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j'assume


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Le libéralisme contemporain profite aux riches; et à personne d'autre.

Gilbert Keith Chesterton

A cette déclaration péremptoire, j'opposerais Mises, qui lui, argumente:

" Les riches, les propriétaires d’établissements déjà en activité, n’ont pas d’intérêt de classe spécial dans le maintien de la libre concurrence. Ils sont contre la confiscation et l’expropriation de leurs fortunes, mais leurs situations acquises les inclinent plutôt en faveur de mesures empêchant des nouveaux venus de mettre en jeu leur position. Les gens qui combattent pour la libre entreprise et la libre concurrence ne défendent pas les intérêts de ceux qui sont riches aujourd’hui. Ils réclament les mains libres pour les inconnus qui seront les entrepreneurs de demain et dont l’esprit inventif rendra la vie des générations à venir plus agréable. Ils veulent que la voie reste ouverte à de nouvelles améliorations économiques. Ce sont les avocats du progrès économique ". [Ludwig Von Mises, L’Action Humaine, p. 88].
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seule les luttes ont amené une juste répartition des bénéfices de la croissance. ce ne sont surement pas les hommes d'affaire qui sont à l'origine de l'évolution positive des classes sociales. le peuple creuvait dans les mines, pendant que les hommes d'affaire produisaient de la richesse sur son dos, et c'est la lutte du peuple, poussé par la misère, qui a forcé les "producteurs de richesse" à partager ce qui avait été produit par tout le monde.

Ce qui est historiquement faux: la France a toujours été un pays de petits propriétaires paysans ou de classes moyennes urbaines. Les ouvriers n'ont jamais été, à supposer qu'ils crevaient tous de faim dans les mines, que 1/3 de la population française. Et encore sous les trente glorieuses quand ils étaient tous au travail et en montée sociale.

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seule les luttes ont amené une juste répartition des bénéfices de la croissance. ce ne sont surement pas les hommes d'affaire qui sont à l'origine de l'évolution positive des classes sociales. le peuple creuvait dans les mines, pendant que les hommes d'affaire produisaient de la richesse sur son dos, et c'est la lutte du peuple, poussé par la misère, qui a forcé les "producteurs de richesse" à partager ce qui avait été produit par tout le monde.

Il est temps de sortir du placard. Dans le monde réel, les libertés et l'opulence du peuple sont liés au développement du capitalisme. Au XIXe siècle le capitalisme n'a pas asservi les masses d'ouvrier, il leur a au contraire permis d'exister. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la part la plus pauvre de la population n'était pas destinées à mourir de faim mais fut progressivement tirée de sa misère.

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Il est temps de sortir du placard. Dans le monde réel, les libertés et l'opulence du peuple sont liés au développement du capitalisme. Au XIXe siècle le capitalisme n'a pas asservi les masses d'ouvrier, il leur a au contraire permis d'exister. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la part la plus pauvre de la population n'était pas destinées à mourir de faim mais fut progressivement tirée de sa misère.

:icon_up: Ca doit faire la troisième ou quatrième fois sur ce forum, mais je me répète : si l'on voyait les masses pauvres du XIXème siècle, on ne voyait pas que ces gens seraient morts si ils étaient nés durant les siècles précédents. D'une certaine manière, le même phénomène a probablement eu lieu lors de la Révolution Néolithique.

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:icon_up: Ca doit faire la troisième ou quatrième fois sur ce forum, mais je me répète : si l'on voyait les masses pauvres du XIXème siècle, on ne voyait pas que ces gens seraient morts si ils étaient nés durant les siècles précédents. D'une certaine manière, le même phénomène a probablement eu lieu lors de la Révolution Néolithique.

Ce qu'on voit et…comme d'habitude.

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:icon_up: Ca doit faire la troisième ou quatrième fois sur ce forum, mais je me répète : si l'on voyait les masses pauvres du XIXème siècle, on ne voyait pas que ces gens seraient morts si ils étaient nés durant les siècles précédents. D'une certaine manière, le même phénomène a probablement eu lieu lors de la Révolution Néolithique.

Même pas besoin de remonter le temps. Il suffit d'aller dans les bidonvilles de l'Asie et de l'Afrique pour voir la pauvreté qu'on ne voyait pas lorsqu'elle crevait en campagne.

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Même pas besoin de remonter le temps. Il suffit d'aller dans les bidonvilles de l'Asie et de l'Afrique pour voir la pauvreté qu'on ne voyait pas lorsqu'elle crevait en campagne.

ou bien de s'intéresser à l'évolution du niveau de vie dans les pays de l'OCDE où les syndicats n'ont pas pour fonction de mener la lutte des classes: Suède, US, UK, Australie, Pays Bas.

Si le niveau de vie était une question de lutte, de blocages et piquets de grève, la France devrait être le pays le plus riche du monde! :doigt::icon_up:

Invité jabial
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Je trouve au contraire la reponse de jabial claire, patiente et pedagogique

Tu remarqueras que je n'en fais jamais qu'une comme ça. J'accepte de discuter avec des ignorants péremptoires, mais pas avec des gens qui sont dans le monologue.

