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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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:icon_up:

Ce n'était qu'une taquinerie débile à destination de Ash.

Quant à vous, bonne chance pour vos projet de tutorat et pour votre mémoire :doigt:

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L'outil moderne ne l'est pas tant que ça s'il n'est pas fichu de régler automatiquement un problème aussi simple…

Ce n'est pas aussi simple, il y a plein de cas particuliers (selon la langue en plus).

Exemple, vous avez une citation entre guillemets insérées dans des parenthèses. Dans ce cas, il faut pas que soit inséré automatiquement des espaces avant et après les guillemets. Ou encore, il y a une espace insécable avant les deux-points, oui, sauf si il s'agit d'une heure 12:00).

En principe c'est automatisé pour Ooo, Word, le machin pro d'Apple sous Mac, Latex avec frenchb.

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Ce n'était qu'une taquinerie débile à destination de Ash.

Quant à vous, bonne chance pour vos projet de tutorat et pour votre mémoire :icon_up:

Merci infiniment, cher Kimon :doigt:

  • 2 weeks later...
Posté

Un cas odieux de discrimination : Tristan élève en ES du Lycée Maurice Ravel, bien sous tout rapport, de bonne famille, calme, posé et raisonnable, mais surtout concerné et citoyen au point d'avoir foutu un max de bordel mené les luttes sociales dans son établissement, organisé la belle mobilisation festive, subit un chantage antisocial. Pour son inscription en terminale, le proviseur a osé lui demander de s'engager par écrit à ne plus foutre le boxon en excitant ses petits camarades de lutte et en organisant des blocages illégaux, à ne plus inciter à des débordements violents. C'en est trop pour la gôche vigilante, qui dénonce un "chantage à l'inscription" scandaleux. Devant ce fascisme inacceptable qui rappelle les zeuresléplusombres de l'histoire, ses professeurs ont pris fait et cause pour défendre la victime et son droit à l'engagement dans le mouvement sozial.

"Chantage" à l'inscription dans un lycée parisien

L'inscription d'un élève du lycée Maurice Ravel, qui avait participé au mouvement lycéen, a été conditionnée à son engagement écrit de ne pas bloquer le lycée. "Un chantage inacceptable" selon le PCF.

Tristan Sadeghi fait partie de ceux qui ont manifesté dans le blocage des lycées. De ceux qui ont joué un rôle actif dans la mobilisation de son établissement, le lycée Maurice Ravel (Paris XXe) en début d'année. Il convoquait des assemblées générales et coordonnait les actions de plusieurs lycées parisiens.

Sa mobilisation risque aujourd'hui de compromettre son année de terminale. Le proviseur refuse de l'inscrire en terminale sans conditions: "Le proviseur veut que Tristan s'engage par écrit à à ne plus bloquer son lycée et à ne plus prendre part à des actions revendicatives", explique Patrick Bessac, porte-parole du PCF, informé de cette histoire par une source proche, et contacté par LEXPRESS.fr ce lundi.

Médusé, Tristan a refusé de se plier à la volonté du chef d'établissement et n'a pas pu pour l'instant être réinscrit dans l'établissement. Ce première ES de 17 ans, qui se définit comme plutôt bon élève, avec "14-15 de moyenne et des profs satisfaits" assume totalement sa participation au mouvement lycéen et refuse "qu'on lui mette le couteau sous la gorge" . "Certes j'étais un des représentants du mouvement, mais on n'était pas une minorité. On était soutenus par la majorité des élèves. Et le blocage se faisait dans le calme", raconte-t-il à LEXPRESS.fr.

Déterminé à ne pas céder à la "pression", Tristan s'inquiète toutefois de la suite des événements. "On va me punir pour quelque chose qui s'est passé en février. Cela équivaut à une exclusion et cela ressemble au fait du prince de la part d'un proviseur qui ne veut plus de moi, conteste-t-il. Si j'ai commis une faute, je dois passer en conseil de discipline. Sinon la loi exige que je sois réintégré dans le lycée".

"Sois jeune et tais-toi"

Selon le porte-parole du PCF, cet arrangement aux airs de "chantage" est "inacceptable" au nom de la liberté d'expression : "C'est un jeune citoyen qui n'a pas à accepter de telles conditions, s'indigne-t-il. On tente de mettre à pied des jeunes mobilisés contre des réformes qui touchent l'Education nationale. Les lycéens ont aussi le droit d'exprimer leur opinion, de revendiquer et de critiquer le gouvernement. On ne peut laisser dire "Sois jeune et tais-toi!".

