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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Je note que le matraquage sémantique précède le matraquage fiscal. On entend ainsi cette novlangue s'imposer partout, des pseudo économistes aux journalistes : la baisse des impôts est appelée dépense (ou cadeau), la hausse des taxes est appelée économie (ou ressource), comme si l'impôt était une poduction de richesse. Il y a vraiment toute une génération qui a perdu le sens commun en pourrissant par la tête.
  2. La croyance totémique en la faculté de fabriquer de la richesse fictive avec de la fausse monnaie est la mieux partagée entre les camps réputés opposés sur l'échiquier. Le fonds de la démagogie mongolo-nationaliste est de prétendre que l'indépendance et la prospérité pourraient être recouvrées en transférant à l'échelle nationale le laxisme institué par l'eurocratie. D'où un programme de vieilles lunes incohérentes, qui refuse de s'attaquer aux causes de la ruine du pays, de sa vulnérabilité aux influences oligarchiques ou étrangères. La seule voie réaliste pour un parti souverain implique de restaurer l'Etat dans ses fonctions exclusivement régaliennes. Or si la richesse des nations dépend de leur liberté, comme leur souveraineté dépend de leur droit de frapper monnaie, alors l'indépendance nationale signifie marquer une pièce de métal précieux pour en officialiser le poids et l’aloi. Frapper monnaie souveraine interdit donc de jouer avec la planche à billets, et interdit par extension de recourir à l'endettement, sauf en temps de guerre. Ergo, le populisme à la française reste une impasse, ou du moins ne peut dépasser une fonction de protestation apparemment anti-système, contrairement à celui de l'UKIP ou de l'UDC.
  3. Maintenant que la Belgique a un gouvernement, il serait intéressant de regarder si le chômage et les déficits repartent à la hausse.
  4. L'hypothèse Dieudonné : "il y en a que pour les juifs dans une France islamophobe", ne me semble pas très crédible. Pour mémoire, les associations musulmanes sont aussi très procédurières (Cf le procès précédent contre CH); d'autre part ces tensions violentes contre la liberté d'expression existent partout en Europe, y compris dans les pays où il n'y a pas de loi mémorielle.
  5. La bonne question ne porte pas sur la justice immanente envers la vulagrité de Charlie Hebdo (on peut bien-sûr apprécier le spectacle en tant que badaud), il s'agit de savoir s'il est encore permis de blasphémer en France sans risquer d'être brûlé par les fanatiques. Deuxièmement, pourquoi toutes les tensions violentes contre la liberté d'expression sont polarisées autour de l'islam?
  6. Au passage neuneu, toujours persuadé de l'impossibilité d'un défaut grec quoiqu'il arrive? Etape suivante logique: les allemands commencent eux aussi à réclamer un référendum, bien qu'il soit anticonstitutionnel, pour mettre la pression sur Merkel.
  7. Au contraire, ce sont ces secondes mesures tout-à-fait démago qui seraient inapplicables et hors de portée, tandis que le retour au Franc or appartient au domaine du réalisme. Reste à savoir comme le dit SCM, si elle aura le courage politique de l'inscrire à son programme. Taxer les riches? Au demeurant il me semble que MLP reste pour la libre entreprise et ne l'ai entendu parler de protectionnisme qu'avec les Etats pratiquant une concurrence déloyale.
  8. C'est la traduction la moins mauvaise pour le lecteur européen lambda qui ignore le sens du terme libertarien. Pas d'accord, la proposition sur l'étalon or, si elle est intégrée au programme, est un élément majeur de changement pour refonder un nouveau paradigme politique.
  9. Les barbus n'ont pas d'humour mais un art du cocktail enflammé. Surtout ne pas stigmatiser, Libé subodore un coup des chrétiens intégristes.
