Humanisme Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Vers une révolution de l'évaluation des élèves ?Comment rendre l'évaluation scolaire « bienveillante» ? Comment faire pour qu'elle ne soit plus cet instrument de tri au service d'un système élitiste, mais le moyen de faire progresser tous les élèves sans les casser ? C'est une petite révolution que propose le Conseil supérieur des programmes (CSP) en réponse au chantier ouvert par le ministère de l'éducation.Dans le document remis jeudi 27 novembre par le CSP à la ministre de l'éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et queLe Monde a pu consulter, ce sont tous nos repères en matière d'évaluation qui se trouvent chamboulés : fini l'inflation des contrôles, la profusion de notes et de moyennes. Fini, aussi, le diplôme national du brevet tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec sa semaine d'épreuves au mois de juin.Rien ne dit que le ministère ira dans son sens. Le CSP, chargé il y a un an de réécrire les programmes, n'est qu'une instance consultative. Si l'ancien ministre Vincent Peillon avait voulu en faire une structure forte et indépendante de son ministère, ses successeurs ont émis des signaux contradictoires. Ainsi du lancement par Benoît Hamon, avant l'été, d'une Conférence nationale sur l'évaluation des élèves qui empiète sur les missions du CSP.Les coefficients seraient aussi rejetés au motif qu'aucune matière ne serait supérieure à une autreLa contribution du conseil n'en est pas moins majeure. D'une part, parcequ'elle rend concrète l'expression un rien galvaudée d'« évaluation bienveillante »; d'autre part, parce qu'elle est le reflet d'un consensus parmi ses 18 membres - 8 parlementaires et 10 experts -, représentants de la société civile.Premier consensus, celui sur les notes. « Notre école pourrait parfaitement faire sans », affirme Michel Lussault, le président du CSP. Ce géographe a fait siennes les conclusions des chercheurs en docimologie - la science de la notation : les notes ne sont ni neutres ni objectives. De plus, elles sont stigmatisantes pour les élèves faibles, et ne disent pas grand-chose des progrès de chacun.Le CSP leur préfère un barème de 4 à 6 niveaux, sur le modèle de ce qui se pratique dans de nombreux pays. En Allemagne, les notes vont de 6 (pour très faible), à 1 (pour très bon). Aux Etats-Unis, les enseignants utilisent six lettres, de A à F. En Finlande, pays souvent cité comme modèle, on ne note pas avant le collège et la seule note sous la moyenne est 4 sur 10.Plus de notes, plus de moyennes non plus. « On ne peut pas racheter sa faiblesse dans une discipline par sa force dans une autre », souligne Michel Lussault. Pour l'universitaire, une moyenne ne dit rien : « Un élève fort en mathématiques et faible en sport n'est pas un élève moyen au bout du compte. » Dans la même veine, le président du CSP rejette le recours aux coefficients, considérant qu'aucune compétence ou connaissance n'est plus importante qu'une autre.Le vieux brevet des collèges, né après-guerre, changerait radicalement de forme : aux quatre épreuves de fin d'année - français, maths, histoire-géographie et histoire des arts -, le CSP préférerait en voir instituer une seule, transversale, « anonymée et définie nationalement », peut-on lire dans le document. En sus, deux projets personnels - l'un réalisé en 4e, l'autre en 3e - seraient présentés à l'oral, et plusieurs évaluations organisées de la 5e à la 3e. « Mais pas plus de cinq par an,précise M. Lussault. Il faut en finir avec la course à l'armement en matière d'évaluation. Moins on en fait, plus elles sont de qualité. »Côté enseignants, l'architecture qui se dessine aurait le mérite de mettre fin à la dualité d'un système dont ils font, aujourd'hui, les frais. Depuis 2006, ils doivent à la fois faire passer le brevet, qui sert à vérifier la maîtrise des programmes scolaires, et remplir le livret personnel de compétences (LPC), qui valide, lui, l'acquisition du « socle commun » - ce bagage que tout élève doit avoir acquis à la fin de sa scolarité obligatoire, à 16 ans. Dans le projet du conseil, plus de LPC, dénoncé par toute la profession comme une « usine à gaz » : « La validation du socle commun vaut attribution du diplôme national du brevet. »Reste l'autre versant de l'évaluation, celle qui ne sert pas à certifier - autrement dit, à valider un niveau -, mais à percevoir les progrès de chaque élève, repérer ses lacunes, organiser une remédiation si nécessaire. Pour ce faire, le CSP propose d'instaurer des bilans en cours d'année, mais surtout à la fin de chaque cycle - celui des apprentissages