Antoninov Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 Vu que les fils commencent à fleurir, je vous propose d'essayer de nous tenir à une discipline similaire à celle tentée en son temps sur le sujet des OGM: distinguer les discussions techniques (critiques éventuelles du rapport, méthodologie, arguments contre les sceptiques, etc) des discussions politiques (que faut-il faire, comment le faire, rôle des Etats, …) Le site de l'IPCC http://www.ipcc.ch/ Le site du Working Group 1: http://ipcc-wg1.ucar.edu L"executive summary" du rapport: 21 pages. http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/docs/WG1AR4_S…aryApproved.pdf
Antoninov Posté 2 février 2007 Auteur Signaler Posté 2 février 2007 Une première info de synthèse: Une table présentant différents changements climatiques ou tendances dans certains phénomènes météorologiques (sécheresse, tempêtes,…) et la probabilité d'une cause climatique et/ou d'une cause humaine. Source: http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/docs/WG1AR4_S…aryApproved.pdf, page 7 In this Summary for Policymakers, the following terms have been used to indicate the assessed likelihood, using expert judgement, of an outcome or a result:Virtually certain > 99% probability of occurrence Extremely likely > 95%, Very likely > 90%, Likely > 66%, More likely than not > 50%, Unlikely < 33%, Very unlikely < 10%, Extremely unlikely < 5%. (See Box TS 1.1 for more details).
Invité jabial Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 En tant que petit-fils, petit-cousin, etc…, de déportés, l'expression "négationniste climatique" me fait péter un plomb. Je crois que le premier qui me la sort IRL se verra traiter de porc bolcho aussi sec.
Libérus Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 Vu que les fils commencent à fleurir, je vous propose d'essayer de nous tenir à une discipline similaire à celle tentée en son temps sur le sujet des OGM: distinguer les discussions techniques (critiques éventuelles du rapport, méthodologie, arguments contre les sceptiques, etc) des discussions politiques (que faut-il faire, comment le faire, rôle des Etats, …) Bonne approche.
Rincevent Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 […] l'expression "négationniste climatique" me fait péter un plomb. Je crois que le premier qui me la sort IRL se verra traiter de porc bolcho aussi sec. +100.
Invité Arn0 Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 Vu que les fils commencent à fleurir, je vous propose d'essayer de nous tenir à une discipline similaire à celle tentée en son temps sur le sujet des OGM: distinguer les discussions techniques (critiques éventuelles du rapport, méthodologie, arguments contre les sceptiques, etc) des discussions politiques (que faut-il faire, comment le faire, rôle des Etats, …)Le problème c'est que si le réchauffement climatique n'existe pas ou n'est pas d'origine humaine alors on ne doit rien faire en tout cas sur le plan juridique. Pour que les discutions politiques aient un intérêt quelconque il faut bien partir de l'hypothèse que le réchauffement anthropique est une réalité.
Messer Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 En tant que petit-fils, petit-cousin, etc…, de déportés, l'expression "négationniste climatique" me fait péter un plomb. Je crois que le premier qui me la sort IRL se verra traiter de porc bolcho aussi sec. Tiens je me suis justement fait traiter ainsi hier !
