Fagotto Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 L'écart Bund/OAt à 10 ans a dépassé 200 points de base…
Kuing Yamang Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 Tiens, los chorizos dégustent: http://www.romandie.com/news/n/_L_Espagne_emprunte_35_mds_EUR_a_un_taux_record_depuis_la_creation_de_l_euro171120111111.asp
Migue Edu Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 Pas convaincu. Si y a pas de French Kiss, alors c'est une photo montage
free jazz Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 Au fond poser la question de la banqueroute versus monétisation revient à poser la question "qui doit payer": les cigales et les renards qui se sont goinfrés de repas gratuits en hypothéquant l'avenir, ou les travailleurs et épargnants? Débat intéressant des experts entre Jean-Marc Daniel et Olivier Berruyer sur la monétisation de la dette. Le premier, kéynésien bon teint qui s'inspire de Ricardo, explique que la banque centrale doit permettre aux Etats de s'endetter sans risque de faillite, à condition que les gouvernants se comportent en gentlemen vertueux soucieux d'investir dans l'avenir. Le second répond qu'en dehors de la parenthèse keynésienne la dette des Etats a toujours été au cours de l'histoire un actif risqué, qu'ajouter une pyramide de dettes à de la dette ne peut jamais créer de la croissance, et surtout que monétiser en empêchant les faillites avec de la fausse monnaie reviendrait à instaurer un socialisme des riches en Europe. http://podcast.bfmbusiness.com/channel78/20111115_experts_1.mp3
POE Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 5 euros le kebab pour 21 jours travaillés ça fait 105 euros par mois, mais comparé à un salaire médian de 1400 euros je ne trouve pas ça impossible quand on est sans enfants, loin de là. Si on ajoute le reste, sachant l'hypothèse qu'un repas fait chez soi a coûté deux euros ou plus, on peut arrondir et arriver à 200 euros en budget bouffe par mois soit 14% de ton budget, c'est très peu. Témoin de l'islamisation rampante et précurseur du kalifa islamique en Europe, l'apparition de l'indice Kebab remplacant l'indice Big Mac.
Mathieu_D Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 Témoin de l'islamisation rampante et précurseur du kalifa islamique en Europe, l'apparition de l'indice Kebab remplacant l'indice Big Mac. Un collègue spécialiste de la question m'a laissé entendre que ce sont les grecs qui ont popularisé ce sandwich en France, plutôt que les turques.
Barbapapa Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 Au fond poser la question de la banqueroute versus monétisation revient à poser la question "qui doit payer": les cigales et les renards qui se sont goinfrés de repas gratuits en hypothéquant l'avenir, ou les travailleurs et épargnants héritiers ?
Noob Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 T'es con, si tu veux vraiment polémiquer, tu aurais dû remplacer "cigales et renards" par "système de santé ou aides sociales". Je préfère qu'un héritier conserve ses billes, plutôt que de les donner à des cigales pour les dilapider en promesses électorales.
free jazz Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 …les héritiers Avec la mise en place du défaut sur 50% de la dette grecque, ce sont déjà 15 trilliards de $ d'actifs fantômes qui sont partis en fumée. Et la Grèce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Avec la décote généralisée des dettes européennes, cette purge va s'amplifier avec son corollaire, la destruction des contreparties fictives adossées aux subprimes obligataires occidentales et le démantellement des grands établissements financiers défecteux, ce qui obligera les investisseurs imprudents à prendre leurs pertes. Que voulez-vous de plus pour tondre les rentiers qui se sont repus d'argent facile: reprendre la fausse épagne par un impôt confiscatoire sur l'héritage? L'impôt, par son caractère aveugle et arbitraire, ne frapperait pas les renards rapides et mobiles, mais spolierait in fine l'épargne des classes moyennes travailleuses, puisque les consommateurs d'allocations y échappent également. En revanche augmenter la taille de la cavalerie en donnant aux eurocrates le pouvoir de manipuler la monnaie, c'est le meilleur moyen de garantir aux riches papy boomers leur fausse épargne en dette publique, obtenue en récompense d'avoir fait les poches de leurs enfants et pillé la caisse publique. Viser une politique inflationniste en remboursant les dettes en monnaie de singe, reviendrait à détrousser une seconde fois leurs enfants et leurs maigres économies. C'est aussi le meilleur moyen de poursuivre la gabegie, d'augmenter le pillage, les marchés en sont d'ailleurs tout-à-fait demandeurs.
