teabag Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Je n'irai pas voir les bouses de mauvaise SF qui sont discutées dans ce fil. Désolé pour les amateurs. The primary goal of this document is to show that the writers and producers of Star Trek are promoting the values and ideals of communism. I should note that this has not always been the case; the TOS Federation was clearly a free market, and I can only imagine that some sort of coup occurred during the intervening period between TOS and TNG. One could theorize that radical left-wing activists took control of the government agenda. http://www.stardestroyer.net/Empire/Essays/Trek-Marxism.html http://victorian.fortunecity.com/wooton/414/trek.html
Johnnieboy Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 http://mawwic.free.fr/blob/index.php?2005/…t-au-temps-otan Alors maintenant, on va chez les Anglais pour savoir comment écrire le français, fabuleux ! De plus, si "au temps pour toi" n'existe pas, c'est tout simplement parce qu'à l'armée, ce n'est pas au subalterne de pointer du doigt l'erreur de son supérieur, et c'est bien le supérieur qui commande aux manoeuvres. Pour finir, sa "botte secrète" me fait bien rire : tirer son meilleur argument à propos de l'orthographe d'une expression d'un manuel datant d'une époque où on écrivait curiositez, c'est hilarant. Et non, fixer la langue n'est pas un vilain pêché étatique, c'est imposer la même langue à tout le monde qui l'est. Prendre des libertés extravagantes avec la langue, c'est juste une lubie de bobo. A ce titre, il est édifiant de lire que le rédacteur en chef de rue89 avoue sans rougir qu'il écrit "au temps pour moi" mais que le jour où les gens écriront plus souvent "autant pour moi", alors lui aussi l'écrira ainsi ! Pour rester dans le sujet du fil, je conseille aussi vivement Dans la brume électrique. J'adore ce genre de films où l'ambiance s'imprègne tellement dans la salle de cinéma qu'on oublie tout à fait être face à un film.
pankkake Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 A ce titre, il est édifiant de lire que le rédacteur en chef de rue89 avoue sans rougir qu'il écrit "au temps pour moi" mais que le jour où les gens écriront plus souvent "autant pour moi", alors lui aussi l'écrira ainsi ! J'ai beau être un intégriste de l'orthographe, je suis tout à fait d'accord avec lui. Par ailleurs, j'écris déjà "autant pour moi", car ça paraît tellement plus logique… Je ne vois pas pourquoi je m'attacherai à un truc passé qui ne veut plus rien dire.
Johnnieboy Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 J'ai beau être un intégriste de l'orthographe, je suis tout à fait d'accord avec lui.Par ailleurs, j'écris déjà "autant pour moi", car ça paraît tellement plus logique… Je ne vois pas pourquoi je m'attacherai à un truc passé qui ne veut plus rien dire. Ca n'a pas de sens. Des milliers de mots et d'expressions ne "veulent plus rien dire" de nos jours. Tu les utilises pourtant. Les mots, la langue ont une histoire. J'éviterai les parallèles à propos de la tabula rasa, du progressisme et de l'avortement mais je n'en pense pas moins.
pankkake Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Il y a justement une différence entre se méfier de la tabula rasa et l'immobilisme béat, que les prétendus conservateurs de ce forum ignorent joyeusement.
Hidalgo Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Il y a justement une différence entre se méfier de la tabula rasa et l'immobilisme béat, que les prétendus conservateurs de ce forum ignorent joyeusement. On peut imaginer beaucoup de qualificatifs accolés aux conservateurs par les progressistes, mais béat… Si il y a un adjectif qui s'oppose à conservateur, c'est béat. La béatitude prise dans son acception de naïveté est bien plus proche des progressistes que des conservateurs. D'ailleurs on disait Béat Generation.
Johnnieboy Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 D'ailleurs on disait Béat Generation. Pas mal du tout
pankkake Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 On peut imaginer beaucoup de qualificatifs accolés aux conservateurs par les progressistes, mais béat… Au contraire, c'est particulièrement approprié. Note que je parle de prétendus conservateurs du forum, de gens qui se réfugient derrière l'étiquette du conservatisme.