fondamentaux, celui de consolidation et celui des approfondissements -, soit en CE2, 6e et 3e. « Ces bilans n'ont pas vocation à conditionner le passage des élèves dans la classe supérieure » ni à « faire l'objet d'une exploitation administrative », indique le document.Moins de stress pour les élèves et leurs parents, sans doute. Sauf qu'ils ne pourraient plus miser sur les stratégies de compensation, telles que le système actuel les autorise, pour faire grimper leur moyenne générale.C'en est fini des élèves bons en sciences, mais faibles dans le domaine littéraire, et qui tirent malgré tout leur épingle du jeu. Ils devraient désormais avoir le niveau requis partout.Dans son projet de socle commun, le CSP a défini des « blocs de compétences » ayant trait à la langue française, aux langues étrangères, aux langages scientifiques, aux capacités de s'organiser, de raisonner, d'analyser, de créer, etc. « Ce refus de compenser montre que nos ambitions sont très élevées. Le socle, ce n'est pas une culture scolaire au rabais, c'est la meilleure pour tous », martèle Michel Lussault. Une réponse à ceux qui, nombreux, continuent de voir dans le « socle commun » le danger d'un nivellement par le bas. http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/29/vers-une-revolution-de-l-evaluation-des-eleves_4531457_1473685.html Bourdieu a encore de l'influence.
Cugieran Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/11/29/20002-20141129ARTFIG00091-des-elus-a-poil-contre-l-auterite-en-seine-saint-denis.php
Lancelot Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 12:43, Humanisme a dit : Ce géographe a fait siennes les conclusions des chercheurs en docimologie - la science de la notation : les notes ne sont ni neutres ni objectives. De plus, elles sont stigmatisantes pour les élèves faibles, et ne disent pas grand-chose des progrès de chacun. Le 29/11/2014 à 12:43, Humanisme a dit : Le CSP leur préfère un barème de 4 à 6 niveaux, sur le modèle de ce qui se pratique dans de nombreux pays. En Allemagne, les notes vont de 6 (pour très faible), à 1 (pour très bon). Aux Etats-Unis, les enseignants utilisent six lettres, de A à F. En Finlande, pays souvent cité comme modèle, on ne note pas avant le collège et la seule note sous la moyenne est 4 sur 10. Le 29/11/2014 à 12:43, Humanisme a dit : « On ne peut pas racheter sa faiblesse dans une discipline par sa force dans une autre », souligne Michel Lussault. Pour l'universitaire, une moyenne ne dit rien : « Un élève fort en mathématiques et faible en sport n'est pas un élève moyen au bout du compte. » C'en est fini des élèves bons en sciences, mais faibles dans le domaine littéraire, et qui tirent malgré tout leur épingle du jeu. Ils devraient désormais avoir le niveau requis partout.
Tramp Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Ils ont partiellement raison sur la dernière je trouve. Il y des matières ou un échec devrait être éliminatoire. Globalement en dessous de 12 en français, maths, anglais, et tes matières dominantes.
Lancelot Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Vous ne pourrez pas FabriceMiser cet article. Rien n'est à sauver, tout est contreproductif et même con tout court.
Malky Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Ehhhhh WHAT THE FUCKING FUCK ??! Citation Suite à la décision des opérateurs tunisiens de relever le prix des communications passées depuis la Tunisie, nous vous informons qu'à compter du 1er janvier 2015 une nouvelle brochure tarifaire sera appliquée au Forfait Free et au Forfait 2€. Vous pouvez la consulter à l'adresse suivante : http://mobile.free.fr/docs/tarifs_01_2015.pdf Voici le détail de ces nouveaux tarifs (voix, SMS, MMS, data) applicables à compter du 1er janvier 2015 : * Appels (facturation par minute indivisible pour les appels émis et reçus depuis la Tunisie) : - Depuis la Tunisie vers la Tunisie, le tarif TTC à la minute passe de 0,95€ à 4,32€ ; - Depuis la Tunisie vers la France, le tarif TTC à la minute passe de 0,95€ à 6,00€ ; - Depuis la Tunisie vers le reste du monde et numéros spéciaux, le tarif TTC à la minute passe de 2,19€ à 6,48€ ; - Reçus en Tunisie, le tarif TTC à la minute passe de 0,45€ à 3,00€. * SMS émis depuis la Tunisie : - Le tarif TTC par SMS et par destinataire passe de 0,27€ à 1,20€. * MMS émis depuis la Tunisie : - Le tarif TTC par MMS et par destinataire passe de 1,05 à 7,00€. * MMS reçu en Tunisie : - Le tarif TTC par MMS reçu passe de 0,76€ à 7,00€. * Data (Internet mobile) depuis la Tunisie : - Le tarif TTC par Mo passe de 3,00€ à 12,00€. Les autres tarifs restent inchangés. C’est quoi ce délire ?
