Dardanus

On ne commente pas un livre mais un texte. C'est un exercice scolaire classique.

Autre grosse plaisanterie de la réforme : la "reconquête du mois de juin". En effet, dans le Bac ancien type, à compter de la mi-juin les lycées se transformaient en centre d'examen en raison de la concentration des épreuves écrites et orales. Les cours se terminaient dans les faits quelques jours avant. Le nouveau Bac en dispersant les épreuves sur deux années (première et terminale) devaient permettre de reconquérir le mois de juin. Mais en réalité, non. D'une part on a maintenu le dispositif pour le français : oral et écrit en juin. Ensuite messieurs les philosophes persuadés d'enseigner la matière reine conservent leur écrit en juin. Et enfin, il y a le fameux grand oral cher à notre ministre. Résultat : comme il reste des épreuves en juin, les lycées ferment. Et cette année, je n'avais vu un arrêt aussi rapide. Cette dernière semaine de cours (je fais mon dernier "cours" officiel cet après-midi), les élèves rendaient leurs manuels. Ce qui signifiait clairement que nous n'avions plus qu'à faire de la garderie. De toute façon, même pour les élèves de seconde en raison du calendrier des appels, des conseils de classe doivent avoir lieu fin mai. Et passé les conseils, il est difficile de motiver ou conserver les troupes.

La bonne blague du contrôle continu blablabla. Bon, revenons sur Terre. La tendance à la hausse des notes est antérieure à la réforme du Bac. En fait, plus le niveau baisse, plus les notes augmentent. On appelle cela l'inflation. La réforme du Bac n'a pas instauré un contrôle continu. Mais une multiplication des épreuves notées en interne au lieu d'une seule épreuve notée en externe. Un peu comme les partiels universitaires. Mais la pandémie n'a pas permis depuis deux ans de faire fonctionner la réforme du Bac d'où le contrôle continu : bien obligé, y a pas d'épreuves. D'autre part Parcoursup (et son avatar précédent) se déroulait avant les épreuves du Bac à l'ancienne. Les notes du Bac n'étaient donc jamais pris en compte. C'était les notes des deux premiers trimestres (donc du contrôle continu) qui comptaient. La réforme visait à faire désormais compter les épreuves (réparties sur la première et la terminale) dans l'admission à ceci ou cela. Et donc de réduire l'impact du contrôle continu. Ah, ah, ah… Bref…quand on sait pas, on se tait. Sinon, les pleurs sur parcoursup sont le quotidien des salles des profs. Mes collègues chialent en permanence : Untel qui a de très bonnes notes n'a pas été pris dans telle prépa (ouin ouin) alors que Truc qui est nul a été pris.

Si personne ne l'a pris je peux m'en occuper.

S'il y a un film où je n'ai jamais senti le temps passer c'est bien les 7 samouraï. A la différence de la plupart des films longs où l'on pourrait couper la moitié sans dommage.

C'est mélo et lourdingue, une tentation à laquelle ne résiste pas toujours Kurosawa.

La papauté ne levait pas d'impôt. C'est l'église qui prélevait des dîmes. Une partie des dîmes était considérée me semble-t-il comme légitime (pour l'entretien du clergé). Mais je ne suis un spécialiste de la question. C'est davantage la convoitise pour les biens ecclésiastiques qui a pu jouer un rôle.

Troisième et dernier article sur les 500 ans de l'édit de Worms. Un petit mot sur Wesley et surtout les conséquences du protestantisme en reprenant la fameuse thèse de Weber sur l'esprit du capitalisme : https://www.contrepoints.org/2021/05/28/398308-les-500-ans-de-ledit-de-worms-naissance-du-protestantisme-3

second article sur les 500 ans de l'édit de Worms. Après Luther, coup de projecteur sur Calvin : https://www.contrepoints.org/2021/05/27/398162-les-500-ans-de-ledit-de-worms-naissance-du-protestantisme-2

Le premier de trois articles sur les 500 ans de l'édit de Worms. Partant de Luther, je déboucherais dans l'article final sur le capitalisme : https://www.contrepoints.org/2021/05/26/398149-les-500-ans-de-ledit-de-worms-naissance-du-protestantisme-1

Relecture d'une oeuvre majeure de la télévision française replacée dans son contexte de réalisation : Émile Zola ou la Conscience humaine de Stellio Lorenzi, qui associe qualité de réalisation et d'interprétation et interprétation marxiste de l'Affaire Dreyfus. https://www.contrepoints.org/2021/05/24/398031-emile-zola-vu-par-stellio-lorenzi

Dardanus n'a pas dit ça.