  10. Au moins avec Herman von Serpillière, ils feront la paire de chiffes molles.
  11. La mise sous tutelle ne concerne pas seulement la Grèce, il faut lire les statuts du Fesf (futur MES, doté par Sarko d'un effet de levier *4) qui autorise cet organisme à tondre les contribuables européens en dehors de tout contrôle démocratique, sans contre-pouvoir, le terme de servitude n'est pas exagéré pour en décrire les aboutissants. Il est d'ailleurs stupéfiant que les journaux se soient totalement désintéressés de ces statuts instaurant une dictature feutrée, dans l'impunité la plus complète. Olivier Delamarche : « Le FESF a le droit de demander n’importe quelle somme à un pays qui doit s’exécuter dans les sept jours. Si vous ne vous executez pas la demande, à ce moment là, il peut agir en justice contre vous. En revanche, ils se sont voté l’impunité. Il y a l’article 24 qui dit : on ne peut pas agir contre les décisions du FESF. Même si elles sont totalement ahurissantes et non fondées, vous n’avez aucun recours en justice contre le FESF. Personne ne le sait, personne ne le dit. Tout ça risque de nous coûter très cher ». (Intégral des statuts du FESF à lire ici) 5CZr17HLH5U Article 9 : « Par la présente, les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressés à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. » Article 27,2 : « Il aura la pleine capacité juridique d’ester en justice » et 3 : « Le MES, ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, bénéficiera de l’immunité de toute forme d’action en justice. » Ainsi, le MES peut intenter des poursuites judiciaires comme bon lui semble, commente la vidéo, mais ne pourra pas être poursuivi ? Prendra-t-il des actions contre nos gouvernements ou nos parlements ? L’alinéa 4 du même article 27 précise que « les biens, financements et avoirs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, seront à l’abri de toute perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou toute autre forme de saisie » suite à une « action exécutive, juridique, administrative ou législative ». Les alinéas 5 et 6 affirment que les archives, documents et locaux du MES sont inviolables. Ainsi, le MES est au-dessus des lois, à l’abri de la justice et de toute action gouvernementale. Des pouvoirs plutôt étendus pour une institution censée assurer la stabilité financière, fait remarquer le commentateur dans un euphémisme. Enfin, l’article 30 est cité, qui confère aux gouverneurs, aux directeurs et à tout le personnel du MES l’immunité judiciaire à l’égard de « tout acte exécuté dans leur qualité officielle » et « l’inviolabilité pour ce qui est de leurs documents officiels ». Autrement dit, ils n’ont à rendre de comptes à personne, se demande le narrateur ? Que signifie : « documents inviolables », qu’on n’a pas le droit de les voir ? http://blogs.mediapa…r-les-nuls-le-r NDLR : Même si le régime d'immunité est modifiable par le Conseil des Gouverneurs, une telle protection et un éloignement si grand de la situation des citoyens lambda est assez incroyable :
  12. Sur la supériorité du mécanisme de banqueroute ordonnée comme alternative à la kleptocratie, on peut lire avec intérêt ces qqs articles de Vincent Bénard: La faillite, meilleur moyen de régulation de la finance http://www.objectife…est-devant-nous http://www.objectife…elles-solutions http://journal-liber…-lhistoire.html
  13. Et il va faire quoi le caniche à Merkel? Monsieur blabla, comme disent les allemands. Les pîtres irresponsables de l'UMP et leur chef adepte de la fuite en avant sont aujourd'hui les principaux fauteurs de trouble en Europe, le mieux serait de les passer au karcher.
