Taranne Posté 18 août 2008 Signaler Posté 18 août 2008 Du rock F.M. californien made in Germany: Phil Carmen - On My Way to L.A.
Ronnie Hayek Posté 18 août 2008 Signaler Posté 18 août 2008 Du rock F.M. californien made in Germany:Phil Carmen - On My Way to L.A. Comme cela, l'affichage se fera sans problème. EDIT : enfin non… Autre vidéo pour cette chanson :
Mobius Posté 18 août 2008 Auteur Signaler Posté 18 août 2008 Spéciale cassedédi à RH Depeche Mode Enjoy The Silence (Nullsleep remix)
Taranne Posté 18 août 2008 Signaler Posté 18 août 2008 Stephanie Mills - I Never Knew Love Like This Before Patrice Rushen - Forget Me Nots Odyssey - Use It Up and Wear It Out
Ronnie Hayek Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Blue Öyster Cult - . Montrose - I Got The Fire. (Bien avant que Hagar ne reprenne Le Petit Bonhomme en mousse avec Van Halen.)
climax Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Blue Öyster Cult - . Montrose - I Got The Fire. (Bien avant que Hagar ne reprenne Le Petit Bonhomme en mousse avec Van Halen.) Aurais-tu regardé Arte hier soir ?
Ronnie Hayek Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Aurais-tu regardé Arte hier soir ? Oui, on ne se refait pas. EDIT cela m'a permis de découvrir le soir où le disco "mourut" : Pure fanfaronnade, bien entendu, car le disco ne peut mourir !!
Ronnie Hayek Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 William Sheller - Rock'n'Dollar. [dailymotion]k2WcDlUmxM7ffhzcsN&related=1[/dailymotion]
climax Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Oui, on ne se refait pas. Emissions assez plaisantes au total, même si le film sur ABBA n'était qu'une longue promo pour la comédie musicale "Mamma Mia". Quant aux reportages sur le disco, ils montrent les limites de la critique rock… Les intervenants ne pouvaient s'empêcher de ponctuer leurs analyses du phénomène disco de considérations sociologiques à deux balles, du genre "les rockeurs n'aiment pas le disco car ce sont de méchants blancs qui ne supportent pas tout ce qui vient des noirs"…
Ronnie Hayek Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Emissions assez plaisantes au total, même si le film sur ABBA n'était qu'une longue promo pour la comédie musicale "Mamma Mia". Quant aux reportages sur le disco, ils montrent les limites de la critique rock… Les intervenants ne pouvaient s'empêcher de ponctuer leurs analyses du phénomène disco de considérations sociologiques à deux balles, du genre "les rockeurs n'aiment pas le disco car ce sont de méchants blancs qui ne supportent pas tout ce qui vient des noirs"… Oui, j'ai même noté qu'un des intervenants enseignait les gender studies je ne sais plus où. Mardi prochain, le programme t'intéressera probablement (ainsi que d'autres participants) : Les seventies Le clash des styles(Allemagne, 2008, 52mn) ZDF Réalisateur: Hannes Rossacher Producteur: MME Second volet de l'histoire des luttes féroces qui ont opposé les fans des différents styles de musique dans les années 70. ZDF © EMI Music Germany (2) I hate Pink Floyd Dans les années 70, les groupes de rock progressif (Pink Floyd, Genesis, Yes, King Crimson) inventent un nouveau style, mélange de rock, de classique, de jazz et de musique d'avant-garde, et sortent des albums concepts. Mais leurs morceaux, délibérément longs et souvent instrumentaux pour s'opposer au rock commercial, ne sont pas du goût de tout le monde. Les punks détestent le sérieux du rock progressif et son héritage de l'époque hippie : "I hate Pink Floyd", clame le tee-shirt de Johnny Rotten. Pour eux, le rock doit renouer avec la rébellion, la provocation, la destruction et l'anarchie. Ils dansent le pogo, beuglent, crachent, mettent en scène la laideur et affirment que trois accords suffisent pour faire une chanson. Dès 1974, les Ramones, les Stooges et les New York Dolls se font leurs premiers fans à New York. En Angleterre, Vivienne Westwood crée le look punk tandis que son compagnon, Malcolm McLaren, décèle le potentiel des Sex Pistols. En 1976, quand le groupe sort "Anarchy in the UK", le grand public découvre le mouvement punk, dont Sid Vicious devient le symbole… Précédé de The Man Who Fell to Earth, avec D. Bowie (1976) et suivi du concert filmé Ziggy Stardust and the Spiders from Mars , par D. A. Pennebaker (1973).
