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Bastiat

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Tout ce qui a été posté par Bastiat

  1. Apple à corrigé les plus grosses tares ergonomique, la gestion de la casse, et donne une interface graphique haut de gamme. Les briques open source sont un peu partout y compris dans windows et c'est une très bonne chose. Et mono progresse bien coté unix. Maintenant que PowerShell est né et 2008 répandu, je ne vois pas d’intérêt à utiliser des moufles comme interface classique d'un unix (ni apple, ni androide).
  2. L'agoriisme est une idée anti-politique par nature, il ne rentre pas dans le cadre de mon théorème. :-)
  3. Quand Hitler défend la SECU … je suis sur que ce discours ferait un tabac en France aujourd'hui chez les socialistes de tous bords … iNv9i1SrNBg
  4. Minute 5: "UKIP libertarian & patriotic" oE_SMD3_nDE
  5. Jeunesses Solidaires Françaises http://jeunessessolidaires.blogspot.fr">(badurl) http://jeunessessolidaires.blogspot.fr (badurl) VS Ce qui me permet d'énoncer le fameux théorème. pour tout ensemble non nul d'idées politiques, il existe un parti.
  6. Voilà ! programme public: - CDI partout dans la fonction publique. - Réduction de dépenses jusqu'au deficite 0. - Démocratie directe à la suisse.
  7. N'oublie jamais que le taux d’intérêt n'est pas un prix de marché, mais largement un tarif administré par la banque centrale. Il n'est pas déterminé PAR la rareté relative d'une monnaie marchandise (ou des biens du banquiers), mais il détermine l'offre et la demande de substituts monétaire (scripturaux et fiduciaires).
  8. haha je vais l'envoyer à Alain Laurent celle là !
  9. Est-ce que je sais ? ça fait 4 ans que je n'ais pas travaillé sur des antiquités de type unix like …
  10. J'utilise sous Windows PSpad , très complet Aussi Notepad2 très light et surtout en 64bit pour W2008 Si quelqu'un connais un autre éditeur 64bits ? Mon principale usage d'un editeur de texte est pour Powershell, donc j'utilise PowerGui. Sur linux j'utilise pico, je ne supporte pas Vi.
  11. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Tu dis ça à cause de la calvitie c'est ça ! C'est pas sympa de se moquer comme ça !
  12. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Je me suis mal exprimé. En fait ça existe déjà, c'est les fonds de placement type FCP qui vont plus ou moins immobiliser vos ressource un certain temps. Mais on ne peut pas appeler ça une banque. Ce qui caractérise une banque me semble t'il, c'est de pouvoir émettre des substituts monétaires qui devraient avoir pour contrepartie partielle les avoirs d'une banque ou les biens personnelles des dirigeants et actionnaire. ça apporte une souplesse considérable en matière d'épargne avec au milieux un professionnels responsable capable de gérer le risque. Banque égale réserve fractionnaire par nature.
