Ben Posté 12 février 2007 Signaler Posté 12 février 2007 Oui mais non, c'est trop pres du Senat. Pour revenir au débat, j'adore cette mesure : " 36 - Soutenir la création et l'emploi culturels. " C'est court c'est beau
Invité jabial Posté 12 février 2007 Signaler Posté 12 février 2007 Avec des munitions tu ne te defendras pas contre le gouvernement… au plus contre des policiers qui ne sauront meme pas si tu es un criminel de droit commun ou autre chose, un simple forcene. En période de révolution il y a une forte insécurité "privée". Le gouvernement ne devient vraiment dangereux qu'au bout de quelques semaines à quelques mois. Si tu veux te defendre et attaquer l'Etat en meme temps, il faut lui retirer ton soutient financier => transferrer tes capitaux et ta personne hors de France. En plus tu y gagneras en liberte, a peu pres ou que tu ailles. C'est vrai mais je ne partirai plus sans ma famille. Ma grand-mère m'a raconté depuis un très jeune âge qu'elle a quitté la Pologne pour ne plus jamais revoir un certain nombre de personnes et je refuse de vivre cette situation. On meurt tous un jour, après tout ; si je laisse ceux que j'aime derrière moi, je ne pense pas que la vie méritera d'être vécue. Au passage, les bonnes vieilles méthodes restent les meilleures : pour passer une frontière, utiliser la forêt et passer à pied en petit groupe. Si on est refoulé, recommencer inlassablement.
Fredo Posté 12 février 2007 Signaler Posté 12 février 2007 Au passage, les bonnes vieilles méthodes restent les meilleures : pour passer une frontière, utiliser la forêt et passer à pied en petit groupe. Si on est refoulé, recommencer inlassablement. Testé et approuvé par mes grands parents maternels.
A.B. Posté 12 février 2007 Signaler Posté 12 février 2007 En période de révolution il y a une forte insécurité "privée". Le gouvernement ne devient vraiment dangereux qu'au bout de quelques semaines à quelques mois. Pas faux ca. C'est vrai mais je ne partirai plus sans ma famille. Ma grand-mère m'a raconté depuis un très jeune âge qu'elle a quitté la Pologne pour ne plus jamais revoir un certain nombre de personnes et je refuse de vivre cette situation. On meurt tous un jour, après tout ; si je laisse ceux que j'aime derrière moi, je ne pense pas que la vie méritera d'être vécue. Si c'est pour mourir dans un "final last stand", je ne vois pas l'interet. Ceci dit, demenager quand ca va bien te permet de visiter regulierement, tu as l'avantage de faire chier la France et d'etre plus libre sans perdre contact avec ta famille (meme si la relation se degrade evidemment). Au passage, les bonnes vieilles méthodes restent les meilleures : pour passer une frontière, utiliser la forêt et passer à pied en petit groupe. Si on est refoulé, recommencer inlassablement. Au fait, http://www.latimes.com/news/local/la-me-tu…%2C117229.story
Rincevent Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 […] j'ai de la famille sur place […] Tiens, excellente idée… Il faudrait que je fasse l'inventaire de ma famille dans le monde, pour savoir chez qui je pourrais bien squatter quelques semaines en attendant de trouver un boulot et un endroit stable où me fixer, si je déménage. Je crois que j'ai de la famille (éventuellement éloignée) sur les 5 continents.
Invité jabial Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Si c'est pour mourir dans un "final last stand", je ne vois pas l'interet. Ceci dit, demenager quand ca va bien te permet de visiter regulierement, tu as l'avantage de faire chier la France et d'etre plus libre sans perdre contact avec ta famille (meme si la relation se degrade evidemment). S'il y a une révolution bolchevique, je te rappelle que : il y a de grandes chances que ma famille soit envoyée en Sibérie Dordogne couper du bois à poil en hiver quiconque tente de visiter ne repart plus
Calembredaine Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Je ne raille pas AL pour le plaisir :http://www.alternative-liberale.fr/m409-Al…au_centre_.html Mes dernières illusions s'envolent, il était temps Fillias se vend donc pour une place aux législatives.
Invité jabial Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 S'il est là au premier tour, ça ne m'empêchera pas de voter pour lui.
h16 Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Au passage, les bonnes vieilles méthodes restent les meilleures : pour passer une frontière, utiliser la forêt et passer à pied en petit groupe. Si on est refoulé, recommencer inlassablement. La meilleure méthode consiste tout de même à partir avant que ça se gâte trop.
Invité jabial Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Oui, mais c'est difficile à prévoir.