Vincent Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 Tiens je me suis justement fait traiter ainsi hier ! J'ai justement eu le malheur d'oser émettre des doutes sur un autre forum quant aux conclusions du rapport et au manque de consensus encore existant entre les scientifiques à l'égard de ce groupe, et la réponse a fusé : je suis dogmatique ! On m'a en même temps rappelé la teneur "ultra-libérale" des posts que j'ai postés avant. Donc la conclusions est claire : tous ceux qui prétendent remettre en doute la thèse du réchauffement climatique sont des dogmatiques, doublés d'ultra libéraux. Donc des négationnistes en clair. J'en ai marre de lutter contre des imbéciles ! Pour le plaisir, voilà la tronche de ce qu'on m'a répondu : etonnant cher ami ton activisme à vouloir absolumment décrier les causes supposés car tu as lu comme moi les conclusions du rapport…." très probablement….. surprenant pas vraiment quant je souviens de tes posts ultra liberaux ici meme avec des theses excuses moi mais spécieuses comme seul ceux au dogmes affirmés sont capable d en produire si j avais une et unique proposition à te faire c est de rassembler avec toi ces scientifiques qui nient les cause du rechauffment et de proposer vos services à exxon ….tu sais le pollueur de l Alaska ,, oui l exxon valdez…. il propose 10 000 dollars à ceux qui prouveront que les explications actuelles sur le rechauffement de la planète sont erronnés…. l auteur du blog dont tu fais référence devrait s y pencher aussi.. en tant que communicant ayant recu un formation universitaire en biologie…. c est ici l ami …
Invité jabial Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 Tiens je me suis justement fait traiter ainsi hier ! Tiens, une meilleure réponse : "pourquoi tu déformes ce mot? t'es nazi?"
h16 Posté 3 février 2007 Signaler Posté 3 février 2007 Pour le plaisir, voilà la tronche de ce qu'on m'a répondu : si j avais une et unique proposition à te faire c est de rassembler avec toi ces scientifiques qui nient les cause du rechauffment et de proposer vos services à exxon ….tu sais le pollueur de l Alaska ,, oui l exxon valdez…. il propose 10 000 dollars à ceux qui prouveront que les explications actuelles sur le rechauffement de la planète sont erronnés…. Si j'avais une et unique proposition à lui faire, ce serait de reprendre calmement des cours d'orthographe, de grammaire, de rhétorique. Ca lui éviterait d'aligner de travers des poncifs boiteux dans une prose déficiente d'hémicéphale.
Invité Arn0 Posté 4 février 2007 Signaler Posté 4 février 2007 Si on admet l'hypothèse du réchauffement climatique d'origine anthropique deux questions se pose : la contrainte est-elle légitime ? Si oui quelle doivent être les modalités de cette contrainte ? Pour la première question cas il me semble clair qu'il est légitime d'utiliser la contrainte pour mettre fin ou pour réduire une menace caractérisées d'atteintes aux droits de propriété. Si on en croit le GIEC l'émission de CO2 au delà d'une certaine limite est bien une menace de ce genre. Pour la seconde question je suis pour ma part partisan du système du marché des droits à émettre. On fixe chaque année un objectif à ne pas dépasser en nombre de tonnes de CO2 et on le divise en un certain nombre de droits à émettre distribués aux émetteurs au prorata de leurs émissions (quelqu'un qui émet dix pour cent des émissions de CO2 a le droit à dix pour cent des droits d'émissions) au nom du droit du premier arrivant. Bien sur un droit est échangeable et se conserve aussi longtemps qu'il n'est pas utilisé (aussi longtemps que la tonne de CO2 n'est pas émise). Pour des raisons pratiques ces droits sont réclamés le plus à la source de l'émission possible (par exemple ce n'est pas chaque particulier qui doit posséder des droits d'émissions pour pouvoir utiliser sa voiture mais c'est directement la compagnie qui vend l'essence). De plus chaque entreprise qui extrait du CO2 de l'atmosphère (puits de carbone) crée aussi un droit équivalent à émettre. On peut faire la même chose avec les autres gaz à effets de serre avec un taux de change en CO2 fixé selon leur équivalence carbone. Une entreprise qui émet sans en avoir le droit risque une peine qui doit être dissuasive. L'intervention de l'état se limite ainsi à fixer le taux d'émission permis (mais il doit le faire en se reposant le plus possible sur les données scientifiques), le reste c'est le marché qui s'en occupe. C'est la seule solution pour que l'état ne mette pas ses sales pâtes partout et ne reçoivent pas un sous des entreprises (comme avec une taxe).
