la recherche du profit. Dans le commerce sophistiqué de la Kula parmi les îles au large de la pointe orientale de la Nouvelle-Guinée, les hommes s'embarquaient pour de nombreux milles nautiques pour recevoir des dons cérémoniels faits de bijoux en coquillages, apparemment dans le seul but de donner ces cadeaux à nouveau dans un an ou deux. Un tel voyage était à la fois coûteux et dangereux. Les hommes embauchaient des artisans pour construire des canots spéciaux, assez robustes pour la mer et assez rapide pour la tâche. Et les voyages de Kula des Trobriand les emmenèrent jusqu’à la patrie des Dobuans, qui vivaient sur une île à 60 milles de là, parlaient une langue différente, et étaient considérés comme des cannibales. Quand les visiteurs arrivaient, si tout allait bien, leurs hôtes les accueillaient avec des cadeaux de cérémonie, « des bibelots indigènes sales, graisseux et qui ne ressemblent à rien », comme un anthropologue les décrivait en plaisantant. [1] Les plus convoités étaient des colliers et des bracelets de coquillages, appartenant à la catégorie spéciale d'objets de valeur appelés vaygu'a. Mais en dépit d’avoir fait tout ce chemin pour acquérir ces babioles, les visiteurs n'avaient pas l'intention de les conserver très longtemps. Au lieu de cela, les Trobriandais comptaient donner à leur tour tous les vaygu'a d'ici un an ou deux, quand ils auraient à accueillir à leur tour leurs propres visiteurs venus des autres îles. En fait, les hommes qui gardaient leurs vaygu'a beaucoup plus longtemps étaient « universellement vus comme blâmables et sans honneur», et appelés « lents » ou « durs » en Kula. [2] Tous ces risques et ces efforts peuvent-ils vraiment être entrepris pour la seule joie de donner à nouveau ces babioles crasseuses ? "Inutilité évidente"? L’économiste socialiste Karl Polanyi semble en avoir été précisément convaincu. Et il admirait les insulaires pour cela. Polanyi faisait l’éloge des échanges de la Kula comme « une économie sans gain et hors marché … l'une des transactions d’échange les plus élaborées connues de l'homme », dans lequel « aucun bénéfice n’est impliqué, ni en argent ni en nature. » [3] Dans une note informelle, Murray Rothbard se moque de la Kula et de l'amour que Polanyi leur porte : Il est apparemment enchanté par le « commerce Kula »… Ce que Polanyi en aime spécialement est son manque de vrai gain mutuel - ou bien est-ce son inutilité évidente ? [4] « Sans gain » ? « Hors marché » ? De toute évidence inutile ? Qu'est-ce qui se passait réellement dans le commerce Kula ? Lorsque l'anthropologue Bronislaw Malinowski s'est rendu dans les îles Trobriand dans les années 1910, il a constaté que la Kula était la passion dévorante de la vie quotidienne de tout le monde. Recevoir des vaygu'a était la preuve d'un homme « chanceux, audacieux et entreprenant » [5] En effet, la propriété temporaire lui permet de tirer beaucoup de notoriété, d'exposer son cadeau, de dire comment il l'a obtenu, et de prévoir à qui il va le donner. Et tout cela constitue l'un des sujets préférés de conversation et de potins dans la tribu, dans lequel les exploits et la gloire reçus via la Kula par les chefs ou d’autres sont constamment discutés. Ces morceaux de coquilles « sales et gras » étaient en fait des biens de prestige, tout aussi précieux et arbitraires que des montres Rolex, des voitures de luxe ou des trophées sportifs. Ces marchandises attirent l'attention et signalent vos succès. Ils disent, « Je suis assez puissant pour avoir cela. » En Amérique du Nord, quand une équipe dans la NHL remporte la Coupe Stanley, cela rend très célèbres les membres de cette équipe (du moins au Canada). Mais au lieu de fabriquer une nouvelle coupe chaque année, la NHL utilise le même trophée à chaque fois, de sorte que l'équipe gagnante de la Coupe Stanley la détient seulement jusqu'à ce que l'équipe suivante la remporte. La coupe est un artefact porteur de légende qui apporte la gloire à tout homme qui le possède, même