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Obama Presidency


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Le sujet s'est immiscé le mois dernier dans la campagne présidentielle, quand Barack Obama s'en est emparé pour attaquer son rival républicain et prétendant à la Maison Blanche, Mitt Romney, l'accusant de ne pas s'intéresser au coût des études supérieures pour les jeunes de la classe moyenne.

Et quoi ? Après va reprocher à Romney de ne pas se soucier de la réduction des attaques de drones en Afghanistan ou d'avoir laissé Obama adopter le NDAA ?

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Attention, facepalm merde in Lemonde.fr (c'est moi qui souligne)

L'élection présidentielle du 6 novembre aux Etats-Unis porte sur une question qui intéresse le monde entier : les dirigeants américains ont-ils tiré les bonnes leçons de la crise de 2007-2008 ?

Partie de Wall Street, due à une folle déréglementation financière, cette crise s'est transformée en tragédie. L'économie américaine retrouve tout juste le chemin de la croissance. Rééquilibrage trop rarement mentionné : l'activité est, de plus en plus, tirée par les exportations. L'économie crée de nouveau des emplois. Le taux de chômage est un peu en dessous des 8 %. Il y a une petite lumière au bout du tunnel.

Le démocrate Barack Obama a été le gestionnaire prudent de cette timide guérison. Il sollicite un second mandat pour sortir son pays de la convalescence. Il n'affiche pas d'autres ambitions. Il n'a pas un slogan très mobilisateur. Il ne promet pas, comme il y a quatre ans, un changement majeur dans la manière d'être de l'Amérique. Il mène une campagne négative, s'attachant à démolir les prétentions de son adversaire.

En somme, M. Obama joue son bilan : pas toujours brillant, mais solide. Il a été l'artisan d'un interventionnisme modéré de l'Etat fédéral. Avec la législation Dodd-Frank, il a commencé à reréglementer la finance. Sa loi sur l'assurance-santé protège les plus démunis dans une Amérique dont la structure des inégalités est celle d'un pays du tiers-monde. Son plan de relance de l'économie a évité une récession pire encore. C'est le bilan d'un centriste sérieux.

M. Obama a observé la même prudence à l'étranger. Il a refermé la parenthèse de l'Irak et s'apprête à sortir d'Afghanistan. Il a manifesté la plus grande fermeté dans la lutte contre le terrorisme - comme en témoigne le raid contre Ben Laden. Il a été ouvert sur le "printemps arabe". Il a géré avec sang-froid une relation difficile avec la Chine et la Russie. C'est l'action d'un réaliste qui n'a pas renoncé à tout idéalisme.

Mitt Romney défend une autre philosophie de l'Etat : le gouvernement, voilà l'ennemi, dit le candidat républicain. Il n'a tiré aucune leçon de la crise de 2008. Il veut démanteler la législation Dodd-Frank. Il ne jure que par un retour en arrière : baisse des impôts, dérégulation générale et hausse massive du budget du Pentagone. C'est la copie conforme du Ronald Reagan des années 1980. M. Romney se trompe de siècle.

Mais il le fait avec brio, promettant une relance étincelante à un pays d'humeur pessimiste. Même bagout sur le front extérieur, où il annonce un retour à une Amérique régnant en maître du monde. Voilà pour le Romney en phase avec un Parti républicain devenu fondamentaliste. Il y en a un autre, le Romney qui, en fin de campagne, s'est aligné sur des positions plus centristes pour séduire, avec succès, l'électorat indépendant. Qui faut-il croire ? Le fier-à-bras de l'été ou le modéré de l'automne ?

Le monde a besoin d'un président américain plus porté à la constance - façon Obama - qu'aux contorsions idéologiques - modèle Romney.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/11/05/la-constance-obama-l-inconnue-romney_1785840_1471069.html

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Dans ce cadre, c'est comme dire que la France va entrer dans la sphère d'influence de l'Algérie, ça n'a pas de sens.