G7H+ Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Avec le risque d'indépendance si le PQ revient au pouvoir, annoncant que 'oui, les premiers jours seront difficiles'! Non franchement, les risques politiques ne sont pas moins grands dans cette région par rapport à la France! L'équilibre droite - gauche en France tourne autour de 60 - 40, et c'est tant mieux. (rien à voir avec le libéralisme bien sûr, ou presque… ) L'idée, c'est de passer par le Québec étant donné que cette province est plus acceuillante pour les franco que l'Ontario par exemple et que j'y ai fait un petit peu de mes études. Une fois que j'ai les deux pieds à Montréal, je suis libre d'aller où je veux dans le pays. Et passer aux USA est facilité si je décroche la nationalité canadienne (rêvons un peu sur le timing). Tiens, excellente idée… Il faudrait que je fasse l'inventaire de ma famille dans le monde, pour savoir chez qui je pourrais bien squatter quelques semaines en attendant de trouver un boulot et un endroit stable où me fixer, si je déménage. Je crois que j'ai de la famille (éventuellement éloignée) sur les 5 continents. +1 Il paraît que Maggie Allbright est de ma famille. Il paraît. Mes dernières illusions s'envolent, il était temps Fillias se vend donc pour une place aux législatives. Hélas, ça m'en a tout l'air, effectivement. Dans le contexte actuel, un appel pour voter pour un candidat qui prône le vote à la proportionnelle est pardonable. Si EF n'a pas ses 500 signatures, je crois que je vais voter blanc.
Malinki Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 j'avais pas compris que bayrou était un libéral.. sur l'emploi: http://www.bayrou.fr/propositions/emploi.html en général: http://www.bayrou.fr/propositions
Nico Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Le rêve, ce serait d'avoir un ministre à la tête d'un ministère, et ça s'arrêterait là. On aurait un Président, six ministres, point à la ligne. Bref, 7 personnes à s'occuper, plus 4 juges constitutionnels, un Président du Sénat. Ca fait 12. 12 personnes contre 6 millions de fonctionnaires ! Le premier qui me proposerait ça, je signerais d'entrée.
Rincevent Posté 14 février 2007 Signaler Posté 14 février 2007 Le rêve, ce serait d'avoir un ministre à la tête d'un ministère, et ça s'arrêterait là. On aurait un Président, six ministres, point à la ligne. Bref, 7 personnes à s'occuper, plus 4 juges constitutionnels, un Président du Sénat. Ca fait 12. 12 personnes contre 6 millions de fonctionnaires ! Le premier qui me proposerait ça, je signerais d'entrée. Bon, un président du Sénat sans Sénat, ça fait tout de suite moins sérieux. Mais allons, mettons un Etat monstrueusement gros par rapport à ce que tu proposes (et ridicule face au mastodonte actuel). Si l'on est en régime présidentiel, un Président, un Vice-Président, 6 ministres et secrétaires d'Etat (Intérieur, Justice, Défense, Anciens Combattants, Affaires Etrangères, Finances, et on a dû à peu près faire le tour) ; quelques centaines de sénaputés ; les fonctionnaires des ministères précités, donc des policiers (corps allégés assurant un service minimal ; les services plus poussés étant assurés par des polices privées ou des milices locales), des juges (là encore, avec des arbitres pour les entreprises et des juges de paix pour les conflits de faible intensité) et des procureurs, des militaires, des diplomates, des gratte-papier, membres de cabinets et autres fonctionnaires de "soutien"… Ce serait déjà beaucoup si on atteignait 200 000 personnes (hors armée, au moins aussi nombreuse), et 10 % du PIB en impôts pour financer le tout (armée incluse).
Coldstar Posté 16 février 2007 Signaler Posté 16 février 2007 Ca commence très sérieusement à se gâter pour Ségolène: ce soir un sondage donne le second tour à 55/45 pour Sarko dans le cas où ils seraient face-à-face. Elle court désormais un risque majeur: que les sondeurs commencent à publier des enquêtes de second tour Sarko/Bayrou, où l'on verrait Bayrou faire mieux et / ou reprendre du terrain sur Sarkozy. Elle risque alors de voir ses intentions de vote basculer vers Bayrou et de descendre encore plus dans les sondages. Bien sûr, il faut prendre les sondages avec précaution (je ne crois pas un instant que Sarko sera aussi haut le jour J), mais 55/45, croyez-moi, ils doivent s'affoler rue de Solférino.
h16 Posté 16 février 2007 Signaler Posté 16 février 2007 Bien sûr, il faut prendre les sondages avec précaution (je ne crois pas un instant que Sarko sera aussi haut le jour J), mais 55/45, croyez-moi, ils doivent s'affoler rue de Solférino. Et rien que pour ça, je suis content !