si aucun homme ne peut le posséder pour toujours. Il en va de même pour les vaygu'a étaient les mêmes. L’idée n’était pas de les avoir en permanence, mais de les obtenir pour un temps. Donner pour recevoir Dans la Kula, chaque acte de générosité était en fait un investissement prudent. Celui à qui vous avez donné un vaygu'a à été obligé de vous rembourser plus tard par un « contre-don » d'un autre artefact qu'il possédait. Donc, un homme prévoyait à qui donner des présents afin de contrôler de qui il recevrait un présent. De cette façon, un donneur de vaygu'a patient et habile pouvait voir passer les objets les plus célèbres dans ses propres mains. La Kula n'est pas inutile (contrairement à l’opinion de Rothbard) et certainement pas sans profits (contrairement à l’opinion de Polanyi). C’était une recherche organisée de profit personnel. Certes, le bénéfice était de réputation, et non pas strictement matériel. Mais en dernière analyse, tous les « profits » - dollars papier, trophées de la NHL, ou colliers de coquillages - est un phénomène mental, l'accomplissement de nos fantaisies subjectives dépassant les coûts que nous avons payé pour y parvenir. La chose remarquable à propos des échanges libres comme la Kula, c'est que lors de chaque échange les deux parties en bénéficient. Mais qu'en est-il de l’allégation de Polanyi selon laquelle la Kula était « hors marché » ? En un sens, il a raison: la Kula lui-même était juste un échange de cadeaux élaboré, pas un marché. Pourtant, la Kula protégeait et encourageait un vaste troc entre les Trobriandais, les Dobuans, les habitants des îles Amphlett, et les autre cultures qui ont pris part. Dans chaque voyage de Kula, les pirogues des visiteurs regorgeaient de nourriture, ou de poterie, ou d’artisanat – de tout ce que leur société d’origine savait faire de mieux. Et après la première cérémonie de remise des cadeaux sur la plage des hôtes, les visiteurs restaient pendant plusieurs jours à troquer ce qu’ils avaient apporté avec leurs hôtes. Comme dans une grande part de la Mélanésie, les îles au large de la côte est de la Nouvelle-Guinée connaissaient de fréquentes menaces de guerre, ce qui a certainement menacé de rompre le commerce, forçant chaque village à s’isoler économiquement. Mais la Kula atténué cette menace en fournissant une sorte de « cérémonie de pacification » entre des hommes de communautés et de cultures différentes. [6] Un bon partenariat par la Kula entre deux hommes pouvait fournir un flux constant de vaygu'a à travers de nombreux dons et contre-dons au fil des décennies ; la relation pouvait même être transmise en héritage à un fils. Chacun avait ainsi une bonne raison de protéger contre le vol ou la violence ses partenaires qui se trouvaient de passage sur son île. En bref, le réseau décentralisé d'échange de cadeaux par la Kula a fourni l'échafaudage social nécessaire pour protéger le commerce international contre le vol et la guerre. Sans besoin d’Etat. La puissance de l'intérêt Les socialistes occidentaux comme Polanyi sont souvent désireux d'utiliser une interprétation romantique des cultures traditionnelles pour traiter les marchés ou les profits d’inutiles ou de contre nature. La stratégie rhétorique consiste à faire jouer aux « primitifs » le rôle de lutins tropicaux généreux et désintéressés, puis à nous présenter par contraste comme des singes bien réels, égoïstes, comploteurs et moins fréquentables qu’eux. Pris dans cette bataille rhétorique, Rothbard ne peut guère être blâmé pour avoir trop vite rejeté la Kula comme « évidemment inutile ». En effet, si le compte-rendu dénué de sens que fait Polanyi d'une Kula sans profit était exact, la caractérisation de Rothbard serait parfaitement correcte. Mais la vérité est la suivante : tout être humain dans toutes les cultures choisit les meilleurs moyens qu'il peut imaginer pour atteindre les buts qu'il désire. Chaque participant à la Kula y prenait part parce qu'il s'attend à ce faire une forme