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Ronnie Hayek

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Tout ce qui a été posté par Ronnie Hayek

  1. Plaît-il ? Franchement, pourrais-tu développer cette remarque ? (Même en MP si tu veux, pour ne pas encombrer ce fil de présentation.)
  2. Selon moi, il y a trois membres des Péheffes qui sont particulièrement intéressants et pertinents. Mais je ne les nommerai pas pour ne pas les compromettre auprès de leurs voisins de forum.
  3. Attention, ils nous épient !
  4. Le problème de la plupart des Péheffes est qu'en plus d'être de faux libéraux, ce sont de faux conservateurs. Le néant idéologique, en somme - car l'idéologie, c'est mââââââl.
  5. Quel rapport avec mon propos ? Sinon, la liberté ne se définit pas premièrement contre le collectivisme; elle existait avant lui. Aron était un social-démocrate, peu ouvert au libre-échange, que je sache. Quant à Polanyi, son grand intérêt est justement qu'il apporte une réflexion morale, à contre-courant de l'utilitarisme (ce n'est pas une mienne interprétation, il l'écrit noir sur blanc, relis-le quand tu auras le temps). Ensuite, réflexion morale et considérations pratiques se recoupent, non ? L'éthos, n'est-ce pas le comportement ? Tu as été convaincu par le "marchéisme", pas par le libéralisme comme tel. Pour les mêmes raisons qu'auparavant tu professais des idées socialistes : ta vision du monde reste ancrée en profondeur dans le matérialisme. Toute la réflexion éthique et juridique - au fondement du libéralisme - t'échappe, me semble-t-il. Ce qui n'était pas le cas de Hayek…
  6. @ =S= Je ne comprends pas ton obstination à ne pas admettre la nature morale du libéralisme. Sa supériorité sur toutes les autres doctrines politiques est dans l'énoncé suivant : la liberté est la charpente indispensable à toute société civilisée. Pour toutes les autres philosophies politiques, la liberté est facteur de désordre, voire carrément LE fauteur de troubles. Au contraire, pour les libéraux, la liberté est bonne (et n'est donc pas ce paradoxe formulé par Mandeville et Smith, qui montrent par là qu'ils étaient moins libéraux qu'on le pense généralement), car elle permet à chacun de nous de déployer le meilleur de nos potentialités sans y être contraints par un pouvoir coercitif. D'un point de vue épistémologique, il faudrait aussi s'intéresser aux relations entre liberté et message de vérité : http://www.acton.org/fr/publicat/dulles2.pdf Pour la question de la charité, elle ne pose aucun problème en termes libéraux - comme jabial te l'a fait remarquer. De plus, il y aura toujours des gens pauvres, parce qu'inaptes à offrir quelque service à leur prochain. Autant que ce soit un généreux donateur privé qui s'en charge, non ? J'ajoute que privilégier l'aide publique à la charité véritable, au motif qu'avec la première, le bénéficiaire n'est pas tenu de remercier celui qui le paie me dérange profondément. Tu sembles ne même pas t'apercevoir que tu cautionnes ainsi le caractère nocif, immoral et déresponsabilisant du socialisme… sans doute parce que tu t'appuies sur une Weltanschuung foncièrement matérialiste. Quant à ton argument : "la bouffe d'abord, la morale ensuite", je suis navré, mais cela me rappelle une phrase de Brecht qui justifiait ainsi la violence communiste et donc la suppression de l'état de Droit. Ensuite et enfin, tu te méprends (délibérément, pour forcer ta démonstration ?) sur la critique hayékienne : il dénonce uniquement la récupération (et déformation) socialiste du concept de justice, dénaturée en "justice sociale". Si le vieux Friedrich avait refusé de voir en la justice la pierre angulaire du libéralisme, je doute qu'il eût passé plusieurs années de sa vie à se consacrer à la philosophie du droit.
  7. Ronnie Hayek

    Ma Première Fois

    C'est pourtant le cas depuis belle lurette, sans que quiconque ait trouvé à y redire… jusqu'à aujourd'hui.
  8. A quand des subventions pour l'achat de papier alu afin d'y faire dormir la marmotte ?
  9. Il serait temps de briser la glace.
  10. Il faudrait cesser d'insulter les conservateurs en collant cette étiquette aux Péheffes…
  11. Rien de plus gênant que d'avoir un vers solitaire quand on a le cigare qui pend au bout des lèvres.
  12. Le refus à tout prix de "l'idéologie" est en soi un excès idéologique. Sinon, tu oublies gentiment que plusieurs d'entre nous sont devenus anarcaps en observant l'histoire et les faits, avant de lire Rothbard. Toutes les configurations politiques ont été essayées, toutes reposaient sur l'appareil d'Etat, toutes ont échoué ou se sont révélées être des désastres, voire des horreurs sans nom. Le pragmatisme commande donc de réfléchir à quelque chose d'autre. C'est ce que propose l'anarcho-capitalisme, qui n'est qu'une continuation du libéralisme classique tenant compte de ses limites. Enfin, à la différence des bolcheviks, nous ne sommes pas des millénaristes prétendant instaurer le paradis terrestre. C'est encore plus vrai pour les anarcaps croyants qui ont toujours en tête cet avertissement : "Mon Royaume n'est pas de ce monde"
  13. D'abord, petit rappel : tout racket n'est pas un impôt, mais tout impôt est du racket. Ensuite, concernant le relativisme, je signale qu'il est de ton côté, puisque tu considères que l'Etat démocratique serait par principe à l'abri de toute critique au motif qu'il est démocratique-donc-gentil… alors que plusieurs personnes t'ont montré qu'il pouvait tout se permettre. La démocratie organise le déplumage de certains au profit d'intérêts constitués, voilà la vérité. Est relativiste celui qui croit que c'est permis parce que c'est démocratique. Tu accordes naïvement trop de crédit aux textes sur papier sans t'intéresser à la réalité de la politique.
  14. Elvis Presse-les, je crois.
  15. Je ne vous savais pas fan de Dany Brillant. EDIT: dévancé par Melo. Ca va encore jaser (et non jazzer)…
  16. Heureusement, Il a ressuscité : sous la forme de Dany Brillant.
  17. Ce n'est pas parce que certaines thèses conspirationnistes sont hautement farfelues (avec à la clef des interventions extra-terrestres façon Jean-Pierre Petit) que toute théorie du complot est invalidée. Il y a toujours eu des complots, il y en a, et il y en aura encore. L'assassinat de JFK, par exemple, c'est quoi ? Une balle perdue tirée par un désaxé qui se promenait là par hasard ?
  18. Alissa Rosenbaum = Ayn Rand.
  19. C'est ce que j'avais failli écrire. Mais, en effet, une mafia peut être une réussite entrepreneuriale - considérations morales mises à part, bien sûr.
  20. A mon avis, les différences quantitatives sont telles que l'on peut parler de saut qualitatif. Surtout, il existe quelques autres distinctions. J'en avais parlé ici : http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2004/11/etatmafia.html
  21. A la différence de l'Etat, la mafia n'essaye pas de trouver des rationalisations idéologiques à ses méfaits de même qu'elle ne transforme pas des villes en champignons atomiques ni leurs habitants en ombres chnoises.
  22. Un croisement entre l'Homme-Plante (adversaire un peu oublié de Spider-Man) et un ours polaire. Brrrr…
  23. Le fils de Khano-et-Khayek et de La Fougère a débarqué parmi nous !
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