Invité Arn0 Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Si je ne veux pas acheter d'assurance maladie, Edouard Fillias va venir m'arreter et me mettre en Prison? Est-ce qu'il le fera lui meme ou est-ce qu'il enverra des policiers armes pour le faire?J'imagine qu'il y aura simplement une saisie sur tes comptes.
Apollon Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 J'imagine qu'il y aura simplement une saisie sur tes comptes. rabat-joie !
Nico Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 [ mode libertarien on ] En somme le Père Fillias nous rendra une partie de notre liberté, déserrera les chaînes qui nous plombent, mais ne s'attaquera pas à la nature même du mal : les impôts existeront toujours. Je crois que c'était Yeats dans The Great Day qui disait quelque chose de ce genre : vive la Révolution, et que sonne le canon ! Un soldat fouette un mandiant à pied. Vive la Révolution, et que tire le canon ! Le mandiant est différent, le fouet ne change jamais. [ mode libertarien off ]
Largo Winch Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Oh la la… J'ai regardé les première minutes de Royal sur tf1… Qu'est-ce que c'est chiant… Et qu'est-ce qu'elle est nunuche…
Invité jabial Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Sarkozy était aussi chiant, ceci dit. Même méthode, même combat : oui à tout le monde, et répondre à côté aux questions.
Salatomatonion Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 On vient de me dire qu'un des spectateurs, un vieil homme, l'a plutôt malmenée dans la dernière question ? Quelqu'un sait de quoi il s'agissait ?
rixxe Posté 20 février 2007 Signaler Posté 20 février 2007 Ca commence très sérieusement à se gâter pour Ségolène: ce soir un sondage donne le second tour à 55/45 pour Sarko dans le cas où ils seraient face-à-face. Elle court désormais un risque majeur: que les sondeurs commencent à publier des enquêtes de second tour Sarko/Bayrou, où l'on verrait Bayrou faire mieux et / ou reprendre du terrain sur Sarkozy. Elle risque alors de voir ses intentions de vote basculer vers Bayrou et de descendre encore plus dans les sondages.Bien sûr, il faut prendre les sondages avec précaution (je ne crois pas un instant que Sarko sera aussi haut le jour J), mais 55/45, croyez-moi, ils doivent s'affoler rue de Solférino. http://tf1.lci.fr/infos/elections-2007/0,,…l-sarkozy-.html François Bayrou n'en finit plus de grimper dans les sondages. Au point, désormais, de faire sérieusement de l'ombre aux deux têtes d'affiche de l'élection présidentielle. Pour la première fois depuis le début de la campagne, un sondage révèle que le candidat UDF gagnerait la course à l'Elysée s'il réussissait à franchir l'obstacle du premier tour. Et ce, que son adversaire du second tour soit Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy. Dans le cas d'un affrontement avec la candidate socialiste, François Bayrou l'emporterait avec 54% des suffrages. Et dans le cas d'un duel avec le président de l'UMP, il est crédité de 52% des intentions de vote. Enfin, dans l'hypothèse d'un second tour Sarkozy-Royal, c'est toujours le résident de la place Beauvau qui l'emporte avec 53% des voix, contre 47% pour la candidate du PS. Bayrou à 16% au premier tour Selon l'Ifop, cette montée en puissance du candidat centriste a lieu dès le premier tour. François Bayrou totaliserait en effet 16% des voix lors du premier round de l'élection. C'est 2,5 points de plus que lors du précédent sondage de l'institut réalisé en janvier 2007. Mais surtout, cette progression correspond, en valeur, à la chute des intentions de vote en faveur de Ségolène Royal. Cette dernière marque le pas selon l'enquête, avec 25,5% des suffrages, contre 28% le mois dernier. Nicolas Sarkozy, quant à lui, resterait en tête au premier tour, avec 32% des voix (contre 32,5% auparavant). De son côté, Jean-Marie Le Pen stagnerait à 11% des intentions de vote et perdrait de fait sa place de troisième homme. Autre enseignement de ce sondage qui corrobore l'hypothèse d'un vote significatif en faveur de François Bayrou : l'ampleur très limitée du vote utile. 77% des sondés affirment qu'ils voteront pour le candidat le plus proche de leurs idées, même s'il a peu de chances d'être élu au second tour. Seuls 23% des panelistes voteront utile, selon l'étude. (…)
Messer Posté 20 février 2007 Signaler Posté 20 février 2007 Sarkozy était aussi chiant, ceci dit. Même méthode, même combat : oui à tout le monde, et répondre à côté aux questions. Sarkozy était tout de même moins emmerdant.. Car les phrases mielleuses "oui vous avez ciblé le problème, votre remarque est pertinente *suce suce* bla bla je promets de faire quelquechose.." Et je ne parle pas de l'individu qui lui a demandé de faire tenir des réunions ministérielles dans la banlieue "Oui c'est une excellente idée, pourquoi pas ?" J'ai pas tenu l'intégralité du programme.
