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Je Crains Le Pire


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Posté
[…] Bref, je ne fais pas confiance aux entrepreneurs français qui ne savent de toutes façon pas motiver leurs employés, cherchent systématiquement à les sous-payer, ne savent pas vendre, comptent sur l'état pour s'en sortir, ne pratiquent aucune solidarité francophile à l'international, etc.

Il est vrai que les deux points en gras font de beaucoup d'"entrepreneurs" des profiteurs du système, en réalité. La raison en est que beaucoup de vrais entrepreneurs ont quitté le pays ou ne créent pas d'entreprise et laissent les crabes étatistes entre eux.

En revanche, sur les autres points: si tu as créé ta boîte en espérant que les autres entreprises allaient soudain se mettre à être solidaires avec toi, je te trouve bien naïf.

Posté
Pour voir si un entrepreneur est vraiment libéral, il ,suffirait de lui poser les questions suivantes : est il prèt à donner un salaire permettant à l'employé de rembourser sa scolarité, de se payer une assurance maladie, une assurance vieillesse, de se payer un logement, une voiture pour venir au boulot et de fonder une famille. Bref, Monsieur Leclerc est il prèt à payer ses caissières 3000 ou 4000 euros ?

N'importe quoi.

Posté
N'importe quoi.

Sauf si la réponse attendue est "non". :icon_up:

Sérieusement, l'idée qu'un entrepreneur doive bien payer ses employés est une idée étatiste par nature, puisqu'il s'agit ni plus ni moins de la planification des salaires.

Posté
En revanche, sur les autres points: si tu as créé ta boîte en espérant que les autres entreprises allaient soudain se mettre à être solidaires avec toi, je te trouve bien naïf.

Être "solidaire" c'est pas le mot, disons "être réglo" et bienveillant, je parle là de la relation client-fournisseur et aussi employé-employeur. La base des affaires c'est quand même la confiance, quand je vois comment ça fonctionne en France je trouve ça assez pourri, j'ai pu comparer avec le mode de fonctionnement au Japon, j'ai aussi quelques référence sur le fonctionnement du business en Allemagne, j'en suis presque à me demander si les entrepreneurs français ne cherchent pas à ce qu'on leur mette un flic derrière leur dos.

Posté
Être "solidaire" c'est pas le mot, disons "être réglo" et bienveillant, je parle là de la relation client-fournisseur et aussi employé-employeur. La base des affaires c'est quand même la confiance, quand je vois comment ça fonctionne en France je trouve ça assez pourri, j'ai pu comparer avec le mode de fonctionnement au Japon, j'ai aussi quelques référence sur le fonctionnement du business en Allemagne, j'en suis presque à me demander si les entrepreneurs français ne cherchent pas à ce qu'on leur mette un flic derrière leur dos.

Je t'ai déjà répondu sur ce point. Les responsables de cet état de fait ne sont pas les "entrepreneurs" français (qui, souvent de toute façon, n'en sont pas) mais ceux qui détruisent les entreprises en les taxant et en les réglementant, ne laissant plus à leurs propriétaires que de maigres restes de liberté: j'ai nommé l'état.

Les crabes sont beaucoup moins agressifs quand les paniers sont plus grands et presque pas quand il n'y a plus de panier.

Posté
Sérieusement, l'idée qu'un entrepreneur doive bien payer ses employés est une idée étatiste par nature, puisqu'il s'agit ni plus ni moins de la planification des salaires.

L'idée n'est pas de "bien payer" forcément, il se trouve que l'employeur veut de la main d'oeuvre en bonne santé, qui sache lire, ecrire, compter et avoir une formation spécifique, qui puisse venir au boulot avec les transport et dormir la nuit, qui ne fasse pas une depression nerveuse en angoissant sur la vieillesse et l'impossibilité de créer une famille, etc. Tout ça a un coût. L'employeur est il prèt à donner assez pour que l'employé puisse payer lui même à ce coût ? Si la réponse est non, alors l'employeur souhaite que quelqu'un d'autre paye pour ces coût ; l'état, un héritage de l'employé, un emprunt à l'étranger ?

Posté
Le pire, avec l'handicapé qui se met à pleurer et que Ségo vient réconforter en lui prenant la main (ça m'a foutu la chaire de poule pas vous ? ),

Elle a vraiment fait ça ?!

Posté
L'idée n'est pas de "bien payer" forcément, il se trouve que l'employeur veut de la main d'oeuvre en bonne santé, qui sache lire, ecrire, compter et avoir une formation spécifique, qui puisse venir au boulot avec les transport et dormir la nuit, qui ne fasse pas une depression nerveuse en angoissant sur la vieillesse et l'impossibilité de créer une famille, etc.