Taranne Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Il y a aussi l'émission Top of the Pops avec Philippe Manoeuvre, du lundi au vendredi à 18h30 où j'ai découvert ceci: Lene Lovich - Lucky Number
Taranne Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Quant aux reportages sur le disco, ils montrent les limites de la critique rock… Les intervenants ne pouvaient s'empêcher de ponctuer leurs analyses du phénomène disco de considérations sociologiques à deux balles, du genre "les rockeurs n'aiment pas le disco car ce sont de méchants blancs qui ne supportent pas tout ce qui vient des noirs"… Explication d'autant plus hasardeuse que le rock est largement issu de la musique noire… comme à peu près tous les genres musicaux qui ont émergé au cours des cent dernières années. La seule forme musicale qui ne doive rien, mais absolument rien, à la musique noire est la chanson à texte française, ce qui explique bien des choses. Sinon, j'ai laissé tomber ce genre d'émissions depuis pas mal de temps, pour les raisons que tu donnes. Tout cela n'est pas sérieux, notamment cette manie de prendre pour argent comptant des concepts purement marketing - le disco c'est une étiquette bien commode, mais qui ne recouvre rien: il n'y a pas grand-chose de commun entre, mettons, Boney M et Chic.
Ronnie Hayek Posté 20 août 2008 Signaler Posté 20 août 2008 Il y a aussi l'émission Top of the Pops avec Philippe Manoeuvre, du lundi au vendredi à 18h30 où j'ai découvert ceci: Lene Lovich - Lucky Number Que j'avais déjà postée. Explication d'autant plus hasardeuse que le rock est largement issu de la musique noire… Ah, mais c'est justement ce qu'expliquait un des commentateurs : ceux des critiques rock qui rejetaient le disco au motif que c'était une musique noire oubliaient les racines noires de leur musique adorée. il n'y a pas grand-chose de commun entre, mettons, Boney M et Chic. Nile Rodgers semblait effectivement de cet avis.
Taranne Posté 21 août 2008 Signaler Posté 21 août 2008 Ah, mais c'est justement ce qu'expliquait un des commentateurs : ceux des critiques rock qui rejetaient le disco au motif que c'était une musique noire oubliaient les racines noires de leur musique adorée. Ils oubliaient aussi que c'était, à la base, une musique pour danser - c'est un fait qu'avec le prog', le jazz-rock et autres on avait un peu perdu de vue cet aspect du rock. Ceci dit, je connais peu de critiques rock - de critiques rock sérieux s'entend - qui soient hostiles par principe à la musique noire. Je suis d'accord qu'il y a eu un certain sectarisme dans l'approche du phénomène disco, mais il faudra trouver une meilleure explication. Nile Rodgers semblait effectivement de cet avis. Quoi, la rumeur selon laquelle il nous préparait une reprise de Daddy Cool était donc bidon?
Punu Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Explication d'autant plus hasardeuse que le rock est largement issu de la musique noire… comme à peu près tous les genres musicaux qui ont émergé au cours des cent dernières années. La seule forme musicale qui ne doive rien, mais absolument rien, à la musique noire est la chanson à texte française, ce qui explique bien des choses. Je ne comprends pas très bien ce concept de "musique noire". C'est un peu comme la "finance juive" ?
Largo Winch Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Je ne comprends pas très bien ce concept de "musique noire". Rien d'étonnant à cela quand on croit que James Brown est "l'homme d'une seule chanson" ou que Coolio est le plus grand artiste hip-hop.