  13. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Si on considère que la société est une chose qui peut avoir un gardien, oui, mais je suis assez dubitatif. Pour moi cela ne tient qu'à l'égard des contractants. Pour les tiers, il n'y a que des individus ; A partir du moment ou une chose à un propriétaire, quelqu'un en a l'usus, et donc indubitablement la garde. Le propriétaire de la société est l'actionnaire au prorata de ses parts. S'il prend soins de désigner un dirigeant, c'est ce dernier qui se voit prêter l'usus de la société, donc la garde. La distinction faite entre la responsabilité due à la garde de la société et sa responsabilité personnelle, n'a évidement d’intérêt s'il n'y a que s'il y a plusieurs personnes dans la société. Intervient alors le choix des processus qui vont permettre la coopération efficace ou non de ces personnes, et avoir des conséquences éventuelles sur les clients et sur les tiers ou encore sur les client hors du cadre du contrat ou une combinaison des 3. Il est en mesure de mesurer les risques pris par l'entreprise et doit s'assurer qu'elle est capable de faire face aux dommage causés, même un banquier à une obligation de moyens (au passage, il n'y a pas de raison autre que réglementaire pour qu'une société donnée ne mélange pas des activités industrielles dangereuses ET des activités bancaires). La faute de la société intervient dé que les processus sont en cause, il n'y a rien d'automatique là dedans bien que évidement ce soit quasi systématique par nature si il n'y a pas une intention de nuire. Un "acte" ou un manquement de la société ne se réduisant presque jamais à l'action d'une seule personne, mais à l'action de nombreuses d'entre elles plus ou moins bien coordonnées avec une forte division du travail. Il y a sans doute un curseur à placer, mais c'est à la jurisprudence de le faire. Avec une indépendance des tribunaux et une mise en concurrence internationale de ces derniers, il y a de bonnes raisons pour que ça se face relativement bien. Tu peu développer la vraie vérité vraie selon toi. Le fait est qu'a partir du moment ou la responsabilité est détruite, les réparations aux victimes doivent passer par la réglementation, bien plus soumise au lobbying le cas Total en est un exemple flagrant. Les transporteurs s'étant fait déclarer irresponsables A PRIORI par la loi, dans tel ou tel cas. Avec La RI Total aurrait payé plus, soit a priori avec des assurances ou une très forte rémunération de l'entrepreneur prenant le risque du transport (le quel à intérêt à ne pas prendre des poubelles flottantes comme l'Erika), soit postériori avec des dommages et intérêts. Je pense exactement le contraire, c'est un problème que je place au même rang que la banque centrale et l'irresponsabilité illimitée des politiciens à endetter les contribuables. L'influence de la RL porte notamment sur le degré de prise de risques irresponsables et-ou sur la taille des établissement qui leur permet d'atteindre le seuil de TBTF et d'avoir un poids politique considérable (et par exemple de faire payer les contribuables). En matière de théorie monétaire, ça porte sur la taille et la variation de la masse monétaire et la sensibilité des banquiers aux facteurs d'ajustement des taux d’intérêt. A titre personnelle, c'est la clef qui m'a manqué pendant 15 ans pour avoir une idée viable sur la banque libre (l'approche réserve à 100% étant une impasse qui ne m'a jamais convaincue).
  14. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Je viens de découvrir un bouquin de Rothbard sur la crise de 1819. THE PANIC OF 1819 Reactions and Policies http://mises.org/rothbard/panic1819.pdf The Panic of 1819 was America’s first great economic crisis and depression. For the first time in American history, there was a crisis of nationwide scope that could not simply and directly be attributed to specific dislocations and restrictions-such as a famine or wartime blockades. Neither could it be simply attributed to the machinations or blunders of one man or to one upsetting act of government, which could be cured by removing the offending cause. ..
  15. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Que tu crois :-) Position historiquement Complétement à coté de la plaque, la nouvelle angleterre était en free banking AVEC responsabilité limitée. Ces crises s'accompagne d'un accroissement constant de la masse des crédits par rapport à la monnaie marchandises (ici la courbe inclue aussi les billets). Les crédits marginaux étant bien entendu les plus médiocres. Ces crises (bien que minimisées par l'article) ont logiquement conduit à la fuite en avant vers l'intervention étatique dont la création de la Fed n'est qu'une étape et ce bien que les américains, surtout là et à cette époque, ne fussent pas des communistes compulsifs… La concurrence à sans doute ralenti le mécanisme (comme l'explique Selgin) mais elle ne peut pas l’empêcher. En RL la masse monétaire totale tendant vers l'infini au fur et à mesure que la demande de monnaie marchandise tant vers 0. En RI La masse monétaire serait, comme je l'ais expliqué bornée par le capital du banquier, qui n'a pas de raison de croitre plus vite que les autres sous un regime de banque libre. Banque libre ou pas, la destruction de la responsabilité conduit, par les dégâts qu'elle cause, à affaiblir les positions des liberaux et concours à l'adoption de réglementations de substitution. Sarban oxley, dodd franck, Bâles et autres merdes constructivistes… Effectivement, on