Dardanus

Tout le monde est quasiment d'accord et donc tout le monde s'engueule et s'envoie des noms d'oiseau.

Il n'a jamais été abandonné dans le secondaire.

Ben moi c'est tout le temps au travail. Pas le choix quand on est enseignant.

Même chose dans la Loire car je n'étais même pas au courant. C'est uniquement sur les marchés, en attente des transports en commun ou dans des manifestations de masse. Ceci dit la préfète (comme elle veut qu'on l'appelle) est la fille de Seguin : l'Empire autoritaire, elle connait. Elle nous avait déjà obligé à présenter le pass sanitaire dans certains centres commerciaux en été sous prétexte de taux d'incidence élevé. D'ailleurs le seuil ne cesse de varier au gré des fantaisies : on l'abaisse pour pouvoir mieux interdire.

Je suis désolé en Histoire le XVIIIe c'est les temps modernes.

C'est un poème d'un de mes compatriotes de la Loire : Joseph de Berchoux https://books.google.fr/books?id=VmzKrdHExo4C&pg=PA107&lpg=PA107&dq=qui+me+délivrera+des+grecs+et+des+romains+berchoux&source=bl&ots=tR4taqZo-c&sig=ACfU3U3h15vTLtcdwIsGE_rWM0I_6vWFNA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj4wdjFo5_0AhUT3IUKHQFVAGMQ6AF6BAgSEAM#v=onepage&q=qui me délivrera des grecs et des romains berchoux&f=false

Moi je croyais que c'était Turgot.

Qui nous délivrera du latin et du grec ?

Je ne pensais pas du tout à toi dans mon message.

J'aime bien les gens qui se cachent derrière un masque sur ce forum et qui donnent des leçons de courage à ceux qui écrivent à visage découvert.

Très sincèrement je ne vois pas en quoi utiliser un "faux" pass serait plus méritoire. Soit on refuse d'utiliser le pass. Soit on utilise le pass et donc on cautionne la situation que le pass soit "faux" ou pas. Et je vous le dis, je ne vois pas comment je peux faire quand je dois par exemple aller aux archives pour faire des recherches ni comment je puis dire non quand une amie très proche m'invite à l'accompagner à telle manifestation où il faut le produire. A moins de renoncer à toute vie familiale, sociale et amicale : j'ai déjà tiré un trait sur les concerts et l'opéra ce qui est déjà un gros sacrifice de ma part mais là j'y vais seul et cela n'engage que moi. J'ai invité ma mère au restaurant pour son anniversaire car je savais que c'était la chose qui lui ferait le plus grand plaisir : j'ai donc donc utilisé le pass. J'ai eu tort ? Jeudi par exemple je dois faire une communication (prévue initialement en 2020 et reporté pour des raisons bien connues) dans un colloque où le pass est obligatoire. Je dois l'annuler ? Je dois également rendre prochainement un texte pour le catalogue d'une exposition qui exigeait des recherches en archive. Je dois renoncer à toute activité d'historien ? Que feriez-vous ?

La plupart des gens vont dans des restaurants qui demandent le pass et présentent leur propre pass.

Avec un réquisitoire de Robert Marchenoir condamnant la malheureuse chroniqueuse, qui est une eugéniste nazie, aux flammes de l'enfer.

Tiens, voilà un PM que je ne connaissais pas. Et ce pauvre Albert, lui ne pensait pas grand chose car ce n'est pas lui qui décidait.

Tout le monde s'en fout peut-être mais on le demande partout ou presque.

Comme Bisounours, rien vu de problématique.

Ce n'est pas compliqué à comprendre. Il faut donner le bac au plus grand nombre de candidats qui n'ont pas le niveau : ils ont donc 10. Ceux qui ont le niveau du bac actuel ont une mention. Et comme signalé, les jurys donnent un coup de pouce à ceux qui sont très proches de la mention. Ceux qui ont le niveau du bac d'autrefois ont une mention TB. Mais il y avait aussi l'inflation des mentions TB dans l'ancien bac S du à la notation des matières scientifiques dépassant 20. La grosse majorité des mentions TB sont donc dans l'ancienne S. Maintenant ce sera plus simple : tout le monde aura le bac et les notes continueront à atteindre des niveaux toujours plus élevés pour des élèves toujours moins capables d'aligner deux phrases ou de faire un calcul élémentaire (le quart de cent cela représente combien ? euh…moi, les maths j'y comprend rien…)

Je suis décidément abonné à l'humour pince-sans-rire par la faute de la rédaction qui me harcèle pour me faire écrire sur l'actualité : https://www.contrepoints.org/2021/10/29/409894-la-culture-victime-de-lidiotie-sanitaire

Ben non, en admirateur du Maréchal, il a préféré se souvenir de l'évêque Cauchon partisan d'une sincère collaboration avec l'Anglais.

Je crois plutôt qu'il a eu du (Philip)pot.

Curieux cette façon de passer du PQ au pot du mois.

Dardanus s'amuse car il vaut mieux en rire qu'en pleurer : https://www.contrepoints.org/2021/10/21/409159-apres-jefferson-dautres-presidents-americains-sur-la-sellette

A propos du mot "pédophilie" une simple remarque d'historien : jusqu'au régime de Vichy la majorité sexuelle en France était fixée à 13 ans. 18 ans marque la majorité civique et non sexuelle qui est de 15 ans aujourd'hui. A propos de la pratique des prêtres, j'ai le souvenir d'un entretien avec un membre de la bonne bourgeoisie stéphanoise, bourgeoisie très catholique où tous les garçons étaient éduqués dans les établissements des maristes ou des jésuites et où chaque famille avait son ou ses prêtres, religieux et religieuses. Celui-ci, qui était d'une génération bien antérieure à mai 68, m'avait dit : "les curés, c'était tous des pédés". La formule était bien sûr réductrice mais témoignait visiblement de pratiques assez répandues.

@L'affreux : j'ai consacré hier un article à Germain Garnier qui écrivait en 1796 : Laisser aller les choses à leur cours naturel sans prétendre à l'honneur de les diriger, est, à ce qu'il semble, une tâche presque impossible pour un homme d'État.

Maintenant, je sais pourquoi je suis historien et pas philosophe. A dire vrai, je l'ai toujours su.