-
Compteur de contenus
3 775 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par xavdr
-
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Oui mais à ce point c'est embrassant. Là nous parlons de pans entiers des crimes et délits qui se retrouveraient favorisées parcequ'on appliquerait la morale de Jabial où les peines se limitent au talion primitif. Quand un récidiviste vol un sac à une vieille dame on ne lui demande pas simplement de rembourser le double, on le punit bien plus. On lui colle des "dédommagements moraux" et des amendes bien supérieures à la valeur du sac et on le colle en tolle. Une dérive bobo contemporaine consiste à amollir les peines. J'insiste : la morale (telle que je l'entend) exige qu'on laisse les peines aussi dures que nécessaires pour assurer une espérance de gain négative, au moins aux récidivistes (qui ont fauté et montré qu'ils étaient réfractaires au respect d'autrui). -
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
C'est toi qui me reprochais d'avoir une "vision purement utilitariste qui n'a strictement rien à voir avec la justice". A toi de préciser ce que tu voulais dire. Etant donné l'opposition habituelle faite dans ce forum entre libéralisme utilitariste et libéralisme humaniste (ou éthique), je rejetais l'idée que mon approche eut put être utilitariste au dépend de la morale. Elle découle bel et bien d'une approche morale universaliste, et ne s'y substitue pas. -
Hum ! Cela ressemble fort au tonneau des Danaïdes… Jusqu'où ? La triste réalité c'est que la plupart des démocraties sociales ont dérapé crapuleusement et démagogiquement au point d'aboutir à un surendêtement non soutenable. Certes le 11/9 a été un accélérateur, et la crise des subprimes un révélateur de l'immense bulle monétaire et immobilière crée, que l'on ne cesse de vouloir nier par des artifices monétaires de plus en plus rustauds. Le pluggage des dettes souveraines avec la planche à billet est de plus en plus direct. On empêche la légitime déflation en volume avec des taux 0 au sortir de la planche à billet et des déficits budgétaires grossièrement insoutenables, en pariant sur une croissance de fond qui est en fait en grande partie virtuelle. On est sur le point de retirer l'échelle mais la plupart des démagogues et leur opinion publique prétendent s'accrocher au pinceau… Évidemment il y a une vraie croissance de fond qui finit par rattraper la déflation en volume. D'après mes calculs datant de 2006 il fallait à la louche épurer 30% de la capitalisation de l'Occident (M3 et immo * 2 en 10 ans au lieu de 3% par an) et à la louche la part [EDIT : , lors de cette période, de la croissance] du PIB non soutenable est probablement du même ordre de grandeur (disons entre la moitié et la totalité de ces 30%) adossé à l'accroissement de la bulle. Je ne crois pas aux 3% de croissance de fond dans un contexte irréel de taux d'intérets à 0% et de hausse des dépenses publiques. Aussi à la louche cela fait plus de 10 ans pour épurer tout ça en partant de 2006. Donc mon diagnostic depuis 2006 est que tout cela va droit dans le mur et qu'on y échappera que par une austérité drastiques avec au passage une récession sévère mais salutaire, et non par des illusions du genre planche à billet et déficits le temps que ça se calme en attendant que la croissance de fond rattrape tout ça. Je puis admettre qu'un peu de planche à billet ait été utilisé pour lisser et colmater durant quelques semaines certaines brèches mais maintenir l'illusion durant 10 ans à coup de déficit et de taux 0 je n'y crois pas. Pour éviter les soubresauts sociaux les gouvernants ont préféré cette couteuse illusion en espérant que cela serait comme d'habitude une petite crise de quelques mois mais c'était bien plus grave il suffisait de regarder les chiffres pour se rendre compte que l'épuration nécessiterait une décennie à l'échelle de l'Occident. Maintenant la dette apparait déjà insoutenable pour plusieurs pays et la liste va s'allonger