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À propos de F. mas
- Date de naissance 12/03/1979
Autre
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Titre
Cheshire Cat
Profile Information
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Gender
Male
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Lieu
Cordicopolis
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Interests
Political Philosophy, Music, BBC comedies.
Idées
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Tendance
Libéral classique
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Ma référence
Anthony de Jasay.
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Les deux premiers jours en double (foursomes et four-balls) ont été dévastateurs pour les Américains. C'est incroyable, même des champions comme Scheffler ou DeChambeau deviennent mauvais quand ils sont en double. Et puis dimanche, jour de matchs individuels, remontée spectaculaire de l'équipe américaine (l'Europe ne gagne qu'un seul match sur huit), mais ça n'a pas suffit pour rattraper leurs adversaires. Cela me fait dire que le golf par équipe, ce n'est vraiment pas le truc de la team US, contrairement à celle Euro (et ça se voyait). L'ambiance était électrique, surtout le 2e jour, au fur et à mesure de la déconvenue américaine : il y a eu des frictions entre les deux équipes, et surtout, le public américain s'est déchaîné, insultant les européens (surtout McIllroy, sa femme et S Lowry). La femme de McIllroy a reçu un verre de bière dans le dos, et, chose notable, la garde nationale était présente pour protéger les joueurs et expulser les débiles qui gueulaient au moment des shots ou qui essayaient de déstabiliser les joueurs. Du jamais vu, et des supporters américains en dessous de tout. Ce que j'ai trouvé particulièrement pénible, c'est de voir les Européens se faire insulter sans que leurs adversaires (et le PGA tour) ne réagissent. J'ai vu passer certains articles qui rapprochaient le manque de fairplay évident du public américain avec la trumpisation du pays (sans grande surprise). Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais il y avait un fossé entre l'esprit trollesque des Européens et celui plein de ressentiments des yanks. On comprend donc la joie de l'équipe euro, qui a réussi à battre les US sur leur propre terrain en milieu hostile (et malgré la mauvaise foi des commentateurs US)
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Sinon, en repensant à la question de la sociologie politique du golf, j'ai repensé au Grand Schisme qui traverse le golf professionnel depuis quelques années, avec la création du LIV en concurrence au PGA Tour (le circuit pro le plus important au niveau mondial). Le Liv est un circuit créé par les Saoudiens pour 'moderniser' l'image du golf, jugée vieillissante, un peu trop wasp et inadaptée aux attentes des jeunes générations Résultat, le LIV à acheter à coups de millions certains joueurs du PGA pour les coller dans leurs compétitions merdiques (occasionnant une guéguerre entre circuits et joueurs, qui s'est calmée ces dernières années pour finalement revenir en guerre froide depuis 2023). Les compétitions du Liv sont donc plus courtes, avec des publics qui hurlent comme au foot, le tout sur de la musique de merde, ce qui visiblement ne dérange pas des joueurs débauchés au PGA payés des sommes astronomiques pour faire essentiellement de la représentation. Vous avez deviné, je trouve ça impossible à regarder. J'ai l'impression de me retrouver dans une sorte de kermesse bruyante de nouveaux riches où les pros sont surtout là pour toucher leur chèque et faire la promotion de boissons énergisantes.
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Bilan de la première journée : l'équipe européenne est en tête avec 5.5 points v 2.5 pour les US. Les matchs de four balls ont été moins tranché en faveur des Européens, mais nette domination quand même. A noter que POTUS s'est pointé au teeing du départ du second match, escortant son ami Bryson DeChambeau jusqu'au premier tee (lors du match DeChambeau/Griffin v Fleetwood/Rose). Le four balls est un peu plus à l'avantage des yankees, qui ont moins l'esprit d'équipe que les Européens, parce qu'il donne aux coéquipiers une marge de manœuvre plus élevée pour jouer. On note par exemple que le numéro 1 mondial Scottie Scheffler devient une brêle monumentale en équipe, alors qu'il enchaîne les victoires en solo (mais pareil pour DeChambeau ou Thomas). Sur le public : la Ryder Cup est vraiment une singularité dans le golf, où le public (surtout américain) se comporte comme des vulgaires supporters de foute. C'est très inhabituel, y compris pour les joueurs, qui sont habitués à jouer en silence. Je ne sais pas trop quelle est la sociologie moyenne du spectateur de golf, mais, intuitivement, je pense qu'elle penche plutôt à droite (sans grande surprise) : celle des golfeurs pro me paraît assez conservatrice/csp+ (en particulier aux USA) quand on les voit débarquer par exemple aux masters avec toutes leurs petites familles (Les masters, d'ailleurs, exemple type de club/compétition très conservateur). Pour donner un autre exemple, une photo ci-dessous de l'équipe européenne gagnante de la Ryder Cup 2023 (ils sont à peu près tous mariés et pères de famille, sauf Hovland et son caddie qui se prennent dans les bras). Plusieurs top golfeurs sont chrétiens pratiquants (Scheffler, Burns, Finau, Watson, etc.). Ceci étant dit, je me disais que ce sport était sans doute l'un des plus WEIRDest in the world, au sens de Henrich (bon, réflexion de 3 minutes chrono).
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C'est la Ryder Cup 2025, c'est à dire une compétition qui oppose les meilleurs joueurs européens aux meilleurs joueurs américains. Aujourd'hui, la compétition a commencé avec 4 foursomes, et les européens ont déjà mis deux points face aux yankees. La compétition continue cet aprem (en four balls), et POTUS est attendu pour voir l'équipe US se prendre une branlée face à l'équipe de Luke Donald.
