Anton_K Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 17:13, NoName a dit : Le fait que ce soit complètement triso, ça ne respecte pas le rasoir d'occam (ocam ? okham ?), Le rasoir d'ocaml, je crois.
NoName Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 le rasoir d' OKLM edit: roh putain, fail, Ockham, il était russe ou quoi pour avoir un nom preil.
Bézoukhov Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Si les meufs préfèrent la salade à la côte de boeuf, c'est la faut au patriarcat ? (ouais j'essaie juste d'élever le débat)
Tramp Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 17:13, NoName a dit : Le fait que ce soit complètement triso, ça ne respecte pas le rasoir d'occam (ocam ? okham ?), qu'on observe la même chose chez pleins d'autres espèces animales et notamment les grands singes (en tout cas d'après mes souvenirs) ? Ha oui, et nonossage requis Il me semble que ce soit un classique des mammifères d'avoir des mâles plus balèze.
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 16:56, Johnathan R. Razorback a dit : J'ai un cours de Sociologie du genre (Gender Studies) dans ma formation de science politique, et cette thèse a été évoqué très sérieusement. Je ne vois pas ce qui permet a priori de la juger délirante. On l'a déjà évoquée en ces lieux. Elle part de postulats faux. Le dimorphisme sexuel humain est dans la moyenne des primates (entre chimpanzé et gorille), est passé par un pic il y a 2 millions d'années et diminue continuellement quoique lentement depuis. Donc, cette "théorie" (en vrai une théorie scientifique sert à expliquer une observation, ici c'est même pas le cas), c'est de la pure merde.
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 17:26, Tramp a dit : Il me semble que ce soit un classique des mammifères d'avoir des mâles plus balèze. la testosterone a un effet drastique sur le corps humain, hors les hommes ont une super-usine portable rien que pour ca.Ca doit etre a force d'arracher la bouffe des mains de leurs partenaires, et de leurs enfants aussi - une strategie evolutive resolument gagnante.
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 17:28, Jesrad a dit : On l'a déjà évoquée en ces lieux. Elle part de postulats faux. Le dimorphisme sexuel humain est dans la moyenne des primates (entre chimpanzé et gorille), est passé par un pic il y a 2 millions d'années et diminue continuellement quoique lentement depuis. Donc, cette "théorie" (en vrai une théorie scientifique sert à expliquer une observation, ici c'est même pas le cas), c'est de la pure merde. c'est bizarre parce que d'instinct, au feeling, ca avait l'air tres serieux
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Oui hein ? C'est pas comme si on se rendait compte instantanément que ça viole d'emblée la génétique la plus mendelienne tout comme ça introduit du lamarkisme bébête sans le comprendre.
Lancelot Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 16:28, Citronne a dit : Je doute de ton féminisme... Mince, ma couverture est compromise. Le 27/04/2015 à 17:25, Bézoukhov a dit : Si les meufs préfèrent la salade à la côte de boeuf, c'est la faut au patriarcat ?Oui parce que depuis des temps immémoriaux les mâles se réservent la viande (cette bande de spécistes) et les femmes en sont réduites à bouffer de l'herbe. Par adaptation génétique elles ont fini par y prendre goût. Si quelqu'un base sa thèse là dessus je veux être cité.
Johnathan R. Razorback Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 17:28, Jesrad a dit : On l'a déjà évoquée en ces lieux. Elle part de postulats faux. Le dimorphisme sexuel humain est dans la moyenne des primates (entre chimpanzé et gorille), est passé par un pic il y a 2 millions d'années et diminue continuellement quoique lentement depuis. Donc, cette "théorie" (en vrai une théorie scientifique sert à expliquer une observation, ici c'est même pas le cas), c'est de la pure merde. Ouai. En même temps comment se défendre intellectuellement contre ce genre d'assertions lorsqu'on ne connaît rien à la biologie, hmm ? Moi on me dis que l'alimentation différenciée selon le sexe, maintenue durant de longues périodes, a modifié le corps, je ne trouve pas ça absurde a priori. Et sinon je ne peux pas vous donner le nom de la personne à l'origine de cette théorie. Je ne prends pas assez de notes durant le cours (parce que c'est chiant), du coup à ce stade du semestre et vu mes résultats je ne suis pas sûr de le valider.
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 18:29, Johnathan R. Razorback a dit : Moi on me dis que l'alimentation différenciée selon le sexe, maintenue durant de longues périodes, a modifié le corps, je ne trouve pas ça absurde a priori.Si tu as la moindre notion de génétique, ça devrait te faire rigoler pourtant.