inexorablement sauf réformes drastiques, à laquelle les pays latins se refusent jusqu'à ce qu'il soit trop tard (et même au delà) et une partie des pays anglo saxons s'y refuse jusqu'à ce que le bord du gouffre béant vienne sidérer l'opinion et déclencher un réflexe de survie morale. Les austérités en cascade vont de toutes façon avoir lieu, et leur synchronicité engendrera une récession qui modifiera les ratio de solvabilité. On aura le choix entre une phase d'inflation forte qui tassera la dette et fournira un délai de restructuration ou des défauts en cascade. Dans tous les cas les démocraties occidentales seront contraintes de passer brusquement dans un régime budgétaire avec 0 déficits hors "revenus" de l'impôt sur la monnaie qu'est l'inflation. Réduction soudaine des revenus sociaux, licenciement massifs de fonctionnaires, etc. Les pays qui ne voudront pas admettre leur propre réalité financière plongeront dans le chaos. La Grèce le serait sans l'aide de l'UE. En contrepartie les pays qui se seront engagés sur la voix de la rigueur seront sortis de la démagogie dépensière et une vraie croissance pourra être durablement retrouvée avec au passage une évacuation du chômage. Voila, avec ses risques et ses espoirs le contenu de la décennie 2010. Mon calcul macro financier du début du paragraphe précédent est à la louche. Admettons qu'il soit pessimiste et que la réalité microéconomique des précédentes années s'avère moins sinistre. Abordons la chose sous l'angle "micro" budgétaire (qui reste macro économique) avec l'hypothèse très optimiste qu'il n'y aura de choc majeur d'ici la fin 2011. D'ici fin 2012 : 1- Si la croissance occidentale est conforme aux prévisions, combien faudrait-il ajouter de "prêts" aux états officiellement surendettés qui partiront officiellement en fumée dans quelques mois ou quelques années ? 100 G € ? 300 G€ ? 2 Quelle part du PIB occidental sera sur le territoire des états qui : 2a- gèleront leurs dépenses publiques pour cause d'austérité sérieuse ? 30 % ? puis en 2013 50 ? 2b- réduiront leurs dépenses publiques pour cause d'austérité sévère ? 5 % ? puis en 2013 20% ? … et quelle croissance ou récession du PIB de ces pays peut on attendre ? Le tiers de la croissance qui était prévue avant le gel ? Une récession supérieure à la moitié du budget réduit ? 3- A quoi ressembleront les croissances du PIB et l'évolution des déficits des autres pays dont les actuelles prévisions béates reposent sur des croissances "habituelles" et des régimes budgétaires étrangers inchangés dans la croissance de la dépense ? Les 2/3 de la croissance qui était prévue en début d'année ? 4- Avec de tels décalages avec les prévisions de croissance à quoi ressembleront les taux d'intérets nécessaires pour lever la dette publique ? Mêmes questions pour 2013. Cette analyse "micro" budgétaire ne me dit rien qui vaille non plus. Je ne crois pas du tout à la résorption des déficits français, belge, etc. en l'absence d'une sévère cure d'austérité qui dans l'opinion publique est tellement hors de propos que le discours public n'en parle même pas, seul le mur du surendêtement ou le soulagement de la croissance de fond venant départager la roulette russe à x balles sur 6 slots. La nécessaire austérité sérieuse italienne, UK etc. va impacter à la baisse la croissance du PIB des autres pays dont la France mais même elle ne sera qu'à moitié suffisante. En 2011 quand bien même les taux d'intérets des emprunts souverains resteraient stables les déficits publics resteront beaucoup trop élevés. Même avec un scénario optimiste je ne vois pas comment éviter en 2012 une course à l'austérité sévère.
-
Oui, c'est un sport qui s'est beaucoup démocratisé ^^ Il y a tout de même des clubs qui restent raisonnablement conformes à l'étiquette. L'année dernière j'avais proposé une initiation au golf de Maisons Maisons-Laffitte qui dispose d'un parcours d'accès raisonnablement ouvert aux débutants. On pourrait refaire l'expérience. Ca vous dit ?