Rincevent Posté 4 février 2007 Signaler Posté 4 février 2007 […] Pour la première question cas il me semble clair qu'il est légitime d'utiliser la contrainte pour mettre fin ou pour réduire une menace caractérisées d'atteintes aux droits de propriété. Si on en croit le GIEC l'émission de CO2 au delà d'une certaine limite est bien une menace de ce genre. […] Quid des agriculteurs, qui bénéficient considérablement d'une atmosphère plus riche en CO2 ?
Boz Posté 4 février 2007 Signaler Posté 4 février 2007 J'ai une question technique : l'hypothèse alternative la plus forte avancée par les dissidents est l'influence du Soleil (qui si j'ai bien compris le peu que j'ai lu à son sujet expliquerait mieux les variations de température du 20ième siècle que le taux de GES dans l'atmosphère). Or, comme par hasard, ce principal rival a vu son influence présumée (car la marge d'incertitude est grande, comme pour le reste) divisée par un facteur important ente le rapport du GIEC 2001 et celui qui vient de sortir (alors même que le degré de connaissance scientifique associé au Soleil par le GIEC lui-même est "Low"). De plus, les études réalisées sur le soleil sont plus souvent le fait des "sceptiques" que des "consensuels", me semble-t'il. Cette histoire est suspecte. Est-ce que quelqu'un a des informations précises sur cette brutale réévaluation ? Sur quelles études précises celle-ci a-t'elle été effectué ? Y-a-t'il des études sérieuses et concurrentes qui n'ont pas été prises en compte ? Qu'en disent les "sceptiques" qui semblaient avancer jusqu'ici une excellente corrélation entre l'activité solaire et le réchauffement ? Bref, si miniTax ou DomP (les deux calés du forum pour autant que je me rappelle) passent par là, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs…
h16 Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 J'ai une question technique : l'hypothèse alternative la plus forte avancée par les dissidents est l'influence du Soleil (qui si j'ai bien compris le peu que j'ai lu à son sujet expliquerait mieux les variations de température du 20ième siècle que le taux de GES dans l'atmosphère). Or, comme par hasard, ce principal rival a vu son influence présumée (car la marge d'incertitude est grande, comme pour le reste) divisée par un facteur important ente le rapport du GIEC 2001 et celui qui vient de sortir (alors même que le degré de connaissance scientifique associé au Soleil par le GIEC lui-même est "Low"). De plus, les études réalisées sur le soleil sont plus souvent le fait des "sceptiques" que des "consensuels", me semble-t'il. Cette histoire est suspecte. Est-ce que quelqu'un a des informations précises sur cette brutale réévaluation ? Sur quelles études précises celle-ci a-t'elle été effectué ? Y-a-t'il des études sérieuses et concurrentes qui n'ont pas été prises en compte ? Qu'en disent les "sceptiques" qui semblaient avancer jusqu'ici une excellente corrélation entre l'activité solaire et le réchauffement ? Bref, si miniTax ou DomP (les deux calés du forum pour autant que je me rappelle) passent par là, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs… Ici, quelques éléments.
