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Je pense que l'on écarte un peu vite la Juventus qui sans être flamboyante pour l'instant en LDC et malgré des matchs de poules peu convaincant face à l'Atletico, est une équipe qui peut à mon avis poser beaucoup de problèmes au Barça, car très solide défensivement et capable de planter un contre à n'importe quel moment, et fait important à ce moment là de la saison elle n'a plus que la LDC à jouer.

 

Par contre si la Juventus se qualifie pour la finale elle va avoir un petit problème pour jouer la finale de la coupe d'Italie prévue le 7 juin, le lendemain de la finale de LDC.

La finale de LDC le samedi c'est très bon pour les droits télé, mais ça peut compliquer un peu les calendriers des pays qui sont habitués à finir la saison par la finale de coupe nationale.

 

J'ai qu'une seule envie c'est que le Real joue contre la Juventus au prochain tour car c'est l'équipe la plus prenable. Le Real a réussi a gagner pour la première fois de la saison face à l'Atletico tout en jouant sans Benzema, Modric, Bale et Marcelo. Ils l'ont emporté malgré la clémence de l'arbitrage envers cette équipe de l'Atletico qui n'a pas joué au foot hier, ça ressemblait plus à du Kung Fu.

 

Je vois mal le Real gagné la C1 en battant Barcelone en demi puis le Bayern en finale (ou inversement dans l'ordre des matchs). Ça serait beaucoup trop dur physiquement et mentalement et ça relèverait honnêtement de l'exploit.

 

La Juventus aura beau bétonné comme l'Atletico hier, la succession de vagues offensives fera craquer la digue italienne.

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Le fait qu'on ait le droit de taper sous la ceinture, c'est un truc, j'arrive pas à savoir si c'est bien ou pas. C'est en totale contradiction avec les arts martiaux classiques.

Comment ça  ?

En contradiction avec le sport de compétition je veux bien, mais bon.

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J'ai fourché, je voulais dire "frapper un adversaire au sol".

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Le truc avec la Juve, c'est que tout le monde les sous-estime (ce qui est en partie mérité vu leurs prestations européennes des dernières années) mais on sous-estime aussi leur coach.

Alors qu'Allegri fait mieux que Conte en Serie A, mieux en LdC et qu'il avait infligé une sévère défaite au Barça avec le Milan.

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On finit avec la meilleure attaque de la coupe du monde...

Sinon, la main de Chiellini est complètement folle. Ce mec est un génie ou un grand malade.

 

Ou avez-vous vu que jouer à l'italienne signifie ne pas marquer de but, parce que ça fait quand même des années qu'en série A il y a plus de but marqués qu'en Ligue 1.

La France finit surtout avec la meilleure défense avec 2 buts encaissé en 7 matchs

 

Petit rappel des matchs à élimination directe

1/8 1-0 après prolongation

1/4 0-0 tab

1/2  2-1

Finale 3-0 mais face au Brésil la difficulté c'était pas de marquer c'était de pas en prendre.

 

La France a fait un parcours à l'Italienne en jouant à l'Italienne, en même temps quasi tous les titulaires (hormis, Barthez, Lizarazu et Petit) étaient passés par l'Italie.

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J'ai qu'une seule envie c'est que le Real joue contre la Juventus au prochain tour car c'est l'équipe la plus prenable. Le Real a réussi a gagner pour la première fois de la saison face à l'Atletico tout en jouant sans Benzema, Modric, Bale et Marcelo. Ils l'ont emporté malgré la clémence de l'arbitrage envers cette équipe de l'Atletico qui n'a pas joué au foot hier, ça ressemblait plus à du Kung Fu.

 

Je vois mal le Real gagné la C1 en battant Barcelone en demi puis le Bayern en finale (ou inversement dans l'ordre des matchs). Ça serait beaucoup trop dur physiquement et mentalement et ça relèverait honnêtement de l'exploit.

 

La Juventus aura beau bétonné comme l'Atletico hier, la succession de vagues offensives fera craquer la digue italienne.

 

J'ai jamais dit que la Juve se qualifira pour la finale sans prendre du but, par contre son avantage dans le dernier carré c'est quelle sait bien joué sans le ballon ce qui n'est le cas d'aucun des 3 autres.

