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La Cruauté Des Enfants


Librekom

La cruauté des enfants  

43 membres ont voté

  1. 1. A l'école, vous faisiez plutôt partie

    • des tortionnaires
      3
    • des souffres-douleurs
      13
    • des suiveurs
      2
    • rien de tout ça
      25


Messages recommandés

Posté
C'était le caïd qui arrivait devant moi. Jamais je n'allais voir les autres, et j'aurais apprécié qu'on en fasse de même avec moi.

Idem. Le caid arrive et commence a m'insulter. Si je me laisse faire il finira par me tabasser, si je reponds il me tabassera alors pas vraiment de raison de se laisser faire.

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C'était le caïd qui arrivait devant moi. Jamais je n'allais voir les autres, et j'aurais apprécié qu'on en fasse de même avec moi.

Si tu m'as bien lu t'as compris que personne ne t'accuse.

Posté
Idem. Le caid arrive et commence a m'insulter. Si je me laisse faire il finira par me tabasser, si je reponds il me tabassera alors pas vraiment de raison de se laisser faire.

+ 1, encore une fois. Autant se payer un dernier petit plaisir (l'insulter avec des mots qu'il ne connaîtra jamais, par exemple) avant de se faire démonter la tête.

Posté

Carrément de la violence physique? Mais où alliez-vous à l'école ! Je crois que je me suis pas battu depuis le début de la primaire, et encore c'était avec des amis avec qui je m'étais disputé.

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Carrément de la violence physique? Mais où alliez-vous à l'école ! Je crois que je me suis pas battu depuis le début de la primaire, et encore c'était avec des amis avec qui je m'étais disputé.

Primaire et college dans la proche banlieue parisienne. Après j'ai été dans le bon lycée parisien et j'ai été tranquille.

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Carrément de la violence physique? Mais où alliez-vous à l'école ! Je crois que je me suis pas battu depuis le début de la primaire, et encore c'était avec des amis avec qui je m'étais disputé.

Ecole et collège privés (!) en banlieue parisienne, suite du collège public toujours en RP, et ce n'est qu'au lycée (public) que ça s'est arrangé, au moins au niveau des actes. Mais au lycée comme en école d'ingénieurs, j'étais toujours pas vraiment considéré comme normal, ça se ressentait sur mon "intégration" dans la promo.

Pourtant, j'ai pas un truc marqué sur mon front, non ? :icon_up:

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Je te rassure, personne n'est normal en école d'ingénieurs!

Et reciproquement d'ailleurs :icon_up:

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Franchement ni l'un, ni l'autre pour moi.

Ou alors à la rigueur suiveur, j'étais dans une classe très violente en seconde, des affaires de bizutages assez graves, je ne faisais rien mais je fermais ma gueule, ce qui est une façon d'approuver finalement.

J'ai jamais énerver les gros caids, je peux même dire que je "plais" aux racailles, on m'a déjà filé du shit gratos parce qu'on me trouvait sympa (j'ai la particuliarité de leur parler le plus naturellement du monde et sans aucune crainte). Et pour les fois où l'on voulait s'attaquait à moi, je répondais, je morflais mais j'étais pas honteux et eux y réfléchissaient à deux fois. Mais c'est pas évident pour tout le monde, c'est certain.

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J'ai fait partie des souffre-douleur pendant quelques mois en cm1, puis la colère accumulée s'est libérée d'un coup et j'ai explosé la tronche du mec qui me faisait chier. Du coup, j'ai eu une paix royale pendant tout le reste de l'année. J'ai compris alors qu'il ne fallait pas se laisser emmerder par qui que ce soit, au risque de s'en prendre une. Résultat, jusqu'à 16 piges je me frittais pour un mot de travers. Mes parents étaient devenus des habitués du bureau du directeur. Et c'est ainsi que je me suis vite retrouvé en internat dès la 5ème.

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ma plus grande fierté étant d'avoir fait sauter les plombs de la moitié du collège plusieurs jours de suite en court-circuitant les prises, sans me faire chopper.

Excellent! :warez:

Pour ma part, je m'amusais à fermer, à l'aide d'un gros clou tordu et forgé en forme de clef, toutes les salles de cours des multiples "préfabriqués" provisoires-qui-ont-tenus-plus-de-vingt-ans.