Invité jabial Posté 20 février 2007 Signaler Posté 20 février 2007 Ce que j'aurais aimé qu'un candidat réponde : et bien oui, il existe une institution de la République qui devrait être installée dans les quartiers à forte délinquance. Ca s'appelle la police
Ash Posté 23 février 2007 Auteur Signaler Posté 23 février 2007 Ségolène et la Kulture : Même jour, à 14h30. Ségolène Royal, acte 1.Assemblée nationale. Sur un bureau, un fascicule, « Réussir un débat participatif », une pile de livres d’où dépasse un Ushuaïa. La députée candidate arrive, sourire et maquillage forcés, façon plateau de télé : « C’est pour quoi ? Pour qui ? » S’inquiète : « Mais vous n’avez pas envoyé vos questions avant ? » Prévient : « Je n’ai pas beaucoup de temps, je dois me recueillir sur la dépouille de l’abbé Pierre. » Propose : « On m’a fait une note, je vais vous la donner. » Pas de chance, le journaliste veut son avis à elle, pas celui de ses conseillers. Son directeur de cabinet s’insurge : « Mais il y a trop de questions ! » [/b]Ségolène Royal arrache la feuille des mains de l’émissaire de Télérama :[/b] « De quoi avez-vous peur ? », proteste celui-ci. « Quand on est candidate à la présidence de la République, on n’a peur de rien », réplique-t-elle. Elle n’a pas peur, donc, mais pas de temps… « Revoyons-nous. » Serrage de mains. Sourire. Vendredi 2 février. 11h45. Ségolène Royal, acte 2. Après le premier entretien, la rumeur a fait le tour de Paris. Et prend des dimensions grotesques. On entend que « Ségolène a déchiré les notes » du journaliste de Télérama. Mieux : « elle l’a giflé ! » Il nous revient aussi que Sarkozy et Bayrou ont réussi leurs interviews, ce qui nous fait plaisir, vu que nous ne sommes pas encore parvenus à les rencontrer. Les collaborateurs de Ségolène Royal ont demandé une seconde chance. La candidate arrive à la rédaction de Télérama avec deux voitures, une poignée de collaborateurs, une veste rose bonbon, le même maquillage « télé » que la première fois et son sourire. Fait consciencieusement le tour des bureaux, serre toutes les mains, s’assoit, tendue. « Je n’ai pas forcément réponse à tout », prévient-elle. Elle n’ouvre pas le dossier vert posé devant elle pour parler de sa priorité : la démocratisation de l’accès à la culture, « qui empêche le repli sur soi, le racisme, les violences ». Développer la pratique artistique à l’école, décentraliser, instaurer la gratuité des musées… Et tout ça ne coûte pas cher « puisque la culture produit de la valeur ajoutée, économique, sociale, environnementale ». La candidate s’applique à articuler, n’aime pas qu’on l’interrompe, bloque d’un coup quand on aborde ses goûts culturels. Elle regarde ses conseillers : « je ne sais pas si j’ai envie de répondre sur mes pratiques personnelles. Je ne veux pas d’exhibitionnisme. » On lui dit qu’elle accepte bien de poser dans Paris Match. « Les photos, c’est moins intime. Je suis candidate, ma parole a du poids. Je vais réfléchir. » Elle se lève. Ne demande pas de relire ses déclarations. Dans la rue, les lycéens, avec leurs téléphones portables, photographient son sourire. Mercredi 7 février. 11 heures. Ségolène Royal, acte 3. Elle devait réfléchir. On a rappelé pour obtenir par fax ses goûts culturels : « Ça arrive… On attend encore un renseignement de quelqu’un. » De la candidate ? Le fax, intitulé « Emission Télérama », dévoile une pratique savamment dosée : la candidate a écouté Bach, mais aussi Diam’s. Elle a lu Victor Hugo, mais aussi Fred Vargas. Vu un spectacle de hip-hop, mais aussi un opéra. Ne déteste aucun livre, aime « tout le cinéma français », ne télécharge pas de musique et ne détruirait aucun monument si on lui en donnait la possibilité : « La fonction d’un président de la République, c’est de se porter garant de la protection du patrimoine historique et culturel. » . Proprement incroyable. Elle est vraiment sa propre caricature.
