free jazz

Les néo-résistant-e-s de Science Po ont corrigé le tir et organisent une grande marche unitaire des opprimé-e-s pour combattre la Bête Immonde. Il faut dire que les étudiant-e-s de Science Po sont très exploité-e-s et en ont gros sur la patate à cause du gouvernement social-traître. http://anonym.to/?http://sudsciencespo.wordpress.com/

Jean Dumoulin est revenu pour terrasser la Bête Immonde.

J'aime bien le madère, mais si tu exprimais en français ton objection et non par slogans publicitaires à usage des adolescents téléphages, je pourrais m'en faire une idée plus précise. Quand tu répètes par misérabilisme et besoin d'afficher tes bons sentiments, que le libéralisme est la défense des plus faibles, je montre que tu utilises une formule creuse qui ne correspond à rien de concret, à aucune expérience du libéralisme tel qu'il existe.

Générateur d'inégalités certainement, c'est indubitable, sauf à sombrer dans la démagogie. Mais ces inégalités sont acceptables et raisonnables lorsque la richesse générale s'accroît conformément à l'intéret général, permettant ainsi une plus grande mobilité sociale. Grande différence avec le socialisme, qui génère aussi des inégalités, mais qui augmente la pauvreté générale et la dépendance. Quant au misérabilisme (et non la misère), j'emploie le sens le plus courant : Tendance littéraire et artistique consistant à dépeindre avec complaisance les aspects les plus misérables de la vie sociale. Misérabilisme littéraire. Misérabiliste, adj.a) α ) Qui pratique le misérabilisme. Auteur, écrivain misérabiliste. Voici la dernière en date, l'école misérabiliste, si jeune qu'elle n'a pas encore (...) de représentants (Sartre,Sit. II,1948, p.37). β) Relatif au misérabilisme. Film, peinture misérabiliste. Chronique un peu misérabiliste non exempte de tendresse, d'émotion et surtout d'humour (La Croix,14 avr. 1970ds Gilb. 1980). B ) Misérable. Bourgade, décor misérabiliste. Le Parlement se replie sur l'amendement, version misérabiliste de l'imagination créatrice en matière législative (L'Express,6 déc. 1971ds Gilb. 1980). Prononc.: [mizeʀabilism̭]. Étymol. et Hist. a ) 1937 «tendance à représenter de préférence les misères morales (terme de litt.)» (J. Schlumberger ds Nouv. R. fr., p.269; B ) http://cnrtl.fr/definition/misérabilisme

Diantre, une femme. Il faudrait qu'on interdise dans le règlement d'en avoir plus d'une à la fois. Voyez comment l'équilibre du forum est perturbé par des querelles sans fin depuis qu'on les admet sans une âpre mise à l'épreuve.

+ 1. En lisant ce fil, j'ai envie de dire que l'hygiénisme socialiste mollasson est un moindre mal par rapport au sectarisme illuminé qu'on voit apparaître ici. C'est le retour de l'obscurantisme pour le coup.

En dehors de tes lubies nanarcap habituelles, j'approuve le bon sens de ta remarque. En l'absence d'étude sérieuse sur la question, je doute fortement de l'impact des allocations sur la natalité française. Malgré les célébrations auto-satisfaites de la propagande étatique sur le taux de fécondité français qui devrait assurer "la croissance" future et "payer nos retraites" (contrairement à l'Allemagne qui est censée s'effondrer sous peu), je pense que la natalité est décorrélée de la politique familiale. La politique familiale est avant tout une ingénierie sociale : elle n'a pas pour but d'augmenter la natalité, mais de fidéliser les clientèles, et de fixer les électorats en les rendants captifs, ou en remplaçant les populations qui votent mal.