Ou encore, mon oeuvre d'art que je me suis bien gardé de signer: Un grand panneau d'affichage composé de plaques en Plexiglas foncées, suffisamment souples pour laisser passer un bras derrière, dans le but de retirer une bonne centaines d'ampoules afin de ne laisser apparaître qu'une forme phallique évanescente :doigt:

Et puis, bien sûr: hop! :icon_up::warez:

Posté
Ou encore, mon oeuvre d'art que je me suis bien gardé de signer: Un grand panneau d'affichage composé de plaques en Plexiglas foncées, suffisamment souples pour laisser passer un bras derrière, dans le but de retirer une bonne centaines d'ampoules afin de ne laisser apparaître qu'une forme phallique évanescente :doigt:

Et puis, bien sûr: hop! :icon_up::warez:

Mouahah :warez:

Posté
J'ai fait partie des souffre-douleur pendant quelques mois en cm1, puis la colère accumulée s'est libérée d'un coup et j'ai explosé la tronche du mec qui me faisait chier. Du coup, j'ai eu une paix royale pendant tout le reste de l'année. J'ai compris alors qu'il ne fallait pas se laisser emmerder par qui que ce soit, au risque de s'en prendre une. Résultat, jusqu'à 16 piges je me frittais pour un mot de travers. Mes parents étaient devenus des habitués du bureau du directeur. Et c'est ainsi que je me suis vite retrouvé en internat dès la 5ème.

Et donc la voie vers ta future carrière était toute tracée :icon_up:

Posté

Souffre-douleur des "grands" à mon arrivée en première maternelle (seul francophone dans une école flamande en banlieue bruxelloise - zone de guerre s'il en est) ce qui a duré à peu près jusqu'à la deuxième ou troisième maternelle lors de laquelle j'ai découvert le coup de genoux dans les parties et étalé un "grand" de deuxième primaire.

Ensuite, tout le monde avait peur de moi, d'autant que j'étais de loin le plus grand de la classe. J'ai même attaqué une institutrice qui tirait l'oreille de mon petit frère, dont on a du m'arracher pendant que je la mordais et la rouais de coups de pieds. :icon_up:

En primaire (même école) tout s'est assez bien passé, mon naturel sympathique m'ayant acquis la sympathie de mes condisciples.

En humanités, retour à la case départ, un peu trop francophone et intello au gré de mes nouveaux condisciples. J'ai commis l'erreur de ne pas taper immédiatement et de taper trop fort quand je m'y suis mis, ce qui m'a valu la haine de certains gamins qui du coup m'attaquaient toujours à plusieurs. Ceci étant, vu que le plus emmerdeur de la bande est par mes soins propriétaires d'un grand trou dans la machoire (enfin, deux fausses dents j'imagine), je considère que je suis amplement vengé et n'ai donc aucune rancune envers personne. Suite à une dernière et homérique bagarre vers l'âge de 14-15 ans (la "bataille des dents pétées" dont question ci-dessus), mes parents ayant sagement considéré qu'il valait mieux que je parte vers des cieux plus paisibles avant que je ne me fasse virer, j'ai changé d'école et me suis retrouvé en pensionnat. Là, j'ai été très tranquille et lorsqu'un peu par hasard un de mes nouveaux copains s'est fait taper dessus par le gros lourd de la boîte (un gars qui avait déjà redoublé deux fois et était donc plus âgé que nous) et ses potes, j'ai profité de l'occasion pour lui flanquer une raclée, histoire que tout le monde comprenne bien que je suis gentil mais qu'il ne faut pas m'embêter. Cela a eu d'autant plus d'effet que ce n'était pas une école de bagarreurs, contrairement à celle d'où je venais. Plus de (vraies) bagarres après, puisque personne ne m'a cherché.

J'ai par ailleurs assez systématiquement défendu les souffre-douleurs contre leurs petits camarades, surtout au pensionnat.

Posté
Pour ma part, je m'amusais à fermer, à l'aide d'un gros clou tordu et forgé en forme de clef, toutes les salles de cours des multiples "préfabriqués" provisoires-qui-ont-tenus-plus-de-vingt-ans.

