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Tout ce qui a été posté par Nicolas Azor
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Ce que j'avais en tête c'est le bénéfice, mais l'état taxe les deux de toute façon, non? (ce qui est un comble en soi, quand on y songe). Le capitalisme c'est la propriété privée des moyens de productions, disais-je. Or pour une entreprise, ce qui ressemble le plus à la "production" d'une entreprise, c'est les bénéfices. C'est en tout cas le truc qui appartient le plus naturellement aux propriétaires de l'entreprise (plus que les produits vendus, qui par définition appartiennent aux clients). Pour moi les bénéfices c'est ce qui reste quand tout a été payé. C'est donc ce qui n'est dû à personne d'autre que les propriétaires de l'entreprise, et auquel a forciori l'état n'a pas à toucher s'il n'est pas actionnaire.
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Pour moi Internet est surtout la manifestation la plus flagrante de la dégéographicalisation des relations humaines, conséquence directe de l'essor des technologies de communications et de traitement automatisé de l'information. Je trouve que la vision la plus prophétique de cela se trouve dans l'âge de diamant de Stephenson: « Après l'effondrement des États-Nations, phénomène causé par la disparition de leurs sources de revenus qu'étaient les impôts (devenus impossibles à lever dans un monde où les transactions financières ne sont plus traçables), les phyles ont renoncé à toute notion de territoire-nation pour privilégier la dissémination géographique. » http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%A2ge_de_diamant
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J'entends énormément de gens à la radio qui clament haut et fort que la solution à la crise, c'est la croissance. Parce qu'avec la croissance, il y aura plus de rentrée fiscale, et donc il sera plus facile de payer la dette. Ce genre de propos m’exaspère. Quand quelqu'un produit de la richesse, l'état ne devrait pas avoir à priori à lui prendre plus. Il ne devrait pas y avoir de proportionnalité des prélèvements obligatoires. Parce que quand le secteur privé produit plus de richesse, pour autant le secteur public, lui, ne voit pas a priori ses coûts augmenter. Les revenus des moyens de productions appartiennent aux propriétaires de ces moyens de productions. Si les bénéfices d'une entreprise sont taxés à 10%, alors dans les faits cela signifie que l'entreprise appartient à l’État, à hauteur de 10%. C'est presque exactement comme si l'État était actionnaire de dix pour-cent du capital. La seule différence c'est qu'il n'a pas de droit de vote, mais ça importe peu puisqu'il peut imposer ses décisions par la force s'il le souhaite en imposant des réglementations: il n'a donc pas besoin de droits de vote. C'est là une idée que j'ai en tête depuis longtemps. Dans la mesure où le capitalisme se définit comme le droit de propriété privée des moyens de production, et que le communisme est la négation de ce droit, il est utile de remarquer qu'entre ces deux extrêmes il y a une continuité facilement mesurable par le niveau de l'impôt. En somme, le taux d'impôt n'est il pas une mesure du communisme? Parfaitement communiste à 100%, et capitaliste à 0% ? Si j'osais, j’étendrais même ce raisonnement à l'impôt sur le revenu. Que dirait on d'un homme qui doit donner la totalité de ses revenus à l'état ? On dirait, en exagérant à peine, qu'il est un esclave. Du coup, je suis très tenté de voir dans l'impôt sur le revenu rien de moins qu'une mesure du degré de servitude des peuples.
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Voilà. Malheureusement personne, PERSONNE, ne dit ça dans les grands médias. Alors que rien que sur ce forum on est déjà deux à le penser. C'est typiquement le genre d'observation qui me fait penser que les médias sont pourris et complices du système. Moi des fois ça me donne des envies de meurtre La spéculation n'est rien d'autre qu'un exercice qui consiste à tenter de prévoir le futur. Ça n'a rien de néfaste, au contraire. Ça permet de quantifier les prédictions humaines, en leur mettant un prix. C'est très utile pour l'économie.