C'est humain. On prend pour argent comptant tout ce qui va dans son sens. Et on exerce son esprit critique à l'égard de tout ce qui va contre. Et toujours la recherche du Dada Ultime qui résout tous les problèmes. Nourrissez vous correctement et Dieu pourvoira au reste. Je demande à réfléchir.

Je ne m'infligeais pas la lecture de livres chiants. J'ai voulu lire ces fameux ouvrages dont on parlait tant. Je ne peux pas toujours lire les classiques (je lis à 80 % des auteurs consacrés). Mais finalement, je découvre à la lecture que ce n'est pas extraordinaire. Néanmoins, j'ai l'habitude d'aller jusqu'au bout pour être certain de ne pas me tromper et affiner mon jugement. Pour le reste la SF ni la Fantasy ne sont des genres que j'apprécie particulièrement mais je suis curieux de nature. Je n'ai pas la science infuse de ceux qui ne lisent que les "excellents conseils de lecture".

Le cycle de Dune c'est le triple P : Pompeux, Pontifiant, Prétentieux. Dune proprement dit n'est pas le plus mauvais du cycle. Le Messie de Dune est plus bref mais fort ennuyeux. Les Enfants de Dune un peu plus supportables. Je suis en train de lire l'Empereur-Dieu de Dune, parfois rigolo, qui repose essentiellement sur le monologue intérieur d'un personnage qui non seulement vit depuis des millénaires mais contient en lui la vie d'une multitude de personnages de toutes les époques. Fatalement, il s'emmerde.

C'est bien de s'en rendre compte. https://www.contrepoints.org/2020/10/08/381669-covid-19-knock-gouverne-la-france

Je n'allais tout de même pas griller l'article que je préparais pour le 5 mai. Non mais…

Ma contribution au bicentenaire napoléonien : https://www.contrepoints.org/2021/05/05/396752-napoleon-le-janus-francais

Moi je me fais mes menus étoilés chez moi et j'invite ma famille. Pour Pâques c'était foie gras d'oie (avec Champagne) puis quasi de veau en cocotte (avec Saint-Joseph), assiette de fromage (Saint-Nectaire, Roquefort et Fourme de Montbrison) et coupe de fraises avant le café et la verveine maison en digestif (la verveine vient du jardin de mon frère et est réalisée par ma mère).

Ben ça donne pas envie, surtout frites et coca-cola.

Selon les chiffres qu'on trouve en 2 mn : 725 000 enseignants du public, 141 000 enseignants du privé et 296 000 administratifs, techniciens, encadrement, surveillance. Soit 860 000 profs pour moins de 300 000 non profs. Dont des gens utiles dans le lot : chefs établissement, services administratifs des établissements, surveillants (dit assistants d'éducation) notamment. C'est la bureaucratie des rectorats qui ne sert pas à grand chose. Mais de toute façon les chiffres cités au-dessus sur les salaires concernent les enseignants du primaire où ces non-enseignants ne doivent pas être très nombreux car le personnel non-enseignant concerne avant tout le secondaire.

Deuxième partie de l'article consacré aux 150 ans de la Commune https://www.contrepoints.org/2021/03/19/393187-la-commune-150-ans-apres-2-les-raisons-dun-echec

Ma série sur l'année terrible 1870-1871 continue : premier de deux articles sur la Commune en ce 18 mars. https://www.contrepoints.org/2021/03/18/393184-la-commune-150-ans-apres-1-les-raisons-dune-revolution

Ah, ces amateurs qui parlent d'histoire…

Les jeux et moi cela fait deux. Dans ce monde où tout le monde joue semble-t-il, je ne joue jamais, à rien. Je n'ai ni le temps, ni l'envie.