Ash Posté 23 février 2007 Auteur Signaler Posté 23 février 2007 Ségolène et la Kulture : Même jour, à 14h30. Ségolène Royal, acte 1.Assemblée nationale. Sur un bureau, un fascicule, « Réussir un débat participatif », une pile de livres d’où dépasse un Ushuaïa. La députée candidate arrive, sourire et maquillage forcés, façon plateau de télé : « C’est pour quoi ? Pour qui ? » S’inquiète : « Mais vous n’avez pas envoyé vos questions avant ? » Prévient : « Je n’ai pas beaucoup de temps, je dois me recueillir sur la dépouille de l’abbé Pierre. » Propose : « On m’a fait une note, je vais vous la donner. » Pas de chance, le journaliste veut son avis à elle, pas celui de ses conseillers. Son directeur de cabinet s’insurge : « Mais il y a trop de questions ! » Ségolène Royal arrache la feuille des mains de l’émissaire de Télérama : « De quoi avez-vous peur ? », proteste celui-ci. « Quand on est candidate à la présidence de la République, on n’a peur de rien », réplique-t-elle. Elle n’a pas peur, donc, mais pas de temps… « Revoyons-nous. » Serrage de mains. Sourire. Vendredi 2 février. 11h45. Ségolène Royal, acte 2. Après le premier entretien, la rumeur a fait le tour de Paris. Et prend des dimensions grotesques. On entend que « Ségolène a déchiré les notes » du journaliste de Télérama. Mieux : « elle l’a giflé ! » Il nous revient aussi que Sarkozy et Bayrou ont réussi leurs interviews, ce qui nous fait plaisir, vu que nous ne sommes pas encore parvenus à les rencontrer. Les collaborateurs de Ségolène Royal ont demandé une seconde chance. La candidate arrive à la rédaction de Télérama avec deux voitures, une poignée de collaborateurs, une veste rose bonbon, le même maquillage « télé » que la première fois et son sourire. Fait consciencieusement le tour des bureaux, serre toutes les mains, s’assoit, tendue. « Je n’ai pas forcément réponse à tout », prévient-elle. Elle n’ouvre pas le dossier vert posé devant elle pour parler de sa priorité : la démocratisation de l’accès à la culture, « qui empêche le repli sur soi, le racisme, les violences ». Développer la pratique artistique à l’école, décentraliser, instaurer la gratuité des musées… Et tout ça ne coûte pas cher « puisque la culture produit de la valeur ajoutée, économique, sociale, environnementale ». La candidate s’applique à articuler, n’aime pas qu’on l’interrompe, bloque d’un coup quand on aborde ses goûts culturels. Elle regarde ses conseillers : « je ne sais pas si j’ai envie de répondre sur mes pratiques personnelles. Je ne veux pas d’exhibitionnisme. » On lui dit qu’elle accepte bien de poser dans Paris Match. « Les photos, c’est moins intime. Je suis candidate, ma parole a du poids. Je vais réfléchir. » Elle se lève. Ne demande pas de relire ses déclarations. Dans la rue, les lycéens, avec leurs téléphones portables, photographient son sourire. Mercredi 7 février. 11 heures. Ségolène Royal, acte 3. Elle devait réfléchir. On a rappelé pour obtenir par fax ses goûts culturels : « Ça arrive… On attend encore un renseignement de quelqu’un. » De la candidate ? Le fax, intitulé « Emission Télérama », dévoile une pratique savamment dosée : la candidate a écouté Bach, mais aussi Diam’s. Elle a lu Victor Hugo, mais aussi Fred Vargas. Vu un spectacle de hip-hop, mais aussi un opéra. Ne déteste aucun livre, aime « tout le cinéma français », ne télécharge pas de musique et ne détruirait aucun monument si on lui en donnait la possibilité : « La fonction d’un président de la République, c’est de se porter garant de la protection du patrimoine historique et culturel. » . http://www.telerama.fr/divers/M0702191604233.html Proprement incroyable. Elle est vraiment sa propre caricature.
Fredo Posté 23 février 2007 Signaler Posté 23 février 2007 Et rien que pour ça, je suis content ! J'espère qu'une équipe est en train de filmer ces événements historiques et qu'on nous passera ça à Envoyé spécial ou une émission du genre.
Fredo Posté 23 février 2007 Signaler Posté 23 février 2007 Ségolène et la Kulture :http://www.telerama.fr/divers/M0702191604233.html Proprement incroyable. Elle est vraiment sa propre caricature. Monstrueux !! On n'a même plus besoin de lire de livres de Science Fiction traitant des dystopies.
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