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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Mais c'est l'hôpital qui se moque de la charité. On ignore l'effet Barnum qui montre pourquoi coaching, PNL et autre ennéagramme marchent surtout auprès de sujets narcissiques en manque de complaisance, biais cognitif qui augmente la croyance aux pseudo sciences. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article47
  2. "Quand la proportion des colériques, des alcooliques, des joueurs, des envieux, des politiciens, des vindicatifs, dépasse un certain degré, le lien social se relâche et se brise." (Gabriel Tarde)
  3. Mon maître en PNL : Bernard Stiegler, expliquant comment le neuromarketing pilote le cerveau reptilien. http://www.youtube.com/watch?v=9iUYUYcIwXM
  4. C'était un fil maudit par le mauvais oeil qui sentait le souffre, je suppose que la modération l'a trashé par prudence, pour éviter la prolifération de poupées vaudou. En guise de rattrapage j'ai un bon conseil de lecture. http://www.amazon.fr/coach-nomm%C3%A9-J%C3%A9sus-Epanouissement-personnel/dp/2100486845
  5. Tu as raté un fil mémorable sur l'ennéagramme et la PNL.
  6. Tout s'explique, c'est le retour de la vengeance : "Il y a Bernard Stiegler qui parle d’économie contributive". Dans la même logique, il faudrait aussi taxer le temps de cerveau disponible, puisque l'activité cérébrale est une caisse d'enregistrement de données vouées au "neurocapitalisme libidinal".
  7. http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/hist_soc_crim/sociologues/tarde_sociologie_crim.htm
  8. Le protectionnisme est payé par le consommateur, puisque c'est un impôt déguisé. Toutefois par rapport à ces situations déviantes, je me pose une question : comment continuer à faire du libre-échange avec des faux monnayeurs? Etablir un accord de libre-échange avec une entité commerciale qui ne vous paierait qu'en monnaie de singe, tandis que votre monnaie ne serait que peu manipulée en comparaison du papier obtenu en contrepartie de vos produits, serait-ce bien raisonnable? Je pense évidemment à une situation de guerre monétaire par exemple, si bien qu'il serait impossible de s'assurer contre le risque de change, ou à un prix très élevé.
  9. C'est-à-dire qu'il y avait un fil dédié à cette problématique de la violence et de la criminalité, mais une polémique velue a été lancée par je ne sais plus qui , du coup il fut fermé, d'où le hors sujet qui déborde. Concernant le livre de Obertone, malgré ses erreurs et approximations, on voit que dans l'ensemble il énonce une vérité qui dérange. D'où la levée de boucliers.
  10. free jazz

    Supa Playlist!

    Je ne crois pas avoir déjà posté ce monument d'EBM Grand moment d'électronica intimiste
  11. Iacub est donc une féministe hystérique comme les autres, sinon davantage agitée du bocal. Mais le plus fort dans cette affaire, c'est la réaction d'indignation de Laurent Joffrin après sa condammation par la justice : au lieu de concéder que le Nouvel Obs s'est vautré dans la presse de canniveau la plus putassière, il se drape dans sa bonne conscience de gauche en se disant victime d'une cabale judiciaire. Je vous recommande cette contre-enquête de Jean-Marc Four, qui montre l'imposture de Joffrin. Affaire Iacub / DSK : la presse a-t-elle dépassé les bornes ?
  12. D'accord avec Houdini : Le coupable est celui qui, par un procédé de victimisation compassionnelle, essaye de faire croire que son statut d'opprimé lui donnerait le droit de voler un tiers et de nuire à la société. C'est à peu près l'attitude du syndicaliste casseur qui réclame ensuite une amnistie en s'indignant contre un bouc émissaire tel que la figure du patron voyou, ou du jeune délinquant déçu criant à la stigmatisation d'une justice néo-coloniale.
