Largo Winch Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Mon regard porte sur l'ensemble de la société française et non pas que sur sa partie peu fréquentable. Si mon métier me pousse à être plus souvent en rapport avec la racaille, il me permet également de côtoyer le citoyen lambda et la plupart du temps ce n'est guère plus reluisant. Lorsque je dis que j'ai perdu pas mal de mes illusions sur mes contemporains, cela signifie surtout que je ne suis plus l'idéaliste que j'ai été. J'ai appris à mes dépens que l'être humain est loin d'être innocent, bon et honnête. En fait, je ne suis pas loin d'avoir la même opinion que le commissaire Santi-Périer dans Le Cercle Rouge : " Il n'y a pas d'innocent. Les hommes sont coupables, tous coupables. " Lorsque l'on est confronté à l'honnête père de famille qui tabasse sa femme ou ses gosses, lorsque l'on met les pinces au gentil bénévole dévoué de la Croix Rouge parce qu'il aimait d'un peu trop près ses enfants, lorsque l'on est confronté à la méchanceté gratuite motivée par l'envie, on en arrive presque à aimer plus la racaille que le péquin moyen car avec eux, pas de mystère, ils affichent la couleur et ne se drapent pas dans une probité de façade. J'avais bien compris, Harald. Dans mon esprit, ceux que j'appelais "gens peu fréquentables" incluaient bien ceux que tu appelles "citoyens lambda". Et justement, la concentration de faits à laquelle tu es confronté (cf. ton 2e paragraphe) ne conduit-elle pas à un "effet d'optique", une sur-représentation ?
Samizdat Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Ce sont essentiellement des commerçants de quartier pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas de grande surface dans ma circonscription. D'accord. Entendons nous bien, je n'ai jamais fait de généralisation abusive. J'ai simplement pointé le fait que la grande distribution permet plus facilement ce genre de pratique plus que douteuse. Quant à l'intelligence de la clientèle, que penser de ceux qui continuent à acheter de la viande alors que le rayon dégage une odeur assez peu ragoûtante lorsque les portes battantes du stock s'ouvrent au moment du réapprovisionnement ? Il s'agit d'une grande enseigne, implantée dans la commune d'à côté. Pour ce qui est de ce débat, je ne peux pas dire que la grande distrib soit totalement clean. Il existe comme dans de nombreux restaurants des rats qui parcourent parfois les stocks et les odeurs y sont souvent particulièrement affreuses. Ce qui n'est pas forcément dû à la marchandise mise à la vente, mais plus souvent à une boîte de conserve évantée ou un sac de poisson qui s'est retrouvé à pourrir durant plusieurs jours sous une palette avant que quelqu'un ne découvre la source du mal… Vu les quantités transités et le flux continu de marchandise, il est assez difficile de garantir du 100% parfait même si les rêgles d'hygiène théoriques y sont, si ce n'est draconniennes, a minima importantes. C'est pour cela que le coup de la systématisation de pratiques douteuses me semble très proche de la théorie du complot. Or, si on peut s'attendre à ce que ces aspects soient mieux suivis dans un petit commerce, qui a tout à gagner à se différencier qualitativement, ton expèrience montre que ce n'est vraiment le cas et les gens malhonnêtes s'y retrouvent probablement en proportion égale que dans les grandes enseignes.
Ronnie Hayek Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 En fait, je ne suis pas loin d'avoir la même opinion que le commissaire Santi-Périer dans Le Cercle Rouge : " Il n'y a pas d'innocent. Les hommes sont coupables, tous coupables. " Il y avait un chrétien qui sommeillait en Melville ! Je crois que l'incompréhension d'une bonne part des débats repose d'ailleurs sur l'illusion moderne (et en particulier rousseauiste) selon laquelle l'homme échapperait au péché originel.
roubachov Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Il y avait un chrétien qui sommeillait en Melville ! A moins que ce ne soit un compagnon de route. En effet, comme disait Brecht lorsqu'on lui parlait des innocents des Procès de Moscou: "ceux-là, plus ils sont innocents, plus ils méritent d'être fusillés" … Je rigoooole
Calembredaine Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 En fait, je ne suis pas loin d'avoir la même opinion que le commissaire Santi-Périer dans Le Cercle Rouge : " Il n'y a pas d'innocent. Les hommes sont coupables, tous coupables. " C'était aussi l'opinion de Javert. Il a finit par se suicider. Plus je te lis, plus je te sens désabusé et plus tu sembles t'enfermer dans une vision idyllique d'un passé à jamais perdu.