Qu'elle joue le Barça le Real ou le Bayern ça sera la même tactique leur laisser le ballon, bien défendre et compter sur les ouvertures lumineuses de Pirlo et les coup de pieds arrêtés.

La Juve c'est l'équipe que tout le monde prend un peu de haut vu ses performances en LDC et certainement la plus faible mais pour arriver jusqu'en demi elle n'a pas eu besoin de forcer, donc reste à savoir si elle saura hausser son niveau de jeu pour les deux provahins matchs et peut être trois.

Et des trois équipes que la Juve pourrait rencontrer la plus prenable est à mon avis le Réal car c'est la seule qui le moins bon jeu collectif, mais si le Bayern refait une performance comme contre Porto à aller ça m'étonnerait qu'ils s'en sortent face à la veille dame.

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Plutôt que de faire de la science-fiction, je vais attendre le tirage de demain à 12h.

Je ne sous-estimes pas la Juve en disant que c'est l'équipe la moins forte des 4 demi-finalistes et que Barcelone fait figure d'épouvantail à éviter.

Je pense que le Real est supérieur au Bayern actuel car ses plus gros salaires et joueurs sont à l'infirmerie et ne seront peut-être pas présents en 1/2 tandis que le Real peut récupérer Benzema, Bale et Marcelo qui ne sera plus suspendu.

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Bah ce dernier carré est très ouvert il n'empêche que je trouve la Juve en-dessous. Mais il est certain qu'elle peut aussi atteindre la finale.

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Tirage des demis de C1 :

 - Barcelone - Bayern 

 - Juve - Real

 

Une finale Bayern-Juve serait sympathique, bien qu'hypothétique.

 

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Je ne vous vois pas en prendre 7 contre les Allemands comme la dernière fois.

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Une finale Bayern Barcelone eut été la finale de la décennie.

 

Je parie également sur une finale Bayern Real. Meme si il y a cette stat' qui montre les qualités de Luis enrique:

 

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J'espère voir du Pepe et du Marcello voler et aussi une qualification de la Juve.

Je pense que c'est plutôt un avantage pour la Juve de recevoir au match allé, car elle saura je pense préserver ses chances pour le retour en ayant pour objectif premier de ne pas encaisser de but, ce qui est à mon avis largement dans ses cordes face au réal.

Pour Barça Bayern aucune préférence, mais dans cet ordre là une petite piece pour le Bayern qui devra éviter de se trouer à l'aller comme à Porto.

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Je ne vous vois pas en prendre 7 contre les Allemands comme la dernière fois.

Pas cette fois-ci c'est certain
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Défensivement, le Barça peut être malmené.

La défense du Barça est bonne cette année, celle du Bayern moins. C'est le milieu de terrain du Bayern qui me préoccupe, ce sont des panzers.
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La plupart des séries de playoffs NBA tournent au sweep, ce qui est un peu con vu que mon ticket pour le match 5 des Warriors risque de ne pas me servir à grand chose...

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La méthode Bielsa ça marche bien ?

Est-ce que les joueurs sont cramés comme prévus avec ce type de jeu qui date des années 90 ?

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La plupart des séries de playoffs NBA tournent au sweep, ce qui est un peu con vu que mon ticket pour le match 5 des Warriors risque de ne pas me servir à grand chose...

Début de PO bien triste il est vrai.

 

Les Celtics résistent mais craquent sans play-makers, les Warriors s'en sortent contre des Pelicans accrocheurs. Les Blazers se font prendre comme des bleus, les Rockets assurent contre des Mavs trop justes. Brooklyn ne s'appuie pas assez sur Brook Lopez. La seule série qui s'annonce serrée et bien chaude c'est Spurs-Clippers.

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En LNH ça se complique pour le canadien qui menait sa série 3-0 face aux sénateurs d’Ottawa, se retrouve maintenant à 3-2 avec match à suivre dimanche à Ottawa, et si nécessaire à Montréal mercredi.

 

Go Habs Go.

 

 

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La défense du Barça est bonne cette année, celle du Bayern moins. C'est le milieu de terrain du Bayern qui me préoccupe, ce sont des panzers.

 

Mais ça reste votre très gros point faible.

 

Je vois le Bayern l'emporter.

 

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Mais ça reste votre très gros point faible.

