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xara

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Tout ce qui a été posté par xara

  1. L'explication est pertinente tout en étant une grille de lecture idéologique déconnectée de la réalité. Intéressant...
  2. Il a un livre à propos des marchés financiers qui arrive bientôt écrit en allemand. Une traduction anglaise publiée par le LvMI doit suivre.
  3. On appréciera le côté "maitre yoda parle au jeune padawan" En attendant, mon cadre d'interprétation permet d'expliquer pourquoi l'exubérance se retrouve plus sur les marchés financiers que chez les boulangers. A te lire par contre, il n'y a pas de raison que ce soit le cas. C'est juste une grosse coïncidence. Je n'ai rien supposé à cet égard. Je me suis borné à expliquer pourquoi un phénomène pouvait s'expliquer par l'intervention de l'Etat et que la simple constatation d'un désordre ne permettait pas de l'expliquer en général et encore moins de l'expliquer comme indépendant de l'intervention de l'Etat en particulier. Ceci ne constitue aucunement une thèse sur la probabilité que l'interventionnisme disparaisse, ou sur la nature plus ou moins politique de l'homme, quoi que ça puisse précisément vouloir dire. C'est toi qui affirme une thèse à ce sujet, qui assène une conclusion forte sans argumenter en sa faveur à la hauteur de sa force et qui te comporte comme punk à chien du web en traitant de fanatique ceux qui n'aquiescent pas ou ceux à qui tu imputes abusivement une thèse sur ce sujet lorsqu'ils parlent d'autre chose. Premièrement, il n'y a rien d'autrichien dans une telle attitude. "Autrichien" se réfère à un ensemble de propositions dans le champ de l'analyse économique et de l'épistémologie, pas à une façon de converser intellectuellement malhonnête. Deuxièmement, quelqu'un pose quelque chose comme un postulat. Il utilise le terme. Je lui réponds. Dans ma réponse on peut lire son post. Je ne réponds même pas que son postulat est faux mais que c'est vite dit. J'accepte même le fait de discuter de ce qui suit comme si le postulat était établi pour les besoins de la discussion. Tu viens me dire ensuite que je balaie comme un "postulat" les propos d'autrui. Je te signale que c'est mon interlocuteur qui a avancé ledit postulat et l'a désigné ainsi, au cas où tu aurais raté le propos auquel je répondais (alors que ce propos était reproduit deux lignes au dessus de ma réponse et donc difficile à rater dès lors que tu avais lu mon post). Et maintenant tu reviens dire que je qualifie de postulat ce qui ne m'arrange pas. Aucune interprétation charitable ne permet plus d'éviter de considérer que tu trolles, et ce de manière particulièrement grossière et irritante. La seule chose que tu peux ainsi réussir à balayer, c'est ta réputation d'honnête homme, à supposer que tu avais une telle réputation. Et comme par hasard, tu n'es pas foutu d'expliquer en quoi tes extrapolations sauvages seraient impliquées dans ce que j'ai dit. Beaucoup d'affirmations vagues, pas de démonstration, le tout ponctué d'une énième supposition en l'air sur la psychologie de tes interlocuteurs. Je n'ai pas dit que t'étais favorable à toute intervention étatique. J'ai à la place noté ton affirmation non substantiée que l'exubérance sur les marchés financiers dans le contexte de la crise récente n'avait pas de lien nécessaire avec l'intervention de l'Etat et qu'il suffisait de constater ce "fait". Et j'ai suggéré que ceci étant indistinguable en substance des poncifs habituels des argus anti-libéraux d'amateurs qu'on trouve partout, t'étais d'autant plus culotté de reprocher à d'autres des "réponses stéréotypées." Enfin, tu devrais garder tes extrapolations sauvages sur ma psychologie pour toi. Rien ne te permet de m'imputer le fanatisme que tu décris et une détestation quelconque pour qui ne partagerait pas mes vues. Et ça ne sert à rien d'autres qu'à être désagréable. Je vais m'abstenir de spéculer sur le pourquoi de cet apparent besoin de troller. En tout cas, ton petit ton méprisant et tes manières de voyou du net, je m'en passais très bien.
  4. 1971 est certainement une date décisive, vu que le jour où Nixon a décrété que la banque centrale américaine n'assurait plus sa promesse passée de convertibilité du dollar en or pour les banques centrales étrangères, le monde est passé pour la première fois dans l'histoire dans un régime de pure fiat money. Cependant, le lien qui existait la veille avec l'or et qui constituait un dernier frein à l'expansion monétaire était un bout de ficelle. Autrement dit, ce n'était que la dernière étape d'un long processus dont je ne saurais dater la première étape. De plus, au moins certaines des "libéralisations" depuis ont dû permettre au potentiel inflationniste du régime fiat de se réaliser plus avant.