Ronnie Hayek Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 C'était aussi l'opinion de Javert. Il a finit par se suicider.Plus je te lis, plus je te sens désabusé et plus tu sembles t'enfermer dans une vision idyllique d'un passé à jamais perdu. Javert se suicide surtout parce que le geste de Valjean a court-circuité son système de pensée, si bien qu'il ne sait plus quelle route morale prendre (le titre du chapitre est éloquent : "Javert déraillé"). Ensuite, puisque tu te dis chrétien, tu devrais savoir que l'homme n'est pas innocent (rien à voir avec la reconstruction d'un passé aux couleurs enchanteresses).
Harald Posté 25 mai 2008 Auteur Signaler Posté 25 mai 2008 Plus je te lis, plus je te sens désabusé et plus tu sembles t'enfermer dans une vision idyllique d'un passé à jamais perdu. Le fardeau des métiers de contact c'est que l'on finit par voir l'humanité telle qu'elle est et non pas comme on croit qu'elle est. Quant au passé il aide à mesurer le chemin parcouru et généralement la comparaison ne plaide pas en la faveur de l'époque actuelle. Lorsque je compare la façon dont on vivait il y a seulement 30 ans avec ce qui se passe aujourd'hui, je ne saute pas de joie. Ensuite, puisque tu te dis chrétien, tu devrais savoir que l'homme n'est pas innocent (rien à voir avec la reconstruction d'un passé aux couleurs enchanteresses). Tout à fait.
Rincevent Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 […] lorsque l'on met les pinces au gentil bénévole dévoué de la Croix Rouge parce qu'il aimait d'un peu trop près ses enfants, […] De toute façon, tout bénévole de la Croix-Rouge est à mes yeux a priori suspect soit de complicité, soit de naïveté.
José Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Outre le fait que ce sont des bouchers qui officient dans les grandes surfaces, les petits commerçants sont loin d'être les derniers à truander le client. Tout à fait. Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que, aujourd'hui, les petits commerces sont obligés à faire dans la qualité s'ils veulent survivre face à la grande distribution. Mais mon âge fait que, moi, j'ai connu l'époque où il n'y avait que des petits commerces. Et le bilan de cette époque est sans appel : on se nourrissait aussi mal ou pire à l'époque mais pour beaucoup plus cher. Quant aux arnaques de la remballe, c'était bien le sport national des petits bouchers à l'époque, faute d'écoulement suffisant de la marchandise. À tel point que c'en était devenu une figure littéraire.
A.B. Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 - Premiere remarque : c'est de la fraude, c'est grave. Je trouve parfaitement normal qu'on remballe la viande en la rendant plus presentable, c'est mentir sur l'etiquette qui pose probleme. Tout le monde y gagne si cette viande peut-etre ecoulée, mais la vendre comme de la viandre fraiche est grave. - On risque plus qu'une chiasse, avec E.Coli on peut en claquer. On risque aussi de servir un roti ignoble a ses invités. - Les services sanitaires n'ont pas l'air super competents. Cependant l'idée de label privées veillant a leur reputation est un peu mise a mal vu qu'en theorie ce principe devrait aussi fonctionner pour les grandes surfaces mais, il y a dans les grandes surfaces un probleme d'agent principal (interet du directeur de la franchise non aligné sur celui de la marque), probleme qui disparait avec des labels.
Boz Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Le fardeau des métiers de contact c'est que l'on finit par voir l'humanité telle qu'elle est et non pas comme on croit qu'elle est. Quant au passé il aide à mesurer le chemin parcouru et généralement la comparaison ne plaide pas en la faveur de l'époque actuelle. Lorsque je compare la façon dont on vivait il y a seulement 30 ans avec ce qui se passe aujourd'hui, je ne saute pas de joie. D'un autre côté, tu pointes souvent le fait que la violence est aujourd'hui beaucoup moins présente dans nos sociétés que par le passé. C'est plutôt bien ça, non ?