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C'est vrai que c'est fort quand même, le premier ministre grec annonce un référendum, et il se fait aussitôt sermoner par ses collègues européens qui obtiennent l'annulation. Si j'étais grec je pourrais pas supporter ça, c'est du foutage de gueule, y'a pas d'autre mot. J'ai hâte d'entendre Nigel Farage s''exprimer là-dessus au parlement européen. Y'a plus que lui pour parler vrai. J'espère qu'il fera un beau discours et qu'il leur dira très fort ce qu'on pense de ces encXXXXXXs.
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amha, par contagion on évoque l'idée qu'à la suite du défaut d'un état, les créanciers des autres états se mettent à avoir des doutes concernant leurs placements. Du coup ils ferment leurs positions obligataires et investissent ailleurs (autre région du monde, ou autre type d'investissement). Par réaction en chaîne, on veut dire par là que quand les investisseurs se retirent, les taux montent (car le prix des obligations baissent), et du coup la charge de la dette est d'autant plus dure à assurer, ce qui augmente encore la défiance envers ces papiers, ce qui monte encore les taux, etc.
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Alors là: MDR On entendait les analystes dire qu'il n'oserait pas le faire dès son arrivée, que ça se verrait trop, qu'il préférerait affirmer sa continuité avec Trichet, etc. Tu parles! Il a osé le gars. On peut se dire qu'après tout la BCE c'est une institution et que toutes les décisions sont prises de façon concertées parmi les gouverneurs, avec une démarche scientifique ytout… N'empêche, c'est dur de voir une coïncidence dans la concomitance de son arrivée et cette baisse des taux. La BCE est maintenant une filiale de la FED Goldman-Sachs, c'est officiel. Le point positif c'est que ça a boosté le cours de l'or. Finalement ces gars là sont mes amis: ils font baisser le montant de mon loyer Alors qu'est-ce qu'on dit?… Merci Draghi!
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"monsieur blabla" MDR ce surnom lui va à ravir.
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+1 merci pour ce rappel
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Au risque de me répéter, l'avenir c'est Perl 6. C'est trop de la balle ce langage. Ce que j'aime avec Perl, c'est qu'on peut écrire des programmes très courts. La concision pour moi c'est un critère essentiel. Y'a rien de plus ennuyeux que d'avoir à taper des caractères inutiles. Pour ça, perl ne cherche pas à singer le langage naturel. Par exemple, si on a un vecteur de nombre tel que [4, 3, 1, 2], pour calculer leur somme un langage banal utilisera le mot sum. Le langage est un carcan, ne serait-ce que parce qu'il contraint le lecteur à subvocaliser ce qu'il lit. En perl cette somme se calcule en appliquant '[]', le méta-opérateur de réduction, sur l'opérateur '+': Au lieu d'un bête: sum(4, 3, 1, 2), en Perl 6 on écrira: [+] 4, 3, 1, 2 pour la somme, [*] 4, 3, 1, 2 pour le produit, etc.
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Mars Science Laboratory
Nicolas Azor a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Science et technologie
Bah c'est sûr que ce serait mieux si c'était financé plus honnêtement, mais d'un autre coté ce genre de dépense ça représente une goutte d'eau dans le budget US. Environ 300 M$, soit même pas deux dollars par américain. Ils pourraient presque se financer en faisant un appel à contributions volontaires. -
Départ dans quelques semaines normalement. On dira ce qu'on veut sur les ricains, mais en matière de conquête spatiale ils savent nous faire rêver. Perso j'ai toujours pensé qu'il est vain de chercher à envoyer des hommes dans l'espace. Par contre je trouve très important d'envoyer des sondes un peu partout, le plus loin possible. Ne serait-ce que pour satisfaire notre curiosité concernant ce à quoi ressemblent les paysages extra-terrestre. D'ailleurs, "curiosité", c'est le nom du rover de cette mission. http://en.wikipedia.org/wiki/Mars_Science_Laboratory MIpFgump7so
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Les petites inventions qui font faire de grands bonds en avant
Nicolas Azor a répondu à un sujet de h16 dans Science et technologie
L'écran à projection rétinienne: http://www.rtflash.fr/retine-l-ecran-high-tech-futur/article Quand ce truc sera au point ça sera énooorme. L'équivalent du walkman pour la vision. -
Images fun et leurs interminables commentaires
Nicolas Azor a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
:lol: :lol: :lol: -
Pour être plus précis, je dirais que d'après la théorie, le prêt n'augmente pas l’agrégat monétaire puisqu'il est sensé être remboursé à terme (et donc la monnaie injectée est détruite). Ce que cette théorie oublie de mentionner c'est que quand il y a faillite, les dettes ne sont pas remboursées et donc la destruction monétaire n'a pas lieu. L'argent prêté s'est perdu dans la nature, c'est à dire qu'il a été dilué dans le milieu économique.
