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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Clairement, je préfère encore la famille nucléaire éclatée et recomposée, qui cherche au moins à maintenir une certaine apparence de stabilité, à la régression vers les modèles primitifs, claniques, tribaux, polygames ou matriarcal. Je me suis contenté d'émettre une hypothèse, quoiqu'elle me paraît assez vraissemblable, pour montrer qu'il n'y a pas de lien logique entre la dérégulation de l'adoption et la non-discrimination vis-à-vis des couples homos.
  2. C'est le retour au modèle tribal tout simplement. Dès lors, il n'est pas étonnant que certains franchissent le pas pour réclamer le droit à la polygamie, ou le droit à l'adoption par des trouples. Cependant on peut aussi supposer que dans un marché libre, il y aurait davantage de discriminations qu'aujourd'hui, puisque les agences de placement pourraient proposer des enfants blonds aux yeux bleus, ou des enfants asiatiques au Q.I élevé promis à de brillantes études. Dans le même ordre d'idée, il y a fort à parier que ces agences, voulant faire bonne figure et veillant à leur image de sérieux et d'honnêteté, refusent de placer les enfants auprès de couples homos, si bien que d'autres se spécialiseraient dans cette niche, mais avec une prime de risque beaucoup plus élevée.
  3. Intéressant, je découvre de plus en plus de points communs entre la théorie libertarienne de la famille étendue et modulable à volonté avec le mouvement matricien, quoique la gestion collective soit absente de la première. http://anonym.to/?ht…confederalisme/ La Famille Choisie Associative : un contrat communautaire de solidarité http://anonym.to/?ht…ie-associative/
  4. Est-ce que j'ai une tête de conservateur? Franchement, ce n'est pas sérieux.
  5. Le problème ce n'est pas d'essentialiser, tout dépend à quelle échelle et à quel groupe on attribue tel ou tel talent particulier, mais il vient de leur parti-pris sioniste et pro-atlantiste, leurs catégories sont beaucoup trop larges et manichéennes. Il y a comme dit SCM un aveuglement, et j'ajouterais une présomption fatale dans ce genre de réduction. Après je ne vois pas comment on peut dire sérieusement que la culture ne compte pas (au sens large des structures familiales, religieuses, linguistiques, etc), qu'arabes et juifs sont conformés de la même façon, avec les mêmes mentalités et les mêmes talents. Pour citer Sowell : "Ability in the abstract is one thing, but specific capabilities of doing specific things is what matters economically." Bref, leur biais idéologique est un peu trop gros pour raisonner prudemment en substance, il faudrait des outils plus fins. Maintenant je crois difficile de nier qu'il existe un espace géopolitique arabe autonome, distinct de l'espace turc et de l'espace perse, ni que les effets du Printemps arabe ne soient pas ceux de la démocratisation espérée par les progressistes, mais bien plutôt la domination belliqueuse d'une tendance régressive et réactionnaire. Il y a quand-même une phrase un peu limite dans l'article de Millère, dont je m'étonne que nos théoriciens du soupçon ne l'aient pas relevée :
  6. Il n'y a pas de contradiction, car l'individualisme méthodologique n'est pas l'absence de détermination, pas plus que la liberté ne consiste dans l'expression d'une capacité. L'individualisme méthodologique dit seulement qu'une situation donnée résulte de la somme des interactions des acteurs impliqués, non pas que ces acteurs soient tous semblables, ni qu'ils aient tous les mêmes talents, les mêmes passions et les mêmes capacités.
  7. On notera l'intérêt majeur de tes interventions. En outre, je ne vois pas comment tu peux dire ça alors que deux lignes plus loin tu applaudis l'idée que le mariage mixte n'est en aucun cas une discrimination, puisqu'il n'y a pas d'inégalité d'accès en droit entre homos et hétéros. Ce qui constitue le point clef de mon argumentation depuis 10 pages. De même pour la distinction entre légalisation et dépénalisation, que j'ai assez développée.