  5. Mais non. Encore une fois, les propositions politiques associées à Friedman dans le domaine relèvent de "ce que la Fed devrait faire" et il a été favorable à un régime de monnaie fiat et aux banques centrales. Il a reconsidéré quelque peu la question à partir d'un article en 1986 je crois où il a commencé à devenir plus favorable aux idées de free banking. Non. Presque tout le monde est marginaliste depuis 1870. Rien à voir avec cette histoire. Wikipedia devrait faire l'affaire. Toi. Friedman était d'avis que la Fed a foiré suite à la crise de 29 en n'imprimant pas plus de monnaie pour empêcher la dépression.
  6. Aux mains des banquiers centraux. Mais ce n'était pas une position pro banque libre. Faut toujours tenir compte du contexte. Là si je ne m'abuse, le contexte c'était les débats habituels sur la politique monétaire et la banque centrale, notamment la question de savoir si la BC devrait être "indépendante" ou non et ce qu'elle devrait faire. Il était hostile à ce que des banquiers centraux n'aient pas de compte à rendre. Son option préférée pendant le gros de sa carrière était l'imposition d'une règle de croissance fixe de la masse monétaire (quelque chose qui ne pourrait être manipulé à la discrétion des banquiers centraux -c'est ça la proposition politique centrale associée au monétarisme, au passage). Mais ça veut juste dire que la banque centrale serait en charge d'éxécuter cette mission et non qu'il parle là de l'abolir. Pourquoi pas?
  7. Premièrement, il y a certainement plus d'économistes monétaristes. et ils se veulent pour la plupart libéraux en un sens large, vraisemblablement. Deuxièmement, voici un exemple pour le moins frappant d'article. Les auteurs font appel à Friedman pour appeler la Fed à faire chauffer la planche. Extraits:
  8. J'adore le "ce sont des faits" qui balaie tout d'un revers de main et assène de manière parfaitement dogmatique l'épistémologie naïve des "faits parlent d'eux mêmes". Tu as l'air de tomber de la lune là, ça m'étonne de toi quand même. Ne pas voir la main de l'Etat, c'est ne pas voir l'éléphant dans la boutique de porcelaine. A partir du moment où on anticipe que les gouvernements et leurs banques centrales sont là pour et peuvent sauver n'importe quel acteur des marchés financiers et ont intérêt à le faire dès lors que ce sont des intervenants suffisamment gros pour qu'il y ait risque de faillites en chaine, il ne faut pas être devin pour comprendre le chantage à la civilisation qui s'institutionnalise. (Et elles le peuvent parce qu'ultimement, on est passé à des régimes de pures monnaies fiat qui permettent de créer à coût négligeable des unités monétaires à volonté, évolution qui relève purement de l'interventionnisme) Les profils de gains et pertes sont altérés parce que les pertes sont socialisées. Il n'y a donc rien de mystérieux et pas besoin d'une hypothèse psychologique ad hoc (tout le monde devient dingo en oubliant de considérer le côté obscur de l'effet de levier). Les prises de risques vont être systématiquement plus grandes, la structure financière des firmes va être altérée en faveur de l'endettement et en défaveur des fonds propres servant normalement à amortir les chocs (créant ou renforçant l'interdépendance du sort des firmes qui fait le risque systémique). Bref, on a des explications là, sans parler de la théorie des cycles. Pourquoi faire comme si on devait être embarassé quand ce qui se passe est typiquement ce que les théories qu'on avait au départ permettaient d'envisager? Après il est vrai qu'il y a ambiguïté quand on parle de dérégulation et que c'est un piège dans lequel le militant libéral pressé est susceptible de sauter à pieds joints. Car il y a réglementation et réglementation. Typiquement, quand on institutionnalise l'exubérance, il faut des mécanismes de controle pour que la cocotte ne pête pas en trois jours. Donc par exemple, il faut des ratios minimum de fonds propres pour contenir dans ce cas le risque systémique. Aussi, faire sauter une réglementation dont l'effet est de contrecarrer l'effet d'une autre n'est pas automatiquement un authentique pas en avant d'un point de vue libéral. La clé c'est l'institutionnalisation par la fiat money de l'aléa moral à une échelle démentielle. Virer le couvercle de la cocotte sans baisser le feu ne va pas aider. De ce point de vue, il ya certainement eu des déréglementations nuisibles, mais c'est surtout dans le sens où elles rendent l'impact des autres interventions plus drastique. Ou alors ce type d'explication (aléa moral sous produit de l'interventionnisme monétaire) est incorrect. Mais ce n'est pas le simple constat de l'exubérance sur les marchés financiers qui nous le dit. On n'explique pas si le désordre est plutôt dû à l'interventionnisme ou s'il est plutôt inhérent au fonctionnement des marchés simplement en constatant des prises de risque excessives. Les faits sociaux complexes ne parlent pas d'eux mêmes. Que vient faire l'anarcapie là-dedans? Et même s'il était question d'un "bréviaire" -pour le dire de manière moins rhétorique, on aurait pu parler de boite à outils théoriques- ça ne nous dirait pas en quoi il est faux. Aussi quand on balance en retour des affirmations péremptoires sur les prétendus "faits" qui seraient des pièces à conviction évidentes dans un procès du libéralisme, il faut un sacré culot pour dénoncer les réponses stéréotypées.