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Oui, c'est exact.
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Cette remarque faisant suite à la mention de forth, je signale qu'en forth on peut inclure de l'assembleur directement dans le corps d'une fonction.
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Tiens puisqu'on parle de langage de programmation ici, Perl6 arrive à grand pas et il va déchirer sa race. Avec ce language il sera facile de créer ses propres opérateurs post-fixés, et même ses propres méta-opérateurs, et en fait il sera même facile de créer son propre langage de programmation. Plusieurs implémentations existent. La plus connue et la plus active est rakudo.
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Pour la Liberté, Dieu et le Roy
un sujet a répondu à Nicolas Azor dans Philosophie, éthique et histoire
Bah pas vraiment puisque d'après ce que je lis l'anomie se caractérise par une désintégration des normes. Or un pouvoir peut imposer des normes (et d'ailleurs c'est l'essentiel de ce qu'il fait). En fait dans l'absolu d'après moi c'est TOUJOURS la loi du plus fort qui s'exprime. Les démocraties n'ont aucune viabilité si elles n'ont pas le contrôle de la force publique, un juge fait appliquer ses décisions par la force, un roi se fait obéir grâce à sa police, un dictateur par l'armée, etc… Si on ne prend en compte que les réalités factuelles, si on voit les événements comme une successions d'actes humains dans un monde soumis aux seules lois physiques et biologiques, alors on nie la pertinence des classifications des pouvoirs politiques, pour les rejoindre tous en un seul, qu'on appelle alors, au choix, anarchie, objectivisme ou nihilisme, ce dernier ayant ma préférence. -
Pour la Liberté, Dieu et le Roy
un sujet a répondu à Nicolas Azor dans Philosophie, éthique et histoire
En fait pour être honnête… au fond de moi le nom du système que je décrivais plus haut c'est pas impérialisme. C'est l' anarchie. La vraie. -
Pour la Liberté, Dieu et le Roy
un sujet a répondu à Nicolas Azor dans Philosophie, éthique et histoire
Pardon je n'ai que survolé cette file mais je voudrais dire que selon moi, parmi les régimes de pouvoirs possibles, il y a aussi ce que j'appelle, peut-être à tort, l'impérialisme. Un empereur ne tire pas sa légitimité d'un vote ou d'une prétendue ascendance divine, mais simplement des faits. En gros c'est: "j'ai pris le pouvoir parce que j'en étais capable. Si t'es pas content, t'as qu'à faire de même." J'ai tendance à voir les époques impériales romaines et françaises comme ça, et je trouve que ça a du bon. -
Drive est super bien fichu tout de même. Ok c'est pas un film qui va révolutionner le septième art vu son scénario hyper-basique, mais ça reste quand même du très bel ouvrage.
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/mode point-de-vue-extrême ON Si on a le droit de donner un avis perso, je dirais ceci: dans la mesure où "sortie de crise" signifie pour beaucoup "retour à la normale", je dirais que le libéralisme ne propose pas de "sortie de crise". Dans le libéralisme il n'y a pas de sécurité sociale, pas de revenu minimum, pas d'assurance chômage publique, pas de retraite par répartition, pas d'éducation nationale, etc… Alors ce que le libéralisme propose, ce n'est pas une sortie de crise, mais un changement de société. /mode point-de-vue-extrême OFF
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Un auteur qui écrit pour être lu ? Ça change.