Le néo-classicisme ne s'est pas arrêté avec Mises, disons que ce dernier a, je crois, rompu définitivement avec les néo-classiques héritiers de Walras qui abusaient notamment de modèles mathématiques. Il a ainsi "autonomisé" l'école autrichienne. Mais encore une fois, je suis loin d'être un puriste, c'est ce que je crois avoir compris, si quelqu'un a de meilleures infos, je prends.
Et c'est bien comme une sorte "d'interventionnisme pro-marché" (paradoxalement) que je comprends l'orthodoxie néoclassique, en résonance avec certaines politiques actuelles. Exemple typique : les lois anti-trust qui ont pour but de rendre la concurrence "pure et parfaite". Ainsi toutes les mesures qui visent à "corriger" le marché dans le but non pas de le détruire, mais de rendre celui-ci plus efficient...ou de le "faire marcher" au motif qu'il ne marcherait pas "tout seul".