  13. L'euro n'est pas viable en tant que monnaie unique, il a engendré des monstruosités systémiques, financières, bancaires, et maintenant politiques. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne pourrait pas demeurer en tant que monnaie commune de référence pour les échanges commerciaux. L'eurozone n'est plus un problème économique, c'est devenu un risque géopolitique. Pour maintenir l'intégration forcée dans la monnaie unique, il faut imposer aux pays méditerranéens l'équivalent du Traité de Versailles, et comme la dévaluation est impossible, l'ajustement se fait par des hausses d'impôt et un chômage massifs dont on ne voit pas la sortie du tunnel, vue la spirale déflationniste décrite plus haut. On constate une opposition de plus en plus agressive entre le sud et le nord. Le projet européen était conçu pour instaurer la paix et empêcher l'Allemagne de reconstituer son empire. La construction techno et klepto conduit à restaurer la volonté de puissance allemande. Il y a une dislocation politique en Espagne, en Italie la Ligue du Nord indépendantiste tient les grandes régions industrielles, l'Angleterre s'apprête à organiser un référendum de sortie de l'union, la Flandre veut se séparer de la Belgique. La technostructure européenne est uniquement guidée par ses privilèges, par l'intérêt des banques et déconnectée de la situation des peuples. A un moment il faut regarder la réalité, reconnaître que ça ne peut pas marcher et réfléchir à une autre organisation, plus souple et tournée vers la coopération, pour ne pas répéter les erreurs du XXè siècle.
  14. free jazz

    Bar du football

    Quelqu'un connaît une adresse de bar parisien pour mater Juventus VS Naples ce soir? Probablement la finale du calcio.
  15. Mais si, c'est exactement ce que fait la coalition Monti-Bersani, dont tu trouves le bilan si positif. Ainsi que le traitement du bon docteur Hollande. Pas du grand capital, tu rêves d'une Europe sous direction allemande et des banques, c'est ton droit.
  16. Quand on n'a pas d'argument, on lance des hommes de paille. C'est toi qui mélanges tout, le vote grillo est anti-parlementaire, anti-gouvernement et anti-politique, ça n'a rien à voir avec le parti Siriza en Grèce, qui est une force de gouvernement. Absolument pas, relire l'argumentation de Milton Friedman et de Thatcher sur la concurrence monétaire et la notion de zone optimale. Quant aux effets bénéfiques que tu fantasmes, il suffit de voir la divergence économique croissante entre les Etats latins et les Etats de la zone germanique, la récession et le chômage, l'effondrement de la production et de l'investissement. Pas du tout, c'est toi qui es hémiplégique en refusant de considérer que ces élites corrumpues sont totalement interdépendantes du système bancaire avec lequel elles sont en connivence, maintenu uniquement par le carcan technocratique de l'euro qui permet de mutualiser les dettes souveraines en tondant les contribuables. Ce n'est pas ce qu'il dit : la cause en est la spirale déflationniste induite par la surévaluation artificielle de la monnaie au moyen de mesures autoritaires de baisse des prix et d'augmentation de la pression fiscale, laquelle détruit l'épargne et l'investissement.