Non, là est ton erreur.

Si un entrepreneur embauche, c'est parce qu'il cherche quelqu'un pour effectuer un certain travail que ni lui ni ses employés existants ne peuvent faire. Il cherche une personne capable d'effectuer ce travail, point. Il est possible que ce travail demande une "formation spécifique" mais ça n'est pas le cas en général. Tu crois que les Chinois qui fabriquent des T-shirts à la pelle ont été formés à l'école pour cela?

Tout ça a un coût.
Certes.
L'employeur est il prèt à donner assez pour que l'employé puisse payer lui même à ce coût ? Si la réponse est non, alors l'employeur souhaite que quelqu'un d'autre paye pour ces coût ; l'état, un héritage de l'employé, un emprunt à l'étranger ?

Du fait que la prémisse est fausse, ton inférence l'est aussi.

Par nature, un entrepreneur cherchera toujours à payer ses employés le moins possible. Une personne qui répond "oui" sans hésiter à ta question est un mauvais entrepreneur, de mon point de vue (et pour te provoquer).

Invité jabial
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Pour voir si un entrepreneur est vraiment libéral, il ,suffirait de lui poser les questions suivantes : est il prèt à donner un salaire permettant à l'employé de rembourser sa scolarité, de se payer une assurance maladie, une assurance vieillesse, de se payer un logement, une voiture pour venir au boulot et de fonder une famille. Bref, Monsieur Leclerc est il prèt à payer ses caissières 3000 ou 4000 euros ?

N'importe quoi.

En plus Monsieur Leclerc dépense déja 3000 euro par caissière. Suffit que l'Etat cesse de se servir dans les salaires. Une charge patronale, ça n'existe pas!

Posté

Ben être en bonne santé, pouvoir dormir la nuit, ne pas être en depression, avoir une formation, etc, ça vient avant même le travail. Si le type n'a pas ça, il va pas pouvoir bosser. Si l'employeur ne veut pas payer pour ces besoins de l'employé, tout en souhaitant que cet employé soit sain, souriant, éveillé, etc. alors cet employeur veut que quelqu'un d'autre paye pour ça. Maintenant, si l'employeur est ok pour embaucher la cours des miracle, pourquoi pas, mais c'est pas ce qu'ils demandent en général. La plupart veulent des vendeurs proprets, des employés de bureau souriant, en bonne santé et formé, qui comprennent ce qu'on leur dit, etc.

Tu donne l'exemple des chinois au black, ok, mais qui paye la santé, l'école des enfants, les allocs pour les enfants, etc. L'employeur ?

Posté
Elle a vraiment fait ça ?!

Oui. C'était assez bizarre… quelque chose dans son comportement non-verbal je crois.

Posté
Ben être en bonne santé, pouvoir dormir la nuit, ne pas être en depression, avoir une formation, etc, ça vient avant même le travail. Si le type n'a pas ça, il va pas pouvoir bosser. Si l'employeur ne veut pas payer pour ces besoins de l'employé, tout en souhaitant que cet employé soit sain, souriant, éveillé, etc. alors cet employeur veut que quelqu'un d'autre paye pour ça. Maintenant, si l'employeur est ok pour embaucher la cours des miracle, pourquoi pas, mais c'est pas ce qu'ils demandent en général. La plupart veulent des vendeurs proprets, des employés de bureau souriant, en bonne santé et formé, qui comprennent ce qu'on leur dit, etc.

Tu donne l'exemple des chinois au black, ok, mais qui paye la santé, l'école des enfants, les allocs pour les enfants, etc. L'employeur ?

Posons la question autrement.

Pourquoi l'entrepreneur devrait-il être obligé de s'occuper de la santé de ses employés, de l'école de leurs enfants et de la marque de la voiture qu'ils utilisent pour venir à leur travail? Tu veux en faire un démiurge? On t'accusera de paternalisme et l'état y verra une bonne occasion de bien réguler tout cela, c'est tout ce que tu y gagneras.