Antoninov Posté 5 février 2007 Auteur Signaler Posté 5 février 2007 Si on admet l'hypothèse du réchauffement climatique d'origine anthropique deux questions se pose : la contrainte est-elle légitime ? Si oui quelle doivent être les modalités de cette contrainte ?Pour la première question cas il me semble clair qu'il est légitime d'utiliser la contrainte pour mettre fin ou pour réduire une menace caractérisées d'atteintes aux droits de propriété. Si on en croit le GIEC l'émission de CO2 au delà d'une certaine limite est bien une menace de ce genre. Pour la seconde question je suis pour ma part partisan du système du marché des droits à émettre. On fixe chaque année un objectif à ne pas dépasser en nombre de tonnes de CO2 et on le divise en un certain nombre de droits à émettre distribués aux émetteurs au prorata de leurs émissions (quelqu'un qui émet dix pour cent des émissions de CO2 a le droit à dix pour cent des droits d'émissions) au nom du droit du premier arrivant. Bien sur un droit est échangeable et se conserve aussi longtemps qu'il n'est pas utilisé (aussi longtemps que la tonne de CO2 n'est pas émise). Pour des raisons pratiques ces droits sont réclamés le plus à la source de l'émission possible (par exemple ce n'est pas chaque particulier qui doit posséder des droits d'émissions pour pouvoir utiliser sa voiture mais c'est directement la compagnie qui vend l'essence). De plus chaque entreprise qui extrait du CO2 de l'atmosphère (puits de carbone) crée aussi un droit équivalent à émettre. On peut faire la même chose avec les autres gaz à effets de serre avec un taux de change en CO2 fixé selon leur équivalence carbone. Une entreprise qui émet sans en avoir le droit risque une peine qui doit être dissuasive. L'intervention de l'état se limite ainsi à fixer le taux d'émission permis (mais il doit le faire en se reposant le plus possible sur les données scientifiques), le reste c'est le marché qui s'en occupe. C'est la seule solution pour que l'état ne mette pas ses sales pâtes partout et ne reçoivent pas un sous des entreprises (comme avec une taxe). Intéressant mais pourriez-vous plutot lancer ce genre de discussion dans le sujet "Discussion POLITIQUE du rapport du GIEC..". Merci…
Antoninov Posté 5 février 2007 Auteur Signaler Posté 5 février 2007 Pour moi, la question à se poser avant tout, c'est : considérons que le réchauffement climatique existe bel et bien, quelles sont les conséquences ? Vivement le rapport du groupe II… On nous dit que la température moyenne va augmenter de 2 degrés. Ok. 2 degrés par rapport à la moyenne actuelle. Or, cette notion de moyenne indique bien qu'il ne fait pas toujours la même température d'année en année. Donc, il doit déjà y avoir eu des années où il faisait 2 degrés (par exemple) de plus que la moyenne, et d'autres où il faisait 2 degrés de moins. Quelles ont été les conséquences de la température les années où il faisait 2 degrés de plus que la moyenne ? Catastrophiques ? Je n'ai pas l'impression. Les conséquences climatiques probables: Il faut à nouveau regarder la table SPM-1 affichée ci-dessus. Une série d'évènements météorologiques vont probablement ou très probablement être de plus en plus fréquents: - vagues de chaleurs (plus fréquentes) - précipitations abondantes et soudaines (plus grande fréquence et comptant pour une plus grande proportion des précipitations totales) - + de zones touchées par la sécheresse - augmentation de l'activité cyclonique - augmentation du niveau des niveaux océaniques extrêmes Donc, pour répondre à ta question plus précisemment: certains de ces évènements n'auront de conséquences que sur la durée. Tout ne suit pas un cycle d'un an. Exemple: en effet, certaines années ont été particulièrement sèches dans certaines régions (les variations dont tu parles). On peut s'attendre à ce que ces années soient plus fréquentes et donc par exemple, qu'une région deviennent totalement inhabitable en 20 ou 30 ans au lieu de 100.
Calembredaine Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 On peut s'attendre à ce que ces années soient plus fréquentes et donc par exemple, qu'une région deviennent totalement inhabitable en 20 ou 30 ans au lieu de 100. Et d'autres régions inhospitalières devenir habitables.
Antoninov Posté 5 février 2007 Auteur Signaler Posté 5 février 2007 Et d'autres régions inhospitalières devenir habitables. Peut-être. Mais en attendant, des populations fragiles (par leur niveau de développement) vont se trouver confrontées à des problèmes grandissant. A partir du moment ou l'influence et la responsabilité humaine deviennent non négligeables dans ces phénomènes, la réponse "changez d'endroit" semble un peu courte (si c'est ce que ta phrase sous-entendait, bien sûr).