  14. Effectivement, un référendum dans les principaux pays contributeurs au Fesf ne serait pas du luxe comme l'a dit le barman. Et après? C'est très simple: les pays qui acceptent davantage de mutualisation des dettes forment un club fédéraliste géré par l'Allemagne, canard boîteux qui ne tiendra la route que si la France garde son triple A et si les allemands acceptent de réviser leur constitution (cf le dernier arrêt de la Cour de Karlsruhe). Pour les autres, passage au Plan B préconisé par Margareth Thatcher en son temps, retour à la Drachme pour les grecs. Les créanciers imprudents prennent leurs pertes, on procède aux faillites ordonnées, Barroso et sa clique du TINA en sont pour leurs frais: Europe coopérative à plusieurs vitesses, plus souple, plusieurs zones monétaires reflétant la diversité des économies, articulées sur un espace de libre échange et non sur l'intégration forcée à un Frankenstein politique, devenu Union de la dette et instrument de torture des contribuables. http://leblogalupus….b-est-possible/
  15. Vous ignorez le degré de corruption de la classe politique grecque. Les grecs n'ont jamais été consultés sur l'entrée dans l'eurozone, décision purement technocratique qui n'a pu être effective que grâce au trucage des comptes de l'Etat grec avec la complicité des autorités de Bruxelles, l'explosion de l'endettement en découle. Le plan imposé aux grecs revient à un projet de vassalisation. Vous ne pouvez justifier de la mise sous tutelle sans consentement d'une population récemment libérée après quatre siècles d'occupation ottomane et de dictature, à cause des fautes commises par une oligarchie affairiste, non pour sauver la mise des contribuables européens, mais pour sauver la mise d'une énorme pyramide de Ponzi et de ses commensaux. Pas plus en Grèce qu'ailleurs les citoyens ne sont responsables des abus de pouvoir commis par leur gouvernement. Si la démocratie est respectée, c'est ce que nous verrons après ce référendum. L'organisation de celui-ci n'est pas une alternative, il a été imposé par la pression de l'opinion à Papandréou, qui ne dispose d'aucune marge de manoeuvre pour accepter ce diktat de la Troïka, car cela excède largement son mandat. Ne disposant pas de mandat, le référendum est donc nécessaire pour éviter une insurrection qui deviendrait vite incontrôlable et contagieuse. Absolument, les gouvernements ont eux-mêmes rendu les traités caducs en poussant à la monétisation de la dette pour faire payer aux contribuables européens leur propre gestion calamiteuse. L'attitude de Sarkozy poussant à la mise en place des eurobonds puis à l'élargissement du FESF est éclairante. Il est temps pour les peuples de mettre un frein à cette folie furieuse qui risque de nous entraîner vers la ruine et la guerre.
  16. Ce serait moins un non à l'austérité (qui s'imposera d'elle-même puisque la Grèce n'a plus accès aux marchés) qu'un oui au défaut sur la dette creusée par militaires, le clientélisme et les fonctionnaires corrompus, un non à la mise en coupe réglée du pays par les bureaucrates, à la fiscalité confiscatoire. Bref un non à l'esclavage et un bras d'honneur aux démagogues qui ont pillé le pays. Notez la panique que déclenche parmi les eurocrates la possibilité que les peuples soient consultés sur les décisions prises pour leur bien et contre leur gré, ce qui montre à quel point l'Union actuelle ne peut se construire que comme expérience post-démocratique, comme on l'a vu avec les consultations précédentes en France, en Irlande et aux Pays-Bas. Enfin, celui qui doit le plus fulminer c'est Sarko, car cette décision intervient moins d'une semaine après qu'il a soigneusement mis en scène le nième plan de sauvetage de l'euro et du monde pour peaufiner son image d'homme providentiel. Il va devoir revenir à la réalité en accceptant sa condition de capitaine abandonné et de caniche à la botte de Merkel. Cette correction à la baisse de l'arrogance française et des plans ruineux plans de mutualisation est satisfaisante, pour ma part je salue tant la résistance fiscale grecque que le retour à la démocratie directe.