Punu Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Anciennement je croyais que c'était Coolio, mais désormais je pense que c'est Sefyu.
free jazz Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Je ne comprends pas très bien ce concept de "musique noire". C'est un peu comme la "finance juive" ? Taranne faisait sans doute référence à la musique afro-américaine ici, dans un sens similaire où l'on parle de musique arabo-andalouse. Les racines du blues se trouvent au Mali et ont été importées en Amérique par la traite. Historiquement, le développement des spirituals, du gospel, du blues, du jazz et du hip hop, a bien comporté une dimension identitaire et ethnique, qui a évolué en opposition à la musique européenne blanche - bien qu'en fait, elle en ait revisité certaines gammes. Ce sont donc des musiques hybrides. C'est particulièrement vrai dans le jazz où les différents styles, du bop au free, sont apparus comme des innovations permettant aux musiciens noirs de se démarquer de la concurrence du jazz "blanc". Et ainsi d'éviter le phénomène de normalisation qui s'est produit dans le rock, particulièrement dans sa pire forme, la pop-rock anglaise.
Taranne Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 C'est particulièrement vrai dans le jazz où les différents styles, du bop au free, sont apparus comme des innovations permettant aux musiciens noirs de se démarquer de la concurrence du jazz "blanc". Ca leur a surtout permis de se rendre parfaitement inaudibles. Et ainsi d'éviter le phénomène de normalisation qui s'est produit dans le rock, particulièrement dans sa pire forme, la pop-rock anglaise.
Punu Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Taranne faisait sans doute référence à la musique afro-américaine ici, dans un sens similaire où l'on parle de musique arabo-andalouse. Les racines du blues se trouvent au Mali et ont été importées en Amérique par la traite. Historiquement, le développement des spirituals, du gospel, du blues, du jazz et du hip hop, a bien comporté une dimension identitaire et ethnique, qui a évolué en opposition à la musique européenne blanche - bien qu'en fait, elle en ait revisité certaines gammes. Ce sont donc des musiques hybrides. C'est particulièrement vrai dans le jazz où les différents styles, du bop au free, sont apparus comme des innovations permettant aux musiciens noirs de se démarquer de la concurrence du jazz "blanc". Et ainsi d'éviter le phénomène de normalisation qui s'est produit dans le rock, particulièrement dans sa pire forme, la pop-rock anglaise. Outre le fait qu'un noir n'est pas, selon moi, condamné à créer de la musique noire ou afro, je me demande si cela a même un sens de parler de musique noire ou afro-américaine à propos du jazz, par exemple, lorsque cette musique est jouée sur des instruments inventés par des "blancs" et qu'elle s'inscrit dans l'histoire de la musique européenne ? Le fait que ces courants ne sont pas nés en Afrique mais généralement aux USA devrait remettre en question cette appellation.
free jazz Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Ca leur a surtout permis de se rendre parfaitement inaudibles. Dans un certain sens oui, il s'agissait alors de faire une musique qui soit injouable et donc incompréhensible par les oreilles blanches de l'époque, car elle exigeait une trop grande connaissance technique. Les plus grands noms du jazz viennent pourtant de cette période d'une richesse insolente, du bop au free : Art Blakey, Max Roach, Sonny Rollins, Donald Byrd, John Coltrane, Miles Davis, Mac Coy Tyner, Clifford Brown, Charles Mingus, Horace Silver, Wayne Shorter, Paul Chambers, Ornette Coleman, Albert Ayler, Charlie Haden, Roland Kirk, Archie Shepp, Don Cherry, Cecil Taylor, Pharoah Sanders, etc. La pop-rock anglaise n'est-elle pas in fine anecdotique dans l'histoire musicale du XXè s?