  17. Mon pauvre Tremendo, la kleptocratie social-démocrate, elle est actuellement au pouvoir pendant que tu lui tresses des louanges naïves. Tu te berces d'illusions avec tes lunettes idéologiques, y compris sur la situation espagnole. L'Espagne est dans un tel marasme qu'elle a dû appeler au secours le fonds européen abondé par les contribuables français et allemands, pour sauver quoi? Ses banques criblées de titres pourris à cause de la spéculation immobilière liée à l'euro, et indirectement, sauver les banques allemandes, françaises et anglaises créancières des banques espagnoles. 55% des jeunes sont au chômage, son système institutionnel s'effondre, le PP est empêtré dans les affaires de corruption entraînant même la monarchie dans son discrédit, l'anti-parlementarisme y est aussi virulent qu'en Italie avec en sus une explosion des nationalismes régionaux sur fond de nostalgie du franquisme. Ce que tu appelles libéralisation consiste en une guerre menée contre les peuples pour sauver la peau des rentiers, du système politique et bancaire. Baverez résume ainsi les résultats de la politique de déflation menée par Laval pour maintenir à tout prix la parité du franc fort: " Venant après les augmentations de la fiscalité de 20 milliards d'euros décidées en 2011 et de 12 milliards en 2012, le nouveau choc fiscal de 20 milliards prévu par le budget 2013 fera basculer la France dans la récession. Et ce d'autant que les 10 milliards mis à la charge des entreprises vont réduire encore leur compétitivité et leur profitabilité qui est la plus faible d'Europe (taux de marge de 28 % contre 40 % en Allemagne), entraînant un regain des faillites et du chômage. Loin du retour à la croissance pour 2014, la France s'apprête à connaître une décennie de croissance zéro. Dans les années 1930, la France accusa sur la décennie la pire performance des pays développés avec une chute du PIB de 2,1 % contre une augmentation de 1 % pour les Etats-Unis, 2,3 % pour le Royaume-Uni, 2,8 % pour l'Allemagne. La production industrielle s'effondra de 24 % tandis que les exportations chutèrent de 11,2 % du marché mondial, en 1929, à 5,8 % en 1938. Cette débâcle économique fut le résultat d'une suite d'erreurs stratégiques : constitution du bloc-or en 1933, déflation du gouvernement Laval en 1935, dévaluation tardive de 1936 et loi des 40 heures qui cassa la reprise en provoquant un choc négatif de compétitivité. (...) La conférence de Londres, convoquée en 1933 afin de négocier une issue concertée à l'effondrement du système financier et des échanges internationaux, s'acheva par un désaccord frontal, du fait de l'intransigeance de la délégation française qui défendait le principe de la déflation au plan interne, de la restauration de l'étalon-or au plan international. L'irréalisme de ces propositions provoqua la rupture qui conduisit au cycle des dévaluations compétitives – le dollar suivant la livre dès avril 1933 – d'une part, à l'éphémère construction du bloc-or d'autre part. (...) La hausse des taux d'intérêt, qui s'élevèrent de 3,9% en 1931 à 5,6% en 1936, alors qu'ils diminuaient de 4,6% à 2,9% au Royaume-Uni et de 3,6% à 2,7% aux États-Unis, et au moment même où les prix baissaient de 5%, cassa la consommation et plus encore l'investissement qui chuta de 21% du PIB en 1930 à 13% en 1935. Parallèlement, la surévaluation du franc – de l'ordre de 20 à 30% selon les devises ayant dévalué – coupa les entreprises du marché mondial : les exportations reculèrent de 45%, revenant de 14,2% à 6% du PIB, encourageant les revendications protectionnistes et le repli sur l'empire colonial qui absorbait en 1935 32% des exportations contre 20% en 1929. Du fait de sa politique monétaire, la France resta ainsi à l'écart des reprises mondiales qui s'ébauchèrent en 1933 et 1935. Quand l'activité industrielle croissait de 27% aux États-Unis et de 14% au Royaume-Uni entre 1933 et 1936, elle régressait de 4% en France. Quand le chômage baissait fortement dans le monde entier à partir de 1933, il s'approfondissait en France pour toucher environ un million d'employés et d'ouvriers en 1935, soit un taux de 10% dans les régions urbanisées, en dépit d'une diminution de la population active de 1,2 million de personnes dont la moitié environ correspond à des retraits liés à l'effondrement du marché du travail. L'attachement à la parité-or du franc accéléra par ailleurs la crise budgétaire et financière : en dépit des programmes successifs d'économies, le budget de l'État se dégrada rapidement du fait de l'abrupte diminution des recettes." http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/01/l-engrenage-de-la-deflation_1768129_3234.html http://www.melchior.fr/La-deflation-Laval.3543.0.html
  18. Non ça s'appelle une déflation, cela n'a rien à voir avec une libéralisation, et c'est la politique conduite par Laval en 1935 avant le Front Populaire et le Cartel des gauches. http://www.herodote.net/16_juillet_1935-evenement-19350716.php Pour le reste tu n'as rien compris au film, ce qui vient de se passer en Italie a bien évidemment une résonance européenne.