Boz Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Ici, quelques éléments. Merci pour le lien, c'est très intéressant, mais ça ne répond pas à ma question.
Antoninov Posté 5 février 2007 Auteur Signaler Posté 5 février 2007 J'ai une question technique : l'hypothèse alternative la plus forte avancée par les dissidents est l'influence du Soleil (qui si j'ai bien compris le peu que j'ai lu à son sujet expliquerait mieux les variations de température du 20ième siècle que le taux de GES dans l'atmosphère). Or, comme par hasard, ce principal rival a vu son influence présumée (car la marge d'incertitude est grande, comme pour le reste) divisée par un facteur important ente le rapport du GIEC 2001 et celui qui vient de sortir (alors même que le degré de connaissance scientifique associé au Soleil par le GIEC lui-même est "Low"). De plus, les études réalisées sur le soleil sont plus souvent le fait des "sceptiques" que des "consensuels", me semble-t'il. Cette histoire est suspecte. Est-ce que quelqu'un a des informations précises sur cette brutale réévaluation ? Sur quelles études précises celle-ci a-t'elle été effectué ? Y-a-t'il des études sérieuses et concurrentes qui n'ont pas été prises en compte ? Qu'en disent les "sceptiques" qui semblaient avancer jusqu'ici une excellente corrélation entre l'activité solaire et le réchauffement ? Bref, si miniTax ou DomP (les deux calés du forum pour autant que je me rappelle) passent par là, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs… Merci pour le lien, c'est très intéressant, mais ça ne répond pas à ma question. Pour l'instant, je ne sais pas si le rapport complet est disponible. Je n'ai pas réussi à mettre la main dessus. Il faut donc faire avec l'executive summary qui mentionne simplement que: Since the Third Assessment Report (TAR), new observations andrelated modelling of greenhouse gases, solar activity, land surface properties and some aspects of aerosols have led to improvements in the quantitative estimates of radiative forcing. […]Changes in solar irradiance since 1750 are estimated to cause a radiative forcing of +0.12 [+0.06 to +0.30] W m-2, which is less than half the estimate given in the TAR. Donc en effet, l'importance du facteur "soleil" a diminué de moitié depuis le rapport de 2001, mais le résumé mentionne simplement 'de nouvelles observations et modèles'. On n'a pas la liste non plus des études sources. Il faut attendre le rapport complet pour répondre à ta question…
Boz Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Donc en effet, l'importance du facteur "soleil" a diminué de moitié depuis le rapport de 2001, mais le résumé mentionne simplement 'de nouvelles observations et modèles'. On n'a pas la liste non plus des études sources.Il faut attendre le rapport complet pour répondre à ta question… Ouais, en gros ils ne disent strictement rien. Je ne suis pas étonné. De toutes façons, l'executive summary est une arnaque intellectuelle. Donc, attendons…
Calembredaine Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Peut-être.Mais en attendant, des populations fragiles (par leur niveau de développement) vont se trouver confrontées à des problèmes grandissant. A partir du moment ou l'influence et la responsabilité humaine deviennent non négligeables dans ces phénomènes, la réponse "changez d'endroit" semble un peu courte (si c'est ce que ta phrase sous-entendait, bien sûr). Non, ce n'était pas le sens de ma phrase. Je disais simplement que certaines populations pâtiront d'un éventuel changement climatique alors que d'autres en profiteront. Les plus fragiles ne se trouvant pas forcément dans les régions devenant inhabitables.