h16 Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 8000 $ de pib par habitant. Si on prend le même ratio qu'en France 42 K€ vs 27 K$ en salaire) on se retrouve avec un revenu médian à 4 500 $, => 400 $ par mois. Maintenant, on peut supposer qu'ils n'ont pas notre taux de charges patronales et salariales. Mais surtout, il doit y avoir un écart très grand entre les revenus des salariés urbanisés et les ruraux pauvres. Heu d'une part, ça fait pas 4500 mais 5100, et d'autre part, effectivement, en prenant un ratio un chouilla plus sympathique (genre 80% et non 64%), on aura 6400$. Ce qui donne une part de budget bien plus petite.
free jazz Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 L'euro n'est pas responsable de la décadence actuelle, en revanche après avoir dopé l'endettement il est en train de devenir une prison socialiste. Il ne reste plus qu'à espérer que l'Allemagne tiendra bon, c'est le dernier rempart du bon sens et du réalisme dans cet asile de fous. Sur le moyen terme, sans céder à un optimisme timurien, je suis confiant: l'Europe millénaire survivra à cette énorme crise socialiste.
Tremendo Posté 17 novembre 2011 Signaler Posté 17 novembre 2011 http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111020trib000658252/l-allemagne-reduit-fortement-sa-prevision-de-croissance-pour-2012.html Berlin anticipe 1% de croissance de son produit intérieur brut l'an prochain. La dernière prévision tablait sur 1,8% de hausse. http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110426trib000617717/l-allemagne-championne-d-europe-de-la-dette-devant-l-italie.html Et le champion d'Europe de la dette, en valeur, est… l'Allemagne. Avec une dette publique qui s'élève à 2079 milliards d'euros, soit 83,2% de son PIB, l'économie la plus performante de la zone euro détrône l'Italie et devient le troisième pays le plus endetté du monde. C'est ça qu'on appelle un modèle? L'Allemagne n'a absolument pas les reins ni la santé financière qu'on lui prête pour soutenir tout ce foutoir.
Fenster Posté 19 novembre 2011 Signaler Posté 19 novembre 2011 L'Allemagne pliera. http://leblogalupus.com/2011/11/19/partie-de-poker-menteur-chez-mario-angeloa-et-leurs-acolytes-bce-cacher-cette-monetisation-que-je-ne-saurais-voir/
h16 Posté 19 novembre 2011 Signaler Posté 19 novembre 2011 L'Allemagne n'a absolument pas les reins ni la santé financière qu'on lui prête pour soutenir tout ce foutoir. C'est une évidence. L'Allemagne fut un modèle pour d'autres raisons, cependant. Depuis Merkel, évidemment, le modèle s'effrite.
Rincevent Posté 19 novembre 2011 Signaler Posté 19 novembre 2011 Depuis Merkel, évidemment, le modèle s'effrite. Pourtant, elle vient de RDA, pas de Belgique. Blague à part, la chute de l'Allemagne post-WWII a commencé avec Willy Brandt. Quelqu'un qui a obtenu le Nobel de la Paix a de bonnes chances d'être louche.