  19. C'est bien ça la social-démocratie, réformer pour pérenniser le système et redistribuer aux clientèles. Mais redistribuer à qui? Aux banques principalement. Avec ses hausses d'impôt, Monti est surtout en train de tuer le tissu de PME italiennes, le plus performant d'Europe avec celui d'Allemagne. Il ne faut pas oublier que : - Grillo sort de nulle part avec sa campagne 2.O, il n'a pas de parti et son mouvement issu des réseaux sociaux pratique la démocratie directe. Donc rien à voir avec le parti grec Siriza, équivalent du Front de gauche. - Les élus qu'il a envoyés au parlement sont tous issus de la société civile, et n'ont aucune expérience d'une caste politicienne corrompue dans ses fondements. - Maintenir de force les pays latins dans l'euro n'aboutira qu'à étrangler les classes moyennes après une décennie de matraquage fical et par suite, à un vrai risque de régimes autoritaires accompagnés de conflits entre les Etats du sud et ceux de l'Hinterland allemand. Pour ces raisons, si j'étais électeur italien, je ne verrais pas de raison de se priver de voter pour Cinque Stelle, bien que ce ne soit pas un vote constructif mais uniquement destiné à botter les fesses de la classe politique. Et que son électeur moyen a de la marmelade entre les oreilles. Au passage Mélenchon qui a voté Maastricht continue de promouvoir l'intégrité de la zone euro, ce qui prouve sa totale incohérence d'idiot inutile.
  20. Pour Saint-Simon, clairement. Si ça t'intéresse, Serge Audier en parle dans cet entretien: Le socialisme (4/4) : vaincre ou accomplir le libéralisme ? http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-socialisme-liberal-de-serge-audier
  21. Citation extraite d'un plaidoyer contre le libre-échange, dans lequel Marx entreprend de démonter l'argumentaire des économistes libéraux. Marx prétend que la crise du libre-échange accroît les contradictions internes du capitalisme, donc l'intensité de la lutte des classes, ce qui doit selon lui accélèrer la révolution communiste. Mais il n'a jamais poussé cette dialectique jusqu'à soutenir un candidat ou un parti libre-échangiste lors d'une élection. Par ailleurs Bersani n'est pas un libéral et la culture de Mélenchon est plutôt celle d'un trotskiste installé dans le système, qui aspire à obtenir un poste ministériel, ses diatribes révolutionnaires sont purement rhétoriques. La comparaison tombe à l'eau. De plus l'agitation mélenchonienne n'a rien à voir avec l'analyse de Bertez, expliquant que le populisme, de gauche ou de droite, est condamné à l'échec dans l'exercice du pouvoir; que les solutions ne pourront venir que d'une approche nouvelle, en rupture avec la kleptocratie.
  22. Sauf que Bersani est un ex communiste reconverti à la social-démocratie, et n'a rien d'un libéral. Encore une comparaison foireuse. Par ailleurs Marx n'a jamais soutenu le libéralisme, ni poussé la dialectique jusqu'à soutenir la victoire des partis libre-échangistes manchesteriens. Bref tu as tout faux.
  23. Et c'est une erreur de ta part, puisque Mélenchon appelle explicitement à la victoire de Bersani : "Quoi qu’il en soit, il faut espérer que le social-libéral Pier Luigi Bersani gagne, puisque nous ne pouvons pas y arriver nous-mêmes cette fois-ci." Où ça, la référence au réel? Je ne vois pas le rapport avec un texte de Mélenchon, qui dit précisément le contraire, à savoir que c'est une question d'hommes.
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