-
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Pourrais-tu nous expliquer ta vision de la morale concernant la justice et ses sanctions ? Justifies-tu les sanctions spécifiquement pénales (prison etc.) et si oui comment puisqu'elles enfreignent l'énoncé naïf du principe de liberté (de la personne coupable) ? Tout dédommagement matériel de la victime te sembles-t-il admissible à la suite d'une faute même mufti-récidiviste ? etc. -
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Tu m'infliges le vocable d'utilitariste qui sous ta plume signifie habituellement un type qui crois avoir réfléchi au problème mais qui parle sans tenir compte de la morale. Or contrairement à ce que tu sembles affirmer, c'est bien de morale dont il s'agit dans mon discours. En outre ta vision de la méthode à employer pour assurer l'espérance de gain négative des délinquants est louable mais elle souffre de boboitude aiüge. Parfois cela sera techniquement faisable, parfois pas du tout. Assurer l'espérance de gain négative est une des raisons pour lesquelles certaines fautes financières donnent lieu non à simple dédommagement mais aussi à sanctions pénales. Dans un autre domaine, un violeur milliardaire voit son espérance de gain assurée négative par une peine de prison et bien souvent le ministère public ne lui donne pas le choix quand bien même la victime d'un jour accepterait d'être dédommagée. Il s'agit de protéger les victimes potentielles des autres jours. Cette protection est légitime et doit se traduire par des sanctions dissuasives ou incapacitantes pour le délinquant au fort risque de récidive, par exemple le multi-récidiviste. C'est pour cela qu'entre autres instruments juridiques, le concept de prison avec sursis existe. Parfois on l'inflige à l'issue de vols modestes, mais réputés trop faciles à commettre et trop difficile à élucider. Ici on tient compte du distinguo entre être et avoir, et entre avoir le nécessaire et avoir le superflu, à la fois pour évaluer les dommages et les sanctions. De mon point de vue tout cela découle du principe moral fondamental "aime ton prochain comme toi même". C'est un principe chrétien mais il est doté d'une universalité humaniste que nombre d'athées approuvent. La compassion pour les innocents consiste notamment à protéger leurs droit fondamentaux en empêchant les délits trop faciles donc en faisant œuvre d'éducation pour neutraliser les tentations, que cette éducation soit simplement morale ou par l'obtention ostensible d'une espérance de gain négative par élucidation ou par élévation des sanctions. La compassion pour les victimes effectives consiste notamment à demander réparation. La compassion pour les coupables consiste matériellement notamment à ne pas leur infliger de peine inutile à l'accomplissement raisonnable des dispositions découlant de la compassion pour les victimes de délits effectifs ou potentiels. C'est assez différent de la justice du talion primitif, j'en conviens. Dans un contexte judiciaire cela s'approche énormément de (ou dans l'idéal se confond peut-être même avec) la justice que je désigne par le vocable de meta-talion, qui consiste à laisser toute personne se juger à l'aune de ses propres valeurs en situation abstraitement similaire. Cependant cette justice du meta talion ne me semble permettre in fine de traiter de façon suffisamment probante toutes les situations qu'au prix d'une abstraction hors d'atteinte de la justice humaine consciente. Nous ne savons pas "sonder les reins et les cœurs" avec finesse et certitude ! -
Il se peut qu'il y ait d'ici quelques mois ou même quelques jours des défauts régaliens en cascade, sauf planche à billet euro. Dès lors on peut tout imaginer. Défaut grec ou autre -> pertes bancaires et hausse des taux nécessaires aux bons du trésor pour trouver preneurs sur le marché -> défaut grec, portugais, italien -> super pertes et super hausse des taux -> défaut irlandais, espagnol, français et britanniques -> bras de fer hystérique pour utiliser la planche à billet -> que font l'Allemagne et ses amis nordiques et centraux ? en cas de refus, que fait le club med++ ? Autre scénario de début de partie : Changement soudain de rythme budgétaire aux USA -> soudaine évaporation du PIB factice adossé à l'accroissement de la dette US -> récession hard -> crash bancaire en série et flambée des déficits budgétaires UE -> cf. étape 2 du diagramme précédent.
-
Le scandale des piratages de boites vocales par News of the World secoue le Royaume-Uni
xavdr a répondu à un sujet de xavdr dans Europe et international
En tous cas la presse française a été très attentiste sur ce coup. Étonnant. La presse britannique a fait ses unes de l'affaire durant plusieurs jours avant que la presse en ligne française en fasse écho. -
Je ne suis pas sur qu'en cas de crise majeure l'Allemagne s'en sorte si bien. 1- Si on en croit l'histoire récente, hors des crises elle a tendance à être en meilleure santé que la France mais lors des crises elle plonge plus. Mon interprétation est qu'elle est commercialement en étroite interdépendance de ses partenaires e sur des créneaux à forte valeur ajoutée mais aussi à forte sensibilité à la prospérité générale. 2- Son équation énergétique est particulièrement pourrie, avec un nucléaire abandonné à la va vite. Sa seule lueur d'espoir est le gaz de schiste polonais. Quand les monnaies occidentales vont vraiment se casser la figure il y aura une bascule de pouvoir d'achat entre l'Occident et les PNI. D'un seul coup les dépenses énergétiques vont flamber. 3- Elle a réussi à neutraliser son déficit budgétaire là où la France échoue, mais sa dette est tout de même relativement proche de celle de la France en % du PIB.