est donc d'accord sur ce point. Tu devrait écrire un bouquin d'une douzaine de pages sur l'indignation. C'est un noeud de contrat, la société, qui à pour gardien un dirigeant puisqu'il en à l'usus. Des responsabilités plus directes n’excluent pas particulièrement la sienne. Le dirigeant est donc responsable personnellement des processus et matériels en cause qu'il qu'il choisi si la société ne peu pas l'assumer par ses fonds propres et ses polices d'assurance. En d'autres termes, il doit nécessairement être responsable des dettes de la société, et ceux même s'il n'y a pas intention de nuire, comme tout autre. Ton approche conduit à le rendre irresponsable de SA politique pour les missions qui sont les siennes, tant que la réglementation ne lui assigne pas directement la faute. Remonter la chaine causale, c'est adopter la responsabilité illimitée. Assemblée nationale le 2 décembre 2003 N°1270 http://www.assemblee…-info/i1270.pdf souligne p50: Or, durant ses travaux, la Mission a constaté trois failles majeures dans cet édifice complexe qu’est le système de responsabilité des dirigeants sociaux : — l’ insuffisance notoire de la responsabilité pécuniaire des dirigeants sociaux, soit que leurs rémunérations ne permettent pas de sanctionner une contre-performance notoire, qui laisse l’entreprise dans une situation exsangue, soit qu’en cas de faute caractérisée, le dirigeant n’en subisse pas personnellement les conséquences financières ; — la très grande difficulté à mettre en cause la responsabilité civile d’un dirigeant social en cas de faute de gestion ; — l’ excessive pénalisation de la responsabilité des dirigeants sociaux. C'est immoral et parfaitement intenable pour un libéral.
  16. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Il est important de noter que l'achat d'obligation était le mode privilégié de financement de l'industrie et d'épargne des français au 19e et au début du 20e à une époque ou la responsabilité limitée était encore peu répendue. Achat d'obligations = pas de parts de la société = pas de droits de votes = pas de responsabilité au delà des apports.
  17. Bienvenu ! C'est quoi un libéral "de gauche" (ou de "de droite" respectivement) ? Je pose cette question à chaque nouveau, parce que je n'arrive pas à bien comprendre :-)
  18. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    évidement, il ne s'agit nullement d'une confusion (si ce n'est de ta part), mais bien de deux exemples distinctes, auxquels j'aurais pu rajouter l'accroissement des dépenses en R&D finance pour améliorer la gestion du risque ou toute autre mesure visant à faire face à tel ou tel tpe de risque qu'aucune réglementation prétendant remplacer la responsabilité ne pourra prendre en compte. Si ta question porte sur les besoins d'unités monétaire (monnaie marchandise+substituts monétaires) dans une économie, il y en à toujours assez, c'est un des basique de l'école autrichiennes. La quantité de monnaie sera alors fortement liée à la quantité de capital des banquiers (ie: dirigeant et actionnaires) et non à la seule appétence (fort variable) des clients pour la monnaie marchandise en usage contre substituts monétaires. On a là les sources d'une parfaite de stabilisation (relative à la richesse) de la masse monétaire par le marché. Si ta question consiste à savoir si je préfère un nombre réduit de plus grosse banques en tant qu'investisseur, je dis que je préfère plus de concurrence. En tant qu'épargnant, aussi. Clairement je préfère des dirigent responsables sur leurs biens, mais encore une foi, ceux qui sont prêt à prendre des risques peuvent le faire en toute liberté dans leur contrat d'ouverture de compte en choisissant un banquier qui propose les produits qui leurs conviennent, plus risqués et mieux rémunérés (il est possible que cette option domine tant qu'il y aura des banques centrales). Il est évident qu'avec les ratios actuels et la politiques de rendement très supérieure aux autres secteurs (donc à très haut risque), la panique serait inévitable sans banque centrale. Heureusement ils n'en sera rien en responsabilité illimitée, il faudra naturellement rassurer les actionnaires avant même les clients-fournisseurs. Les banques seront évidement plus petites et nombreuses, à elles de s'assurer contre ce risque. Il me parait réthoriquement difficile de soutenir que les clients serait prêt à tout perdre comme leur comportement avec la RL serait sensé le démontrer, et craindre ne même temps des paniques, preuve s'il en est de la peur de perdre les si précieuses économies. Il est évident que l'approche actuelle ne permet pas d'identifier proprement les préférences des gens. Bien au contraire, elle incite à prendre des risques irresponsables et ceux-ci ne sont pas répercutés sur les cours des banques donc les investisseurs les sous-évaluent. La RL n'est PAS d'une clause contractuelle, elle est opposable à des NON contractants, c'est une propriété de la société, un privilége rien d'autre, c'est une évidence. En matière de banque comme ailleurs tout le montre doit répondre de ses actes, tout dommage est suceptible de réparation, "RL" ou pas, il n'y a PAS d'exceptions. L'existence même de la RL suppose de renier le droit de propriété, avec toutes les conséquences dévastatrices qui s'en suivent naturellement. "Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes." Frédéric Bastiat En revanche, pouvoir transferer la responsabilité par contrat, plutot que de la détruire est évidement plus que souhaitable.