Hidalgo Posté 20 mai 2009 Signaler Posté 20 mai 2009 Au contraire, c'est particulièrement approprié. Note que je parle de prétendus conservateurs du forum, de gens qui se réfugient derrière l'étiquette du conservatisme. Allez hop, un exemple de béatitude conservatrice dans le fil sur le conservatisme.
Disciplus Simplex Posté 29 mai 2009 Signaler Posté 29 mai 2009 Y a Ron Paul dans le dernier Sacha Baron Cohen (borat, …) : Brüno http://www.imdb.com/title/tt0889583/ L'a pas l'air heureux dans l'extrait que j'ai vu :-) Faut dire que Brüno se met à poil dans sa chambre ou qqch du style
José Posté 29 mai 2009 Signaler Posté 29 mai 2009 L'a pas l'air heureux dans l'extrait que j'ai vu :-) Faut dire que Brüno se met à poil dans sa chambre ou qqch du style… Toutafè. Mais c'est tout à l'honneur de Ron ne n'avoir fait aucun esclandre à ce sujet.
Ash Posté 29 mai 2009 Signaler Posté 29 mai 2009 Toutafè. Mais c'est tout à l'honneur de Ron ne n'avoir fait aucun esclandre à ce sujet. Il ne pose d'ailleurs pas plainte et a commenté que s'il peut se faire de l'argent grâce à ça, c'est tant mieux pour lui (Cohen). Et là j'adore la petite pique de fin
0100011 Posté 7 juin 2009 Signaler Posté 7 juin 2009 Vu "Good morning england". Film très léger mais qui fait du bien (ça fait un peu clip avec une ambiance tout le monde il est beau tout le monde il est gentil). Notamment une charge frontale contre l'état avec quelques morceaux de bravoure pendant le conseil des ministres où l'on entend des phrases du type : "quand vous êtes au gouvernement et qu'une chose ne vous plait pas vous faite une loi pour le supprimer et c'est bon"… Bon ça reste gentillet mais justement c'est toute la différence du monde qu'on peut constater avec les films franchouilles dégoulinant de moraline socialistoïde. On y voit une bande d'hurluberlus sur leur rafiot tout pourri (une sorte de FSP avant l'heure) faire un doigt d'honneur gigantesque à l'état britannique. Ca à l'air con comme ça, dans une certaine mesure ça l'est, mais ça fait surement plus avancer les choses que les élections qui ont eu lieu aujourd'hui… Et puis, osons, ça fait plaisir
ernest Posté 8 juin 2009 Signaler Posté 8 juin 2009 Vu "Good morning england" […] ça fait surement plus avancer les choses que les élections qui ont eu lieu aujourd'hui… Personne n'assimile le libéralisme à la liberté individuelle et à l'anti-étatisme aujourd'hui. Je suis certain que si tu vas à la sortie des salles, la majorité te dira que c'est le gouvernement ultra-autoritaire qui joue le rôle des capitalistes dans cette histoire… Alors que les rockers apparaîtrons comme des résistants - de gauche parce qu'il se droguent - à l'empire libéral. Bref, il ne faut pas oublier que c'est un fouillis total dans la tête des gens. Sinon, c'est un film à voir les yeux fermer (bande son sympathique).
h16 Posté 10 juillet 2009 Signaler Posté 10 juillet 2009 J'ai déjà le début de la critique objective du film : "M. Moore vient de sortir sa nouvelle merde cinématographique."
Vincemobile Posté 10 juillet 2009 Signaler Posté 10 juillet 2009 bande son epoustouflante. +1 pour la ligne rouge. Le contraste guerre vs. nature sublime est saisissant.