  17. Dans le même tonneau : le manifeste atterrant des économistes atterrés http://alternatives-…istes-atterres/">(badurl) http://alternatives-…istes-atterres/ (badurl) http://economistes-a…s.blogspot.com/">(badurl) http://economistes-a…s.blogspot.com/ (badurl)
  18. On croyait avoir tout vu en matière de scandale financier, mais l'imagination des banksters acoquinés avec le gouvernement semble sans limite, le cas Dexia qui relève pourtant du pénal est tellement énorme qu'on peut s'étonner de la discrétion médiatique sur une banqueroute qui dépasse en ampleur celle du Crédit Lyonnais, avec une pattern similaire quant au démantèlement. Fraude boursière, manipulation de cours au cric, opérations sur des subprimes hautement spéculatives après le sauvetage de 2008, dirigeants qui cherchent à obtenir l'immunité judiciaire, n'en jetez plus.
  19. Sur le scandale des privilèges du Sénat, signalons cette enqûete de 2008 toujours d'actualité :
  20. Où sont ces grands commis dotés d'un sens de l'Etat? Certainement pas ceux des grands corps, trop formatés par des réflexes étriqués de fonctionnaires pour percevoir l'intérêt général. L'Etat étant une grande fiction, on voit mal comment il pourrait conférer à une classe de serviteurs dévoués une telle disposition désintéressée. En revanche on voit bien l'accumulation de promesses dispendieuses en période électorale. Au fond l'argument de la préférence temporelle repose sur l'exercice de la vertu: quelle sorte de régime est le plus propice à la diffusion de la prudence et de la modération envers les citoyens? Or il ne peut s'agir de la démocratie représentative, trop vulnérable à l'hybris économique, au conflit d'intérêts et peu encline à modérer l'appétit de ses gouvernants pour dilapider l'héritage de la nation, assommer les citoyens par des taxes nouvelles ou des réglementations épuisantes. D'autre part on pourrait montrer avec Pareto que la démocratie représentative est un leurre qui dissimule la concentration du pouvoir en sclérosant la circulation des élites.
  21. Mises est kantien et ne rejette donc pas totalement la raison pratique…ses livres sont d'ailleurs pleins de leçons historiques et empiriques, bien qu'il s'en défende. Sinon l'argument pas insensé de Hoppe contre la démocratie et en faveur de la monarchie tient à la préférence temporelle : un monarque élu ou non est installé dans la durée, lié à un héritage passé, il cherchera donc à éviter la ruine du royaume et préférera une gestion financière prudente de bon père de famille, une attitude modérée envers ses sujets. Tandis que le politicien démocratique aux vues court-termistes, élu pour une brève période, aura tendance à sacrifier l'avenir au présent en augmentant la redistribution de revenus fictifs pour séduire sa clientèle, punir les autres, creusant d'énormes dettes publiques et ne se sentant pas engagé par la ruine future qu'il aura provoqué. J'aime beaucoup Tulard, un esprit remarquable de sagacité et d'humour. Ecouter sa réponse à la communiste de salon Clémentine Autain, à partir de 13 mins : 3nuWZCbBN84 La légitimité monarchique n'a pas disparu, on est en plein dedans, mais rapportée à un régime mixte cumulant les défauts de la république, de la monarchie et de la démocratie, confinant à l'immobilisme.
  22. Plus abyssale que la procrastination des eurocrates (en écoutant Barouin on doute même qu'ils sachent vraiment le contenu de ce qu'ils négocient), il y a la nullité sidérale de la presse française, plus couchée qu'une carpette, incapable d'informer le public sur les événements et bisbilles dans la coulisse du sommet de Bruxelles (ils n'y entravent rien, c'est acquis), mais dont les envoyés spéciaux atteints de psittacisme, n'ont fait que répéter toute cette semaine les éléments de propagande mis en place, ânnonant en boucle des slogans vides de sens comme "force de frappe", "attaques de la spéculation", ou "sauver l'Europe".
  23. free jazz

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    Pécresse, manifestement aussi compétente en économie que Barouin : "Les banques françaises sont solides, mais on va les recapitaliser" ILmqUgbTxEc
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