Silhouette Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 J'ai recopié Silhouette. Rrrhhoooo ça va hein, il y a juste une lettre qui a voyagé et on ne l'entend même pas. Hannah Arendt, v'la. Ca m'apprendra à pas me relire…
POE Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 De toute façon, tout bénévole de la Croix-Rouge est à mes yeux a priori suspect soit de complicité, soit de naïveté. Oh, c'est sérieux ça ?
Ronnie Hayek Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Mais mon âge fait que, moi, j'ai connu l'époque où il n'y avait que des petits commerces. … Et Harald est plus vieux que toi.
Calembredaine Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Le fardeau des métiers de contact c'est que l'on finit par voir l'humanité telle qu'elle est et non pas comme on croit qu'elle est. Je crois surtout que ton métier fait que tu n'entres en contact qu'avec des gens médiocres, mauvais ou mentalement arriérés. Tu généralises, tu parles de l'humanité tout en t'en excluant, ce n'est pas cohérent: soit l'humanité est mauvaise et tu es mauvais, soit tu dois admettre que tu généralises à outrance.
Rincevent Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Je crois surtout que ton métier fait que tu n'entres en contact qu'avec des gens médiocres, mauvais ou mentalement arriérés à l'exception de ta famille, de certains de tes collègues et d'une bonne part des libéraux. Voilà, tout de suite c'est moins insultant.
Timur Posté 25 mai 2008 Signaler Posté 25 mai 2008 Le fardeau des métiers de contact c'est que l'on finit par voir l'humanité telle qu'elle est et non pas comme on croit qu'elle est. Quant au passé il aide à mesurer le chemin parcouru et généralement la comparaison ne plaide pas en la faveur de l'époque actuelle. Lorsque je compare la façon dont on vivait il y a seulement 30 ans avec ce qui se passe aujourd'hui, je ne saute pas de joie. Nous vivons bien mieux qu'il y a trente ans. Nous sommes plus riches, plus en sécurité et en meilleure santé.
Ronnie Hayek Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Nous vivons bien mieux qu'il y a trente ans. Nous sommes plus riches, plus en sécurité et en meilleure santé. Ce post synthétise ce que j'appellerais le libéralisme panglossien…
Dardanus Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 En fait, Timur et Harald ont raison tous les deux, mais ils ne parlent pas de la même chose.
Harald Posté 26 mai 2008 Auteur Signaler Posté 26 mai 2008 … Et Harald est plus vieux que toi. Etait-ce bien utile de le rappeler ? Je crois surtout que ton métier fait que tu n'entres en contact qu'avec des gens médiocres, mauvais ou mentalement arriérés.Tu généralises, tu parles de l'humanité tout en t'en excluant, ce n'est pas cohérent: soit l'humanité est mauvaise et tu es mauvais, soit tu dois admettre que tu généralises à outrance. Si il n'y avait que le panel que tu décris, mais c'est être bien naïf que d'imaginer que je n'ai pas à faire également avec des médecins, etc. Comme si il n'y avait que les brutes avinées que l'on trouve dans les romans feuilletons d'Eugène Sue pour tabasser leur bergère ou serrer de près leur petite fille, comme si il n'y avait que les "petites gens" pour se livrer à des truandages divers C'est du Bourdieu que tu nous fais là. Quant à moi, je ne m'exclus pas du lot, je porte ma part de culpabilité aussi, comme tout un chacun, la différence tient peut-être au fait que j'en suis conscient et que j'essaie autant que possible de m'améliorer. Nous vivons bien mieux qu'il y a trente ans. Nous sommes plus riches, plus en sécurité et en meilleure santé. Vivre mieux, je doute sérieusement. Mon grand âge me permet la comparaison. Ca sert au moins à ça de prendre de la bouteille. Plus riches ? Certainement pour certains, pour la masse, je doute encore. Là aussi je puis faire la comparaison au niveau des prix. Lorsque j'avais 10 ans le litre de super était à 1 franc, le paquet de Dunhill rouge (les plus chères de l'époque) étaient à 5 francs. Si les salaires ont augmentés, le coût de la vie a sérieusement augmenté et pas nécessairement au même rythme, surtout depuis le passage à l'euro. Pour le reste, je veux bien te le concéder, encore que cela soit très relatif et lié à ton statut social, au quartier dans lequel tu résides, etc. On est moins bien soigné à l'hôpital Avicenne de Bobigny qu'à Bégin idem pour la sécurité entre Saint-Denis et Neuilly.