  9. J'ai entendu il y a quelques jours que jstor venait de s'ouvrir complètement, qu'il n'y aurait plus besoin d'un accès universitaire ou autre abonnement. Je n'ai pas vérifié. Sinon j'y ai accès de toute façon.
  10. En effet, mais tout ce que cela illustre, c'est la propension aux raccourcis (typiques de l'esprit militant mal dégrossi à mon avis) du type "Reagan a une image de libéral, donc quoi qu'il fasse c'est l'application d'idées libérales", Greenspan s'est revendiqué un temps de Rand donc la politique monétaire sous lui doit être d'une manière ou d'une autre "libérale", le monétarisme friedmanien, c'est "libéral" parce que tout le monde sait que Friedman est libéral, etc. Bref, c'est de la bouillie. Ce sont des associations émotives aléatoires.
  11. D'accord, il y a des "libéraux par beau temps" mais sauf contorsion sémantique, tout ce que ça montre est ce que tu suggères là, qu'ils ne prennent pas au sérieux les idées qu'ils prétendent incarner.
  12. Non, le "dogme de Friedman" en matière monétaire n'est pas typiquement un credo libéral. Ca c'est l'association scabreuse Friedman = libéral donc whatever Friedman says = libéral. Friedman a lui même été clair à ce sujet. Lorsqu'il considérait que les arrangements monétaires ne devaient pas être laissés au marché, il qualifiait bien de "libérale" la politique de laisser cela au marché, et donc par implication sa préférence de non libérale.
  13. Je réponds à quelqu'un qui le pose explicitement comme "postulat". Son terme. Que ce soit un réalité vérifiable ou non est une autre affaire. Dans le contexte de l'échange auquel je participe, SCM suggère justement que le bail out relève du laissez faire, en nous disant que le laissez faire a montré sa limite avec les bail out. On est dans la confusion sémantique et par voie de conséquence peut être, la confusion conceptuelle. Et tu ajoutes ta propre équivoque avec cette histoire de "personne ne laisse faire etc." Et ce n'est pas la peine de me demander pourquoi il ne serait plus vrai en anarchie que personne ne laisse faire ce qui nuit à des intérêts s'il existe une possibilité de l'empêcher comme si j'avais dit ou suggéré une telle chose. Et je n'ai pas parlé "d'anarcapie". De toute manière on ne peut pas parler de 50 sujets à la fois et je ne le fais pas. Le contexte dans l'échange auquel je participe est que lorsque yozz rappelle l'évidence selon laquelle le bail out ne relève pas du laissez faire, on lui répond qu'il n'y aura jamais d'anarcapie comme si ça avait un rapport évident avec la choucroute. Tout ce que j'ai dit en rapport avec l'anarcapie c'est ça. Non mais WTF franchement. Sauter de "pas d'anarcapie" à "bailout des institutions financières" à la requalifification de bailout en politique de laissez faire, qu'est-ce que ça veut dire? C'est le chaos là. On est bien dans la taverne.
  14. Oui peu importe le terme. Rasant, ça dépend avec qui et sur quoi. LA plupart des speechs ne sont pas des introductions. Gertchev, ça devrait être intéressant je pense.
  15. Il n'y a pas de "cours". L'objet d'une telle conférence est de présenter des articles en cours d'élaboration pour la plupart des sessions, le tout étant ponctué de speechs tels qu'indiqués dans cette liste. En principe ces speechs sont diffusés.
  16. Deux choses. Sémantique d'abord: il n'y a pas d'hybride laissez-faire / interventionnisme. L'interventionnisme désigne traditionnellement une économie de marché dans laquelle l'Etat intervient. Si les échanges marchands non décrétés par le gouvernement était éliminés, si toute la production et les échanges relevaient directement de la politique, on serait dans le socialisme (au sens de la propriété étatique des moyens de production généralisée à tous les moyens) Un monde sans politique n'existera jamais, c'est vite dit et dit ainsi, un postulat pas moins arbitraire qu'un autre, mais admettons pour les besoins de la discussion. Il ne s'ensuit pas que cela justifie d'appeler un chat un chien. Un bail out est bien "l'antithèse du laissez faire". Postuler qu'il n'y aura jamais de monde sans politique n'y change rien.
  17. Mais les gars dans cette discussion, vous mélangez deux trucs, ce qui concerne les accords de Bale d'une part, à savoir des ratios minimums réglementaires de fonds propres (avec la règle de base des 8%) et d'autre part, les ratios réglementaires de réserves fractionnaires (2% dans la zone euro).
  18. Les speechs programmés pour du live online.
  19. A commencé aujourd'hui. En direct live en ce moment même ici.
  20. xara