Posté

Bon je souhaite revenir sur l'émission avec Ségo. j'insiste sur le fait que j'ai été profondément choqué de voir que les français ne pensent qu'a leur petits avantages et leurs petits privilège, a gratter quelques copeks comme un marchand de tapis. Je gerbe sur cette mentalité minable, de petitesse et de nombrilisme. Je gerbe sur le fait ces personnes qui donnent des leçons de générosité à tout le monde sont les premières a ne penser qu'a leur poire et à faire porter sur l'ensemble des français via l'impôt leurs besoins et envies. Je gerbe sur tout les gens que j'entends dire "moi je voterai pour celui qui me donnera le plus d'alloc, qui qu'il soit" :icon_up:

Posté
Bon je souhaite revenir sur l'émission avec Ségo. j'insiste sur le fait que j'ai été profondément choqué de voir que les français ne pensent qu'a leur petits avantages et leurs petits privilège, a gratter quelques copeks comme un marchand de tapis. Je gerbe sur cette mentalité minable, de petitesse et de nombrilisme. Je gerbe sur le fait ces personnes qui donnent des leçons de générosité à tout le monde sont les premières a ne penser qu'a leur poire et à faire porter sur l'ensemble des français via l'impôt leurs besoins et envies. Je gerbe sur tout les gens que j'entends dire "moi je voterai pour celui qui me donnera le plus d'alloc, qui qu'il soit" :icon_up:

Bienvenue en France.

Et encore, tu n'as rien vu. Si tu avais idée du nombre de lettres ou de coups de fil de dénonciation qui peuvent arriver dans un commissariat, une mairie, un ministère, un bureau du trésor public, etc. Le français passe son temps à nous gaver avec la solidarité alors que la pratique quotidienne de l'homo gallicus démontre qu'il fait preuve d'un égoïsme à toute épreuve. Combien de fois ais-je dû envoyer paître tel brelot moyen qui nous appelle parce que le voisin est louche, parce qu'il est basané, qu'il reçoit chez lui des types dans son genre et qu'ils parlent et écoutent de la musique après 22 heures. En revanche quand tu te pointes chez le même à 01 heures du mat' parce qu'il est bourré avec ses potes, qu'il beugle des chansons à la con qui emmerdent tout le monde, là tu le fais chier, tu l'empêches de vivre alors que tu ne viens jamais lorsqu'il t'appelle.

Posté

UAS n'a pas tout à fait tord avec sa question : beaucoup d'entrepreneurs verraient d'un bon oeil que l'état payent les retraites, l'assurance santé et chomage de leurs employés à leur place. Quand ils réclament des baisses ou des exonération de charge, ils demandent que l'Etat paye une partie des salaires (je suppose qu'ils sont assez intelligent pour savoir que si ces assurances n'étaient pas étatisées, ils auraient de gros soucis pour trouver de la main-d'oeuvre au prix du salaire net). L'employeur qui dit "je veux que l'Etat rende à mes employés la gestion de leur salaire complet" est libéral, celui qui réclame des baisses de charges dans le système actuel, je ne vois pas grande différence avec le retraité qui réclame une revalorisation des retraites, la femme seule avec enfants qui réclame des allocs plus importantes, le chômeur qui réclame les transports gratuits, etc. : ce sont des gens qui sont dans une situation difficile et dont le réflexe est de demander à l'Etat de voler ceux qui sont moins dans la merde pour les aider.

Posté
Bienvenue en France.

Et encore, tu n'as rien vu. Si tu avais idée du nombre de lettres ou de coups de fil de dénonciation qui peuvent arriver dans un commissariat, une mairie, un ministère, un bureau du trésor public, etc. Le français passe son temps à nous gaver avec la solidarité alors que la pratique quotidienne de l'homo gallicus démontre qu'il fait preuve d'un égoïsme à toute épreuve. Combien de fois ais-je dû envoyer paître tel brelot moyen qui nous appelle parce que le voisin est louche, parce qu'il est basané, qu'il reçoit chez lui des types dans son genre et qu'ils parlent et écoutent de la musique après 22 heures. En revanche quand tu te pointes chez le même à 01 heures du mat' parce qu'il est bourré avec ses potes, qu'il beugle des chansons à la con qui emmerdent tout le monde, là tu le fais chier, tu l'empêches de vivre alors que tu ne viens jamais lorsqu'il t'appelle.

C'est très belge aussi.

Posté
Bon je souhaite revenir sur l'émission avec Ségo. j'insiste sur le fait que j'ai été profondément choqué de voir que les français ne pensent qu'a leur petits avantages et leurs petits privilège, a gratter quelques copeks comme un marchand de tapis. Je gerbe sur cette mentalité minable, de petitesse et de nombrilisme. Je gerbe sur le fait ces personnes qui donnent des leçons de générosité à tout le monde sont les premières a ne penser qu'a leur poire et à faire porter sur l'ensemble des français via l'impôt leurs besoins et envies. Je gerbe sur tout les gens que j'entends dire "moi je voterai pour celui qui me donnera le plus d'alloc, qui qu'il soit" :icon_up:

Certes… Mais pour revenir sur l'émission, encore faudrait il que je la regarde!!