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Define 'science'
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Une réflexion intéressante de John Podhoretz (avec qui j'ai de grosses divergences idéologiques) sur la tendance à dire tout ce qui nous passe par la tête sur les réseaux sociaux et la polarisation violente que cela entraîne. https://twitter.com/jpodhoretz/status/1966474548762607694
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Attaque du Hamas & répercussions
F. mas a répondu à un sujet de Freezbee dans Europe et international
Je pense qu'il faut réserver le terme vassal à la relation qui lie les états européens à Washington. Après tout, Brzezinski l'employait déjà pour parler du lien formé par l'Otan. L'UE n'est qu'un outil pour asseoir cette domination (et l'Allemagne a longtemps été le pion central pour asseoir cette relation de domination). La nouveauté, c'est qu'en situation de crise, les soubassements politiques (les rapports de force) se révèlent plus évidents sous les exercices de communication publique des chancelleries diverses et variées. -
Lecornu dernier des premiers ministres de Macron ?
F. mas a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Je connais cette théorie. -
Lecornu dernier des premiers ministres de Macron ?
F. mas a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Un random bureaucrate que tous les couillons du bouillon de culture médiatique trouvent sérieux et intelligent parce qu'il porte un costume (un peu comme Bruno Le Maire). -
Pas un article, mais un rapport : How France Invented the Censorship Industrial Complex https://www.civilizationworks.org/cw-master-blog/france-invented-the-censorship-industrial-complex-the-twitter-files-france-case-studies?utm_source=substack&utm_medium=email
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Débat sur "l'état de droit"
F. mas a répondu à un sujet de Riffraff dans Politique, droit et questions de société
Ajoutons tout de même, plus charitablement, que l'attrait du discours idéologique en faveur de l'Etat de droit de la part des juges, est aussi un stratégie rhétorique du faible au fort face à un exécutif qui le maintien sous tutelle et sous-finance ses professionnels pour éviter de gêner ses propres actions (ce qui est le principal problème pour pas mal de brelots genre Zemmour). -
Débat sur "l'état de droit"
F. mas a répondu à un sujet de Riffraff dans Politique, droit et questions de société
J'ai l'impression que la perte de signification de l'état de droit est liée à l'érosion de la culture politique libérale en Occident et à sa captation idéologique par l'oligarchie progressiste, qui cherche à en faire un instrument pour contrer le populisme (politique, judiciaire, sécuritaire).Hayek, dans La Constitution de la liberté, fait du Rechtsstaat le fer de lance du mouvement libéral contre l'émergence du pouvoir administratif au XIXe siècle, c'est-à-dire la soumission de l'autorité administrative au droit (qu'il s'agisse du droit commun, comme en Autriche, ou du droit administratif, comme en France). En général, les commentateurs s'insurgent contre son développement par principe contre-majoritaire en démocratie, car il vise à restreindre l'emprise de la majorité sur la minorité par excellence, l'individu (et ses droits), tout comme la concentration des pouvoirs au sein des institutions politiques. Assurer un cadre légal pour protéger les libertés individuelles, obliger les institutions à respecter les limites des pouvoirs qui leur sont conférés ou encore insister sur l'égalité juridique sont des éléments constitutifs de l'état de droit. Le droit de l'état de droit n'est pas censé protéger les criminels au détriment des innocents, puisque la présomption d'innocence, le droit à un procès équitable, les juridictions d'appel, etc., s'appliquent à tous les citoyens (voire, dans certaines circonstances, à tous les êtres humains).Avec l'européanisation du droit français et l'influence grandissante du droit nord-américain en Europe ces trente dernières années, les expressions « état de droit » et « règle de droit » sont devenues à la fois assez semblables et connotées positivement (par exemple, protection des droits fondamentaux, comme l'article 6 du TUE). On est loin des débats du XIXe siècle sur le positivisme juridique face à l'état républicain, comme évoqué plus haut. Cependant, aujourd'hui, ce qu'on observe, c'est la perte de pouvoir politique (la souveraineté et ses organes) des instances élues au profit des institutions technocratiques et de l'expertise, ce qui modifie le rapport de force entre instances élues et institutions contre-majoritaires. La « sécession des élites », dont parle Christopher Lasch, correspond aussi à la concentration effective des pouvoirs au sein de toutes les institutions par une même classe partageant une même mentalité, une éducation similaire et une socialisation accrue. Les juges, en particulier dans les instances les plus hautes, partagent des traits idéologiques communs avec les élites politiques, administratives et économiques de tous les pays occidentaux, et donc les mêmes intérêts et préjugés de classe. En France, ce sont des macronistes mentaux, comme n'importe quel membre de Renaissance. Depuis une dizaine d'années, la peur du populisme a rendu ses défenseurs au sein de l'institution judiciaire plus politiques, et l'état de droit est devenu un outil pour contrer les politiques jugées contraires à la conception éthérée qu'ils se font de la démocratie libérale. Que ce soit le rôle des procureurs aux États-Unis avec Trump, la Cour constitutionnelle en Roumanie, la rhétorique européiste contre Orbán, ou, désormais en France, la nomination de moins en moins discrète de militants au sein des institutions administratives suprêmes en vue de préparer l'arrivée du RN au pouvoir (sans parler du précédent du PNF avec Fillon). Ce n'est plus la culture partagée de la liberté qui anime ses thuriféraires, mais l'idéologie progressiste qui confisque certains leviers de pouvoir par intérêt de classe, groupisme et rejet du populisme, tout en abandonnant sa vertu principale : celle de tempérer la concentration du pouvoir politique aux mains d'une clique d'upper-class twits. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
F. mas a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
En repartageant du Antoine Daniel, @Lancelot risque surtout de s'attirer l'ire de la cabale anti-chouffins qui se déploie depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.