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Citation Moi on me dis que l'alimentation différenciée selon le sexe comment sait-on qu'elle etait differenciee?
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Au quotidien les familles ont plutot tendance a tout partager.Quelle genre d'experience de la vie faut-il avoir si on s''imagine que c'est chacun pour sa gueule a table? A part Irlandais ?
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 18:58, JIM16 a dit : comment sait-on qu'elle etait differenciee?Voyons, elle DEVAIT être différenciée, puisque les femmes finissaient plus petites que les hommes. Pas d'autre explication possible !
Rincevent Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 16:56, Johnathan R. Razorback a dit : J'ai un cours de Sociologie du genre (Gender Studies) dans ma formation de science politique, et cette thèse a été évoqué très sérieusement. Je ne vois pas ce qui permet a priori de la juger délirante.Lamarck, sors de ce corps ! Edit : grillé par Lancelot. Bref, faudrait vraiment interdire aux scienteux mous de causer de sciences dures. Ça urge.
john_ross Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 18:29, Johnathan R. Razorback a dit : Ouai. En même temps comment se défendre intellectuellement contre ce genre d'assertions lorsqu'on ne connaît rien à la biologie, hmm ? Moi on me dis que l'alimentation différenciée selon le sexe, maintenue durant de longues périodes, a modifié le corps, je ne trouve pas ça absurde a priori. Mais si elles voulaient de la viande les feignasses elles avaient qu'à aller chasser. Seulement voilà elles ont préféré vivre en parasite aux crochets des hommes tranquilles dans leur grotte peinarde à attendre que ses messieurs revienne de la chasse et en se contentant de ce qu'ils voulaient bien leur donner. Si les femmes qui sont l'égal des hommes sont dominées par les hommes ça ne peut être que de la faute des femmes.
Noob Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 C'est génial cette thèse en fait, on dit bon les femmes sont devenues plus petites car le patriarcat gnagnagna. Donc avant que le patriarcat n'émerge dans l'espèce vaguement Sapiens qui nous sert d'ancêtre les femelles devaient être aussi fortes ou à peu près de la même force que les mâles, non ? Bon dans ce cas, pourquoi n'allaient-elles pas chasser elles même les bestioles pour avoir les bons morceaux ? Insérer ici une réponse type ci-dessus pleine de stéréotypes ou alors comprendre que les rôles différenciés étaient une nécessité pour la survie de l'espèce. Et question pour les marxistoïdes du lot: Si ce sont bien les hommes qui chassent, pourquoi n'auraient-ils pas le droit aux meilleurs morceaux ? Et la valeur de leur travail mmh mmh ?
Tramp Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Et bien quoi ? C'est à chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités, pas l'inverse.
ModernGuy Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 "Tu veux niquer cette semaine ? Alors aboule la barbaque !.... Quoi c'est tout ? Thuurn, il en ramène 2x plus, lui..." /this
sans Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Bah le mâle a évolué pour être plus grand et plus fort parce que les femelles sélectionnaient les mâles les plus aptes à dominer les autres mâles, et paf, ça fait une pression évolutive pour que le mâle devienne plus grand et plus fort. Ça remonte bien avant l'humain cela-dit, on observe des tendances similaires chez la plupart des zanimaux. Les cerfs ont ils une société patriarcale ? Est-ce que la violence des cerfs mâle est innée, ou est-ce qu'elle se perpétue par reproduction culturelle ?
Sloonz Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Heu, les gens, dans un environnement dans lequel les femelles reçoivent moins de calories que les mâles, on devrait s’attendre à avoir une pression de sélection en faveur des femelles ayant des besoins en calories moindres, sans avoir à faire appel à une transmission des caractères acquis. Le gros problème de cette théorie c’est que c’est une variante de la théorie de la sélection de groupe, qui à la base s’applique très très rarement en conditions naturelles.
john_ross Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Si vous prenez les amérindiens, compte tenu de la faible quantité de nourriture accessible mâle comme femelle ont été sélectionné en fonction de leur moindre besoin calorique, si bien qu'aujourd'hui cette population ayant un accès facile à la nourriture, et un mode de vie sédentaire, se retrouve être celle qui contient le plus fort taux d’obèses en Amérique du Nord.
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 19:35, Sloonz a dit : Heu, les gens, dans un environnement dans lequel les femelles reçoivent moins de calories que les mâles, on devrait s’attendre à avoir une pression de sélection en faveur des femelles ayant des besoins en calories moindres, sans avoir à faire appel à une transmission des caractères acquis.