Elphyr Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Bwahahah l'augmentation de 400 à 500%. Totalement wtf.
Theor Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Tiens, toi aussi t'es chez Free Mobile...
Fenster Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 http://www.numerama.com/magazine/31437-free-mobile-tres-forte-hausse-des-tarifs-telecoms-pour-la-tunisie.html Citation Le site Freenews, qui rapporte aussi la nouvelle, indique que la hausse décidée par les opérateurs tunisiens est elle-même une répercussion suite aux investissements consentis par l'État tunisien dans les infrastructures de télécommunications, dont le montant est évalué à 1,2 milliard d'euros. Mais par le jeu des répercussions, c'est bien l'usager final qui devra en supporter le coût.
Barry Chuckle Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 08:39, Jesrad a dit : Haha quels cons. Les gens vivant aujourd'hui descendent à environ 80% des plus riches d'il y a des siècles. Biais de sélection massif à la base. Ce chiffre est-il crédible ? Les riches d'il y a quelques siècles étaient tout autant victimes des maladies qui rongeaient les pauvres : dysenterie, épidémies, manque d'aseptie. Les pauvres étaient également beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui, ce serait assez étrange qu'ils aient laissé une progéniture moins nombreuse que la minuscule minorité des bien portants. Pour qu'un biais de sélection massif soit à l'oeuvre, il aurait fallu que lesdits "riches" aient un avantage reproductif en pratiquant une polygamie radicale telle qu'on peut la rencontrer dans des tribus archaïques des Îles du Pacifique. Dans une société monogame, c'est déjà plus compliqué d'occuper l'essentiel du pool génétique quand l'Eglise Catholique restreint vos choix en matière de concubinage, Henry VIII fut excommunié pour ses dérobades à la règle générale.
fryer Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 20:05, Malky a dit : Ehhhhh WHAT THE FUCKING FUCK ??! C’est quoi ce délire ? J'ai vu ça ouais, cher la Tunisie à présent Ca serait intéressant de trouver le pourquoi de cette "hausse"
Fenster Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 20:47, fryer a dit : Ca serait intéressant de trouver le pourquoi de cette "hausse" I feel so unread...
fryer Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 j'ai dégainé trop rapidement pour une fois, mea culpa
Fenster Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Enfin bon, encore une preuve que les dépenses publiques c'est d'la merde.
Ray Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 20:36, GrouchoMarx a dit : Ce chiffre est-il crédible ? Les riches d'il y a quelques siècles étaient tout autant victimes des maladies qui rongeaient les pauvres : dysenterie, épidémies, manque d'aseptie. Les pauvres étaient également beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui, ce serait assez étrange qu'ils aient laissé une progéniture moins nombreuse que la minuscule minorité des bien portants. Pour qu'un biais de sélection massif soit à l'oeuvre, il aurait fallu que lesdits "riches" aient un avantage reproductif en pratiquant une polygamie radicale telle qu'on peut la rencontrer dans des tribus archaïques des Îles du Pacifique. Dans une société monogame, c'est déjà plus compliqué d'occuper l'essentiel du pool génétique quand l'Eglise Catholique restreint vos choix en matière de concubinage, Henry VIII fut excommunié pour ses dérobades à la règle générale. Je pense que les riches avaient surement un (gros) avantage reproductif (même un très léger avantage au départ s'accumule sur plusieurs générations [surtout si le statut est héritable], et le résultat devient rapidement non-linéaire) mais cela ne change rien au fait qu'il n'y a pas de biais de sélection apparent à l'étude. Que les riches aient davantage contribué au pool génétique ou non, cela n'explique pas pourquoi il y a une corrélation si élevée dans l'héritabilité du statut social. L'étude (http://link.springer.com/article/10.1007/s12110-014-9219-y/fulltext.html) calcul le coefficient de corrélation entre statut social des parents et le statut social des enfants, dire que "c'est parce que les riches ont eu plus d'enfant" n'explique rien à ce fait : ils pourraient très bien avoir beaucoup d'enfants qui ne se maintiennent en statut social, l'effet nombre n'a pas d'influence sur le calcul du coefficient de corrélation. Je trouve que c'est une étude très intéressante.