-
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Soit dit en passant les sanctions corporelles existent (au sens large, en y incluant la "simple" prison) pour faire face au fait que le dédommagement est souvent impossible, soit parceque la perte est dotée d'un caractère unique (voire corporelle), soit parceque le fautif est insolvable. Dans le droit de la corne de l'Afrique il n'y a pas de sanctions pénales. Chacun a un assureur, la famille étendue, qui se porte garant sur les dommages qu'il aurait causé et ne pourrait rembourser. Chaque vie humaine prise par un meurtrier est remboursée aux proches par un quota de plusieurs boeufs. Le résultat c'est que les gens sont socialement prisonniers de leur assureur. Quand un criminel récidiviste, un fou, ou un hérétique est banni de l'assurance familiale, il est considéré comme un danger public et mis à mort par les premiers qui croisent sa route. -
Caillassages et petits problèmes
xavdr a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Nan. Le plafond est illimité. Le règne du droit exige que l'espérance de gain du fauteur de trouble soit négative (principe de compassion pour les vicitimes potentielles futures = maintenabilité de l'ordre public) et que la sanction soit proportionnée (principe de compassion du fautif = humanité de la peine). Donc si un voleur de grand chemin détrousse des victimes en ayant 1/10 de se faire chopper, alors on doit lui piquer plus de 10 fois plus que le fruit de chaque rapine prouvée, mais on n'a pas la légitimité de lui en piquer 100 fois plus. Dans une pure perspective anarcap, on peut lier cela au contrat des sociétés de sécurité et d'arbitrage. -
Les libéraux renouvellent leur matériel Hi-Tech
xavdr a répondu à un sujet de Rincevent dans Sports et loisirs
Juste pour info je suis équipé d'un Asus avec du SSD et j'en suis très content. Ca boote quasi instantané. Impressionnant. Le SSD m'a couté 200 € pour 120 Go. J'avais pris la précaution d'acheter un ordi avec 2 slots, laissant un disque classique à gros volume dans le second slot. -
Le scandale des piratages de boites vocales par News of the World secoue le Royaume-Uni
xavdr a répondu à un sujet de xavdr dans Europe et international
Par contre Murdoch attire depuis longtemps les haines des alter camarades. Nombre de ceux ci l'accusent d'être un agent de la CIA ou du Mossad. Ou au moins d'être d'extrême droite. Dans les années 1980 il a réussi à by passer les syndicats qui étouffaient le monde de la presse et ses medias ont été un des piliers du thatcherisme. Aux USA ses médias sont souvent étiquetés républicains. Réciproquement on pourrait le soupçonner d'avoir, comme Robert Hersan, étouffé l'émergence de médias de droite libérale de premier plan en occupant jalousement la place d'une façon moyennement probante. -
Le scandale des piratages de boites vocales par News of the World secoue le Royaume-Uni
xavdr a répondu à un sujet de xavdr dans Europe et international
Heu… sa DG UK qui vient de démissioner et son mari étaient des figures de la gauche caviar qui soutenaient Tony Blair. Pour ma part j'ai toujours refusé le discours complaisant qui qualifiait Blair de libéral classique. C'était un démocrate social comme le montre la dérive des dépenses publiques, des fonctionnaires et des impôts qui ont été progressivement plombés sous ses gouvernements, dilapidant la majeure partie de l'héritage Thatcherien, certes sans retomber dans les outrances syndicrates qui avaient tétanisé le Royaume Unis durant quelques décennies. -
Les assurances ont elles aussi des obligations légales de ratio. On peut imaginer qu'un risque d'éclatement de l'Euro les incite à se replier sur les valeurs de leur pays pour garantir la meilleure constance du ratio entre leurs engagements assurantiels et leurs capitaux prudentiels. Ceci dit l'hypothèse des "pressions" est tout à fait plausible, puisque l'Etat intervient à discrétion sur plusieurs sujets assurantiels et que chaque assureur a des spécificités qui le rende fragile à d'éventuelles lois malveillantes.
-
Le libéralisme est une névrose !
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Philosophie, éthique et histoire
+1 Avec comme une odeur de … heu … vous la sentez ? ^^ -
Les déficits 2010 sont de l'ordre de 10% pour ces 3 pays (hors sauvetage ponctuel des banques irlandaises) et les déficits 2011 sont encore considérables. Si on supprime soudainement les déficits le PIB se contractera significativement. Or il est urgent de le faire. http://www.bbc.co.uk/news/business-13194344 OK Sauf que : - la croissance molle du point 2 laisse des déficits insoutenables - les impôts et le remboursement de la dette tendront à pomper la croissance du point 3 tant que l'inflation n'aura pas suffisamment diluée la dette. Mouarf… cela dépendra de la politique tout court mais la ligne de moindre difficulté politique et financière est celle d'une décennie d'inflation à deux chiffres. Ensuite les USA ont fait de tels QE que l'inflation me semble dans le pipe sauf à mettre des taux d'intérets suicidaires. De mon point de vue ils ont déjà arbitré, consciemment ou pas.