Il faudrait analyser plus finement, mais il me semble que les algériens en France ont un régime d'exception notamment par rapport aux tunisiens et marocains.

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Bon alley! Cette nuit, on saura si le pari de Gary Johnson d'obtenir les 5% au niveau fédéral et de briser le bipartisme est possible. Il a été présenté, par les média qui ont suivi le débat des third parties, comme le candidat le plus notable. C'est déjà excellent.

Point étonnant; tous les invités avaient des valeurs communes comme la fin du NDAA, ramener les troupes ou arrêter la guerre contre la drogue. C'est étonnant pourtant de la part du parti constitutionnaliste, par exemple, qui n'a jamais mis trop en avant ce dernier point.

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Aux USA, oui. La dernière fois qu'un candidat 3rd party a dépassé 1% des votes remonte à environ 20 ans.

Bon, je ne dis pas non plus que ça va briser le bipartisme, mais ça peut au moins apporter un peu de lumière sur les libertariens.

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Dans un système proportionnel, pourquoi pas, avec un député pour gueuler plus fort.

Mais là, on va juste l'oublier dans 15 jours.

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De ce que j'ai compris, avoir 5% des votes à une élection X permet de participer au débat télévisé de l’élection X+1. Il y a une règle du genre qui est apparue vers 1996, après la dernière performance notable d'un candidat 3rd party. A vérifier pour avoir les chiffres exacts, mais c'est l'idée générale.

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Ca, ça pourrait être intéressant, dommage que ça demande d'attendre 2016.

Posté

5%, briser le bipartisme ?

http://www.youtube.com/watch?v=bS7vCRlDC6A

Après, je me demande si ce n'est pas également le seuil pour avoir des élus au congrès.

Les sondages semblent lui accorder parfois plus parfois moins dans les états où il figurait sur la liste des sondages. 5% serait étonnant néanmoins mais je pense tout de même qu'il pourrait tourner autour du 1% (ce qui est un résultat déjà notable mais on peut toujours espérer les 5%: après tout, même Obama n'arrive pas à trouver de raison pour qu'on le réélise alors il casse du miteux Romney).

Pour rappel, en 2008 ils étaient, comme à l'accoutume, le third party le plus notable avec 0,4%.

Posté
Ella, l'étudiante qui ne veut ni d'Obama ni de Romney

Cette étudiante du Colorado votera pour Gary Johnson, le candidat libertarien, comme beaucoup de jeunes déçus par les deux candidats.

Elle fait partie de «Students for Liberty», l'un des nouveaux mouvements libertariens nés ces deux dernières années à Denver, qui revendiquent plus de libertés individuelles, veulent moins d'État fédéral et s'opposent à toute intervention militaire à l'étranger.

http://www.lefigaro....i-de-romney.php

Posté

Pour le sénat statu quo et de léger gain à la chambre des représentants pour les républicains, par contre Obama m'a l'air bien parti pour 4 ans de plus.

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apres 87% de votes dépouillés en floride : Obama 40000 voix d'avance et vu que l'Ohio a l'air encore plus bleu, Obama est quasiment réélu.

Posté

En début de soirée, j'étais encore optimiste pour Romney, même s'il ne m'inspire qu'une confiance très relative. Mais à présent, cela semble plié en faveur du très collectiviste et keynésien Obama. Je vais donc vomir de ce pas, puis me coucher, en attendant la faillite du système financier que la politique financière totalement irresponsable de cet apprenti-sorcier, financée par la planche à billets de l'ineffable B.Bernanke ne manqueront pas de provoquer au cours dun mandat présidentiel à venir :icon_boire2:

Posté

Au sénat les démocrates reprennent deux sièges Indiana et Massachusetts.

En plus le siège du Maine est perdu au profit d'un indépendant très à gauche.

Posté

On peut tout de même avoir des contestations.

En tout cas les Etats conservateurs se sont sentis assez sensibilisé, l'Utah à voté à 71% pour Romney.

Mon comté à voté à 90%, certain comté ont voté à 100% pour Romney.

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