Blueglasnost Posté 20 novembre 2011 Signaler Posté 20 novembre 2011 Blague à part, la chute de l'Allemagne post-WWII a commencé avec Willy Brandt. Quelqu'un qui a obtenu le Nobel de la Paix a de bonnes chances d'être louche. Encore un pays au potentiel énorme mais gaché par le socialisme. Un pays qui a produit Ludwig Erhard, pensez-vous donc. Remarquez la France a eu plus que son lot de penseurs libéraux, pourtant…
h16 Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Hum. http://www.zerohedge.com/news/european-black-swan-sighted European Black Swan Sighted While everyone's attention was focused intently on peripheral European bond spreads last week and the incessant call for ECB intervention, a dramatic (and contagiously panic-worthy) move occurred in the European Investment Bank (EIB) bonds. For those unfamiliar, the EIB is the EU's IMF-equivalent and is the largest international non-sovereign lender and borrower. Technically, it is defined as "the European Union's long-term lending institution established in 1958 under the Treaty of Rome. It supports the EU’s priority objectives, especially European integration and the development of economically weak regions." 5Y Euro-denominated AAA-rated EIB bond spreads crashed higher, blowing past the 2009 record wides and clearly indicating that European capital flight is in full swing. The IMF-like entity, supported by a small capital base of deposits backed by promises of huge capital injections by sovereign nations (sound familiar?), has massive exposure across Europe (and elsewhere). The massive implicit leverage in the capital structure suggests the need for capital calls (and is Greece, Italy, and Spain likely to do that?) to maintain its AAA-status could be needed - given the MtM losses on its loans at a minimum. Clearly investors think the same this week and are starting to worry about the same self-referencing, self-supporting house-of-cards that caused the EFSF to be written off as potentially unworkable. With EUR20bn to be rolled (and EUR6bn in interest payments) in the next few months, we will get plenty of insight into investor demand for EIB AAA-rated paper and the impact on secondary trading from that supply.
free jazz Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Chevalier calcule l'effet de levier réel utilisé par les principales banques systémiques dites too big to fail. http://chevallier.bi…es-systemiques/ Dont voici la liste des établissements, les 29 cavaliers de l'apocalypse: - Bank of America - Bank of China - Bank of New York Mellon - Banque Populaire CdE - Barclays - BNP Paribas - Citigroup - Commerzbank - Credit Suisse - Deutsche Bank - Dexia - Goldman Sachs - Crédit Agricole - HSBC - ING Bank - JP Morgan Chase - Lloyds Banking Group - Mitsubishi UFJ FG - Mizuho FG - Morgan Stanley - Nordea - Royal Bank of Scotland - Santander - Société Générale - State Street - Sumitomo Mitsui FG - UBS - Unicredit Group - Wells Fargo On s'aperçoit que la SG remporte la palme haut la main, avec un multiplicateur d'endettement de 50,4 : http://chevallier.bi…mbkleverage.png En parallèle, une équipe de chercheurs suisses publie un modèle sur la concentration de l'économie mondiale. Trois professeurs de l'école polytechnique de Zurich (Stefania Vitali, James B. Glattfelder et Stefano Battiston) viennent de publier une étude très éclairante sur la concentration du pouvoir financier au sein de l'économie mondiale. Leur conclusion? Seulement 147 sociétés (banques, assureurs, firmes de placements, fonds d'investissements, fonds de pension, sociétés traditionnelles, etc.) détiennent 40 % de la richesse de l'économie mondiale. Au sein de ce cercle restreint, une vingtaine de grandes banques ont été identifiées, dont Barclays, JPMorgan, UBS, Merrill Lynch, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Bank of America, ING et BNP Baripas notamment. On parle d'un énorme «noeud papillon» où le pouvoir est concentré dans un groupe de joueurs au centre ayant des liens en périphérie. Qui sont-ils? Parmi les cinq sociétés à la tête de ce puissant réseau de financiers, on note la banque britannique Barclays, le fonds américain Capital Group, la firme de gestion américaine Fidelity Investments, l'assureur français AXA et le fonds State Street