Je vois le Bayern l'emporter.

Ben non, stop les clichés. Ca n'est plus un point faible à proprement parler. Je n'ai pas dit que c'était une meilleure défense que celle de la Juve ou de l'Atletico, mais non cette année les défenseurs ne font pas de bévues et l'équipe défend ensemble comme des lions. Ils se permettent même de jouer la defense-contre-attaque de temps à autres.
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Ben non, stop les clichés. Ca n'est plus un point faible à proprement parler. Je n'ai pas dit que c'était une meilleure défense que celle de la Juve ou de l'Atletico, mais non cette année les défenseurs ne font pas de bévues et l'équipe défend ensemble comme des lions. Ils se permettent même de jouer la defense-contre-attaque de temps à autres.

Je ne suis pas d'accord, des bevues on en voit soit avec Piqué, soit avec Alves.

 

Et dernièrement Mathieu a mis un CSC, et un autre truc que j'ai oublié.

 

Enfin bref votre défense n'est pas rassurante au plus haut niveau, je préfère largement celle du Bayern (même si elle a prit l'eau contre Porto).

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Je ne suis pas d'accord, des bevues on en voit soit avec Piqué, soit avec Alves.

Alves oui, mais Pique réalise une très grosse saison, de même qu'Alba et Mascherano, et Mathieu a des prestations honnêtes. Et au milieu Busquets et Rakitic raclent un paquet de ballons.
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Je ne suis pas d'accord, des bevues on en voit soit avec Piqué, soit avec Alves.

Et dernièrement Mathieu a mis un CSC, et un autre truc que j'ai oublié.

Enfin bref votre défense n'est pas rassurante au plus haut niveau, je préfère largement celle du Bayern (même si elle a prit l'eau contre Porto).

Tu te rends compte que le PSG ne leur a inscrit qu'un but en deux matches ? Et un but gag, en plus.

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Bah oui, tu peux reprendre mes messages précédents, j'ai honte de la prestation des joueurs du PSG.

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Marcelo Bielsa est-il suicidaire ?

Après une première partie de saison presque parfaite, l'OM glisse dangereusement au-delà de la zone Ligue des champions. Touche t-on là aux limites de la méthode d'«EL Loco», cet entraîneur incapable de sacrifier ses idéaux de beau jeu sur l'autel du résultat?

S'il était devant son écran pour regarder le récent OM-PSG, Oscar Scalona, ami d'enfance de Marcelo Bielsa, a sans doute eu une impression de déjà vu. Celle de voir un Bielsa enferré dans ses principes, rétif à tout renoncement, quand bien même l'enjeu semblait valoir la chandelle d'une conversion –ne serait-ce que furtive– au pragmatisme. L'OM menait au repos (2-1) et geler ce résultat aurait valu de l'or pour la bande à Gignac. A sept journées du terme de la saison, les Phocéens seraient repassés devant l'ennemi parisien, et un proche avenir radieux aurait scintillé à l'horizon...

Marcelo Bielsa est un dogmatique. Pour lui, la fin ne doit jamais justifier l'emploi de certains moyens. «El Loco» n'a donc pas demandé aux siens de se recroqueviller, de garer le bus devant la surface ou au moins de se montrer un brin plus conservateurs. Ses joueurs devaient continuer à produire: du jeu, des offensives, des opportunités. Résultat: le PSG finira par renverser la situation (3-2) et à commencer à mettre fin aux espoirs de titre olympiens. Pour l'entraîneur argentin, une unique voie mène à la victoire  et… à la défaite, tout du moins pour les équipes qu'il dirige.

Voilà ce que déclarait, en septembre dernier dans SoFoot, Oscar Scalona à propos de matches décisifs disputés par les équipes de Marcelo Bielsa:

«J'ai eu exactement le même sentiment à chacune de ces rencontres [il évoquait alors les finales d'Europa League et de Coupe du Roi disputées, et perdues, par Bilbao en 2012, ndlr]. Je souffrais, je priais pour que Marcelo renonce à ses principes l'espace d'une soirée, que ses joueurs balancent de longs ballons pour faire sauter la pression adverse. Mais non, ses équipes étaient à son image: géniales, merveilleuses, authentiques, mais incapables de changer. La rigidité et l'exigence de Marcelo finissent par le trahir, et poussent ses équipes au suicide.»