txomin Posté 5 février 2007 Signaler Posté 5 février 2007 Il est nécessaire de poser explicitement les questions soulevées par ce débat du réchauffement, (accompagnées de quelques pistes): 1) Est ce que la température terrestre augmente ? - comment on mesure, il y a un siècle, une "température mondiale" 2) Est ce que l'activité humaine est responsable ? - les glaciers alpins n'existait pas sous l'Antiquité, le Groënland était vert sous les vikings et la Bretagne produisait d'impirtantes quantités de vin au moyen-äge. 3) L'augmentation des températures est-elle une bonne ou une mauvaise chose ? - la Sibérie bientôt grenier à grain ? 4) Que faire ? - n'est ce pas, pour les révolutionnaires déçus, un nouveau combat pour "changer radicalement notre manière de vivre"
DiabloSwing Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 - les glaciers alpins n'existait pas sous l'Antiquité, le Groënland était vert sous les vikings et la Bretagne produisait d'impirtantes quantités de vin au moyen-äge. On le dit tellement sur les sites libéraux ça, que je ne désespère pas voir les "réchauffés" affirmer que c'est une légende urbaine tout en fabriquant des contre-exemples, bref en pratiquant le négationnisme.
Antoninov Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Il est nécessaire de poser explicitement les questions soulevées par ce débat du réchauffement, (accompagnées de quelques pistes):1) Est ce que la température terrestre augmente ? - comment on mesure, il y a un siècle, une "température mondiale" 2) Est ce que l'activité humaine est responsable ? - les glaciers alpins n'existait pas sous l'Antiquité, le Groënland était vert sous les vikings et la Bretagne produisait d'impirtantes quantités de vin au moyen-äge. Oui ben faudrait peut-être commencer par lire les rapports du GIEC avant de vouloir refaire l'histoire et la science dans un fil sur ce forum, sinon on va pas y arriver.
free jazz Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Encore un peu d'argumentation négationniste sceptique, qui souligne les faiblesses méthodologiques du rapport : http://www.letemps.ch/template/print.asp?article=199597 " - La méthode Quand décision a été prise de rédiger un nouveau rapport d'évaluation, les gouvernements et organisations concernées désignent des spécialistes, parmi lesquels le GIEC choisit ses futurs auteurs et réviseurs. Des «auteurs principaux» sont alors chargés du travail d'écriture sous la supervision d'«auteurs coordonnateurs principaux». Le texte terminé, il est corrigé par des scientifiques, réécrit, recorrigé par des scientifiques et des responsables gouvernementaux, réécrit et finalement accepté en session plénière avec son «résumé à l'intention des décideurs». "
Antoninov Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 Encore un peu d'argumentation négationniste sceptique, qui souligne les faiblesses méthodologiques du rapport :http://www.letemps.ch/template/print.asp?article=199597 " - La méthode Quand décision a été prise de rédiger un nouveau rapport d'évaluation, les gouvernements et organisations concernées désignent des spécialistes, parmi lesquels le GIEC choisit ses futurs auteurs et réviseurs. Des «auteurs principaux» sont alors chargés du travail d'écriture sous la supervision d'«auteurs coordonnateurs principaux». Le texte terminé, il est corrigé par des scientifiques, réécrit, recorrigé par des scientifiques et des responsables gouvernementaux, réécrit et finalement accepté en session plénière avec son «résumé à l'intention des décideurs». " Et? Evidemment que pour rédiger un rapport, et pas simplement relier ensemble des centaines d'études, il faut une organisation de ce type. Quel est le problème? Ca ne prouve pas intrinsèquement qu'il est faussé. Le lien cité fournit peu ou pas d'arguments 'sceptiques', au contraire.