Corporation de Boston. http://www.cyberpres…se-mondiale.php Lupus relate que la première salve d'émission du FESF, comme il fallait s'y attendre, fait un bide auprès des investisseurs, si bien qu'il s'est lancé dans l'auto-portage en rachetant ses propres titres. Loin de la "force de frappe" annoncée, c'est un pétard mouillé qui fait rire les chinois appelés au secours de cette usine à gaz. Connaît-on précisément le bilan de la BCE? J'ai ouï-dire qu'elle a récemment avalé pour 190 milliards de subprimes obligataires, et que le techno Mario Monti s'est déjà précipité chez son ami Super Mario Draghi pour lui demander d'acheter plus de papier sur le marché secondaire. Les rotatives commencent discrètement à chauffer en coulisse. La BCE pourrait prêter de l’argent au FMI, qui en retour aiderait la zone euro qui en retour…. Selon Reuters, des officiels affirment que les dirigeants de la zone euro et le FMI ont discuté de la possibilité d’un prêt que la Banque Centrale européenne (BCE) pourrait consentir au FMI pour fournir les ressources suffisantes pour le sauvetage éventuel des plus gros pays de la zone. Ce n'est plus de la cavalerie, mais un porte-avion. Il faudrait sortir d'urgence Madoff de prison et le nommer ministre des finances de l'UE. Pendant que la fuite des capitaux hors de l'eurozone s'accélère, que les banques programment des charrettes et essayent de se débarrasser à tours de bras de leurs oblig pourrites en augmentant la volatilité, les "incidents techniques" de paiement se multiplient : pannes mystérieuses de distributeurs, paiements débités plusieurs fois, chèques fantômes non enregistrés, dates de valeurs allongées, commissions usurières, etc. Un observateur soupçonneux pourrait penser qu'elles ont quelques problèmes de solvabilité, que tout cela sent mauvais. "Les grands réseaux bancaires ont peur de dépôts de bilan en série, et commencent à supprimer les découverts bancaires ou les crédits de campagne, créant ainsi des problèmes de trésorerie à leurs clients." (La Tribune)
h16 Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Je sens de plus en plus mal la fin de l'année. Accessoirement, la vidéo suivante de Kyle Bass (pas toute récente) a peut-être été déjà postée, mais mérite d'être vue (et revue) : "Capitalism without bankrputcy is like christianity without hell." Je ne peux que plussoyer.
Noob Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 You know how screwed up Europe is when you have a German pope and an italian central banker lol.
KeLkUn Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 les "incidents techniques" de paiement se multiplient : pannes mystérieuses de distributeurs, paiements débités plusieurs fois, chèques fantômes non enregistrés, dates de valeurs allongées, commissions usurières, etc. Un observateur soupçonneux pourrait penser qu'elles ont quelques problèmes de solvabilité, que tout cela sent mauvais. Où trouves tu ce genre d'information? Cela m'intéresse.
h16 Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Pour les incidents, un ami m'a confirmé en avoir eu plusieurs récemment (Crédit Agricole, Ile-De-France).
Fagotto Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 L'alliance des banquiers et des keynésiens en faveur de la monétisation est touchante. On n'entends plus que ça.
Invité rogermila Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Le Crédit agricole d'Ile de France a publié un message sur son site internet s'excusant auprès de ses clients pour un incident informatique survenu en octobre et ayant entrainé des débits multiples pour des operations effectuées par CB. Ces débits ont été compensés par des crédits identiques effectués le même jour sur les comptes touchés par ces dysfonctionnements. Cet incident n'a aucun rapport avec la crise actuelle.
neuneu2k Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Plus c'est le bordel, moins on en s’en rend compte, je n'ai jamais vu un Armageddon aussi mortellement lent.
justt Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 15 trilliards de $ d'actifs fantômes 15 000 milliards de milliards de dollars ? sûrement pas.
h16 Posté 21 novembre 2011 Signaler Posté 21 novembre 2011 Non, 15K milliards. Echelle courte anglo-saxonne.
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