Autrement dit, ce qui fait le succès de Bielsa, l'audace de ses options tactiques, son exigence sans répit –pour ses joueurs comme pour lui-même– ou cette obsession pour une récupération expresse du ballon, provoque aussi sa perte. L'héroïsme de ses équipes connaît trop souvent des épilogues tragiques.

S'il étudie au microscope chaque adversaire, Marcelo Bielsa n'a rien d'un entraîneur caméléon. Quels que soient la météo, le lieu ou le nom de l'adversaire, ses équipes devront toujours tout mettre en œuvre pour accaparer le ballon et passer la majeure partie du temps dans le camp de l'opposant. Pour Bielsa, avoir l'initiative du jeu est un principe non négociable. «La seule façon dont je comprends le football est d’exercer une pression constante, jouer dans le camp adverse et avoir le contrôle du ballon», dit-il.

Option offensives irréductibles

Les options offensives irréductibles d'«El Loco» sont l'un des moteurs de la fascination qu'il génère, à Marseille, au Chili ou en Espagne. Chez Bielsa, il y a du romantisme, mais aussi une conviction plus rationnelle, qu'il partage notamment avec Pep Guardiola, qu'une équipe maître du ballon voit notoirement augmenter ses possibilités de ressortir gagnante au bout des 90 minutes. «Il n'y a pas de chemin plus court et agréable [vers la victoire] que la beauté du jeu», avait-il déclaré en 1999 lors d'une conférence de presse de la sélection argentine, qu'il avait prise en mains l'année précédente.

 

Lors de la première moitié de saison, l'OM a enthousiasmé pour la qualité de son football. Au-delà des bons résultats obtenus, Bielsa a apporté un supplément d'âme à une équipe qui avait oublié les vertues de la création collective depuis trop longtemps. Le déclin de la courbe des résultats olympiens après le titre honorifique de champion d'automne, à partir du mois de janvier, n'a toutefois pas conduit «El Loco» à faire évoluer notoirement son système ou sa méthodologie. Sa connaissance érudite du football lui sert à décrypter comme personne un match, mais pas à proposer un large éventail d'alternatives à ses ouailles.

A Marseille, comme à peu près partout où il est passé, Bielsa a rechigné à modifier son onze-type, même après plusieurs contre-perfomances de l'un de ses éléments –on peut penser à Florian Thauvin–, car le choix de ses hommes a été le fruit d'un travail d'évaluation si profond qu'il ne peut être remis en cause subitement. Bielsa s'est aussi refusé à modérer ses options tactiques radicales quand son équipe peinait à créer le danger et se trouvait trop facilement mis en difficulté sur ses arrières. Il a aussi résisté à aligner un duo d'attaque, quand Michy Batshuayi a émergé, et aurait pu prêter main forte à Gignac, comme il envoyait batailler Gabriel Batistuta seul en pointe alors que l'Argentine réclamait le soutien d'Hernan Crespo. Cette saison, «El Loco» a reconnu que le débat sur la possibilité d'associer Crespo à Batistuta le tourmentait encore. «Cela fait 15 ans que je réfléchis sur ce sujet. Tous les Argentins vous parleront mal de moi à ce sujet», avait lâché l'entraîneur de l'OM en conférence de presse.

Rigide dans ses convictions, Bielsa n'a pourtant rien d'un entraîneur arrogant, allergique à toute autocritique. Au contraire, le natif de Rosario s'impute chaque défaite et son examen d'une déroute peut même tourner à l'autoflagellation. Mais c'est dans les limites de ses commandements footbalistiques qu'elle se déroule. Car une victoire d'épicier n'intéresse pas Marcelo Bielsa. «El Loco» veut voir le beau gagner sur la laideur, sur la frilosité, sur les petits calculs. A défaut de tolérer la défaite, il accepte le prix à payer pour son choix éthique, pour ne pas trahir ses idéaux. Les équipes de l'ex-sélectionneur du Chili et de l'Argentine ne sont pas loin de former des ensembles messianiques.