  8. Les randroïdes sont pour la plupart une poignée d'exaltés sectaires, des absolutistes qui portent au pinacle leur petite utopie du surhomme capitaliste. Je ne dis pas qu'il faille abolir les cadres conceptuels, encore que je ne vois rien de fondamental à ajouter à Aristote & Descartes. Mais que le libéralisme se dessecherait en devenant un dogme religieux ou un système à l'usage des esprits simplistes, comme l'est devenu le marxisme. D'autre part, ama (et ceci n'engage que moi) il est illusoire de vouloir guérir le libéralisme de ses petits défauts, qui sont inscrits en quelque sorte dans son code génétique. Tant mieux s'il y a des apories, des zones d'incertitude et qu'il n'a pas de réponse à tous les problèmes. C'est une erreur méthodologique de croire qu'il s'agit d'une Magna Carta ou d'une pierre philosophale. En revanche l'analyse de neuneu2k est pertinente pour mettre en évidence le point de bascule entre un libéralisme qui se borne à consommer des droits subjectifs et l'extension de l'appareillage socialiste de contrôle sur la société. J'observe aussi que l'envie de pénal et de chasse aux impurs sont de plus en plus contagieux, surtout parmi les progressistes néo-puritains animés de bien-pensance, qui ne se distinguent des talibans que par les moyens employés. Néanmoins je ne crois pas qu'il faille encourager cette tendance, même dans un but pédagogique. Quant à l'expérience accumulée par les générations de docteurs, il ne faut pas exagérer dans la mesure où elle est restée figée depuis le moyen-âge, et que la tendance dominante actuelle est plutôt dans l'assaut de littéralisme.
  9. "Pieter Van Baal, auteur de l'étude et économiste pour l'Institut de santé publique des Pays-Bas, résume les conclusions de ses recherches d'une simple phrase : " Si on vit plus longtemps, on coûte plus cher au système de santé. " Avec ses collègues, Pieter Van Baal a créé un modèle évaluant les coûts de santé pour trois groupes de 1 000 personnes : un groupe de fumeurs, un groupe d'obèses et un groupe de gens minces et non-fumeurs. Leur espérance de vie a été évaluée à, respectivement, 77 ans, 80 ans, et 84 ans pour les personnes en bonne santé. Or, comme le montrent les graphiques de cette étude, ce sont dans les années de fin de vie que les frais médicaux s'envolent : à 75 ans, les dépenses annuelles de santé sont quatre fois plus importantes qu'à 25 ans. Et elles ne cessent d'augmenter avec l'âge. Conséquence : un fumeur, entre ses 20 ans et sa mort, aura coûté 326 000 dollars, une personne obèse aura engendré des dépenses évaluées à 371 000. Le montant des soins administrés au dernier groupe se chiffre lui à… 417 000 dollars ! " Il faut ajouter les taxes que paie le fumeur sur le tabac " Certaines associations, en effet, sont ravies des résultats. Et le collectif national pour la préservation de nos libertés (noslibertes.org), d'en remettre une couche : » A cette somme, il faut rajouter les taxes que paie le fumeur sur le tabac. Sachant que l'état prélève, en France, 80 % du prix de vente TTC, il gagne donc 4,04 euros sur un paquet (…). Si on prend une durée moyenne de tabagie de vingt ans, avec un paquet par jour, on arrive à la somme de 29 492 euros de bénéfice pour la collectivité. Si on rajoute ensuite les sept ans de retraite, que la collectivité ne paiera pas au fumeur, cela nous fait sept fois douze mois, d'une pension moyenne qui est de 1 302 euros, soit 109 368 euros. (…) Une somme qui devrait faire réfléchir l'Etat dans ses décision en matière de politique de santé. » http://www.tabac-notaxe.com/forum/special-tabac/les-fumeurs-coutent-moins-cher-a-la-securite-sociale-t1020.html
  10. Dépénaliser et pas légaliser, ce principe me semble excellent tant sur le plan de la justice que de l'efficacité, et peut être étendu à l'usage des drogues et à l'immigration. En revanche je ne suis pas sûr de vouloir échanger le libéralisme hédoniste de nos contemporains contre le liberislamisme axiomatique de l'imam neuneu2K. J'ai bien peur qu'au lieu d'une clarification, ce genre d'approche ne fasse que précipiter davantage la philosophie libérale dans une dogmatique stérile et un déssèchement intellectuel suivi de discussions interminables entre docteurs du droit individuel sur le caractère liberhalal de tel ou tel comportement. Le libéralisme ne serait alors plus du tout une philosophie, mais seulement un code de bonne conduite et de condamnations qui emprisonne les croyants dans un système idéologique.