Ah, les préfabriqués éternels, un grand classique, nous on s'ammusait à les faire rentrer en résonnance en poussant sur les cloisons à plusieurs, tout le bâtiment oscillait de 10cm !

Ou encore, mon oeuvre d'art que je me suis bien gardé de signer: Un grand panneau d'affichage composé de plaques en Plexiglas foncées, suffisamment souples pour laisser passer un bras derrière, dans le but de retirer une bonne centaines d'ampoules afin de ne laisser apparaître qu'une forme phallique évanescente :icon_up:

:doigt:

Sinon, je me rends compte à la lecture de ce fil que j'étais dans une école vraiment pacifique. Les seules blessures qu'il y a eu dans ma classe étaient des accidents (une gouje dans l'oreille, un compas dans le crâne …), jamais de baston sérieuse.

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Les seules blessures qu'il y a eu dans ma classe étaient des accidents (une gouje dans l'oreille, un compas dans le crâne …), jamais de baston sérieuse.

Rien de bien grave, somme toute.

Posté
Rien de bien grave, somme toute.

Moins grave que des dents pétées, mais surtout l'intention n'était pas de blesser. La gouje, c'est qu'on s'amusait à se balancer des copeaux à la gueule (tu plante la gouje dedans, tu vise l'adversaire, un coup de maillet sur le manche et le copeau part, sauf que si la gouje est mal emmanchée, elle part avec …), et le compas s'est malencontreusement échappé d'une trousse brandie par un camarade :icon_up:

Posté
Moins grave que des dents pétées, mais surtout l'intention n'était pas de blesser. La gouje, c'est qu'on s'amusait à se balancer des copeaux à la gueule (tu plante la gouje dedans, tu vise l'adversaire, un coup de maillet sur le manche et le copeau part, sauf que si la gouje est mal emmanchée, elle part avec …), et le compas s'est malencontreusement échappé d'une trousse brandie par un camarade :icon_up:

Ah, ce brave Copeau était de la partie ? Toujours dans les bons coups, celui-là !

Posté
Excellent! :warez:

Pour ma part, je m'amusais à fermer, à l'aide d'un gros clou tordu et forgé en forme de clef, toutes les salles de cours des multiples "préfabriqués" provisoires-qui-ont-tenus-plus-de-vingt-ans.

Ou encore, mon oeuvre d'art que je me suis bien gardé de signer: Un grand panneau d'affichage composé de plaques en Plexiglas foncées, suffisamment souples pour laisser passer un bras derrière, dans le but de retirer une bonne centaines d'ampoules afin de ne laisser apparaître qu'une forme phallique évanescente :doigt:

Et puis, bien sûr: hop! :icon_up::warez:

Aaaahh, les conneries lycéennes. Nous avions une prof de petite taille (1m48 exactement). A l'époque, nous n'avions pas sa taille et nous avons donc gradué discrêtement le tableau qui s'étendait derrière son bureau. Quand celle-ci s'est positionné à sa place, encore debout, il nous a suffit de lire.

Partant de là, le cours suivant avec cette prof fut "préparé" de la sorte : on traça une longue ligne droite à 5 cm du bord supérieur du tableau. Dans la zone supérieure ainsi délimitée, on y inscrivit "Zone Infranchissable : record à battre".

Un autre prof arrivait systématiquement en déposant à plat, d'un geste désinvolte, son attaché-case sur le bureau. L'objet glissait doucement sur le bureau et allait s'arrêter en butée sur le bord du mur mitoyen d'une fenêtre auquel le bureau était accolé. Il va sans dire qu'une fois, un camarade et moi-même avons ciré comme il se doit le bureau, déplacé ce dernier de quelques cm vers la fenêtre et ouvert cette dernière. Lorsque le prof a eu son geste habituel, il ne lui a fallu qu'un dixième de seconde pour voir que son attaché-case glissait trop loin. Mais il n'a pu le rattraper.

Nous étions au 3eme étage.

