squark Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 Les normes concernant les rapports et celles concernant les comportements s'appellent respectivement le droit et la morale. Voilà! Merci Apollon
Harald Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 Oups, je me suis fait prendre en flagrand délit de non relecture en entier des 9 pages du fil. Mea culpa.Faire la pub des systèmes alternatifs, tout dépend ce qu'on entend par pub, s'il s'agit de la puissance publique je suis d'accord avec Harald, mais s'il s'agit encore de matelsom … Les modèles doivent tous faire leur pub pour convaincre les personnes d'adopter le mode de vie qu'ils prônent, la puissance publique n'a pas à s'en mêler et les personnes adopteront le mode de vie qui les convaincra le plus. Ensuite, si certains modèles bénéficient d'un soutien public que les autres n'ont pas, ce n'est pas effectivement pas normal. Si cela se limitait à la pub gentillette de Matelsom. Pour ma part, je pensait plus à des assoces activistes comme Act Up, les Panthères Roses, etc qui jouissent de véritables relais, voire des élus, au sein de certains partis politiques, des collectivités territoriales comme la ville de Paris par exemple et qui touchent de substantielles subventions. Par ailleurs en bon lobbyistes elles ont su se créer un réseau au sein des divers médias. Lorsque l'on en arrive à lire ici où là qu'une association comme Familles de France se fait traiter de groupe de fachos, cela démontre, s'il en était encore besoin, que ce qui n'est rien d'autre que la norme est présenté comme une hydre oppressive et que les manœuvres de ces gens ont abouti. C'est le règne du relativisme, tout se vaut. C'est certainement cela le progrès, mais je n'arrive pas à m'y faire et encore moins à m'y résoudre.
h16 Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 C'est certainement cela le progrès, Non. Et heureusement.
Largo Winch Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 C'est tout l'enjeu du débat ici… Zut ! Moi qui espérais lire sur ce fil les derniers ragôts concernant le PLD et AL.
(V) Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 http://www.lepartiliberal.fr/ http://www.fdp.de/ Une couleur plus acceptée de l'autre coté du Rhin ? Les couleurs ont un sens, tout particulièrement en politique. Un "jaune", c'est un ouvrier vendu au patron - Pour les grévistes, les jaunes étaient les non grévistes. Ce qualificatif s'est généralisé et a pris un sens péjoratif, désignant les « traîtres ». < http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat_jaune > Un parti qui se dit libéral et qui reprend cette couleur, c'est se caricaturer soi-même ! Et ce n'est pas faute de l'avoir déjà fait remarquer à Aurel (il y a un an de ça, quand fût proposé un tract AL où la devise du parti apparaissait sur un large fond jaune..). Pour la petite anecdote, un jour où nous tractions pour LC devant la gare de Grenoble, nous nous sommes précisément fait traiter de jaunes!!! Par ailleurs, la page d'accueil du site m'indique "accès refusé" depuis plusieurs jours maintenant, alors que j'ai pu le consulter le premier jour où il fût linké dans ce fil. Problème technique, refonte (après les diverses critiques émises ici ?), ou filtrage ??…
Harald Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 Pour la petite anecdote, un jour où nous tractions pour LC devant la gare de Grenoble, nous nous sommes précisément fait traiter de jaunes!!! Qualificatif valant étendard pour le coup !
Samizdat Posté 13 mai 2008 Auteur Signaler Posté 13 mai 2008 Qualificatif valant étendard pour le coup ! C'est pas faux! Sinon, pour Valentin, je crois qu'il a été décidé sagement d'attendre que les détails du site (et du parti…) soient paufinés avant de le lancer. Enfin, c'est une hypothèse qui en vaut une autre…
Skit Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 Ca doit être purement français car je n'ai jamais entendu ça par chez moi. Sinon le jaune il me semblait que c'était la couleur de la liberté? (et du gadsden flag au passage)
Apollon Posté 13 mai 2008 Signaler Posté 13 mai 2008 Sinon le jaune il me semblait que c'était la couleur de la liberté? (et du gadsden flag au passage) Ah ?
DiabloSwing Posté 14 mai 2008 Signaler Posté 14 mai 2008 C'est toujours mieux qu'un croisement entre le bleu de l'UMP et le rose du PS.