Punu Posté 21 juillet 2009 Signaler Posté 21 juillet 2009 Vu Gran Torino. Peut-être son pire film depuis Bronco Billy. Mais aussi vu Changeling, toujours de lui, et c'était pas mal. Premier degré, comme toujours avec Clint, mais regardable jusqu'au bout, ce qui est rare. Vu Revolutionary Road, de Sam Mendes. Il confirme qu'American Beauty était un hasard, pour ne pas dire une erreur dans son CV. Kate Winslet a dû être payée au nombre de larmes versées. Sur le même thème, voir plutôt Les amants de Louis Malle ou Vicky Cristina Barcelona de Woody, dans les deux cas bien plus fins, intelligents et prenants. Vu W. d'Oliver Stone. Nul. Il y avait tant de choses à dire sur cette saloperie qu'est Bush et il s'est limité à la surface. Revoir Nixon à la place, ça c'est du biopic.
Nick de Cusa Posté 21 juillet 2009 Auteur Signaler Posté 21 juillet 2009 Vu Nosferatu de Murnau avec piano live vendredi soir. Bien mieux que je ne l'aurais craint. Souvent débile et ridicule, bien sûr, avec l'âge, mais souvent très bien, très beau. Et en plus très intéressant.
Punu Posté 21 juillet 2009 Signaler Posté 21 juillet 2009 J'ai du mal avec le muet. J'ai vu Nosferatu dans l'église de Laeken en pleine nuit, mais franchement c'était sans grand intérêt. De lui, L'Aurore (Sunrise) est meilleur, même si je ne suis pas parvenu à le voir en entier.
free jazz Posté 21 juillet 2009 Signaler Posté 21 juillet 2009 J'ai du mal avec le muet. J'ai vu Nosferatu dans l'église de Laeken en pleine nuit, mais franchement c'était sans grand intérêt. De lui, L'Aurore (Sunrise) est meilleur, même si je ne suis pas parvenu à le voir en entier. Curieux ça, j'ai trouvé Nosferatu superbe en tout point, un sommet de l'expressionnisme allemand amha, surtout la version avec la musique de Art Zoyd. Et pour le muet ça dépend, il y a quand-même des chefs d'oeuvre ultimes, comme Metropolis. Et Chaplin, ou Griffith.
Boz Posté 21 juillet 2009 Signaler Posté 21 juillet 2009 Vu Nosferatu de Murnau avec piano live vendredi soir. Bien mieux que je ne l'aurais craint. Souvent débile et ridicule, bien sûr, avec l'âge, mais souvent très bien, très beau. Et en plus très intéressant. Un film magnifique. Sinon, vu The Reader. J'ai chialé.
ernest Posté 22 juillet 2009 Signaler Posté 22 juillet 2009 +1 pour la ligne rouge. Le contraste guerre vs. nature sublime est saisissant. Terrence Malick est un des rares cinéastes à être aussi philosophe. En effet, il a enseigné la philosophie aux USA après avoir été l'élève de Stanley Cavell- lui même grand philosophe américain spécialiste du scepticisme chez Wittgenstein et Emerson. Là où tout se rejoint, c'est qu'Emerson et le courant transcendantaliste d'on s'inspire Malick pour ses films est ce courant philosophique américain du XIXe siècle très individualiste : Ce scepticisme à l’égard de la marche du monde et de son architecture batî de toutes pièces, est en cela très proche du caractère politique du transcendantalisme américain. En effet, Emerson fut l’un des premiers à appeler une démocratie nouvelle et à s’insurger contre la loi sur les « esclaves fugitifs ». Quant à Thoreau qui ne se reconnaissait aucunement dans la société et ses institutions, il a définitivement choisi de mener sa vie dans les bois en appelant le premier à la désobéissance civile. Il faut voir aussi dans La Ligne Rouge, Sean Penn penser sur le discours paternaliste de Georges Clooney (et incarnation du glamour hollywoodien) et asséner l’idée qu’ici-bas « tout est mensonge, tout ce que l’on voit et l’on entend. ».De ce scepticisme, un pont semble être rapidement fait avec l’idée d’un individualisme et d’un épanouissement qui se fait en dehors de la société et à l’intérieur de soi. Le philosophe Stanley Cavell qui a étudié le sage Emerson reprenait bien cette distinction : « Je sais que le monde avec lequel je parle dans la ville et dans les fermes n’est pas le monde que je pense. » , que le cinéma de Malick matérialise. Cette attitude de défiance face au monde extérieur, Malick l’a donc fait sienne et a semble t-il trouvé comme seule réponse face à cela de « faire une île de soi-même » comme le dit subtilement le sergent Welsh dans La Ligne Rouge. Ainsi les déserteurs et hors la loi que l’on peut voir dans ses films (les adolescents de Badlands, Witt de La Ligne Rouge et John Smith du Nouveau Monde) symbolisent à eux seuls la méfiance de ce cinéaste à l’égard d’une société et ces règles qui font perdre à tous l’intégrité de leur moi privé. Bref, le combat pour l'individu n'est pas près de cesser.
