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La signature la plus longue c'est n2k, et après ça doit être moi :mrgreen:

J'ai calculé, ta signature est bien plus longue que celle de neuneu2k (323 mots et 1993 caractères affichés contre 222 mots et 1359 caractères pour lui). C'est juste que lui l'a fait à l'ancienne, avec une police de caractère volumineuse et des sauts de ligne partout. Et pour info, ma propre signature pèse 217 mots et 1235 caractères.
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T'es sûr que c'est bien du café ? De plus en plus creepy ce type.

 

 

et c'est moi qui suis creepy?

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J'ai calculé, ta signature est bien plus longue que celle de neuneu2k (323 mots et 1993 caractères affichés contre 222 mots et 1359 caractères pour lui). C'est juste que lui l'a fait à l'ancienne, avec une police de caractère volumineuse et des sauts de ligne partout. Et pour info, ma propre signature pèse 217 mots et 1235 caractères.

 

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Evidemment que je suis une fille, c'te question ! :icon_neutral:

 

3905748741.jpg

 

(Pour JIM16 qui demandait très innocemment une photo plus haut... With Love.)

 

MARRY ME NOW

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"Mesdames, vous prévoyez de voyager à New-York prochainement ? Pour alléger votre valise, la municipalité américaine a pensé à vous en vous autorisant à laisser vos soutiens-gorge dans leurs tiroirs", raconte l'OBS

Ou vous ne rêvez pas, il est désormais possible de se balader seins nus dans la ville. Un droit qui existait déjà depuis 1992 mais en pratique, les forces de l'ordre "zélées" réprimaient le topless.

Les autorités de la ville ont peut-être voulu éviter tout problème en ce mois des fiertés en rappelant aux quelques 34 000 policiers que cette attitude n'était pas un crime. Au contraire même, elles les enjoignent à protéger ces dames des passants trop curieux : "Même si se montrer seins nus attire beaucoup l'attention, les agents devront dans ce cas disperser la foule et adopter des mesures coercitives".

Si la mesure vise à mettre à armes égales femmes et hommes devant la chaleur, elle comporte avant tout une revendication d'égalité des droits entre les sexes.

 

http://www.rtbf.be/info/insolites/detail_new-york-les-femmes-peuvent-s-y-promener-les-seins-nus-video?id=9027443
 

 

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Ça doit dater du moment où a émergé la société patriarcale et à peu près monogame. À notre époque de décadence de la morale et des moeurs c'est naturel que l'obligation de pudeur pour les femmes finisse par sauter. D'année en année la mode évolue vers l'absence de tissu. En 2055 la jupe aura fusionné avec la ceinture.

Meanwhile in China

http://imgur.com/a/cAyO2

 

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Meanwhile in France

 

Le positivisme de l’homme blanc hétéro

J’ai rencontré un photographe qui m’a dit qu’un-e féministe ne pouvait pas être «a good photographer». Il voulait dire que si un-e photographe était féministe, il y aurait un parti pris sur chaque photo qui réduirait son potentiel, qui lui ferrait choisir tel sujet plutôt qu’un autre, qui réduirait, en quelques sortes, ces possibilités. 

C’est aller un peu vite. C’est oublier que le contraire de «féministe» n’est pas «une personne neutre, sans opinion et sans parti pris». Le contraire de féministe, c’est sexiste. Il me dit «les féministes qui font de la photo ne s’adressent pas à tous le monde, elles-ils s’adressent aux féministes.» Mais alors les «autres», les «pas féministes», ils s’adressent à tout le monde? 

J’ai tellement mangé, comme vous, ce génie, cette médiocrité, véhiculé par cette langue qui n’est pas la mienne, vendu pour du pognon qui ne me revient pas, dominé par des gens qui ne me ressemblent pas, qui créent du «pas pour moi», qui font du «pour certain» à qui s’identifie «tout le monde».

Quand un photographe, homme, blanc et hétérosexuel (au demeurant très marrant et sympa, là n’est pas la question) prend une photo, il prend une photo d’homme blanc hétérosexuel. Ce n’est pas un statut neutre, c’est un statut dominant. Et quand ce même photographe dit qu’il est neutre, il oublie qu’il a inondé le monde, et d’autres avant lui, de production masculine, blanche et hétérosexuelle. 

Notre culture, nos lois, notre médecine, notre politique, notre philosophie… a été écrite par des hommes blancs et hétérosexuels. ça veut dire que tous les outils que nous avons pour appréhender le monde sont des produits masculins, qui véhiculent des symboles et des phantasmes masculins et qui voient «la femme», «le-la gay», «le-la noir» comme «l’autre». Notre littérature, notre cinéma, notre peinture… est faite à presque 100% par des hommes, et à qui s’adresse cette production? A tout le monde. Vraiment? Oui, tous le monde la consomme. 

Vous voyez le biai? 

