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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Avec son visage parfait, ses traits lisses, son déficit d'expression caractéristique, sa perversité apollinienne, il me rappelle un peu Dirk Bogarde. Edit ah l'époque où Soderbergh faisait des bons films. -
Il veut parler de Mao? Dans le cas de Lénine par exemple j'ai du mal à voir le nationalisme. Wolton n'est pas historien et est assez controversé. Mais je n'ai pas lu son livre.
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Et dans Sex, Lies and Videotape. Il était sublime à l'époque. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Tiens a propos de l’irréversibilité du temps, je travaille à la bibli et j’ai en face une fille sans masque. Elle éternue trois fois, s’excuse en chuchotant et ensuite met son masque, en signe de contrition. Je me pose la question de John Cleese sur sa mère dans How to irritate people: how does her mind work? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Non évidemment mais j’y passe quand même pas mal de temps. Surtout la avec l’Ukraine. Je me suis mis à beaucoup poster à partir du confinement (un an et demi après mon arrivée). Une habitude est vite prise surtout par un jeune vieux comme moi -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Fixed Cela dit le truc qui me plait le plus (voir ce que voient les autres sans la possibilité voyeuriste de ne pas être vu) m’était accessible avant. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Philosophiquement ça veut dire que le passé est irréversible mais seulement à partir d’un certain temps. Deep. Il y a toute une philosophie de liborg à écrire (comme le fait que je puisse voir qui voit quel sujet et depuis combien de temps en même temps que plus le temps indiqué est important, plus la probabilité que l’information soit fausse et que l’utilisateur soit à présent déconnecté et que la liste des membres en ligne soit proche du point de reset général est élevée, et que les autres puissent aussi voir que je vois ça, un peu comme le panopticon de Bentham). -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Pas au-delà de 10 minutes pour les utilisateurs -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Vilfredo a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Vilfredo is imagining a world without the New York Times <insert pic of Vilfredo in complete drug induced ecstasy> -
Formidable bravo je te décerne la médaille de l’ordre du mérite liborgien pour avoir courageusement fait un pari stupide sur la guerre en Ukraine
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Oui bon c’est pas non plus une course hippique ou un match du PSG.
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J’ai commencé à lire le Scruton à la bibli aujourd’hui. J’y étais allé pour bosser complètement autre chose et évidemment that didn’t happen. Je viens pour un truc, je fais autre chose. I come here looking for money Got to have it And end up leaving with love mais bref, j’en parle parce qu’il donne justement la réponse “anscombienne” à l’expérience de Libet dont tu avais parlé!
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Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Ah merci TIL. Je pensais British à cause de Michael Palin -
Ca, ca aura beaucoup changé d’ici trois jours. Je le prédis.
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Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Quand je vois le reportage de livre noir ou n’importe lequel de ces “média” de réinformation qui prétendent vous dire la vérité vraie du pays réel, je pense à une réplique entre Beria et la fille de Staline dans cette excellente comédie British sortie il y a quelques années, La Mort de Staline: — why should I trust you? — because I’m the only one telling you: trust no one! -
Ben en tout cas ils ont plusieurs fois manifesté ces dernières décennies (en 2004, en 2014) pour alerter sur l'influence de la Russie. Ensuite je sais pas ce que vaut un avis sur le rapport "des Ukrainiens" à leur gouvernement si on mélange là-dedans les séparatistes et les pro-occident. Enfin je comprends pas ce que tu cherches à dire: d'abord tu dis que c'est pas la Blitz, on te dit ça vient de commencer, ensuite tu dis oui mais ils vont se rendre. Si l'argument consiste à dire qu'il y a pas beaucoup de morts pour l'instant, on en revient à ce qu'on vient de te dire: ça vient de commencer. Si l'argument consiste à dire qu'il ne va pas y en avoir beaucoup, alors tu es
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Le script est indéniablement atroce, avec ces dialogues de collégien, ces personnages tous plus stupides les uns que les autres, à commencer par Ezra Machinchose! Encore la première heure dans la foire ça va c'est beau et tout. Mais ensuite... tout ça pour en arriver à cette morale gnangnan de: les gens sont méchants, ils se manipulent les uns les autres, bouhouhou. Vu comme ils sont tous débiles j'ai en effet du mal à croire que les manipuler soit difficile.