Timur Posté 22 juillet 2009 Signaler Posté 22 juillet 2009 Et pour le muet ça dépend, il y a quand-même des chef d'oeuvres ultimes, comme Metropolis. Et Chaplin, ou Griffith. Il y en a beaucoup. L’Aurore, Metropolis, Greed, Le Cuirassé Potemkine, The General, La Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer, sans compter les meilleurs, c'est à dire ceux de Chaplin.
ernest Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Vu le film Brüno aujourd'hui. Film admirable, dans la même veine que Borat (en bien mieux) - d'une vulgarité sans borne, une excursion en plein enfer avec un gay nazi se déchaînant sur Los Angeles. Il y a une séquence avec Ron Paul - victime d'une fausse interview héroïque par Sacha Baron Cohen, qui le ridiculise dans le rôle de puritain scandalisé par son string fabuleux appelant explicitement à la copulation sauvage. À ne manquer sous aucun prétexte.
Brock Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 ah tiens on m'a dit que c'etait moins bien que Borat..j'ai quand meme envie de le voir
Ash Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Vu le film Brüno aujourd'hui. Film admirable, dans la même veine que Borat (en bien mieux) - d'une vulgarité sans borne, une excursion en plein enfer avec un gay nazi se déchaînant sur Los Angeles.Il y a une séquence avec Ron Paul - victime d'une fausse interview héroïque par Sacha Baron Cohen, qui le ridiculise dans le rôle de puritain scandalisé par son string fabuleux appelant explicitement à la copulation sauvage. À ne manquer sous aucun prétexte.
free jazz Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Sacha Baron Cohen lors de la campagne de promotion de son dernier film "Brüno" à Berlin, le 21 juin. Ce qui est admirable avec Ernest, c'est qu'il a vraiment mauvais goût en tout point. Entre les films pour homofasciste en rut destinés à choquer le bourgeois et les impostures d'Onfray, il a de l'avenir comme critique à Libé.
G7H+ Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Ce qui est admirable avec Ernest, c'est qu'il a vraiment mauvais goût en tout point. +1 J'ai vu Bruno. Je suis content de ne pas avoir paye. C'est immensement vulgaire. Etre oblige de montrer son sexe pour faire rire, c'est pitoyable. Dans ce film, c'est Ron Paul qui prend. Dans Borat, c'etait Bob Barr. Je ne sais pas comment l'interpreter.
ernest Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Et voilà, je suis victime des raccourcis rapides, et des coups bas faciles. On ne retient que la vulgarité, et pas ce qui est dit derrière. Classiquement décourageant. Libération l'a comparé à Guy Debord, dans sa critique acerbe de la société du spectacle…
neuneu2k Posté 24 juillet 2009 Signaler Posté 24 juillet 2009 Et voilà, je suis victime des raccourcis rapides, et des coups bas faciles. Tu n’as pas montré la hauteur permettant d'en porter d'autres.
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