  11. Oui, aussi. Après la demande a beau être peu élastique, je me demande si à un moment l'explosion du marché noir ne va pas coûter quand-même beaucoup d'argent aussi à l'Etat, en terme de manque à gagner et de moyens policiers ou douaniers.
  12. Le fumeur rapporte énormément d'argent aux caisses de l'Etat et à la sécu. Donc le gouvernement et ses sbires continueront à culpabiliser massivement en le poursuivant jusque dans les chiottes et en organisant la chasse aux sorcières avec des lois liberticides, mais il n'y aura pas de prohibition, les taxes continueront d'augmenter, puisque le fumeur est une vache à lait qu'il faut traire, et qu'il se laisse faire en râlant un peu mais en continuant à faire la queue chez le buraliste. Au fond la bonne réponse serait une grève des fumeurs et des buralistes, ça foutrait un joyeux bordel et un énorme trou dans les recettes de l'Etat, qui reculerait peut-être un peu sur la répression.
  13. Bien, disons que dans ce cas nous sommes d'accord sur la fin, mais pas sur les moyens. Oui, j'ai aussi une attitude pragmatique. Avaler cette pilule ne me pose guère de problème étant donné le degré d'abrutissement de mes concitoyens drogués aux droits créances, à la victimisation et à l'égalitarisme, ça me semble assez logique, d'autant que les esprits y sont déjà depuis longtemps préparés par une propagande envahissante. Mais ce que je n'apprécie pas, c'est qu'on essaye de me faire prendre des vessies pour des lanternes, et un gros tripatouillage clientéliste du PS pour une réforme libérale.
  14. free jazz

    Le fil des fôtes

    Il y en a une qui m'agace parce que c'est une épidémie contagieuse et de plus en plus dans les journaux, à tel point que ça me fait douter : la confusion des participes passés et des infinitifs. A fortiori quand en plus les verbes sont accordés alors qu'ils sont invariables. Par exemple : "Je me suis fait volé", ou "je me suis faite volée", au lieu de "je me suis fait voler". Sans doute une déformation due à cette manie idiote de mettre de féminiser les noms et tout ce qui s'en suit. Quand les verbes ci-dessous sont construits avec un infinitif, le COD est toujours celui de l'infinitif. Leur participe passé ne s'accorde donc jamais. aimer croire demander devoir dire faire interdire penser permettre pouvoir préférer refuser souhaiter vouloir etc. Nous vous envoyons les projets que nous avons choisi de subventionner.Quelles scènes a-t-il voulu revoir ? Notez que le participe passé de faire est toujours invariable quand il est suivi d'un infinitif, même quand il est pronominal. Elles se sont fait construire une maison dans leur région. Les malfaiteurs se sont fait arrêter à la frontière.
  15. Relis à tête reposée la page qui précède, en particulier la réponse de neuneu, puis celle de Bastiat. ça serait un progrès si tu renonçais à cette manie soviétoïde de déclarer fous ou malades les gens qui réfutent tes opinons. J'ai remis en perspective ton analogie pour qu'elle corresponde à une extension du régime de l'Etat, ce qui est bien le cas du mariage gay.
  16. La phrase du jour. Des néo-cons excités, un nostalgique de Mussolini, le Obersturmbannführer Guéant? Non, Jean-Yves Le Drian, ministre socialiste de la défense. http://www.lefigaro….ineluctable.php
  17. En cherchant bien, quelques informations commencent à filtrer sur les forces en présence, qui tranchent quelque peu avec le manichéisme officiel et l'engagement du gouvernement. Exemple.
  18. Je sais encore lire merci, neuneu et moi t'avons montré que tu as tort quant au point précis dont nous discutions, à savoir si le mariage gay va dans le sens ou non d'une réforme libérale, c'est-à-dire d'une ouverture à la concurrence des normes. Concernant ta remarque ce n'est pas ridicule, en tout cas il y a un tas de lobbies qui profitent de l'alourdissement de la réglementation et de l'augmentation de la complexité juridique par strates. Les 35h en sont un exemple édifiant, puisqu'elles ont finalement profité aux patrons les plus habiles à négocier des compensations avec le gouvernement. Il n'en reste pas moins que les 35h n'ont jamais été une réforme libérale. Encore une fois, tu raisonnes à l'envers en confondant les causes et les effets.