de profit. Et le résultat net de la Kula, comme celui de tous les systèmes d'échanges vraiment volontaires, a été un gain mutuel et la paix internationale par le biais du profit des individus. Mike Reid est primus inter pares chez Invisible Order, une entreprise de solutions éditoriales libertariennes. Il enseigne également l'anthropologie à l'Université de Winnipeg. Traduction : Benjamin Guyot. Remarques [1] Bronislaw Malinowski, Les Argonautes du Pacifique occidental (Londres: Routledge, 1922) p. 351. [2] Malinowski, pp 360, 94. [3] Karl Polanyi, La Grande Transformation: aux origines politiques et économiques de notre temps , 2e éd.(Boston, MA: Beacon Press, 2001) p. 52. [4] Murray N. Rothbard, "A bas le primitivisme: une critique approfondie de Polanyi,« 1961. Réédité en 2004 sur Mises Daily . [5] Malinowski, p. 352. [6] Reo Fortune, Ensorceleurs de Dobu (Londres: Routledge, 1932) p. 209. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Rincevent a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
C'est vrai. Mais est-ce dû à la nature du commerce de la drogue, ou bien à son illégalité, et notamment à l'impossibilité de faire appliquer des contrats ? -
Schizoïde ? Schizotypique ?
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Oui, c'est plus la normale que l'exception. A midi, dans une cantine d'entreprise (donc où les quantités sont dosées), je prends environ 300 grammes de viande à chaque midi. Heureusement, il y a souvent des légumes pour compenser : courgettes, brocolis, haricots verts (ou beurre), épinards… Et à défaut, il y a toujours du concombre. Ca m'est arrivé, par le passé. Je crois que ça ne m'arrivera plus.
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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Rincevent a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
La remarquable histoire de la renaissance économique du Chili Par Daniel J. Mitchell et Julia Morriss. Cet article est paru dans le Daily Caller le 18 Juillet 2012, et sur cato.org le même jour. Il y a trente ans, le Chili était un cas désespéré. Un gouvernement socialiste dans les années 1970 avait paralysé l'économie et déstabilisé la société, menant à des troubles civils et à un coup d'Etat militaire. Compte tenu de la gravité de la situation, il n'est pas surprenant que l'économie du Chili était moribonde tandis que d'autres pays d'Amérique latine, comme le Mexique, le Venezuela et l'Argentine, avaient une richesse par habitant environ deux fois supérieure. Aujourd'hui, en revanche, le Chili a dépassé l'Argentine en devenant le pays le plus riche de l'ensemble de l'Amérique latine. Pendant trois décennies, son économie a connu la plus forte croissance de la région. La pauvreté a chuté de façon spectaculaire, et le niveau de vie s’est envolé. Regardons comment le Chili est devenu le tigre de l’Amérique latine. La réforme des retraites est la réforme économique la plus connue du Chili. Depuis les années 1980, les travailleurs ont été autorisés à mettre 10 pour cent de leur revenu dans un compte de retraite personnel. Ce système, mis en œuvre par José Piñera, a connu un succès remarquable, la réduction du fardeau des impôts et des dépenses et l'augmentation de l'épargne et l'investissement, tout en produisant une augmentation de 50 à 100 pour cent des prestations de retraite. Le Chili est maintenant une nation de capitalistes. Mais il faut beaucoup plus qu’une réforme, quoiqu’impressionnante, pour transformer une nation en une réussite économique. Ce qui a fait du Chili un cas spécial, c’était une libéralisation économique générale. Ce tableau, basé sur les cinq variables clés du rapport mondial du Fraser Institute sur la liberté économique dans le monde (EFW), montre comment le Chili a bougé dans la bonne direction au fil du temps. [ici, un tableau qui ne passe pas] En ce qui concerne la fiscalité des entreprises, les bénéfices non utilisés étaient imposés à près de 50 pour cent, mais le taux d'imposition a été