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    Ca me dépasse. Dans le contexte parisien, je suis plus l'employé qui pose les plots à l'entrainement et qui a sa bagnole bloquée sur le parking parce qu'Ibra se gare n'importe comment.
  21. xara

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    J'apprécie ton côté poète. Oui chef, bien chef.
  22. xara

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    Il m'avait pourtant semblé que ce serait une interprétation plus charitable que celle littérale de "laissez faire". Car répondre ainsi "laissez faire" n'aurait eu de sens qu'à quelqu'un pronant de s'en prendre physiquement à des personnes ou à leurs biens. Excuse moi de ne pas avoir considéré que tu pourrais sortir un tel homme de paille. Pourquoi ne pas considérer plutôt que "ne pas critiquer" était selon moi l'attitude appropriée impliquée dans ton propos? Ca ne veut pas dire que tu t'en rendais compte, ni que tu me "l'ordonnais". Bref, c'est toi qui m'attribues un homme de paille imaginaire là.
  23. xara

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    Dans le contexte, i.e. ce qui vient avant ton post, auquel présumément ton post répond, je comprends que lorsque tu dis "Oui, je trouve certains visuels "Les Libertariens" nuls à pleurer. Laissez faire, laissez passer. Les meilleurs gagneront. Ou alors la théorie libérale est fausse, donc OSEF." cela suggère que "laissez faire laissez passer" est une analogie pour "ne pas critiquer". Si ce n'est pas le cas, alors bien sûr ce que je dis ensuite ne tient pas. Si c'est le cas, alors je ne fais qu'expliciter les implications de ce que tu dis, et ce n'est pas de ma faute si elles sont ce qu'elles sont.
  24. xara

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    Je te le demande
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