Tristan, lui, parle d'un acte "révélateur de la criminalisation de l'acte social". Il est soutenu dans sa démarche par diverses personnalités comme George Pau-Langevin, députée de la 21ème circonscription de Paris (PS) ou le PCF, qui se sont rassemblés ce lundi matin devant le rectorat pour demander sa réinscription. Contacté, l'inspecteur d'académie du second degré, Philippe Satras, qui a reçu une délégation après le rassemblement, tient à rassurer: "Cet élève sera de toute façon réinscrit en terminale dans un lycée." Quant à savoir si ce sera au lycée Ravel, la réponse est plus modérée: "Si pour des raisons d'ordre, le proviseur du lycée Ravel tient à avoir un engagement écrit de l'élève pour pouvoir le réinscrire, il lui appartient de négocier. Pour l'instant, rien n'est décidé. Le temps est encore à la discussion entre la famille, l'élève et lui". La balle est donc dans le camp du proviseur. Celui-ci n'a pas répondu à nos appels.

(badurl) http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/chantage-a-l-inscription-dans-un-lycee-parisien_772773.html (badurl)

Une pétition solidaire pour soutenir la victime du chantage circule déjà via un comité de soutien :

(badurl) http://www.soutien-tristan-sadeghi.org/?cat=1 (badurl)

Posté
Il doit être possible de saboter cette pétition, non ?

Ja, Zabotache! Das ist eine sehr gute Idee.

Et la version de Laberration : "Tristan mis au ban de son lycée"

(badurl) http://www.liberation.fr/societe/0101578298-tristan-mis-au-ban-de-son-lycee-a-paris (badurl)

la socialiste Danielle Simonet dénonce, dans une lettre de soutien, le «contexte ambiant de criminalisation de la contestation sociale» :

«Comment un chef d’établissement a-t-il pu se sentir autorisé à enfreindre ainsi aux* règles de fonctionnement de l’éducation nationale et à la démocratie lycéenne

:icon_up:

* Belle faute de grammaire (transitif) ; mais bon la grammaire c'est aussi facho pour les ânes socialos.

Posté
Un cas odieux de discrimination : Tristan élève en ES du Lycée Maurice Ravel, bien sous tout rapport, de bonne famille, calme, posé et raisonnable, mais surtout concerné et citoyen au point d'avoir foutu un max de bordel mené les luttes sociales dans son établissement, organisé la belle mobilisation festive, subit un chantage antisocial. Pour son inscription en terminale, le proviseur a osé lui demander de s'engager par écrit à ne plus foutre le boxon en excitant ses petits camarades de lutte et en organisant des blocages illégaux, à ne plus inciter à des débordements violents. C'en est trop pour la gôche vigilante, qui dénonce un "chantage à l'inscription" scandaleux. Devant ce fascisme inacceptable qui rappelle les zeuresléplusombres de l'histoire, ses professeurs ont pris fait et cause pour défendre la victime et son droit à l'engagement dans le mouvement sozial.

Une pétition solidaire pour soutenir la victime du chantage circule déjà via un comité de soutien :

(badurl) http://www.soutien-tristan-sadeghi.org/?cat=1 (badurl)

Voir ce qu'en dit Maître Eolas

Il tape juste, à mon avis…

Posté

La place de ce gamin c'est devant un tribunal.

Et il est anormal que personne n'ait encore porté plainte contre ce pleutre.

Qu'attend le proviseur pour le faire voilà ma question.

Posté
La place de ce gamin c'est devant un tribunal.

Et il est anormal que personne n'ait encore porté plainte contre ce pleutre.

Qu'attend le proviseur pour le faire voilà ma question.

Non, sa place c'est carrément sur un bûcher… :icon_up:

Posté
si on commence a criminaliser les criminels ou va thon.

Surtout que cette expression de criminalisation est encore un beau morceau de novlangue. Il s'agit simplement de garantir les droits des lycéens de ne pas être bloqués par des opérations aussi coercitives qu'illégales. Personne ne l'empêche de s'inscrire, il lui est seulement demandé de s'engager à respecter la légalité. Un simple rappel au règlement en somme.

Je croyais d'ailleurs caricaturer en parlant de fascisme, mais non, la réalité militante de la gauche vigilante finit tours par dépasser la fiction. Médiapart, le site journaleux "indépendant" crée par le moustachu trotskiste Plénel, crie au fascisme et au totalitarisme en invoquant pêle-mêle les DrouatsdelHomme, la constitution, la rrrrépublique, la patrie en danger et même la Cour européenne de Justice. Rien que ça. Un martyre vous dis-je.

Un article torchon hallucinant d'altercompréhension désintégrant la réalité dans une soupe de moraline idéologique. Concert d'indignation pleurnichard et victimaire qu'il a fallu pondre avec une moitié de cerveau dilué :

Tristan Sadeghi et Vincent Geisser : Que reproche-t-on finalement aux fascistes ?