baissé à 10 pour cent en 1984. Il n'est pas resté à ce bas niveau, mais il est demeuré inférieur à 20 pour cent, de sorte que le système fiscal n'est pas un grand obstacle à la production et les entreprises ont la liberté d'investir davantage. Le score du Chili quant à la taille de l’Etat montre une amélioration significative depuis 1975. La réforme des retraites y a sans doute contribué, comme l'ont fait les réformes qui ont réduit le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 58 pour cent en 1980 à 40 pour cent en 2005. Mais même ce taux de 40 pour cent ne tient pas compte de tous les avantages de la réforme. Les tranches d'imposition sur le revenu ont été élargies, aidant de nombreuses personnes à protéger du fisc une plus grande part de leur revenu, tandis que les investisseurs et les entrepreneurs peuvent bénéficier de taux d'imposition inférieurs en créant des entreprises. Sans surprise, la baisse des taux d'imposition a généré de nombreux avantages. Le Chili a éliminé un grand nombre de niches fiscales qui favorisaient certains groupes d'intérêt et qui poussaient à des décisions économiques inefficientes. L'évasion fiscale a considérablement diminué parce que les entreprises ont moins à payer et que leurs impôts sont devenus moins compliqués. En effet, la baisse de l’évasion fiscale a rapporté plus d’argent à l’Etat. Selon les données de Friedrich Schneider sur les économies parallèles (mesurant "la production par le marché de biens et services légaux, mais délibérément cachés aux pouvoirs publics"), le Chili a la plus petite économie souterraine dans la région, avec un score moyen de 20,3. En comparaison, le score de la Colombie est 41 ; pour le Mexique 30,2 ; El Salvador 47,4 ; Equateur 36,6 et le Brésil 40,5. Ex-Ministre des finances chilien, Hernán Büchi a écrit un livre sur la transformation du Chili, et il décrit le plan de privatisation massive qui a généré de substantielles rentrées d’argent. Quelques- unes des principales ventes comprenaient le distributeur de carburant Copec, la principale compagnie d'électricité Endesa, des compagnies de téléphone, des aciéristes, et quelques-unes des banques, qui ont attiré des investisseurs privés. Les sociétés nouvellement privatisées eurent bien plus d'occasions de se développer et de grandir, les exportations ont augmenté, et de nouvelles entreprises ont commencé à croître. Grâce à ces privatisations, le Chili garde un score assez bon pour les droits de propriété. Cela a été particulièrement évident dans le secteur minier. Büchi mentionne comment les investisseurs privés sont entrés en scène et les coûts de production ont chuté alors que la production augmentait. Cela a été perçu dans tout le pays tandis que les marchés ont été déréglementés et que les droits de propriété privée ont été protégés. Le score relatif à l’accès à une monnaie saine s’est amélioré de façon spectaculaire entre 1980 et 2010, l'inflation a diminué à moins de cinq pour cent et la liberté d'avoir des comptes bancaires à l'étranger a augmenté. Outre l'augmentation de la liberté de change, le Chili a également amélioré son score quant à la liberté de commerce international. Les taxes à l'exportation, qui étaient auparavant une barrière rédhibitoire, ont été pratiquement éliminées, ce qui permit la concurrence étrangère sur le marché. Selon Büchi, l'épargne intérieure a augmenté, atteignant 18 pour cent, et les droits de douanes moyens sont tombés de 105 à 57 pour cent. En 1979, un droit de douane uniforme de 10 pour cent a été mis en place. Büchi note que suite à ces réformes, les exportations du Chili sont passés de 3,8 milliards à 8,1 milliards de dollars entre 1985 et 1989. Le fardeau de la réglementation a également été allégé. La Banque Mondiale signale qu’il fallait jusqu’à 27 jours pour créer une nouvelle entreprise au Chili, et qu’il en faut maintenant sept. Büchi mentionne que les investissements ont augmenté de 11,3 pour cent du PIB en 1982 à 20,3 pour cent en 1989. L'épargne