Largo Winch Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Outre le fait qu'un noir n'est pas, selon moi, condamné à créer de la musique noire ou afro, Non ?! Tu crois ?… je me demande si cela a même un sens de parler de musique noire ou afro-américaine à propos du jazz, par exemple, lorsque cette musique est jouée sur des instruments inventés par des "blancs" Moi aussi, je peux sortir des arguments aussi puissants : - "Je me demande si cela a un sens de parler de cinéma indien alors que le cinéma suppose l'utilisation d'une technologie inventée au départ par des français." - "Je me demande si cela a un sens de parler de littérature française alors que l'impression de livres se fait sur papier, invention qu'on attribue généralement aux chinois." Art Blakey, Max Roach, Sonny Rollins, Donald Byrd, John Coltrane, Miles Davis, Mac Coy Tyner, Clifford Brown, Charles Mingus, Horace Silver, Wayne Shorter, Paul Chambers, Ornette Coleman, Albert Ayler, Charlie Haden, Roland Kirk, Archie Shepp, Don Cherry, Cecil Taylor, Pharoah Sanders, etc. Jouaient-ils au moins sur des instruments peints en noir, faute d'être inventés par des noirs ?
José Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Moi aussi, je peux sortir des arguments aussi puissants : - "Je me demande si cela a un sens de parler de cinéma indien alors que le cinéma suppose l'utilisation d'une technologie inventée au départ par des français." - "Je me demande si cela a un sens de parler de littérature française alors que l'impression de livres se fait sur papier, invention qu'on attribue généralement aux chinois." Gadrel a parfaitement raison, car non seulement les noirs d'Amérique jouent sur des instruments de blancs - et malgré ton ironie, le passage d'un monde instrumental à un autre n'est pas gratuit -, mais ils utilisent tout l'héritage musical occidental (harmonie, contrepoint, mesure, gamme tonale, etc.) Bref, le jazz est inconcevable hors d'un cadre occidental. Ainsi, les Noirs d'Amérique apprirent à chanter à la messe en suivant la liturgie chrétienne. Maintenant que la musique occidentale moderne trouve certaines de ses sources dans les rythmes africains, c'est autre chose. De la même manière, la musique cubaine - qui est pourtant autrement chargée "d'africanité" que la musique "noire" d'Amérique - est bien une musique occidentale. Je te renvoie au fil musique du monde pour t'en convaincre : http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=458734
Ronnie Hayek Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 La pop-rock anglaise n'est-elle pas in fine anecdotique dans l'histoire musicale du XXè s? C'est l'histoire musicale du XXe siècle qui est anecdotique. Au moins, le pop-rock a pour lui de ne pas se prendre au sérieux… contrairement au free jazz inaudible. (Manière de rappeler que ce fil n'a pas une vocation musicologique, gentlemen !)
Largo Winch Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 Gadrel a parfaitement raison, car non seulement les noirs d'Amérique jouent sur des instruments de blancs - et malgré ton ironie, le passage d'un monde instrumental à un autre n'est pas gratuit -, mais ils utilisent tout l'héritage musical occidental (harmonie, contrepoint, mesure, gamme tonale, etc.) Bref, le jazz est inconcevable hors d'un cadre occidental. Ainsi, les Noirs d'Amérique apprirent à chanter à la messe en suivant la liturgie chrétienne. Maintenant que la musique occidentale moderne trouve certaines de ses sources dans les rythmes africains, c'est autre chose. De la même manière, la musique cubaine - qui est pourtant autrement chargée "d'africanité" que la musique "noire" d'Amérique - est bien une musique occidentale. Je te renvoie au fil musique du monde pour t'en convaincre :http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=458734 Ah d'accord… La musique afro-américaine n'a pas été créée ex nihilo, donc elle n'existe pas… Décidément… Quant à l'argument des "instruments de blancs", il suffit de voir par exemple la façon dont les noirs américains ont utilisé le clavinet, ce "clavecin électrique", pour mesurer combien cet argument est particulièrement creux. (Manière de rappeler que ce fil n'a pas une vocation musicologique, gentlemen !) Les provocations gratuites à répétition de Gadrel ne correspondent pas exactement à la conception que j'ai d'un comportement de gentleman.
José Posté 22 août 2008 Signaler Posté 22 août 2008 La musique afro-américaine n'a pas été créée ex nihilo, donc elle n'existe pas… Non, seulement cette musique est sans doute plus "blanche" que "noire". Quant à l'argument des "instruments de blancs"… Comme je l'ai dit, ce n'est pas seulement les instruments, mais aussi, l'harmonie, le contrepoint, les mesures, la gamme tonale, etc.
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