  19. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Il est en tous cas clair qu'elles auraient des fonds propres (liquidités, etc..) largement supérieurs à aujourd'hui, même si je ne suis pas de l'avis de rothbard.
  20. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    On discute donc de trois normes pour un systéme bancaire 1 - La reserve à 100% (impossible) 2 - La banque 100% responsable 3 - La banque à responsabilité limitée (suicidaire) oui Plus encore la réserve à 100% est impossible, puisque on ne sait pas combien de billets sont effectivement susceptible de retour effectif, un certain nombre sont en effet perdus ou détruits. Une réserve 100% ne pourrait donc être édictée que sur la base des billets émis et des comptes, donc dans les faits, supérieure à 100% dans une proportion inconnue et croissante avec le temps. La réserve fractionnaire n'est donc pas seulement souhaitable, elle est naturellement obligatoire dé que l'on émet des créances. La responsabilité illimitée n'interdit nullement à un client de prendre tout le risque sur lui au moyen d'une close dans son contrat d'ouverture de compte. En revanche la responsabilité limitée permet de s'exonérer de ses obligations de moyen et de résultât en cas de faillite, aux exceptions réglementaires prés (sarban oxley, dodd franck, Bâles et autres merdes constructivistes) c'est donc un droit légal de voler. Exactement comme lors d'un accident industriel qui détruit la vie de nombreuses familles dans un rayon donné, naturellement. Il existe une tentation gauchiste chez certains libertariens, qui les poussent à renier le droit de propriété pour justifier l’existence d'institutions auxquelles ils sont attaché mais ne tenant que par l'intervention étatique… Les seuls ratios légitimes sont ceux qui seraient décidés par des dirigeants responsables, pas des fonctionnaires privés. Le prix n'a rien à faire là-dedans, certes il augmenterait en intégrant le risque complet, mais il couterait moins cher au contribuable que les renflouements actuels. Si la banque est en responsabilité illimitée, la contrepartie de cette création est le patrimoine du banquier (ie : dirigeants et actionnaires), par conséquent, cette création de substituts monétaires est limitée doublement par le fait de ne pas faire faillite et par le fait de ne pas risquer la ruine à 100% dans un tel cas. Le risque que A et B retire leur argent en même temps, n'est PAS indépendant, exemple, le bank run. La loi normale est donc inapplicable puisque c'est une de ses hypothèses. L'argument GRANDE TAILLE des établissements atteint donc TRèS vite ses limites. De nombreux "petits" banquiers responsables et en concurrence assureront certainement une sécurité bien plus grande. Je rappel que la banque libre avec responsabilité limitée en nouvelle Angleterre, n’a pas évité les crises à répétitions.
  21. Bastiat

    Laisser tomber les banques

    Je pense que en l’état de la législation, l'absence quasi-complète pour les banque de responsabilité, leur permet d'atteindre des tailles qui excluent la faillite sans passer par la planche à billet pour sauver les dépôts. Elles ont une importance bien supérieure à ce qu'elles avaient par le passé.
  22. Bref, pas de rapport NON ! Visiblement tu ne sais pas lire, je n'insiste pas. on dirais un gaucho qui me dit "la société veut ceci, à besoin de celà", c'est un un instrument juridique l'assimiler à une personne réelle est juste idiot, tes remarques ne sont pas à la hauteur du débat. Je te laisse à la récrée, les autres interlocuteurs méritent plus de temps et le mien n'est pas illimité.