J'ai fais l'effort de la regarder un quart d'heure sur le site de TF1, et Ségo m'a fait marrer en disant que le secteur public ne respecte pas les 6% de handicapés obligatoires. Sérieusement, je pense qu'il y a beaucoup plus que 6% d'handicapés dans la fonction publique, mais il est vrai qu'ils ne sont pas tous reconnus par la Cotorep.

:doigt:

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L'argument de Ben est de dire que cela revient à faire de la sélection.

Pratiquer la sélection à l'entrée des facs, est-ce une mauvaise chose ?

La sélection à l'entrée des facs, Napoléon avait inventé ça ; c'était le baccalauréat. Demander un examen d'entrée à l'université, c'est prendre acte de la mort du bac.

Pour voir si un entrepreneur est vraiment libéral, il ,suffirait de lui poser les questions suivantes : est il prèt à donner un salaire permettant à l'employé de rembourser sa scolarité, de se payer une assurance maladie, une assurance vieillesse, de se payer un logement, une voiture pour venir au boulot et de fonder une famille. Bref, Monsieur Leclerc est il prèt à payer ses caissières 3000 ou 4000 euros ?

Non. Ca, c'est le test permettant de dire si la productivité des travailleurs et la situation du marché du travail permet de les payer 3000 euros. Point barre.

Posté
La sélection à l'entrée des facs, Napoléon avait inventé ça ; c'était le baccalauréat.

:icon_up: Tu en as beaucoup des bonnes blagues comme ça ?…

Demander un examen d'entrée à l'université, c'est prendre acte de la mort du bac.
Tout à fait. Le jour où le bac sera supprimé, l'EN aura fait un grand pas.
Posté
:icon_up: Tu en as beaucoup des bonnes blagues comme ça ?…

Gné ? Historiquement, le but du baccalauréat était précisément de permettre à ses titulaires, et à ses titulaires seuls, d'être admis, si ils le souhaitaient, en faculté.

Posté
Gné ? Historiquement, le but du baccalauréat était précisément de permettre à ses titulaires, et à ses titulaires seuls, d'être admis, si ils le souhaitaient, en faculté.

Oui, oui, je sais bien cela.

Ce qui m'amusait, c'était de voir accolés dans la même phrase baccalauréat et sélection.

Posté
Oui, oui, je sais bien cela.

Ce qui m'amusait, c'est de voir accolés dans la même phrase baccalauréat et sélection.

Okidoki. Comme quoi tout se perd, ma bonne dame, même les "institutions" relevant d'un ordre construit. :icon_up:

Posté
Oui, oui, je sais bien cela.

Ce qui m'amusait, c'était de voir accolés dans la même phrase baccalauréat et sélection.

Oui, surtout que de mon temps (pas si vieux) l'écrémage était sévère au bout de 6 mois de DEUG. Un petit 30% de réussite de la crème de la crème de l'EN (Bac scientifiques, souvent avec mention), hormis les élèves partis en prépas…

Disons qu'avec les possibilités de redoublement, c'était tout de même la moitié des élèves qui échouaient, après avoir très brillament réussi le Bac.

De toute façon, l'université organise sa grosse sélection au bout des 6 premiers mois. Un examen d'entrée éviterait de perdre une année pour les élèves au moins fort potentiel, et ferait économiser à l'université des frais d'enseignement (occupation des amphis, charge du personnel enseignant).

Posté
Bien sûr que si!

Peut-être cette dame a-t-elle dans son catalogue des produits d'appel qu'elle vend à perte, afin d'attirer les clients et leur vendre d'autres produits, vendus avec des marges plus grandes. Si un client se présente en ne commandant que ces produits d'appel, alors elle peut parfaitement refuser la commande.

A mon avis le seul problème de la gérante est qu'elle incapable de gérer la volatilité des commandes. Si elle embauche pour satisfaire une demande, elle n'est pas certaine de pouvoir faire face à une chute des commandes si (ou quand) elle se produit.

C'est le problème de la flexibilité du marché du travail qui se pose. Peugeot, Renault ou Airbus ne sont pas confrontés à un autre problème que celui de notre gérante quand leurs voitures ou avions connaissent succès ou échecs commerciaux.

Posté
Le pire, avec l'handicapé qui se met à pleurer et que Ségo vient réconforter en lui prenant la main (ça m'a foutu la chaire de poule pas vous ? ), c'est aussi l' ancien alcoolo qui veut qu'on durcisse les lois sur l'alcoolisme.