Juste pour exprimer mon propos, j'ai fait une recherche google image sous le terme “beauté”. Voici ce que j'ai trouvé. 

tumblr_inline_mwki6zzZe91rw2njh.png

Je donne cet exemple pour montrer qu'aujourd'hui, quand on cherche de la beauté, on cherche des femmes (ce n'est pas neutre). Parce que les hommes hétéro (ce n'est pas neutre) les ont représenté pendant des décennies. Bon, moi ce que je trouve beau, c'est les mecs, parce que je suis une femme hétéro (ce n'est pas neutre). Mais la beauté, c'est quand même un truc de gonzesse (ce n'est pas neutre). 

Allez, la même recherche avec “sexy” pour voir. Ahhhh…

tumblr_inline_mwkidwflBh1rw2njh.png

Bon, moi ce que je trouve sexy, c'est ça. Mais je suis pas photographe… (et je ne suis pas neutre, d'ailleurs je suis féministe.) 

tumblr_inline_mwkiglaOLt1rw2njh.png

 

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Ils sont vraiment obsédés par la couleur, le sexe et les préférences sexuelles de gens. C'est incroyable. Je crois que je préfère encore l'uniformisation communiste au droit à la différence.

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Le nouveau plan contre le harcèlement de rue est sorti.
Je relève deux points :

 

- une campagne de sensibilisation à venir pour l'automne 2015. Epic Fail is Coming.

- l'interdiction des pubs sexistes, comme la pub des Galeries Lafayette avec une nana en bikini, avec son bikini au bout du pied.

Une nouvelle interdiction, wouhou !!!  :gaulois:

 

Un jour, je vais m'amuser à recenser toutes les restrictions à la liberté d'expression. 

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Je suis très curieux de savoir comment fonctionne le cerveau d'un SJW.

L'absence de premier degré, l'humour qui n'a pas pour but de faire rire mais de revendiquer, un côté puritain très prononcé allié à une réclamation bruyante de la libération sexuelle, un comportement atavique et binaire oscillant entre "interdire" et "subventionner", une forme d'indignation permanente donnant un sens à leur existence.
 

Ce doit pas être facile, ça a pas l'air rigolo. 

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Un jour, je vais m'amuser à recenser toutes les restrictions à la liberté d'expression.

blablabla.jpg

Si quelqu'un peut le faire c'est bien un STJ.

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Trouvé sur le blog d'une autiste végétarienne féministe tatouée :

 

Depuis mes premiers ébats, je ressens une espèce de malaise diffus à l’égard de la sexualité.  Pas à l’égard de la mienne, tout va bien – merci. Mais à l’égard de celle qui m’est proposée par mes congénères mâââles. Quelque chose m’a toujours gênée, sans que je ne parvienne à mettre le doigt sur l’origine du problème ou à verbaliser clairement mon ressenti.

 

Et puis petit à petit, en discutant avec mes amies féministes et en lisant quelques écrits sur le sujet, tout s’est éclairé. J’ai enfin compris que la domination masculine s’était insinuée jusque sous ma couette, sans que je ne m’en sois aperçue, et que la sexualité masculine pensée par et pour les hommes n’était tout simplement pas la mienne. Par sexualité masculine j’entends :

 

-Une sexualité centrée autour des rapports phallo-vaginaux. La pénétration est centrale, et tout le reste est périphérique, pour ne pas dire anecdotique. Qualifier ce qui ne relève pas de la pénétration de préliminaires est en ce sens extrêmement parlant, car cela sous-entend par opposition que la pénétration est bien le but ultime du rapport sexuel, le graal.

 

-Une sexualité centrée autour des désirs et fantasmes masculins. L’industrie du porno, qui s’adresse aux hommes, est ainsi riche d’enseignements. On y voit des femmes réduites au rang d’objets se faire pilonner et bifler, dans la joie et la bonne humeur. Du moins, c’est l’idée.

 

-Une sexualité centrée autour du pénis, the one & only. Ces messieurs ne semblent pas se demander grand chose d’autre à part « Où est-ce-que je vais bien pouvoir le mettre ? ». D’où les sempiternelles questions – que celles qui ne les ont jamais entendues me jettent le premier canard vibrant : « Tu suces ? » et « Tu pratiques la sodomie ? ».

 

Croyez-moi, cet article aux allures de règlement de compte n’en est pas un. Je n’ai rien contre vos pénis, messieurs, vous pouvez dormir sur vos deux oreillers. Mais j’ai quelque chose contre l’utilisation que vous en faites, et contre cette violence à ce point répandue et systémique qu’elle en deviendrait presque normale. Tant pour l’oppresseur que pour l’opprimé. La preuve en est : il m’a fallu 8 ans pour réaliser que j’ai moi-même été victime de viol. Mon pote C. m’a dit hier « Mais tu sais, ça n’est pas étonnant, dans l’imaginaire collectif on se représente le violeur comme un monstre qui va te sauter dessus au détour d’une impasse sombre, alors que bien souvent, le viol est perpétré dans l’intimité du lit conjugal, par un mec lambda. » Il est vrai que je n’ai pas réalisé la gravité de la chose quand mon conjoint m’a pénétrée en pleine nuit dans mon sommeil, pour ensuite me dire « Désolé, j’avais trop envie, tu étais super excitante ce soir. » Malaise diffus. Viol(ence) ordinaire. Partout. Tout le temps. Dans le porno, dans la culture populaire (films et séries TV), dans la vie de tous les jours. Les étreintes sont a minima bestiales a maxima imposées, mais ça n’est pas violent, naaaan, c’est torride, nuance. Combien de femmes en lisant ces lignes se diront : « Ah mais alors, moi aussi ??! ». Eh ouais meuf, toi aussi.