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Et tes enfants tu y penses? Pendant que tu te remplis les poches avec ton régime de favorisé, tes enfants se disent "merde va falloir les payer les retraites de nos vieux"! Non pas qu'on en aie pas envie, mais étant donné l'état de la pyramide des âges (si ca te dis quelque chose), c'est nous les jeunes qui allons banquer… et beaucoup plus que toi !

Enfin bon c'est vrai que vu la pénibilité du travail de cheminot (surtout de nos jours) tu ne seras peut etre plus là pour constater cela…

Comme quoi la notion de solidarité, on a pas tous la même…

Alors, depuis qu'existent des grèves de fonctionnaires, le peuple moutonnier à mis longtemps pour comprendre qui était son ennemi. Aujourd'hui enfin libéré par quelques esprits plus eclairés, il s'est déplacé en masse, on a compté 8000 personnes à Paris….

C'est sur que c'est plus facile de motiver les gens pour défendre leurs petits intérêts particuliers que de bousiller un Dimanche en famille pour ne finalement pas gagner grand chose (a part peut etre un peu de défoulement). Nous sommes dans une société individualiste, ne l'oublions pas.

Pour ce qui concerne notre cheminot adoré, on peut remarquer que les syndicats n'ont pas prévu les réponses et réactions dans leur programme de propagande. Dommage… C'est sûr qu'à la première lecture, on pourrait se laisser faire… Heureusement certains ont encore un peu d'esprit critique ici !

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Nous sommes dans une société individualiste…

Rien de plus faux. L'individualisme est une attitude d'humilité face aux processus sociaux. Bref, rien à voir avec le mainstream de nos sociétés. Et surtout pas en France.

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Concernant les nonosses, le lourdage a déjà été réalisé.

Il serait judicieux de prévoir une estrade virtuelle où les têtes seraient exposées à fin d'édification.

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Il serait judicieux de prévoir une estrade virtuelle où les têtes seraient exposées à fin d'édification.

Une sorte d'anti Hall of Fame ?

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Une sorte de tableau de chasse plutôt. Et là les proies viennent toutes seules, c'est pas beau la vie!

Et comment déterminer l'identité précise du flingueur qui pourra marquer sa crosse d'une encoche supplémentaire ?

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Et tu assumes le fait que le régime général soit obligé de financer les régimes spéciaux ? Vous vous êtes octroyés des avantages que vous ne pouviez pas vous offrir sans voler les autres. C'est surtout ça que vous devriez assumer.

Ce n'est pas nos avantages que tu finances mais le déficit démographique dû a la réduction des effectifs

va sur le site du C.O.R. !!!

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Note : on pourrait m'expliquer ce qu'est le déficit démographique ?

Note2 : je suppose que c'est une subvention camouflée, présentée comme légitime ; de toute façon c'est l'arbre qui cache la forêt

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Si tant est que la retraite spéciale par répartition soit spécifiée dans le contrat de travail. Je ne sais pas comment est rédigé un contrat type à la SNCF mais dans le privé, en France, il n'est jamais fait mention de la retraite (sauf la caisse où l'on cotise qui est parfois mentionnée) puisque le cadre de cette dernière est définit Sinonpar l'Etat. Elle fait finalement partie de ce fameux contrat social que personne n'a vu ni signé.

Pour info pour debuter les test d'embauche il te passe un film qui décrit les avantages (retraites, emploi sur..) et inconvénients (dimanche, nuit, solitude…) et là si tu reste c'est que tu accepte le deal mais 60% partent alors qu'il postulait parfois depuis longtemps(ce qui explique que les tests débutent par ca)

Mais rien n'est inscript dans le contrat ce qui est la cause de nombreuses greve: on ne peut pas aller tranquillement au prud'homme pour discuter du podif du statut

NOUS C'EST TU ACCEPTE OU TU FAIT GREVE, et je préférait garder mon salaire plutot que de reculer une echéance (car chaque modif passe un ans apres la greve qui la stpoppée)

La seule fois ou mon désaccord avec mon patron relevais des prud'hommes, pour aller au RDV de conciliation mon chef m'a refuser le conger payé (déduit des 28/ANS) et m'a obliger a prendre un sans solde COMME UNE GREVE

C'est AUSSI CA LE STATUT DE CHEMINOT

privileges_des_cheminots.htm

Posté
Pour info pour debuter les test d'embauche il te passe un film qui décrit les avantages (retraites, emploi sur..) et inconvénients (dimanche, nuit, solitude…) et là si tu reste c'est que tu accepte le deal mais 60% partent alors qu'il postulait parfois depuis longtemps(ce qui explique que les tests débutent par ca)

Et je suis complètement d'accord, en tant que libéral (et même gigalibéral) ! Vivement que la SNCF (et RFF et le SAAD avec) soient enfin séparées une bonne fois pour toutes de l'état, cet employeur nuisible et indélicat.

Bon. Maintenant, moi, je n'ai ni postulé à la SNCF ni signé de contrat ni même demandé quoi que ce soit. Alors pourquoi vous me faites payer 60% des retraites spéciales ?

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