La nana d'une TPE d'ebenesterie qui dit qu'elle refuse des commandes car elle ne peut pas embaucher à cause des charge, ça me semble débile. Soit elle propose un prix qui tient compte de ses coûts salariaux et elle signe le contrat et peut embaucher, à moins que le client ne veut pas de ce prix et là, elle a rien à refuser comme commande. Soit elle propose des prix qu'elle ne peut pas tenir, et dans ce cas effectivement, elle refuse des clients. C'est une grande habitude des entrepreneurs Français de proposer des prestations à prix cassé (facile de vendre dans ces conditions) sans se poser la question de savoir si leur budget leur permettra de payer convenablement leurs employés (cadet de leurs soucis), et c'est les charges qui deviennent responsable.

Ce n'est pas aussi simple. Pour une TPE les effets de seuil sont importants: il serait idiot d'embaucher une personne supplémentaire pour quelques chantiers qui ne nécessitent que quelques heures de travail de plus par semaine. Par conséquent le chef d'entreprise à le choix entre accepter ces chantiers et payer ses salariés en heures supplémentaires, soit refuser les chantiers.

Si l'entreprise à de bons commerciaux, fait bien son boulot et a beaucoup de chance, le nombre de chantiers augmentent dans des proportions permettant l'embauche.

Il faut cependant considérer que l'utilisation des heures supplémentaires est contraignante et très coûteuse, sans compter les risques accrus d'accident. Souvent dans une TPE, c'est le patron qui s'y colle, ce qui est une erreur dans la mesure où pendant ce temps il ne fait rien d'autre. Il finit par faire des horaires de fou et de négliger ses autres clients, ses salariés, le fonctionnement et l'organisation de sa boîte, l'administratif et le côté commercial.

Le raisonnement des cette dame ne me semble pas incohérent.

Posté
Je suis bien d'accord sur le principe, seulement pour l'heure je suis un poil soucieux du devenir de l'argent que l'on me pique. Si il s'agit d'offrir une ou deux années d'études en médecine pour ensuite les voir aller ailleurs, je préfère encore qu'on limite l'accès. La sélection en imposant un examen d'entrée serait effectivement un bon moyen et permettrait de supprimer le numérus clausus. Seulement, dans l'attente du libéral providentiel qui sauvera la France du malheur…

Il me semblerait plus logique d'instaurer un examen de passage pour l'université/faculté ET de permettre l'installation d'universités de médecine privées. C'est ahurissant de voir des libéraux soutenir le numerus closus.

C'est une preuve de plus qu'il est illusoire de vouloir composer avec l'existant et de faire des compromis. Cela ne fait que renforcer l'Etat.

Posté

Eh voilà !

Les français ont visiblement été impressionné par le talent oratoire de Ségo, la finesse de son argumentation, la pertinence de ses points de vue et son esprit visionnaire pour sortir la France de la crise.

Suite à son émission de tf1, elle remonte en flèche dans les sondages.

Ségolène Royal repasse devant Nicolas Sarkozy au premier tour (Reuters)

La candidate gagne deux points dans l'opinion publique après sa prestation sur TF1 avec 29% d'intentions de vote, son adversaire de l'UMP en perd cinq avec 28%. Bayrou atteint 17%. Nicolas Sarkozy l'emporterait face à Ségolène Royal 51/49 au second tour.

Ségolène Royal, dont la cote s'effritait depuis la mi-janvier dans les sondages, repasse devant Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle selon un sondage CSA pour Le Parisien/i-TELE paru mercredi 21 février.

Au lendemain de sa prestation sur TF1 suivie par une audience record de 8,91 millions de téléspectateurs, la candidate socialiste enregistre une hausse de deux points, avec 29% d'intentions de vote.

Son adversaire de l'UMP, Nicolas Sarkozy, accuse quant à lui une baisse de cinq points par rapport au précédent sondage CSA des 14-15 février. Il est crédité aujourd'hui de 28%.

Au deuxième tour, le ministre de l'Intérieur l'emporterait par 51%, contre 49% pour la présidente de Poitou-Charentes.

Bayrou conforté

François Bayrou voit sa cote de popularité confortée. Le candidat de l'UDF gagne quatre points au premier tour et recueille 17% des intentions de vote, devant Jean-Marie Le Pen (Front National), crédité de 14% comme lors du précédent sondage CSA.

Cette étude a été réalisée mardi, au lendemain de l'émission de TF1, par téléphone auprès de 900 personnes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/p…_selon_csa.html

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