-
Nan. 3 ans de crise chaude avec perte de mauvais PIB et bras de fer social majeur suivie de 10 (ou 20 ?) d'austérité sévère avec pas de déficit et remboursement poussif pan par pan de la dette. Ou des tensions géopolitiques majeures si le défaut survient et dure. Le cas de la grèce est un appéritif illustratif mais ça risque d'être socialement pire une fois que toute l'UE s'y sera mise et que les pays surendettés ne pourront plus bénéficier des fonds de solidarité. Actuellement la Grèce bénéficie encore de nos touristes et nous bénéficions des touristes allemands, et c'est la même chose pour tous les secteurs d'activité ayant des débouchés grands public internes à l'UE. En outre quand les gadget made in China verront leur prix multipliés, on rigolera moins pour les acheter. La question c'est est-ce qu'on sera toujours en démocratie à la fin de cette période et est-ce qu'il y aura eu une guerre mondiale au passage. En attendant on pourra faire deux ou trois choses : se retrousser les manches (à la fin si tout va bien il n'y aura plus de chômeurs) et manger du pop corn (ça coute pas cher et le spectacle va être grandiose à défaut d'être léger). Ah ! Et aussi apaiser les indignables.
-
Hihi houhou huhu. Je n'y crois pas une seconde. L'équilibre économique fondé sur un accroissement non soutenable de la dette publique part en vrille (au sens de la perte de portance, comme en aérologie). Seule la vraie croissance de fond du PIB viendra résoudre le problème en une décennie ou deux une fois les déficits publics neutralisés. Aussi dans un premier temps avec la neutralisation de ces déficits il va y avoir une baisse de la partie des PIB financée de façon non soutenable et une chute soudaine des monnaies occidentales. Surtout tant que les dettes d'état ne seront pas parties dans le mur de façon hard l'opinion publique de plusieurs pays dont la France se refusera à admettre la nécessité d'une austérité budgétaire suffisamment ample. Même en Grèce où c'est le cas l'opinion publique refuse de se rendre à l'évidence et préfère accuser les spéculateurs. Mon pronostic est donc qu'on va passer soudainement d'une situation où les déficits galopent à une situation où ils sont nuls (ou financés à 100% par l'inflation qui est un impôt sur la monnaie). Bref je suis d'accord avec toi pour dire que la partie chaude de la crise durera peut-être 3 ans mais l'austérité devra durer une ou deux décennie pour épurer les comptes … et permettre à l'économie vive de remplacer l'économie illusoire, ou pas. Dans l'un ou l'autre cas, rien ne sera plus comme avant.
-
^^ Blague à part n'hésites pas à faire un stock de denrées de première nécessité. Le jour ou la crise de l'endettement se traduira par une crise monétaire puis un blocage soudain des déficits publics, des mesures sociales brutales seront soudainement prises dans un contexte impérieux et cela engendrera en réaction (délibérément) malcomprenante des mouvements sociaux qui risquent de bloquer en totalité ou en partie l'économie de certains pays durant plusieurs jours semaines ou mois.