Calembredaine Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Si il n'y avait que le panel que tu décris, mais c'est être bien naïf que d'imaginer que je n'ai pas à faire également avec des médecins, etc. Comme si il n'y avait que les brutes avinées que l'on trouve dans les romans feuilletons d'Eugène Sue pour tabasser leur bergère ou serrer de près leur petite fille, comme si il n'y avait que les "petites gens" pour se livrer à des truandages divers Je n'ai jamais dit cela. Relis bien mon message. Je ne fais pas de différence de "classes", les gens "malhonnêtes" se trouvent dans tous les milieux. Je dis simplement que ton métier fait que tu ne côtoies que des gens "à problèmes". Quant à moi, je ne m'exclus pas du lot, je porte ma part de culpabilité aussi, comme tout un chacun, la différence tient peut-être au fait que j'en suis conscient et que j'essaie autant que possible de m'améliorer. Tu te mets donc au dessus du lot. Par conséquent, je persiste, ton discours n'est pas cohérent. Vivre mieux, je doute sérieusement. Mon grand âge me permet la comparaison. Ca sert au moins à ça de prendre de la bouteille. Plus riches ? Certainement pour certains, pour la masse, je doute encore. Là aussi je puis faire la comparaison au niveau des prix. Lorsque j'avais 10 ans le litre de super était à 1 franc, le paquet de Dunhill rouge (les plus chères de l'époque) étaient à 5 francs. Si les salaires ont augmentés, le coût de la vie a sérieusement augmenté et pas nécessairement au même rythme, surtout depuis le passage à l'euro. Pour le reste, je veux bien te le concéder, encore que cela soit très relatif et lié à ton statut social, au quartier dans lequel tu résides, etc. On est moins bien soigné à l'hôpital Avicenne de Bobigny qu'à Bégin idem pour la sécurité entre Saint-Denis et Neuilly. Tu cites des produits sur-taxés, si ton but est de montrer que l'Etat accroît sans cesse son emprise, nous sommes d'accord.
José Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 La viande s'achète chez un boucher, un vrai pas chez les truands de la grande distribution. Déblatérer sur la grande distribution, c'est bien un truc de naziste : Monday 18 February 2008The nasty history of supermarket-bashing Nobody would label today’s critics of big chainstores as ‘Nazis’. Yet their arguments bear a striking resemblance to those of the Third Reich. Neil Davenport […] The historian and authority on the Third Reich, Professor Richard J Evans, traces the initial electoral base of Hitler’s Nazi Party in the Mittelstand – the ‘people who were neither bourgeois nor proletarian’ but who ‘should have a recognised place in society’. As Evans explains: ‘Located between the two great antagonistic classes into which society had become divided, they represented people who stood on their own two feet, independent, hard-working, the healthy core of the German people. It was to people like these – small shopkeepers, skilled artisans running their own workshops, self-sufficient peasant farmers – that the Nazis had initially directed their appeal.’ (3) As the Nazi Party attracted considerable numbers of the Mittelstand to its programme, physical attacks, boycotts and discrimination against department and chain stores started to increase. Such street-level chainstore-bashing initiatives ‘were quickly backed by a Law for the Protection of Individual Trade passed on 12 May 1933’, writes Evans. In a similar way to the current recommendations put forward by the Competition Commission, in Nazi Germany ‘chain stores were forbidden to expand or open new branches’. Towards the end of 1933, the Nazi Party introduced further moves along the lines currently outlined by the Competition Commission: ‘Department and chain stores were prohibited from offering a discount of more than three per cent on prices, a measure also extended to consumer co-operatives.’ (4) […] Many aspects of German Nazism can be seen as a form of ‘peasant ideology’. The ‘Blood and Soil’ ideas of Walter Darré, for instance, which were hugely influential on Nazi thinking, considered humans to be best suited to a simple existence living close to the land, and argued that urbanisation and industrialisation were so decadent and corrupt that ‘stultifying cities’ would weaken a nations’ ‘racial stock’. Darré’s ideas also influenced the Nazis’ belief in the virtues ofKultur, which embodied the folk traditions and craft skills ‘over the essentially empty products of Western civilisation’ (7). Does this sound familiar? Is it really so very different from the complaints of countless commentators today, about mass-produced commodities, the destruction of nature by greedy mankind, and the emptiness of Western civilisation? The ‘peasant ideology’ also fuelled the idea of Lebensraum – a space in which the German people could assume their proper, peasant existence. Such a rural idyll for the Germans could only be achieved, of course, by a drastic and forced reduction in the level of Europe’s population. Today, too, whether it is the Optimum Population Trust (supported by Jonathon Porritt) or mainstream environmentalists who call for social policies that encourage less breeding, especially in Africa, there is a consensus that there are ‘too many people’ in the world and that a massive reduction in human numbers, preferably through family-planning but possibly through a natural disaster, should be welcomed (8). Of course, none of these population campaigners is calling for a genocide; but they do passionately believe that the Earth is overcrowded. http://www.spiked-online.com/index.php?/site/printable/4516 Bref, le petit commerce, c'est la guerre.