Il faut arrêter avec cette antienne misérabiliste du libéralisme comme défense des faibles. On n'est pas dans une AG d'étudiants, vous ne convaincrez personne avec cette sorte de démagogie. Le libéralisme politique a toujours défendu (certes contre l'arbitraire du Prince) les intérêts de la bourgeoisie commerçante ou industrielle, les élites d'entrepreneurs, d'artistes et de créateurs. Ce fut la force du libéralisme et son mérite que d'avoir promu dans l'intérêt du plus grand nombre la civilisation bourgeoise au XIXè sicèle. Pas le prolétariat, cessez de raconter n'importe quoi sous prétexte de se la jouer degôche pour avoir l'air sympa.

J'avais raté cet échange ubuesque. Merci les gars.

Je reconnais qu'il peut y avoir discussion sur les marseillais, qui sont des grecs et des italiens dégradés et dont on comprend assez mal le dialecte.

- j'exclus évidemment les banlieues où l'on parle un sabir assez éloigné du français. - bien sûr que si, ces comportements (qu'on peut facilement observer) ont tout à voir avec l'éducation et la culture nationale. Il faudrait affiner en distinguant selon les régions, mais globalement il y a une matrice commune. Il faut arrêter avec la tyrannie de la déconstruction qui sert d'idéologie aux serviteurs du régime. + 10, il faut arrêter avec le mythe des provinciaux francisés de force, qui flattent les semi-habiles régionalistes, c'est une reconstruction récente, influencée par le marxisme, due à l'émergence plaintive des revendications identitaires de toutes sortes.

Cela n'empêche, même si la mentalité alsacienne est plus proche de la mentalité allemande quant aux valeurs, que l'immense majorité des alsaciens préfèrent se considérer comme français que comme allemands, et perçoivent même une assimilation germanique comme une insulte. Au demeurant je te signale que les alsaciens viennent en plus de répondre non au référendum qui voulait leur accorder davantage d'autonomie régionale. Tes propos sont donc à relativiser.

Il ne faut pas se méprendre : ce n'est pas de la condescendance pour l'expérience courante ou banale que chacun peut percevoir quant aux différences de mentalités - ni d'une vigilante surveillance - , mais au contraire un signal qu'on ne parle pas assez de la chance que nous avons de bénéficier du concours de nouvelles populations jeunes et énergiques, et donc d'un désir de participer davantage à la discussion, une fois ses mérites reconnus. Un cri d'amour en somme. Allons, ne râle pas pour faire français. Par ailleurs cette remarque est un cliché de sociologue bobo incapable de concevoir l'unité de la diversité des provinces : en premier lieu il y a la langue, en second lieu il y a l'éducation (c'est-à-dire les préjugés communs), l'héritage de l'histoire et de la civilisation française. Comme s'il ne pouvait y avoir d'identité commune entre un Bavarois, un Saxon, un Prussien et un Berlinois.

Pour une fois que le gouvernement écoute les gens, je ne vois pas de quoi il se plaignent.

Non plus, la mobilité du capital humain ne suffirait pas à maintenir l'euro, il y a aussi comme condition sine qua non l'union bancaire et l'union budgétaire, et donc in fine, l'union fiscale et le gouvernement économique. C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis lors de la création du gouvernement fédéral : union de la dette-> union budgétaire et union politique.

Ce n'est pas l'Immonde, mais une tribune de Hans-Olaf Henkel. Pour le reste : non, pour les raisons que donne h16. D'ailleurs la planification techno, la règlementation arbitraire, l'interventionnisme keynésien et surtout la dette, ont explosé à l'échelle continentale depuis le passage à l'euro.

Pour ce que j'en vois ici et là : pas vraiment de différence dans les buts entre hygiénisme socialiste ou hygiénisme libéral. Les deux convergent pour discipliner les individus et augmenter le bonheur social. Je préfère quand même l'hygiénisme libéral car il est moins despotique sur les moyens, ou du moins s'exerce à travers le despotisme privé et la publicité.

Pitié, pas le cliché du non-jugementalisme anglo-saxon. Un gentleman s'habille en marron (beige à la rigueur), point barre, anglois ou françois.