Un petit mois avant le match charnière face au PSG, le rigide Marcelo Bielsa avait fait preuve d'une inhabituelle flexibilité. En conférence de presse, il confia que ses joueurs s'étaient lassés de son exigence et qu'il avait accepté une certaine forme d'«autogestion» de son groupe. «La semaine dernière, j’ai dit ''rejet''. Aujourd’hui, je dis ''autogestion''», expliqua Bielsa. Pour les partisans modérés de l'entraîneur argentin, il s'agissait d'une lueur d'espoir. D'une once de pragmatisme qui pouvait aider à couronner d'un titre de champion de France avec l'OM le grand travail de fond opéré par l'Argentin, notamment dans la maximisation du potentiel, parfois insoupçonné, d'une bonne partie de ses joueurs.

«Reconnaissance de mon travail dans l'échec»

A 58 ans, Bielsa n'était toutefois pas prêt à faire sa révolution, comme le mit en évidence cette déclaration de Steve Mandanda dans la foulée du coup de sifflet final d'OM-PSG:

«On était au marquage individuel, donc les joueurs parisiens dézonaient forcément, il suffisait d'un joueur en retard pour qu'apparaisse des trous dans la défense, voilà, c'était les consignes, on les a respectées, mais en face il y avait des joueurs de qualité et on savait qu'il y aurait des brèches.»

Cette déclaration ressemblait à une critique à mots couverts du système défensif audacieux mis en place par Marcelo Bielsa pour ce match capital. L'option d'«El Loco» a fonctionné pendant 45 minutes héroïques des Marseillais, mais l'absence de plan B a semblé condamner les Olympiens à finir par subir la supériorité technique des Parisiens. 

Marcelo Bielsa lors de la finale de Ligue Europa perdue par l'Athletic Bilbao contre l'Atletico Madrid, en 2012 (0-3).REUTERS/Ina Fassbender.

Pour les apôtres de Saint Bielsa, comme l'ont surnommé des supporters, de Santiago à Marseille, le technicien est un bloc. Quel que soit le résultat final, il faut accepter la noblesse des moyens employés par l'austère entraîneur. Quand il officiait comme sélectionneur de l'Argentine, la rigidité de ses principes de jeu, de ses choix tactiques, mais aussi dans le choix de ses hommes, avaient en partie creusé la tombe de l'Albiceleste, éliminée dès le premier tour du Mondial 2002. Reste que si la sélection s'était présentée en favorite de la compétition, c'est aussi pour le grand travail effectué en amont par «El Loco». «Je célèbre et valorise cette décision, déclara t-il après sa reconduction –il quittera son poste en 2004 sur une finale de Copa America perdue sur le fil et un titre olympique à Athènes. Pour moi, il s'agit du plus grand succès de ma carrière sportive, car il s'agit d'une reconnaissance de mon travail dans l'échec.»

Pour Bielsa, le processus importe davantage que le résultat. L'Argentin s'érige contre le culte de la victoire. Voilà le discours qu'il tenait à des élèves du lycée de Rosario où il avait étudié, alors qu'il était sélectionneur de l'Albiceleste:

«J'insiste sur le fait qu'il vaut mieux être prestigieux que populaire, que le chemin parcouru est plus important que le succès que l'on rencontre ou non au bout de celui-ci, […] qu'il faut laisser entrer l'information qui irrigue notre côté noble et bloquer celle qui stimule nos bas instincts.»

Non, pour Bielsa, l'important n'est pas les trois points...

«Géniales, mais incapables de changer»

Depuis le match face au PSG, Marseille s'est encore incliné à trois reprises. Une défaite face à Bordeaux, avant tout imputable à un manque de réussite, une autre face à Nantes, où son groupe a paru lessivé, et une face à Lorient, en encaissant cinq buts à domicile. La quatrième place de Gignac et consorts est désormais très menacée; quant à une très hypothétique troisième, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, il faudra compter sur des résultats favorables et une victoire lors de la 36e journée contre Monaco, une équipe mieux armée.

Mais l'on peut déjà parier que pour Marcelo Bielsa, une seule voie pourra mener Marseille vers un triomphe: celle de l'audace, de l'orgie offensive et de la pression tout-terrain. Quitte à ce que ses équipes finissent par ressembler à des commandos suicides. A des équipes «géniales, merveilleuses, authentiques, mais incapables de changer», comme le dit Oscar Scalona.

http://www.slate.fr/story/100807/marcelo-bielsa-om-suicidaire

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