free jazz Posté 6 février 2007 Signaler Posté 6 février 2007 Des experts triés par les gouvernements, des auteurs désignés, des incertitudes transformées en certitudes, un rapport finalement réécrit par des responsables politiques. Cette méthode témoigne plus d'une organisation scientifique ad-hoc aux ordres, que d'un protocole de preuve et d'un programme de recherche falsifiable. D'ailleurs le rapport s'auto-proclame " irréfutable ", donc non scientifique. Cette mise-en-scène ferait plutôt pencher la balance en faveur des sceptiques aux yeux d'un spectateur doté d'esprit critique. J'attire l'attention sur le fait que ce collège d'experts est composé de scientifiques acquis aux objectifs de l'ONU. De plus les géophysiciens étudiant les facteurs astronomiques des changements climatiques ont été écartés, comme les mini-cycles solaire ou l'effritement de la magnétosphère. Il est donc normal que ce type d'explication soit minoré dans les conclusions. Or un article récent publié dans la revue "Physical Revew Letters" montre que depuis les années 1950, le soleil présente une phase d'activité extraordinaire. C'est à cette conclusion que sont parvenus des chercheurs de l'institut Max Planck pour la recherche sur le Système solaire, en collaboration avec des scientifiques finnois. D'autre part, en plus du haut degré d'incertitude des modèles, des découvertes récentes sur le caractère rapide des variations de niveau dans le passé ne sont pas prises en compte. Comme celles d'Edouard Bard, le Grand Prix du CNRS et de l'Académie des Sciences 2006, archéologue du climat. Avec son équipe, il a en particulier mis en évidence des périodes de refroidissement abrupt de l'océan Atlantique Nord en liaison avec des débâcles d'icebergs au cours de la dernière déglaciation, ainsi que les variations associées de la circulation océanique, en surface comme en profondeur. Il a également établi une chronologie précise de la remontée du niveau de la mer depuis 20 000 ans et découvert de brusques variations de ce niveau à des taux supérieurs à un mètre par siècle. http://www2.cnrs.fr/presse/communique/976.htm?print=1 Continuons l'argumentaire sceptique. Des climatologues apprentis-sorciers, où l'on voit à quoi pourrait ressembler un gouvernement écologique planiste dont la mission de "salut public" serait d'enrayer la catastrophe: http://www.lexpress.fr/formatimp/default.a…asp%3Fid%3D8698 Et un petit article de bon sens: http://www.libertepolitique.com/public/dec…etti.html#note1 "On y découvre un plateau d’arguments préfabriqués à partir de scénarios apocalyptiques sur l’avenir de la planète, recommandant de prendre sans tarder une série de décisions politiques avec – lisez bien — l'objectif de déconsidérer les coûts de l'énergie et ralentir les économies occidentales. Le plus beau est qu’on ne pourra vérifier la pertinence de ces données scientifiques, parce que le vrai Rapport — de même que le résumé des diverses sessions — sera tenu secret jusqu' en mai. Précisément, le IVe Rapport sur les changements climatiques ne sera rendu public que lorsque l'effet recherché par l’IPCC sera atteint, c’est-à-dire que la plus grande pression possible sur les gouvernements et sur les dirigeants qui résistent encore au Protocole de Kyoto et aux autres mesures de l'écologisme radical aura joué. Ce qui est curieux, c’est que dans trois mois, "le Rapport sera revu et révisé", selon les procédures du Groupe d’experts décrites dans un document de l'IPCC. Dans quel sens sera-t-il revu ? Le document l’indique de manière inquiétante : "Les changements faits après l'approbation du groupe de travail (réuni depuis lundi à Paris, Ndlr) seront nécessaires pour en assurer la conformité avec le résumé à l’intention des décideurs." En pratique, premièrement, on fait la synthèse pour les hommes politique, puis on ajuste les données pour la confirmer. On conviendra que c'est un procédé bien étrange pour un rapport scientifique. Normalement, on devrait présenter l'étude afin que d’autres savants puissent en vérifier la crédibilité à travers l'examen de la méthode, des données, du procédé utilisé. Puis éventuellement, les hommes politiques décident des moyens pour obtenir les résultats recommandés. Et ici, on fait le contraire." NB : Tiens c'est curieux , dans sa chronique de l'Express, l'ami Claude Allègre ne parle plus du tout de climatologie. Y aurait-il un rapport avec ses prises de position hétérodoxes?
Antoninov Posté 6 février 2007 Auteur Signaler Posté 6 février 2007 ……[divers points techniques ou politiques]….. Réponse ici sur les aspects "politiques": http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=239383
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