(V) Posté 14 mai 2008 Signaler Posté 14 mai 2008 Qualificatif valant étendard pour le coup ! c'est vrai que nous avons été d'abord surpris, mais aussi beaucoup amusés, au point de nous imaginer revendiquer ce quolibet d'un autre âge!! Sinon, pour Valentin, je crois qu'il a été décidé sagement d'attendre que les détails du site (et du parti…) soient paufinés avant de le lancer. Enfin, c'est une hypothèse qui en vaut une autre… ok, c'est sûrement plus sage, mais c'est tout de même gênant qu'une adresse existe et qu'elle renvoie bien à une page, mais indiquant violemment "ACCES REFUSE"! Il n'est pas possible d'afficher un message d'attente plus sympa, invitant à y revenir par la suite ? Ca doit être purement français car je n'ai jamais entendu ça par chez moi.Sinon le jaune il me semblait que c'était la couleur de la liberté? (et du gadsden flag au passage) Le langage des fleurs joue aussi sur les couleurs, et même si ce n'est pas exact, quasiment tout le monde a assimilé que le jaune était la couleur du cocufiage ou de la trahision en général. "Rire jaune", les dents "jaunes", la fièvre "jaune", on pourrait relever toutes les associations de cette couleur et à chaque fois constater qu'elle fait moins briller ou rayonner comme l'or et le soleil mais teinte comme le papier qui vieillit, un mur qui s'encrasse ou l'eau qui croupit. - Maintenant, nous sommes bien d'accord pour dire que les mots ne sont pas chargés de sens en eux-mêmes, encore moins ceux désignant les couleurs ; le jaune deviendra ce qu'en feront ceux qui s'en pareront… mais qu'ils aient en tête ce préjugé commun qui n'en facilitera pas l'adoption. C'est toujours mieux qu'un croisement entre le bleu de l'UMP et le rose du PS. plutôt la fonte du bleu-blanc-rouge dans le tourbillon de la cocarde, symbole révolutionnaire de la république et de la liberté
José Posté 14 mai 2008 Signaler Posté 14 mai 2008 …quasiment tout le monde a assimilé que le jaune était la couleur du cocufiage ou de la trahision en général. "Rire jaune", les dents "jaunes", la fièvre "jaune"… Et en ces temps de China bashing, le retour du "péril jeune jaune".
Silhouette Posté 16 mai 2008 Signaler Posté 16 mai 2008 Et il a parfaitement raison, ce fondateur.La concurrence, c'est bon pour les consommateurs, pas pour les entreprises. Les entreprises ne créent pas leurs biens ou services ex nihilo, mais à partir de ressources achetées : elles font donc aussi partie des consommateurs et bénéficient à ce titre des bienfaits de la concurrence qui, même s'ils l'empêche de faire n'importe quoi en matière de vente, leur assure une certaine justice au niveau des achats. Il n'y a qu'à voir le service exécrable qu'offraient La Poste ou la SNCF avant que le transport de colis et le fret soient partiellement privatisés (c'était encore pire qu'aujourd'hui !) pour comprendre l'intérêt que portent les entrprises à la concurrence.
Tremendo Posté 16 mai 2008 Signaler Posté 16 mai 2008 c'est vrai que nous avons été d'abord surpris, mais aussi beaucoup amusés, au point de nous imaginer revendiquer ce quolibet d'un autre âge!! ok, c'est sûrement plus sage, mais c'est tout de même gênant qu'une adresse existe et qu'elle renvoie bien à une page, mais indiquant violemment "ACCES REFUSE"! Il n'est pas possible d'afficher un message d'attente plus sympa, invitant à y revenir par la suite ? Le langage des fleurs joue aussi sur les couleurs, et même si ce n'est pas exact, quasiment tout le monde a assimilé que le jaune était la couleur du cocufiage ou de la trahision en général. "Rire jaune", les dents "jaunes", la fièvre "jaune", on pourrait relever toutes les associations de cette couleur et à chaque fois constater qu'elle fait moins briller ou rayonner comme l'or et le soleil mais teinte comme le papier qui vieillit, un mur qui s'encrasse ou l'eau qui croupit. - Maintenant, nous sommes bien d'accord pour dire que les mots ne sont pas chargés de sens en eux-mêmes, encore moins ceux désignant les couleurs ; le jaune deviendra ce qu'en feront ceux qui s'en pareront… mais qu'ils aient en tête ce préjugé commun qui n'en facilitera pas l'adoption. plutôt la fonte du bleu-blanc-rouge dans le tourbillon de la cocarde, symbole révolutionnaire de la république et de la liberté Ton commentaire explique tout sur la marche à suivre du libéralisme
MMorateur Posté 16 mai 2008 Signaler Posté 16 mai 2008 Les entreprises ne créent pas leurs biens ou services ex nihilo, mais à partir de ressources achetées : elles font donc aussi partie des consommateurs et bénéficient à ce titre des bienfaits de la concurrence qui, même s'ils l'empêche de faire n'importe quoi en matière de vente, leur assure une certaine justice au niveau des achats. Il n'y a qu'à voir le service exécrable qu'offraient La Poste ou la SNCF avant que le transport de colis et le fret soient partiellement privatisés (c'était encore pire qu'aujourd'hui !) pour comprendre l'intérêt que portent les entrprises à la concurrence. C'est toujours pareil, on veut la monopole pour soit et la concurrence pour les autres. Faut pas déconner non plus !