Et des comme ça, j'en ai des caisses…

Invité jabial
Posté

Toujours souffre-douleur parce que nerd. Je me rebiffais parfois, comme celle où j'ai explosé le nez d'un malheureux innocent en essayant de frapper un emmerdeur (je devais avoir 5 ans) :icon_up: où celle où j'ai planté une fourchette dans le front d'un c…d qui faisait 2 têtes de plus que moi (là, j'avais 13 ou 14 ans, et je vous rassure, éraflure seulement).

Si c'était à refaire, j'augmenterais mon taux de violence. Il ne sert à rien d'être tolérant avec les méchants, ça ne fait que les pousser à augmenter la dose.

Posté
Aaaahh, les conneries lycéennes. Nous avions une prof de petite taille (1m48 exactement). A l'époque, nous n'avions pas sa taille et nous avons donc gradué discrêtement le tableau qui s'étendait derrière son bureau.

Haoui, j'ai fait la même chose pour mesurer la largeur du cul de la prof de biologie. Fayot avec une tête d'ange, j'étais bien entendu au premier rang au bord duquel elle venait poser ses fesses.

Je pense que mes premiers vrais émois sensuels viennent de là. (les vrais émois, uniquement sexuels).

Heureusement, aujourd'hui, les amusements sont beaucoup plus subtils. La semaine dernière j'ai testé le cadeau de noel de mon neveu et filleuil (le cadeau magnifique). Je l'ai caché dans le bureau de mon associé et mis en route quand celui-ci recevait un avocat fiscaliste :icon_up:

Posté
Ah, les préfabriqués éternels, un grand classique, nous on s'ammusait à les faire rentrer en résonnance en poussant sur les cloisons à plusieurs, tout le bâtiment oscillait de 10cm !

:icon_up:

Ha ha ! J'ai connu ça aussi. C'était même pas des préfa, plutôt un très vieux bâtiment dans lequel certains murs avaient été rajoutés un peu vite.

Partant de là, le cours suivant avec cette prof fut "préparé" de la sorte : on traça une longue ligne droite à 5 cm du bord supérieur du tableau. Dans la zone supérieure ainsi délimitée, on y inscrivit "Zone Infranchissable : record à battre".

Excellent ! :doigt:

Posté
J'ai même attaqué une institutrice qui tirait l'oreille de mon petit frère, dont on a du m'arracher pendant que je la mordais et la rouais de coups de pieds. :icon_up:

lui toujours faire ainsi

Invité jabial
Posté
J'ai commis l'erreur de ne pas taper immédiatement et de taper trop fort quand je m'y suis mis

:icon_up:

Il faut taper tout de suite, sinon après, tu es obligé de sortir l'artillerie lourde et ça n'en finit pas.

Posté

Peut-on prendre du recul par rapport à ce fil? Il soulève en moi un espoir et une crainte.

L'espoir:

Nous libéraux avons faim d'accès aux médias. Ne devrions-nous pas envoyer un lien vers ce fil à Mireille Dumas? Elle ne manquerait alors pas de se rendre compte que nous sommes vulnérables et tourmentés et nous consacrerait une émission entière. Enfin les feux de la rampe.

La crainte:

On peut nous lire ici. Notre précieuse image de mangeurs d'enfants ne risque-t-elle pas de souffrir de cet épanchement de sensibilité et de confessions? Que nous resterait-il alors?

Posté
On peut nous lire ici. Notre précieuse image de mangeurs d'enfants ne risque-t-elle pas de souffrir de cet épanchement de sensibilité et de confessions? Que nous resterait-il alors?

Les communistes ? C'est peut-être bon en béchamel ?

Posté
On peut nous lire ici. Notre précieuse image de mangeurs d'enfants ne risque-t-elle pas de souffrir de cet épanchement de sensibilité et de confessions? Que nous resterait-il alors?

C'est juste, n'oublions pas notre statut de renard libre dans le poulailler libre.

Posté

Puisqu'on derive vers les blagues de potache, en seconde nous avions des estrades en bois pour les profs , 20 cm de hauteur environ, sur lesquelles il y avait un lourd bureau. Je deplacais le bureau vers l'avant de l'estrade jusqu'a ce que les deux pieds avant soient en equilibre tres instable sur le bord. Immanquablement, au milieu du cours, le bureau glissait de l'estrade dans un grand fracas en etalant part terre tout ce qui était posé dessus.

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