Ray Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 21:09, Tramp a dit : Le capital s'accumule. Oui et pas que le capital économique, le capital humain (l'éducation et la culture) et social (le réseau) jouent probablement un rôle important aussi (et peut-être même qu'il y a un facteur génétique, mais c'est un sujet glissant...). Et ce qui est frappant, c'est que cela fait environ 1 000 ans et que le coefficient est stable, comme si les lois gouvernant la hiérarchie sociale étaient robustes aux changements politiques et économiques.
Noob Posté 29 novembre 2014 Signaler Posté 29 novembre 2014 Ce qui est tout à fait rassurant en fait. Comme il n'y a pas eu de mise à mort du prolétariat par la famine, cela signifie que même si le capital humain ne dépérit pas entre les génération, ça ne suffit pas à rendre les pauvres plus pauvres. En plus de 1000 ans la situation des pauvres c'est améliorée d'une façon inouïe, donc toute l'excitation autour de la fin du capitalisme n'a aucun sens.
jubal Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 19:16, Lancelot a dit : Vous ne pourrez pas FabriceMiser cet article. Rien n'est à sauver, tout est contreproductif et même con tout court. Mais si, ce qui y est dit est en grande partie vrai: "les notes ne sont ni neutres ni objectives": c'est vrai dans plein de matières (en fait toute sauf les math, et encore). Ça peut être un problème ou pas, en fonction de comment elles sont présentées et utilisées. "stigmatisantes pour les élèves faibles": vrai en général aussi, j'ai vu plusieurs cas ou c’était clairement contre productif.
Jesrad Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 20:36, GrouchoMarx a dit : Ce chiffre est-il crédible ? Oui, et tout le reste de ton commentaire est fait de suppositions infondées. Les plus riches ont toujours eu plus d'enfants que les pauvres, à l'époque victorienne en Angleterre c'était même deux fois plus. Ça vaut aussi pour les chasseurs-cueilleurs primitifs, les dynasties chinoises, les clans africains, la bourgeoisie médiévale européenne en devenir, etc.
Librekom Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 11:52, Elphyr a dit : De suivre les cours pour que le prof te connaisse et ait pitié de toi et te rajoute quelque points à la fin. Corollaire : si tu es du sexe opposé (ou d'orientation sexuelle opposée) au professeur, ne pas hésiter à jouer de ses atouts. il est vrai qu'avec certains prof ca marche a fond. Je me suis toujours dis que si j'était prof j'aurais du mal a être objectif. Pas spécialement pour le physique de l'étudiant (y a plein de mignons idiots ou arrogant, mais pour la sympathie en générale, on a tous des personnes avec qui le courant passe mieux. Je suis très attache a la justice, et un gars qui vise d'être le premier de sa promo par exemple qui se prend un 14 au lieu d'un 18 parce que le prof n;aime pas sa gueule u son attitude, c'est injuste, Mais bon, je suis loin d'être prof donc voila.
NoName Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 30/11/2014 à 00:50, jubal a dit : Mais si, ce qui y est dit est en grande partie vrai: "les notes ne sont ni neutres ni objectives": c'est vrai dans plein de matières (en fait toute sauf les math, et encore). Ça peut être un problème ou pas, en fonction de comment elles sont présentées et utilisées. "stigmatisantes pour les élèves faibles": vrai en général aussi, j'ai vu plusieurs cas ou c’était clairement contre productif. Il ne faut pas essayer de sauver cet article.
Gilles Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 29/11/2014 à 21:09, Tramp a dit : Le capital s'accumule. Les nom aussi, peut-être ? On parle juste de noms de famille, là. Il y a peut-être aussi une corrélation à double sens, où ceux qui deviennent riches prennent un nom de riche.