L'affreux Posté 17 mai 2008 Signaler Posté 17 mai 2008 Le libéralisme ne peut qu'être conservateur car sans ordre moral toute société ne peut qu'aller à sa perte Plus exactement, ce n'est pas le libéralisme qui ne peut qu'être conservateur, mais la société.
deniserp Posté 17 mai 2008 Signaler Posté 17 mai 2008 Où en est le projet ? Je n'ai pas trop l'impression que ça avance énormément.
MMorateur Posté 17 mai 2008 Signaler Posté 17 mai 2008 Où en est le projet ? Je n'ai pas trop l'impression que ça avance énormément. Impression trompeuse.
Mike Posté 18 mai 2008 Signaler Posté 18 mai 2008 Où en est le projet ? Je n'ai pas trop l'impression que ça avance énormément. J'ai aperçu le site internet en construction, c'est plutôt réussi.
Ronnie Hayek Posté 18 mai 2008 Signaler Posté 18 mai 2008 J'ai aperçu le site internet en construction, c'est plutôt réussi. Le charme poétique des chantiers, on ne le vantera jamais assez.
Harald Posté 18 mai 2008 Signaler Posté 18 mai 2008 Le charme poétique des chantiers, on ne le vantera jamais assez. J'imagine les webmasters aux mains calleuses, transpirant dans leur marcel, la sueur perlante au front. Un vrai clip d'Axel Bauer.
Harald Posté 19 mai 2008 Signaler Posté 19 mai 2008 Seul l'individu sait ce qu'il doit conserver pour lui-même. L'erreur est de croire que les valeurs auxquelles on croit doivent être partagées par tous ad vitam eternam. Ce qui fait mon âme, ne fait pas forcément la tienne. En outre, ce que je crois aujourd'hui, je l'abandonnerai peut-être demain. A ceci près que l'individu ne vit pas seul mais en société et à ce compte, l'individualisme ne peut pas être producteur d'une certaine norme qui contribue au vivre ensemble. C’est une fierté revendiquée par une large partie de la population française que d’être parvenue à s’exonérer des modes traditionnels du contrôle social. Parmi ces institutions aujourd’hui désuètes figuraient le dispensateur d’ordre qu’était la famille, le guide moral que représentait la religion, la figure d’autorité qu’incarnait l’instituteur ou encore le vecteur de la soumission à l’autorité qu’était l’armée… L’affaiblissement continu de ces dispensateurs d’autorité sous les coups de boutoir des tenants du progressisme a été considéré comme autant de victoires en matière de libertés individuelles. Mais en fait de liberté, la société s’est dépouillée, sans aucune autre alternative, d’un ordre social commandant les comportements individuels. Le développement d'un certain individualisme inhérent au mode de vie contemporain, (urbanisation, compartimentation des activités sociales, abolition des distances, etc.) a participé à cette tendance. La population française, d’autant plus exigeante en matière de sécurité qu’elle a abandonné aux pouvoirs publics toute responsabilité quant à la régulation des comportements individuels, se trouve face à la montée en puissance du contrôle social institutionnel. La police et la justice, mais également tout ce qui constitue l’univers péri-judiciaire, constituent les fers de lance d’une société qui a remplacé la régulation via « la politesse, la courtoisie, le savoir-vivre et les usages », par le droit : « Une société qui n'est plus policée devient une société policière ». Situation on ne peut plus paradoxale si l'on veut bien considérer que les défenseurs des libertés ont contribué, en cherchant à abattre le modèle traditionnel tellement oppressif, à la montée en puissance de l'Etat nounou omnipotent et omniscient.