C'est au contraire parfaitement logique : on décourage les créateurs, comme on décourage les talents, principalement en essayant de leur communiquer des passions tristes et veules, ou en récompensant les passions tristes et le ressentiment. D'où l'idéologie festive qui est le pendant de la sinistrose officielle. Jim16, spinoziste sans le savoir. La joie est ainsi la manifestation en chacun d'une plus grande puissance d'action humaine. Spinoza, Ethique III, Définition des passions http://www.spinozaetnous.org/ethiq/ethiq3.htm

Cela dépend du contexte : parler de la rigueur et de la discipline allemande, ça passe encore s'il s'agit d'en dire du mal et de s'indigner contre le Diktat de l'austérité. Parler de la rigueur et de la discipline allemande en football est déjà plus douteux en fonction du signal que vous donnez. Mais si c'est pour dire du bien de la rigueur et de la discipline, cela fait de vous un suspect auprès d'un certain public, qui rêve dès lors de vous envoyer en stage de rééducation citoyen pour déconstruire vos stéréotypes, lesquels risqueraient de propager une épidémie de comparaisons en rupture avec les valeurs de notre modèle républicain. En revanche si vous dites du bien de populations jeunes et moins disciplinées, ce genre de stéréotype peut vous valoir la sympathie de l'auditoire bienveillant à l'égard de votre ouverture d'esprit lors d'une soirée en ville.

Il n'y a évidemment aucun rapport avec les remarques précédentes sur la croissance des incivilités. Tu ne vas faire le coup du cygne noir : le fait qu'il y ait des cygnes noirs renforce la légitimité de l'observation hypothético-déductive et de la méthode logico-empirique (puisque les résultats sont falsifiables), méthodes qui permettent de découvrir des tendances comportementales selon les cultures et les peuples. Que tu n'as d'ailleurs aucun mal à mettre en avant dans d'autres circonstances. Ces tendances ne sont pas une objection contre la liberté individuelle, au sens purement négatif. Au demeurant la comparaison avec le peuple juif pour introduire le soupçon de crime de pensée est sujette à caution pour diverses raisons. Mais tu n'as pas le droit de dire que cette information n'a aucune valeur, ce n'est pas à toi de décider à la place des gens ce qui a de la valeur ou non. En l'occurence, ce que tu dis est faux, puisqu'il y a des applications qui permettent d'accéder à ces informations et qui rencontrent un grand succès auprès du public.

Il faut voir plutôt le côté positif : le fil aura tenu 17 pages en parlant de la mentalité française avant de s'égarer dans le hors-sujet.

Mais on ne parle pas de la même chose, je parlais des incivilités dont le niveau 1 commence avec la femme qui rentre avec deux poussettes-tanks dans le bus bien que ce soit interdit, le niveau 2 avec les attardés mentaux qui t'importunent avec leur rap de merde, le niveau 3 par des dégradations matérielles, le niveau 4 par des pressions pour te piquer une clope, des invectives ou des menaces si tu ne t'exécutes pas. Ces comportements ne sont jamais (sauf exception), le fait de chinois, de japonais ou de canadiens. Ce n'est pas une anecdote personnelle comme celles dont tu es coutumier, mais un constat de tendance, puisque chacun peut se reconnaître dans cette expérience de ne pas avoir été importuné par un asiatique dans la rue ou dans les transports.

Oui. Après il faut distinguer mentalité de merde (apathie, haine de soi et démoralisation), qui peut largement résulter le l'action néfaste de l'Etat et de son éducation socialiste, des incivilités et des comportements criminogènes, où le facteur culturel devient prépondérant. Personnellement je ne me suis jamais fait importuner dans la rue ou le métro par un asiatique (qu'il soit russe, chinois, coréen ou japonais), ni par un canadien m'imposant son rap de merde avec son téléphone, ou cherchant des noises. Il y a objectivement des sous-cultures de merde.