intérieure aussi a augmenté durant cette période, passant de 2,1 pour cent du PIB à 17,2 pour cent. Comme les entreprises ont connu une plus grande liberté de se développer, le Chili a connu davantage d'innovation, des profits plus élevés et davantage d’épargne. Alors, que signifie tout cela ? Jetons un coup d'œil au PIB par habitant dans les principaux pays d'Amérique latine. Comme vous pouvez le voir, le Chili était près du fond en 1980, mais aujourd’hui il mène la danse. [ici, un tableau qui ne passe pas] Cela s'est traduit par de bonnes choses pour toutes les couches de la population. La proportion de la population sous le seuil de pauvreté a chuté de 40 à 20 pour cent de 1985 à 1997, puis à 15,1 pour cent en 2009. La dette publique est maintenant de moins de 10 pour cent du PIB, et après 1983 le PIB a augmenté en moyenne de 4,6 pour cent par an. Mais la croissance n'est pas un événement aléatoire. Le Chili a prospéré parce que le fardeau du gouvernement a diminué. Le Chili est désormais classé numéro un pour la liberté dans sa région et numéro sept dans le monde, devant même les états-Unis. La leçon du Chili est que les marchés libres et un gouvernement restreint sont une recette pour la prospérité. La clé pour d'autres pays en développement est de comprendre comment obtenir ces avantages sans avoir à souffrir une période de tyrannie socialiste et de dictature militaire. Daniel Mitchell est senior fellow à l'Institut Cato. Julia Morriss étudie le droit et les sciences sociales à l'American University à Washington, DC Traduction : Benjamin Guyot. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
Rincevent a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Je tente les deux demain au boulot (j'ai un peu de temps), mais il faudra repasser pour voir si je n'ai pas commis de contresens. -
Bien sûr que non. Les bourreaux sont innocents, c'est la société qu'il faut poursuivre et détruire… …mais jusqu'où nous arrêterons-nous ?
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Jamais vraiment accroché à PKD. J'ai lu plusieurs romans, notamment le Maitre du Haut Château : je l'ai trouvé bon mais m'attendais à mieux, en bon amateur d'uchronies.
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Pareil. Mais j'en ai plusieurs autre de la liste qui m'attendent sur mon étagère. BTW, pourquoi pas "Un Bonheur Insoutenable" ? Si les huit autres sont encore meilleurs, j'ai hâte de les dévorer ! J'ai lu presque toute la SF d'Asimov, à part les cycles de Fondation et des Robots, justement. Un jour, peut-être. Dans un style comparable (et pas si coco que ça, alors que l'auteur aurait pu faire croire le contraire), il y a "La Voie Martienne" d'Asimov.
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Position libérale sur les génocides
Rincevent a répondu à un sujet de NeBuKaTnEzZaR dans Politique, droit et questions de société
En effet, ce n'est pas satisfaisant et pour une autre raison aussi : il arrive que le dictateur soit largement soutenu par une majorité, voire la corrompe, pour opprimer une minorité (j'ai évidemment la thèse de Götz Aly en tête). -
Occident n'était pas un parti, mais un mouvement de jeunes à visée politique. Quant à Madelin, il explique aujourd'hui qu'il était à Occident par anticommunisme, ce que je veux bien croire (même si je sais bien que ce n'est probablement pas toute la vérité, c'est peut-être la plus grande partie de la vérité ; et c'est dommage qu'on ne sache pas la vérité entière). Bon, faut aussi dire qu'il a eu le malheur, dans une bataille de jeunesse, d'enfoncer le crâne d'un étudiant gauchiste qui deviendra par la suite journaliste au Monde, et soulignera dans chacun de ses articles le passé de Madelin.
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Position libérale sur les génocides
Rincevent a répondu à un sujet de NeBuKaTnEzZaR dans Politique, droit et questions de société
F.Mas est demandé sur ce fil de toute urgence ! Je répète, F.Mas est demandé sur ce fil !