Samizdat Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Déblatérer sur la grande distribution, c'est bien un truc de naziste : J'aurais jamais cru possible un point Godwin sur ce fil, bien joué !
Legion Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Tu te mets donc au dessus du lot. Par conséquent, je persiste, ton discours n'est pas cohérent. En quoi développer, par ses efforts d'amélioration personnelle, cette trop rare qualité que l'on nomme "lucidité", en quoi est-ce se placer au dessus du lot ?
Silhouette Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 J'aurais jamais cru possible un point Godwin sur ce fil, bien joué ! ENSEMBLE, TOUT DEVIENT POSSIBLE ! Bravo, vous avez gagné 1 point Godwin. Vous pouvez aller le découper au burin sur votre écran… ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ / __) (____) (____) (____) (____) (____) (__ \ |–| |–| – – – – – | | / | – __ ___ (–)– __ | |– | | | | | | | '– \ / – \| | '– \| __| | | |–| | | | |–) | (–) | | | | | |– |–| – |–| | .__/ \___/|–|–| |–|\__| – | | |–| | | | | | | |–| ____ – – |–| – / ___| ___ __| |– –(–)– __ – | | | | – / – \ / –` \ \ /\ / / | '– \ | | | | | |–| | (–) | (–| |\ V V /| | | | | | | |–| \____|\___/ \__,–| \–/\–/ |–|–| |–| |–| – – | |__ ____ ____ ____ ____ ____ __| | \____) (____) (____) (____) (____) (____) (____/
Calembredaine Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 En quoi développer, par ses efforts d'amélioration personnelle, cette trop rare qualité que l'on nomme "lucidité", en quoi est-ce se placer au dessus du lot ? La réponse est dans ton message. "cette trop rare qualité"
Highlife Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 En outre, on rentre dans une boutique distincte, on voit la tête bien rustique et rouge du boucher (qui fait parfois penser au film Delicatessen ), avec son tablier et son petit chapeau, bref il y a un coté terroir très sympathique. (oula c'est un peu niais ce que je dis ) Le mien n'a pas du tout cette tete, c'est normal?
Legion Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 La réponse est dans ton message. "cette trop rare qualité" Mais c'est pourtant un constat facile à faire - la lucidité est trop rare chez les hommes, les gens ne voient pas leur propre ridicule, leurs propres faiblesses, ils se mentent à eux-mêmes, ils sont incapable de faire la part entre leurs sentiments et leur jugement - s'il en était autrement, ils n'agiraient pas comme ils agissent. La lucidité, comme je le vois, n'est pas une qualité innée, mais acquise, elle est potentiellement à la portée de tous, mais ça requiert un travail sur soi que la plupart des gens ne font pas - le plus souvent pas parce qu'ils sont trop bête ou ne veulent pas, mais simplement parce qu'ils n'en ont pas l'idée…
Hidalgo Posté 26 mai 2008 Signaler Posté 26 mai 2008 Mais c'est pourtant un constat facile à faire - la lucidité est trop rare chez les hommes, les gens ne voient pas leur propre ridicule, leurs propres faiblesses, ils se mentent à eux-mêmes, ils sont incapable de faire la part entre leurs sentiments et leur jugement - s'il en était autrement, ils n'agiraient pas comme ils agissent.La lucidité, comme je le vois, n'est pas une qualité innée, mais acquise, elle est potentiellement à la portée de tous, mais ça requiert un travail sur soi que la plupart des gens ne font pas - le plus souvent pas parce qu'ils sont trop bête ou ne veulent pas, mais simplement parce qu'ils n'en ont pas l'idée…
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