  23. L’anonymat à l'avantage de protéger parfois du prédateur étatique. Mais fondamentalement, dans une société ou on aurait pas ce problème, si A est débiteur de B, la justice devrait être en mesure d'identifier et saisir la totalité du patrimoine de A pour qu'il paie ces dettes légitimes. Donc non sur le principe. Oui, aucun gain n'est certain, aucune garantie n'est certaine. L'atout de la responsabilité illimitée est en premier, d'inciter à prévenir les dégâts, non de rembourser les victimes. Ensuite, Les sociétés à responsabilité illimitées sont très nombreuses et marche bien, inutile donc de discuter de la question de savoir si oui ou non ça marche, ça marche ! Tous les commerçants ou presque, un certain nombre de sociétés en commandite et en commandite par action qui n'ont pas pour dirigeant des sociétés à RL.. Les banquiers privés suisses fonctionnent sur ce modèle pour la gestion des grandes fortunes depuis toujours, ce qui apporte une garantie haut de gamme au client. En l'état du droit français il est impossible de fournir une telle garantie. Ce qui manque est une forme juridique à RI qui permette de faire des banques de taille significatives, cotées en bourse. Sur votre dernier point, en suppriment la pleine responsabilité, on augmente surtout la propension à s'endetter et à prendre des risques non couverts. Et oui … ça d’appel l’hypothèque, mettre toute la responsabilité d'une grande société sur une seule personne n'a aucun sens pratique. C'est pour cela qu'il faut permettre au dirigent de proposer aux actionnaires de prendre une part contractuelle de ce risque. Basiquement, c'est une simple extension de la commandite par action. Non il n'est pas mal choisi, il est juste moins évident, et je ne vois pas pourquoi je l'esquiverait. En revanche je comprend que mes interlocuteurs insistent dessus, tellement il est évident que lors des accidents industriels, la défense de la RL est intenable pour un libéral, puisqu'il faut renier le droit de propriété pour la défendre… Le cas de la banque permet de soulever des problèmes moins ostentatoires, mais tout aussi graves. En particulier le fait que la RL permet de se soustraire aux obligations contractuelles (de moyens ou de résultat) et que cette possibilité est tellement intenable, qu'il est nécessaire de produire une une réglementation abondante pour y palier et pouvoir condamner les atteintes les plus abusives aux biens des autres. Il en découle que la source probable d'une bonne partie des rêglementations qui nous empoisonnent la vie sont des métastases de cette destruction de la responsabilité (et de quelques autres). Enfin un argument nouveau. Je répondrait que c'est couteux. Vous pouvez aussi faire de l'agriculture avec une charrue. Mieux les institutions disponibles rendent peut couteuse la sécurité, mieux c'est. Dans le cas contraire, sans juridictions vous vous limitez à des transactions immédiates. Des innovations comme la lettre de change ont nécessité la création de guildes et de foires avec les juridictions civiles idoines. Dans le "vieux commerce" on pouvait au choix pour dette, vous envoyer aux galères, vous crever les yeux, vous trancher une main, etc. Vous enferrer plusieurs années pour dettes impayées était encore de mise au 19e… non, pour moi elle est née avec les sociétés par actions au 16e siecle avec les companies des indes, probablement une contrepartie aux créance que les souverains leurs souscrivaient, en obligations ou en billets (banque d'angleterre). Ils s'agissait d'un privilége vraissemblablement destiné à se protéger du risque défaut souverain… Mais si tu as des eléments historiques supplémentaires à discuter, j'en serais ravis. Innutile de l'appliquer au monde entier, je laisse les bombes financiéres (ou autres a ceux qui en veulent. La premiére crise ferra le tri, je suis évolutioniste. Jusqu'au derniéres nouvelles, aucun des banquiers privés suisse (à RL donc) n'a menacé l'équilibre financier de la planette. Par contre, les banques en RL et les états, à irresponsabilité illimitée en revanche…
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