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xara

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Tout ce qui a été posté par xara

  1. WTF. Mauvaise volonté démontrée dès le départ.
  2. Bien sûr (des biens hétérogènes, vous vouliez dire), mais ce que vous dites va bien plus loin que cette constatation il me semble.
  3. C'est de ces explications là que je parle. Idéalement, il faudrait repartir du mode de calcul du PIB je crois, sinon il y a pas mal de non dits tenus pour acquis. Le professeur JGH m'a soufflé que la discussion de référence sur ce sujet est dans le pavé de Reisman.
  4. Le problème, c'est l'idéologie, au mauvais sens du terme, i.e. de ne voir que ce qu'on a envie de voir pour que ça colle à une image préétablie. En l'occurrence dans ce cas, ce sera à peu près la même chez ceux qui la détestent et chez les fanboys, à savoir l'incarnation claire du libéralisme en politique. L'attachement affectif à cette image est tellement fort qu'on est prêt à écarter les faits. Donc par exemple on aura une affiche ou un article sur contrepoints nous vantant la baisse des impots et du chômage sous Thatcher. Mais ce n'est pas ce que disent les chiffres. On voit aussi des articles nous parler de la baisse des impots en se référant aux taux marginaux d'imposition en omettant de mentionner le doublement de la TVA qui est allé de pair (si c'était pour donner l'impression que le libéralisme est une idéologie pour les riches, c'est gagné) si bien qu'on transforme "baisse de la progressivité des impots" en "baisse des impots". Le problème aussi est stratégique à propos de la communication. L'absence de nuance est largement visible pour les non-idéologues, précisément ceux à qui on a besoin de parler. Pendant que certains délirent avec leurs histoires de statues et sont gagas devant leur "homme" d'Etat providentiel, "la plus grande figure du libéralisme au XXe siècle" (pour des libéraux, c'est piquant), d'autres produisent des choses un peu plus sérieuses et équilibrées.
  5. Je ne suis pas sûr de voir pourquoi ça devrait forcément réduire artificiellement le taux de chômage.
  6. C'est à première vue absurde. Car cela voudrait dire qu'un taux de croissance réel est toujours négatif ou nul. Autrement dit qu'il ne peut pas y avoir de croissance. Sauf si vous voulez justement dire que la croissance réelle ne peut pas être appréhendée par les méthodes présidant au calcul du PIB. Mais les explications sont un peu trop rapides pour que je suive.
  7. Eléments d'explication: si j'ai bien compris, Thatcher à son arrivée au pouvoir préside à un effort pour maitriser la hausse des prix en freinant l'expansion monétaire. Mais les dispositifs de type salaires minimums légaux sont d'autant moins effectifs que les prix montent (cela fait diminuer le salaire minimum légal en terme réel). Aussi, si les prix cessent de monter ou qu'ils montent moins vite que les salaires minima réglementaires, on a un facteur de hausse du chômage involontaire (hausse du salaire minimum légal en termes réels). De plus, il se trouve qu'en 79, il y a un "Wages Council Act" qui renforce semble-t-il les pouvoirs d'établir les salaires minima. Facteur aggravant vraisemblablement. Mais en 86, c'est l'inverse qui semble-t-il a lieu: libéralisation relative du marché du travail via la réduction du pouvoir de ces "councils". A noter que même lorsque le tx de croissance du GDP se casse la gueule à partir de 88, le chômage continue de diminuer...
  8. Est-ce que quelqu'un conteste cela?
  9. A voir les commentaires de certains ici ou sur facebook, il me semble bien que c'est de ça qu'il s'agit.
  10. Si c'est le cas, alors justement il convient de ne pas confondre un tel jugement relatif (qui met la barre très bas) à un jugement dans l'absolu.
  11. Je suis d'accord. Mais justement, c'est un jugement relatif à d'autres. Pas de quoi en faire une idole.
  12. Pfff... procès en pureté idéologique. N'importe quoi. Voilà et précisément, le truc auquel je réagis, c'est la tendance au travers inverse. Puisque pour les uns c'est l'antéchrist, alors Thatcher doit être le christ. Et je passe pour hyper-critique à dire "minute, c'est quoi le bilan?", i.e. à dire ce que tout le monde trouverait normal de dire pour n'importe quel autre chef d'Etat.
  13. Ce n'est pas la question. Elle pourrait bien avoir le meilleur bilan de l'histoire des chefs d'Etat, il faudrait d'abord être capable de l'établir. Que ce soit en terme absolu ou relatif à d'autres, ou relatif à ce qu'il y aurait probablement eu autrement. Et c'est à celui qui avance que c'était mieux après qu'avant, ou qu'elle a rien moins que relever le pays ou éliminer le socialisme liberticide, de le montrer. Et comme avec Reagan ou d'autres, il ne suffira pas de pointer du doigt des citations montrant qu'elle usait d'une rhétorique "free market" (soyons clair, je soupçonne que c'est pour cela que Reagan et Thatcher n'ont pas droit au même regard critique que n'importe quel autre chef d'Etat). Rothbard avait proposé un critère probablement incomplet mais de bon sens:
  14. On est bien sûr censé prendre cela pour argent comptant. Mais d'où tirez vous cela? Selon quels critères? Où est le bilan (sérieux) si évidemment favorable, en termes de dépenses publiques, de réglementations, que sais-je?
  15. xara

    Bar du football

    La simulation est tellement dans la culture du Barca que même en match amical ils en font On se rappellera du penalty obtenu contre Paris l'été dernier: https://www.youtube.com/watch?v=PBSAj1eJdjE
  16. Article d'intérêt aujourd'hui sur le sujet
  17. xara

    Etat De L'art En Économie

    Effectivement, on peut difficilement sous estimer l'influence de cette approche. Elle est partout.
  18. Les deux notes de bas de page méritent une mise en évidence aussi:
  19. Sur le point 5, cf. Kinsella, What It Means To Be an Anarcho-Capitalist
  20. Oui, j'avais raté le fil sur le sujet quand j'ai commencé à commenter l'article.
  21. Il y a la sécurité sociale. Certaines professions relèvent de régimes spéciaux. Les régimes spéciaux ne sont pas en dehors de la sécu. Et l'employé de la SNCF n'a pas le choix que je sache de cotiser chez qui il veut plutôt que d'être soumis au régime spécial de la SNCF. Bref, cela veut dire qu'au sein du régime monopolitique obligatoire de la sécurité sociale, des gens sont traités différemment. Tout ceci n'a rien à voir avec le sujet de Reichman et h16, i.e. la question de savoir si oui ou non, les directives européennes de mise en concurrence en Europe s'appliquent à la sécurité sociale française au point qu'il n'existe plus de monopole. D'ailleurs, l'existence de régimes spéciaux ne doit rien à la législation européenne, donc même si ces régimes spéciaux permettaient en un sens de "sortir de la sécu", ça n'aurait rien à voir avec ce qui nous occupe.
  22. Les gens de la SNCF ont un régime spécial de sécurité sociale. Et alors? Quel rapport avec la soit-disant liberté de sortir de la sécurité sociale française?
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