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Images fun et leurs interminables commentaires
Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Exactement (Sauf dans le Gorgias) -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Vilfredo a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Je me suis mis à The Blacklist tous les soirs (mieux que de dîner dehors). C'est très inégal mais certains épisodes sont haletants et je sens que cette série et moi allons passer beaucoup de temps ensemble parce que j'adore James Spader et que je le suivrais au bout du monde. Il faut que je regarde Ozark though. -
D’une dizaine d’années…? C’est pas un peu exagéré?
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Je réponds 15 jours après et je m'excuse parce que je voulais 1) sortir deux secondes de Lacan et lire un peu de neurobio donc j'ai lu Self Comes to Mind de Damasio, du Pinker. Pankseep coûte cher; 2) trouver des trucs qui pouvaient formuler plus clairement ma position "intentionnaliste" (pas forcément ma position au sens où j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux mais au moins une position que je trouve intéressante à défendre jusqu'au bout maintenant pour voir), et des trucs qui pourraient t'intéresser aussi, et en gros le débat oppose les "naturalistes" quiniens pour qui l'intention est seulement une notion heuristique comparable aux analogies et aux métaphores qu'on emploie pour vulgariser des concepts scientifiques (Churchland, Quine lui-même bien sûr, vulgairement Alexander Rosenberg), avec quelques raffinements (l'idée d'intentional stance de Dennett (mais quelle est l'autre stance? for surely s'il n'y en a qu'une ce n'est pas une "stance")) et de l'autre les approches fonctionnalistes héritées de Fodor, mais qui ont le défaut de reposer sur l'idée d'une authoritative knowledge du soi sur les états mentaux (donc Fodor, Searle, mais aussi Shoemaker). L'argument est un peu que même si on arrivait à complètement réduire les phénomènes conscients de sorte que pour savoir ce que je ressens je devrais me mettre dans un brain scanner, je pourrais toujours dire "il me semble que". Ce serait même inévitable. Donc l'intention ne disparaît pas bla bla. Pour tout ça je recommande vraiment, et pourtant j'aime pas ce mec, The Soul of the World de Roger Scruton. Ce n'est pas long, ce n'est pas con, c'est très bien écrit et c'est une sorte de hodge-podge de Anscombe/Wittgenstein update 2014 sur ces questions. Et c'est assez honnête. Après moi je suis comme Freud, je pense que tout le monde a tort dans cette histoire. Là-dessus je pense justement que Wittgenstein dirait que le tremblement signifie la peur et que la peur n'est pas "ailleurs" que dans le tremblement. Si on veut pouvoir employer des concepts qui ont du sens pour décrire les états mentaux, il faut les chercher dans ce qu'il y a dehors, dans le monde public. Sinon on risque de décrire les phénomènes inconscients comme s'ils étaient conscients (ce qui est toujours un peu le problème du réductionnisme pour Wittgenstein et aussi pour Fodor dans Representations par exemple; ce livre contient d'ailleurs un article très brillant contre Ryle et la distinction knowing that knowing how) (et Dennett dira ah oui mais non c'est juste l'intentional stance; j'ai relu Dawkins qui dit la même chose). Donc il faut voir la signification du tremblement exactement comme on voit la signification des phrases, faisant honneur à l'expression "body language". Et la signification des phrases n'est pas "hors" de la phrase. Elle est tout entière dans la phrase. Et la phrase est aussi quelque chose de physique (des signes sur du papier, des sons). Mais c'est là que ça se complique parce qu'on pourrait dire qu'il y a la phrase et de l'autre la proposition (notion intensionnelle avec un s, par opposition à l'extension, comme le concept/les exemples ou l'universel/les particuliers). Wittgenstein