  19. http://www.la-croix….12-07-30-837103
  20. + 1, je me suis remis au deutsch depuis quelques mois. Tonneau des Danaïdes : la routine.
  21. Tu auras beau t'exciter tout seul en sautant comme un cabri sur ta chaise, ça ne fait que renforcer mon diagnostic : ce sont les passions égalitaires qui président cet agenda politique. C'est une opinion super optimiste, partant de l'hypothèse que les militants de cette cause sont davantage intéressés par le mariage en soi que par le désir de le tourner en ridicule.
  22. Clairement certains libéraux le sont et marchent main dans la main avec les programmes d'émancipation sociétale, sans me prononcer dans quelle proportion, et de bonne foi encore (ce qui est pire), car pour reprendre la formule de Neuneu ils confondent la permission par défaut en droit opposable et en immunité. Ou encore, selon la mienne, car il y a un monde entre ne pas punir les contrats d'association et faire changer par l'Etat la structure légale du mariage et de la famille. Partons de ta prémisse, selon laquelle le mariage n'est qu'un service parmi d'autre dont l'Etat est le prestataire. Admettons aussi qu'il y ait inégalité en droits, ce qui est faux puisque les homos disposent déjà du droit de se marier et de bénéficier du régime patrimonial attaché. Face à un problème d'inégalité d'accès à certains droits, la solution libérale consiste dans l'ouverture à la concurrence, dans l'affaiblissement du monopole et des rigidités administratives, la simplification, et la facilitation du pluralisme des normes. Or il existe déjà en Europe et en France une pluralité d'unions civiles qui sont autant de formes juridiques concurrentes, comme le Pacs. Par conséquent, un projet libéral mesuré et prudent consisterait à étendre et faciliter les droits ouverts de façon contractuelle par les unions civiles, notamment dans le domaine des successions. Le mariage gay répond-il à l'une ou l'autre de ces exigences? A l'évidence non, puisqu'il contribuera à renforcer la mainmise de l'Etat sur les affaires familiales et conjugales, à augmenter ses prérogatives en matière d'ingéniérie sociale et in fine, il y aura davantage d'uniformisation. Les militants pour la cause du mariage gay s'émancipent donc de la cause paisible de l'égalité des droits (qui est une branche du mouvement libéral), en sautant à pieds joints dans le domaine socialiste de l'égalité des conditions, avec l'espoir de s'attaquer aux institutions sélectionnées par nos limites naturelles, puis de les remplacer par une utopie égalitariste et en prétendant réformer la nature humaine. Si être libéral, c'est promouvoir les modes de vie marginaux au nom du progrès démocratique, faire table rase des institutions naturelles, et faire avancer la cause de l'émancipation des minorités consommatrices de droits créances au moyen d'une démagogie victimaire, hé bien en ce sens je ne suis pas libéral, ce qui n'a à mes yeux aucune importance de toute façon.
  23. Voilà longtemps que je n'avais pas découvert un site d'exaltés un peu originaux. Là j'en tiens un bon, il s'agit du Mouvement Matricien, qui milite pour le rétablissement du matriarcat. Eux aussi se revendiquent des confédérations claniques islandaises, ça fait un point commun avec les amis nanarcaps. http://anonym.to/?ht.../matricien.org/
  24. C'est gentil d'essayer de lire dans les pensées des autres, mais il y a un monde entre ne pas punir les contrats d'association et faire changer par l'Etat la structure légale du mariage et de la famille. Or de nombreux libéraux ou apparentés (prenons par exemple Loïc Floury) militent pour la seconde position, qui est une intervention purement positiviste et légicentriste. Or quand Librekom dit que l'usage de la coercition est anti-libéral (ce qui est une vision simpliste mais passons), il devrait poursuivre son argument et en déduire que l'usage de la force étatique pour changer les structures du mariage est clairement un projet socialiste.
  25. Je suis vachement impressionné par tes arguments. Ce que je dis a été démontré plus haut dans le fil, relis-le tranquillement, reprends la démonstration de Mises. Tout ça pour dire que l'argument de Librekom sur l'usage de la force, ici en l'occurence pour transformer les structures légales du mariage et de la famille par l'intervention d'un monopole, va dans le sens contraire de ce qu'il prétend.
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