Calembredaine Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Parmi ces institutions aujourd’hui désuètes figuraient le dispensateur d’ordre qu’était la famille, le guide moral que représentait la religion, la figure d’autorité qu’incarnait l’instituteur ou encore le vecteur de la soumission à l’autorité qu’était l’armée… Bon débarras. L’affaiblissement continu de ces dispensateurs d’autorité sous les coups de boutoir des tenants du progressisme a été considéré comme autant de victoires en matière de libertés individuelles. Mais en fait de liberté, la société s’est dépouillée, sans aucune autre alternative, d’un ordre social commandant les comportements individuels. Le développement d'un certain individualisme inhérent au mode de vie contemporain, (urbanisation, compartimentation des activités sociales, abolition des distances, etc.) a participé à cette tendance. Tu confonds autoritarisme et exemplarité. L'autoritarisme a diminué et c'est tant mieux. Hélas -et je te rejoins sur ce point- les exemples à suivre, les repères ont également disparu sous la pression socialiste et son idéal égalitariste. La population française, d’autant plus exigeante en matière de sécurité qu’elle a abandonné aux pouvoirs publics toute responsabilité quant à la régulation des comportements individuels, se trouve face à la montée en puissance du contrôle social institutionnel. La police et la justice, mais également tout ce qui constitue l’univers péri-judiciaire, constituent les fers de lance d’une société qui a remplacé la régulation via « la politesse, la courtoisie, le savoir-vivre et les usages », par le droit : « Une société qui n'est plus policée devient une société policière ». Je partage pleinement la première partie de ta phrase mais j'ai du mal à percevoir le rapport avec la seconde: en quoi la régulation des comportements individuels entraîne-t-elle l'abandon de la politesse et du savoir vivre? Situation on ne peut plus paradoxale si l'on veut bien considérer que les défenseurs des libertés ont contribué, en cherchant à abattre le modèle traditionnel tellement oppressif, à la montée en puissance de l'Etat nounou omnipotent et omniscient. Ton parallèle est douteux. Je crois au contraire que l'Etat s'est adapté à la nouvelle donne et a pleinement repris la place provisoirement laissé vacante.
Ronnie Hayek Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Bon débarras.Tu confonds autoritarisme et exemplarité. L'autoritarisme a diminué et c'est tant mieux. Hélas -et je te rejoins sur ce point- les exemples à suivre, les repères ont également disparu sous la pression socialiste et son idéal égalitariste. Tu confonds surtout autorité et autoritarisme.
Harald Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 Bon débarras. C'est effectivement ce que pensent et désirent tous les tyrans et apprentis dictateurs depuis 1789 jusqu'à nos jours en passant par octobre 1917. Il n'y a rien de plus énervant que ces institutions qui font écran entre l'homme et l'Etat et surtout qui ne le laissent pas seul et nu devant lui. À bas le vieux monde et l'anarchie c'est Je étaient des slogans 68ards, je vois que l'on n'a pas vraiment évolué depuis et que les conneries des boutonneux de l'époque ont essaimé dans les esprits au point de devenir des vérités premières. Comme l'a souligné Ronnie il y a une très nette différence entre autorité et autoritarisme. Sur l'exemplarité, je ne me fais plus d'illusions sur la nature humaine surtout depuis que je suis au contact de mes contemporains au quotidien. Quant à ton interrogation sur l'abandon de la régulation des comportements individuels, je crois que tu n'as pas compris le sens de ma phrase. C'est justement parce que les institutions que j'ai citées sont tombées en désuétude que les comportements se sont déréglés et ont conduit l'Etat à occuper une niche qui lui était autrefois étrangère. C'est parce que les individus ont cessé de s'auto-réguler que l'Etat s'est piqué de vouloir réglementer notre vie.
Sous-Commandant Marco Posté 20 mai 2008 Signaler Posté 20 mai 2008 […] C'est parce que les individus ont cessé de s'auto-réguler que l'Etat s'est piqué de vouloir réglementer notre vie. Globalement, je suis d'accord cependant je ne suis pas certain que le lien de cause à effet, si toutefois il existe, soit uniquement dans ce sens. Peut-être bien que c'est l'inverse ou encore un phénomène du type "engrenage", où chaque progrès de l'influence de l'état s'est traduit par un recul de l'auto-régulation, lui-même entraînant une demande pour plus d'état. Je donne quelques exemples. Certaines personnes mariées ne demandent-elles pas le divorce grâce à la quasi-garantie d'obtenir une pension de compensation? Ces divorces supplémentaires n'entraînent-ils pas un recul de la famille et l'impression que l'état doit intervenir pour corriger les problèmes causés par l'augmentation du nombre de divorces? N'est-il pas moralement plus facile pour les patrons de licencier grâce aux allocations-chômage (au lieu de puiser dans les réserves qu'ils n'ont pas pu constituer à cause des cotisations sociales)? Ce surcroît de licenciements n'entraîne-t-il pas l'intervention étatique pour réguler tout cela?
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