 

Le drame de ma vie est d’être hétéro. J’aime les hommes, ils me plaisent, ils m’attirent, depuis toujours. Cela me semble naturel. Quoique… Difficile de savoir à quel point mon orientation sexuelle est naturelle dans une société qui glorifie le couple hétéro et tout ce qui va avec (enfants/maison/crédit/break/labrador). Que cette attirance soit innée ou acquise, elle est en tout cas fort dommageable, car je serais certainement une lesbienne parfaitement épanouie à l’heure qu’il est. Et les témoignages ravis de copines qui sont passées de l’autre côté de la barrière ne font que me conforter dans cette idée. Je m’interroge donc, et finirai peut-être par devenir une lesbienne construite sur les décombres d’une hétérosexualité malheureuse. Je suis déjà à l’intersection de tellement de minorités (autistevégétariennetatouée etcetc), je ne suis plus à ça près.

 

Si j’écris cet article, c’est parce qu’il me semble essentiel de faire la lumière sur ces violences sexuelles ordinaires, qui nous concernent toutes, a fortiori encore plus en tant qu’autistes. Cela fait de nous des proies idéales, parce que nous sommes naïves, bien souvent isolées et sans ressources, avec une estime de soi inexistante et un sens social ô combien défaillant. J’aimerais que les jeunes aspies soient mieux armées pour affronter le monde qui les entoure, et si mon témoignage peut les y aider, tant mieux.

Et puis c’est dans ma nature d’ouvrir ma grande gueule et de bousculer l’ordre établi, semble-t-il.

Quant à ces messieurs, s'ils pouvaient être amenés à se questionner sur leur vision de la sexualité, nous aurions tout gagné. J'y crois.

Nota : Les hommes ayant envie de commenter à coups de complaintes larmoyantes ou de « mais ça serait trop dommage que tu deviennes lesbienne blablabla » sont priés de s’abstenir.

 

Nota 2 : Je ne souhaite pas dans cet article nier les victimes masculines (ou toutes autres victimes invisibilisées - dont trans) et les assimiler par défaut à leurs agresseurs. On me l'a fait remarquer suite à la publication de l'article, et c'est tout à fait vrai.

Les commentaires sont à l'avenant, une vraie mine d'or :

 

Super Pépette16/05/2015 10:42

 

Je CC ma réponse faite à Vanesssse un peu plus bas :

"Hello!

L'argument "not all men" n'est pas valable pour plusieurs raisons (et particulièrement dérangeant quand il vient d'une femme, je trouve) :

1°) On le sait déjà que tous les hommes ne sont pas des violeurs, agresseurs, dangereux pervers, pas besoin de le rappeler

2°) C'est défensif, quand quelqu'un est en mode "défensif", il n'écoute pas réellement ce que l'autre peut dire, il est trop occupé à se… défendre.

3°) Cela rejette l'attention sur l'oppresseur plutôt que l'opprimé. Comme le dit si bien ma copine J. "On s'en fout de savoir que tous les blancs ne sont pas racistes, l'important c'est d'entendre que les noirs sont discriminés".

4°) Quand on se retrouve face à un homme, on ne sait PAS de quel bord il est, et naturellement après quelques expériences malheureuses (et je n'en ai pas eu qu'une, mais plusieurs) on a tendance à devenir méfiante. Il y a un meme qui circule sur le net à ce sujet et qui dit : "Vous dites que tous les hommes ne sont pas des monstres? Imaginez un sac de m&m's. 10% d'entre eux sont empoisonnés. Allez-y, prenez-en une pleine poignée. Tous les m&m's ne sont pas empoisonnés." "

 

Cocker 02/06/2015 23:21

 

Merci Julie pour tes éclaircissements.

 

Je suis un aspie mal hétéro de 36 ans et je ressens absolument le même malaise. L’acte et la pénétration me causent beaucoup de problèmes. J'ai l'impression de violer l'intimité de ma partenaire. La culture de la domination masculine est probablement la cause.

Posté

Pour le coup, se faire pénétrer dans son sommeil ressemble fort à un viol, hein. 

 

Pour le reste, je ressens un malaise diffus en la voyant se ranger dans tant de petites cases. Osef qu'elle soit tatouée et qu'elle mange des légumes.

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