me semble être intentionnaliste mais pas intensionnaliste, ce qui le rend très confusant à lire. Mais peut-être que je rate quelque chose. Je laisse ça en suspens parce que ça nous emmènerait du côté de la philo du langage plus spécifiquement. D'autres exemples qu'il donnerait c'est (dans The Blue and Brown Books) notre exemple de la chanson: j'ai un air dans la tête. Qu'exprime-t-il? Un sentiment musical. Lequel précisément? Well, si je spécifie suffisamment la réponse avec question, je ne pourrais pas exprimer la réponse autrement que de façon pratique, càd en fredonnant l'air que j'ai dans la tête. Il n'y a rien d'autre que ça. Ça le mène à des positions assez radicales en esthétique, où il va expliquer qu'il n'y a rien d'autre à ajouter sur mon sentiment de spectateur d'une oeuvre d'art que ma réaction physique à sa réception. Le sentiment qu'il y a plus que ça, un "sentiment musical" qui serait plus que l'air que j'ai en tête, ou (plus intéressant) une subjectivité et une personne "en plus" ou "derrière" l'expression que je lis sur un visage, est une illusion. J'ai le sentiment que j'ai quand je trouve la pièce manquante d'un puzzle (une impression de constituer soudain une unité signifiante) mais sans le puzzle (sans extériorité donneuse de sens). Si ça peut éclairer les choses, imagine un zigouigoui. En le regardant suffisamment longtemps, tu peux "voir" (au sens intentionnel de Anscombe) un visage; les gens voient aussi des visages dans les nuages parfois. Et puis si tu continues tu le perds. Puis tu le retrouves. Mais il y a un sens dans lequel il n'y a pas vraiment de visage là-dedans. Wittgenstein, je pense, dirait: qu'est-ce qui te fait penser que c'est différent quand tu regardes un vrai visage et que tu "vois" une intention? Tu es très clair et c'est exactement ce sur quoi porte mon cours préféré ce semestre. On bosse précisément sur des psychiatres français du XIXe qui ont essayé d'expliquer comment la conscience, chez l'homme normal, constituait certaines expériences comme extérieures à son moi. Chez les "aliénés", c'est ce processus qui déraillerait: certaines choses qui "devraient" être perçues comme miennes sont aussi extériorisées, càd perçues comme extérieures à moi (excès de l'aliénation), ou des choses du monde sont perçues comme miennes (psychose; là-dessus ma théorie c'est que le cas de Eichmann qui pensait que la voix de Hitler était la voix de la raison kantienne est un cas de psychose passionnant, parce que dans Kant, si tu as lu la Métaphysique des moeurs ou la 2e critique (c'est pour ça que je lis ça aussi en ce moment), la raison est juge et partie, l'homme est divisé en homo phenomenon (l'homme physique, avec ses vices, ses tentations etc) et homo noumenon (l'homme moral), ce qui explique qu'on puisse avoir un devoir envers soi-même sans contradiction; et il écrit aussi que je n'ai pas la vertu mais que c'est la vertu qui me possède, donc à un certain niveau c'est effectivement une structure psychotique). Mais bref, ce sont des gens (Pinel, Esquirol, Baillarger, Egger, Séglas) qui vont se demander s'il y a seulement des hallucinations au sens de: perception de ce qui n'est pas là, ou aussi des hallucinations au sens de: sujet convaincu d'avoir une perception alors qu'il n'en a pas. Il va y avoir un débat pour savoir si la parole intérieure est un phénomène musculaire ou pas (Egger va dire que non), càd que je ne sens pas mes muscles, ma langue, ma bouche être activés. Mais alors comment est-ce que je peux penser que cette parole est la mienne (puisqu'il semblerait que c'est la sensation musculaire qui m'en rend certain quand je parle)? Sachant que le fait que la voix que j'entends ait mon timbre, ma langue, mes tics etc. ne suffit pas à ce que je la perçoive comme mienne, ou plus exactement, et on retrouve ici une de mes marottes depuis les messages sur l'insertion du moi dans le monde (Wittgenstein again): le fait qu'une chose soit mienne n'est pas quelque chose que je peux observer. Il y a donc un deuxième problème: comment est-ce que quelque chose peut être perçu comme non-moi? le schéma va être le suivant : le moi est premier, rejette ce qui n’est pas lui (les objets), et se retrouve comme le "reste" laissé par l’opération d’aliénation. En gros, en passant par les travaux de Charcot sur les types psychologiques (auditifs, visuels d'un côté, qui ont des hallucinations du premier type, et moteurs d'autre part, qui ont des hallucinations du deuxième type, celui où je crois que j'ai une sensation alors que non), ce à quoi on va arriver est que pour que les hallucinations soient expérimentées comme non-miennes sans pouvoir pour autant être extériorisées (je ne peux pas voir leur "non-mienneté"; si les hallucinations verbales sont musculaires, alors je ne peux pas la penser comme extérieure à moi, puisque je sens mes muscles, si elles ne le sont pas, alors elles sont comme la parole d'autrui mais en moi), il faut introduire quelque chose comme l'inconscient. Séglas va distinguer, dans le sillage de Charcot, à l'intérieur des hallucinations du deuxième type, parmi celles de type "moteur", des types de parole involontaire consciente et inconsciente. C'est vraiment un cours fantastique, j'espère que je ne fais pas un trop mauvais job pour le résumer. Ça me paraissait aussi éclairer des trucs sur ton petit paragraphe qui suit sur la différence entre stimulus externe et interne évidemment. Ce qui m'intéresse en plus avec le schizophrène est que c'est un trouble du langage qui a une spécificité supplémentaire, qui est de ne pas pouvoir comprendre le langage figuré (si j'en crois Sapolsky). Je vais me le procurer Oui mais pour le coup je me demande si tu ne poses pas ici le problème en termes trop généraux. Il y a d'une part l'imprécision des concepts, et ici Putnam a des choses intéressantes à dire sur la division linguistique du travail https://en.wikipedia.org/wiki/Semantic_externalism#Arguments_for_externalism et d'autre part il y a la question de savoir, par exemple, si je perçois quand je rêve (et donc si je peux employer la même sémantique que pour des entités que j'ai de bonnes raisons (en tout cas des raisons empiriques) de croire exister).
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Il se met au ban de rien du tout, il a son propre réseau d'alliances (notez la com mesurée de Pékin sur l'invasion ukrainienne par exemple) et il tient l'Allemagne par le gaz, et par là une partie de l'Europe. L'Allemagne peut arrêter temporairement Nord Stream II mais pas indéfiniment. Ne pas négocier avec Poutine ou "le mettre au ban" n'est pas une option de long terme. Il est pas déconnecté de la réalité de son pays, il est même plutôt populaire, même si on pourrait répondre que c'est difficile de savoir ce que la population pense vraiment sous une dictature (mais ça constitue difficilement un argument dans le sens d'une opposition à Poutine). La mentalité russe n'est pas exactement la même que la nôtre et pour cause ils n'ont jamais vécu en démocratie libérale. Donc l'"avis de la population" hein... Peut-être qu'on peut reconnaître que la Russie poursuit une stratégie politique depuis la construction du gazoduc et essayer de la comprendre plutôt que de dire ils sont fous ces Romains.
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Non seulement ça serait indécent de dire que ça n’a aucune conséquence sur nos vies qu’il y ait une guerre en Europe mais si on veut regarder la chose depuis son nombril je t’invite à regarder l’état des marchés et le prix du pétrole. Après en termes militaires seuls les américains peuvent faire qqch
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Vilfredo a répondu à un sujet de NicolasB dans Politique, droit et questions de société
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