Barry Chuckle Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 30/11/2014 à 07:40, Jesrad a dit : Oui, et tout le reste de ton commentaire est fait de suppositions infondées. Les plus riches ont toujours eu plus d'enfants que les pauvres, à l'époque victorienne en Angleterre c'était même deux fois plus. Ça vaut aussi pour les chasseurs-cueilleurs primitifs, les dynasties chinoises, les clans africains, la bourgeoisie médiévale européenne en devenir, etc. "some researchers" En général, je me méfie toujours lorsqu'un article commence de la sorte. Le fait que les riches aient toujours eu plus d'enfants que les pauvres, enfants mieux nourris et donc mieux préparés aux conditions extrêmes de l'époque pré-capitaliste, c'est une chose. Mais affirmer qu'on descend à 80% des riches d'il y a quelques siècles, ça demande un biais de confirmation génétique et généaologique que ne fournit pas votre article, très intéressant au demeurant. Prendre l'exemple caricatural des Chefs Indiens qui captent toutes les femelles pour la reproduction, ça ne nous renseigne en rien sur l'état de la population européenne médiévale qui était majoritairement monogame. Le 29/11/2014 à 21:07, Ray a dit : Je pense que les riches avaient surement un (gros) avantage reproductif (même un très léger avantage au départ s'accumule sur plusieurs générations [surtout si le statut est héritable], et le résultat devient rapidement non-linéaire) mais cela ne change rien au fait qu'il n'y a pas de biais de sélection apparent à l'étude. Le gros avantage reproductif d'une minuscule minorité économique permettrait de monopoliser tout le pool génétique d'une population à long terme ? Chez des criquets ou des mouches, je veux bien. Mais ici on parle d'êtres humains. Je vois pas comment on pourrait être issus à 80% des familles nobles d'il y a quelques siècles, J'ai lu quelque part qu'au 13ème siècle, il y avait 65 000 chevaliers pour toute la France. Si on ajoute la noblesse, cela fait 2,5% de la population à tout péter. 98% du pool génétique des roturiers aurait été évincé ou mélangé avec celui de la petite noblesse ? Le chiffre me paraît hautement fantaisiste.
Librekom Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 30/11/2014 à 08:52, GrouchoMarx a dit : " J'ai lu quelque part qu'au 13ème siècle, il y avait 65 000 chevaliers pour toute la France. Si on ajoute la noblesse, cela fait 2,5% de la population à tout péter. 98% du pool génétique des roturiers aurait été évincé ou mélangé avec celui de la petite noblesse ? Le chiffre me paraît hautement fantaisiste. je dois avouer que moi aussi
Cugieran Posté 30 novembre 2014 Signaler Posté 30 novembre 2014 Le 30/11/2014 à 08:25, librekom a dit : il est vrai qu'avec certains prof ca marche a fond. Je me suis toujours dis que si j'était prof j'aurais du mal a être objectif. Pas spécialement pour le physique de l'étudiant (y a plein de mignons idiots ou arrogant, mais pour la sympathie en générale, on a tous des personnes avec qui le courant passe mieux. Je suis très attache a la justice, et un gars qui vise d'être le premier de sa promo par exemple qui se prend un 14 au lieu d'un 18 parce que le prof n;aime pas sa gueule u son attitude, c'est injuste, Mais bon, je suis loin d'être prof donc voila. Ca doit pas être facile de rester juste et je connais pas mal de profs qui ne s'en soucient guère. Après, j'encadre des stagiaires et certains sont très cons, d'autres sont sales et puants, certaines sont moches et d'autres carrément mignonnes mais je fais tout ce que je peux pour ne pas en tenir compte une seconde. C'est pas facile mais je m'impose cette discipline. Pour la connerie (manque de respect dans l'entreprise surtout, les opinions tordues, je m'en fous), au moment de décider de leur donner 1 mois de salaire en plus à la fin, c'est pas un point en leur faveur. Pour l'hygiène c'est toujours sensible mais il faut qu'ils comprennent deux ou trois trucs sur la vie en société (ama à 20 ans, c'est déjà foutu mais bon). Ca n'altère pas mon jugement sur la qualité de leur travail mais bizarrement, je n'ai jamais eu de crasseux qui bossaient bien, plutôt des fainéants. En gros, j'ai eu tellement de profs qui marchaient à la tête du client que je m'efforce d'éviter. Pas facile d'être un robot.
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