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 une these qui part du principe qu'au neolithique, et un peu, avant les hommes etaient assez cons pour defavoriser leur femme au point de la priver de nourriture, est frappee du sceau de la gogolitude ideologique des la seconde ou elle est formulee.
Johnathan R. Razorback Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 19:21, john_ross a dit : Mais si elles voulaient de la viande les feignasses elles avaient qu'à aller chasser. On a aussi étudié Françoise Héritier, une disciple de Lévi-Strauss, qui explique que la grande majorité des tribus primitives empêchaient les femmes de participer à la chasse, en raison d'interdits culturels selon lesquels faire couler le sang des animaux mettait en danger la fécondité des femmes. D'ailleurs l'Héritier est peut-être aussi l'auteur de la thèse de l'alimentation différentiée, du moins elle l'a reprend à son compte: « L'alimentation des femmes a toujours été sujette à des interdits. Notamment dans les périodes où elles auraient eu besoin d'avoir un surplus de protéines, car enceintes ou allaitantes – je pense à l'Inde, à des sociétés africaines ou amérindiennes. Elles puisent donc énormément dans leur organisme sans que cela soit compensé par une nourriture convenable ; les produits « bons », la viande, le gras, etc. étant réservés prioritairement aux hommes. (...) Cette « pression de sélection » qui dure vraisemblablement depuis l'apparition de Néandertal, il y a 750 000 ans, a entraîné des transformations physiques. A découlé de cela le fait de privilégier les hommes grands et les femmes petites pour arriver à des écarts de taille et de corpulence entre hommes et femmes. » (source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_H%C3%A9ritier). Bien entendu l'approche féminisme du problème est d'affirmer que les femmes ont subi une violence structurelle des hommes coalisés pour les maintenir dans une sphère d'activités subalternes, alors qu'on pourrait parfaitement nuancé cette thèse en remarquant, comme le fait Noob, que les "rôles différenciés étaient une nécessité pour la survie de l'espèce" (ou plus exactement, que la survie d'une collectivité humaine implique une meilleure préservation des femmes que des hommes, sinon la démographie s'effondre). La plupart des féministes refusent de considérer cet état de fait qui repose sur la nature, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y jamais eu de domination constitutive des rôles sociaux.
Jesrad Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 19:40, john_ross a dit : Si vous prenez les amérindiens, compte tenu de la faible quantité de nourriture accessible mâle comme femelle ont été sélectionné en fonction de leur moindre besoin calorique, si bien qu'aujourd'hui cette population ayant un accès facile à la nourriture, et un mode de vie sédentaire, se retrouve être celle qui contient le plus fort taux d’obèses en Amérique du Nord. Uhuh, et pas du tout parce que le gouv US les fournit directement en farine et sucre raffinés en compensation de les avoir fait parquer hors de leurs terres.
sans Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Le 27/04/2015 à 19:35, Sloonz a dit : Heu, les gens, dans un environnement dans lequel les femelles reçoivent moins de calories que les mâles, on devrait s’attendre à avoir une pression de sélection en faveur des femelles ayant des besoins en calories moindres, sans avoir à faire appel à une transmission des caractères acquis. On peut déjà expliquer la différence de force et de tailles entre femelles et mâles par les critères reproductifs des femelles. D'où est-ce que ça sort que les femelles ont moins de nourriture disponible que les mâles ?
Brock Posté 27 avril 2015 Signaler Posté 27 avril 2015 Citation « L'alimentation des femmes a toujours été sujette à des interdits. Notamment dans les périodes où elles auraient eu besoin d'avoir un surplus de protéines, car enceintes ou allaitantes – je pense à l'Inde, à des sociétés africaines ou amérindiennes. Elles puisent donc énormément dans leur organisme sans que cela soit compensé par une nourriture convenable ; les produits « bons », la viande, le gras, etc. étant réservés prioritairement aux hommes. (...) Cette « pression de sélection » qui dure vraisemblablement depuis l'apparition de Néandertal, il y a 750 000 ans, a entraîné des transformations physiques. A découlé de cela le fait de privilégier les hommes grands et les femmes petites pour arriver à des écarts de taille et de corpulence entre hommes et femmes. de quelle periode parle t-elle ? en Europe il y a plein de peuples avec des femmes tres grandes et tres larges qui ont clairement eu plus de facilite a se reproduire... si elle parle de toutes les societes depuis 750 000 ans sur toute la planete c'est du delire impossible a sourcer.
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