-
Non. On est face à une crise de solvabilité des états démocrates sociaux avec en ligne d'horizon un effondrement potentiel de la partie des PIB officiels gonflée par les montages keynésiens et les consommations publiques valorisées plein pot comme du PIB. Si on supprime soudainement les déficits publics, les subventionnés et autres fonctionnaires vont avoir une consommation d'autant moindre ce qui se ressentira sur le PIB, et cette réduction de PIB se ressentira sur des salariés du privés, etc. En grossière approximation mathématique il y a une série géométrique convergente. Évidemment les ressources humaines et matérielles ainsi libérées peuvent se mettre à être pus efficacement productives et la croissance peut alors repartir sur des bases saines. Mais il y aura une période de purge avec perte d'une partie importante du mauvais PIB. Ceci révélera que la non solvabilité des états démocrates sociaux est plus forte qu'elle n'apparait aujourd'hui. Qu'on fasse appel au scénario 1 ou 2, il faudra rapidement réduire les déficits publics à rien ou presque rien. Un défaut de paiement supprimerait immédiatement toute possibilité de lever de la dette, donc de faire du déficit hors planche à billet (= hors impôt sur la monnaie). Une forte inflation réduirait la confiance des investisseurs monétaires et ne laisserait rapidement plus sous les fourches caudines de cet impôt sur la monnaie que les personnes obligées : contribuables-épargnants et les investisseurs industriels ou marchands liés à l'import export. Le scénario 1) inflationniste ne porte pas la contrainte économique de l'éclatement de l'Euro mais porte un fort risque politique d'éclatement de l'Euro puisque les allemands seront très récalcitrants à rentrer dans un tel scénario. En outre l'inflation porte en elle même une déstabilisation économique en raison de l'imprévisibilité qu'elle véhicule habituellement. Cependant une dose d'inflation tasserait une patie importante de la dette, en partie importante conclue avec des pays qui ont sous évalué artificiellement leur monnaie ou pratiqué le chantage de cartel dans les années 1970. Le scenario 2) (qui ne sera pas "déflationniste" au sens des prix à la consommation) risquerait de produire à l'échelle de la moitié la plus faible de l'UE ce qui se passe en Grèce : des plans d'austérité trop tardifs, à moitié bidonnés, ne tenant pas suffisamment compte de leur nécessaire impact de décroissance du PIB, couplés à des subventions soicales encore trop élevées par rapport à ce qu'il et possible de se permettre. Les déficits se résorberaiet beucoup plus lentement qu'annoncés lors des négociations. Cette voie porte le risque politique fort que la démagogie ne s'éteigne que lentement, alors qu'on a le devoir de l'éteindre de toute urgence. Je suis pessimiste sur la capacité des dirigeants politiques a appliquer le scénario 2) de façon rapide et rigoureuse. Aussi, malgré ses gros défauts, je crois que le scénario 1) s'imposera, avec ou sans éclatement de l'euro, avec ou sans défauts de paiement en cascade. Par contre il me parrait important de faire qu'il soit piloté de façon propre et non en permettant soudainement aux banques de gruger elles même leurs ratios (tout en continuant à bénéficier de leurs exorbitants privilèges légaux) comme le propose de fait Barnier, avec les gravissimes risques arbitraires que cela engendrerait.
-
On a appris cette semaine qu'il poursuit l'enquête contrairement à l'attente de la défense et refuse de nommer un procureur spécial à la demande de l'accusation. Par contre il n' pas précisé s'il ira jusqu'au procès. Étant donné les preuves matérielles déjà mentionnées cela me semblerait très surprenant qu'il n'aille pas au procès sauf à ce qu'un montage soit découvert.
-
Oui ça ressemble à une consolidation de ce qui avait déjà été diffusé.
-
Réchauffement climatique
xavdr a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Les outrances d'influences accordées au grand méchant CO2 n'expliquent ni la relative stabilité des températures depuis 1998 ni la baisse entre 1945 et 1970. Il y a plusieurs théories en concurrence : magnétisme solaire & certains rayonnement cosmiques, aérosols, ozone, etc. Cette étude se trouve dans la catégorie des aérosols avec les poussières noires produites par le charbon. Le problème c'est que toutes ces explications proposées par les uns et par les autres ont peut-être une part de vérité, mais sont radicalement incompatibles dans leur prétention à s'accaparer la majeure partie des fluctuations. Rassurons nous pour la respectabilité des alarmistes : le GIEC fera probablement sa tambouille en accréditant les uns (anthropogéniques), refusant les autres (naturels) après que chacun des futurs accrédités ait négocié en coulisse sa repondération pour que les explications bien en cour s'accordent comme par miracle de façon vaguement plausible dans les rapports officiels. En ce qui concerne le charbon cette récente étude n'empêchera pas les alarmistes de pousser des trilles d'angoisse lucratives : ils le feront au motif que les poussières noires restent moins de temps dans l'atmosphère que le CO2 selon la durée de séjour alléguée par les alarmistes pour le CO2. -
Le scandale des piratages de boites vocales par News of the World secoue le Royaume-Uni
xavdr a répondu à un sujet de xavdr dans Europe et international
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/infos-generales/medias/afp_00358419-un-tabloid-britannique-accuse-d-avoir-pirate-la-messagerie-d-une-morte-190011.php http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00359034-le-parlement-britannique-se-saisit-du-scandale-des-ecoutes-telephoniques-191069.php