07 Juillet 2009 Par P. Ohl-Juchs

La dérive totalitaire se mesure à l'accumulation des petites humiliations bureaucratiques. Le cas de Tristan Sadeghi vient confirmer l'étendue du phénomène qui frappe Vincent Geisser :

"L'affaire en cours au CNRS est emblématique, parce qu'elle n'est pas isolée. Elle invite à la réflexion tous ceux qui sont sensibles à la défense des droits de l'homme et veulent les voir progresser."

Ce lycéen est privé d'inscription en terminale pour avoir participé aux blocages du lycée.

Le refus d'inscrire le lycéen en terminale est discriminatoire parce que la décision est prise en considération de la personne de l'elève et non d'une sanction disciplinaire.

Pourquoi l'élève n'a-t-il pas été sanctionné si, comme le proviseur le prétend maintenant, ce comportement était fautif ? C'est qu'il ne l'était pas. Il l'était d'autant moins que le sanctionner revenait à nier le droit d'expression, le droit de grève et celui de manifester. Le refus de réinscire l'élève apparaît donc clairement comme un abus de pouvoir.

Ces blocages mettaient-ils la sécurité des usagers en danger ? Si oui, pourquoi le proviseur n'a-t-il pas alors requis l'intervention de la force publique ? Il ne l'a pas fait, c'est donc qu'il n'y avait pas de danger comme il le prétend, maintenant, plusieurs mois après les faits.

Le gouvernement supprime 30.000 postes à la rentrée. L'initiative (pro gouvernementale) du proviseur serait préventive. Un signal à l'attention des lycéens pour l'année prochaine. Le proviseur adopte et adapte la loi des otages.

Le proviseur reproduit les mêmes travers du fonctionnaire de sécurité du CNRS. Il se prend pour un agent de police. Il faut vite inviter ces personnes, dans le cadre de la mobilité, à rejoindre l'administration de l'intérieur où leur tendance naturelle à l'ordre et à la suspicion trouvera à s'épanouir et être reconnue. Les fonctionnaires actifs du ministère de l'intérieur sont les fonctionanires les mieux payés.

Ce refus d'inscription - infondé en droit - viole des prinicpes fondamentaux.

La lettre du proviseur vise des "droits et devoirs du lycéen" quand il méprise ses propres obligations. L'éducation est un droit fondamental (Art. 26). Le proviseur fait obstacle à ce droit en refusant un service qu'il a mission de donner au public, comme agent public. Son refus est une voie de fait, voir une faute personnelle.

L'attention du pouvoir à mettre ses décisions en accord avec ses discours est défaillante en l'espèce. Tristan est un bon élève selon les témoignages de ses professeurs. Ce refus d'inscription contredit le discours offciel d'une volonté d'intégration par l'école. Le chantage à l'ascenceur social prend des allures de couperet.

Encore un fois, l'administration se caractérise par la confusion d'un fontionnaire zélé excipant d'un obscur code du lycéen :icon_up: , dont la valeur juridique suspecte ne dépasse pas les grilles de l'établissement, pour mépriser la déclaration universelle des droits de l'homme. Ce serait une tartarinade, une péripétie courtelineque, si le recteur avait le bon sens d'y mettre un terme.

Son abstention à agir confirmerait - une fois de plus - le sentiment, qu'en France, n'importe quel fonctionnaire est libre de fabriquer sa norme et remettre en cause les droits fondamentaux, avec la bénédiction d'un pouvoir politique qui entretient la surenchère répressive.

Que reproche-t-on finalement aux fascistes ?

Il devient temps de plaider devant les tribunaux la valeur constitutionnelle de la déclaration universelle des droits de l'homme comme de la convention europeenne et que la violation d'un principe fondamental ou constitutionnel est un moyen d'ordre public. Ce sera à l'honneur des magistrats français d'accueillir favorablement ce moyen plutôt que de le rejetter pour que la Cour européenne le leur impose, si ce moyen devait être porté jusque devant elle.

Il appartient aussi aux élus de s'emparer d'un tel argument à la prochaine saisine du Conseil constitutionnel pour l'interroger sur l'intégration au bloc de constitutionnalité - en toute logique - de ces deux déclarations précitées. Comment expliquer qu'une seule déclaration soit prise en compte et pas les deux autres ? D'autant qu'elles doivent en bonne partie à la France son inspiration et sa rédaction (René Cassin, Stéphane Hessel)

(badurl) http://www.mediapart.fr/club/blog/p-ohl-juchs/070709/tristan-sadeghi-et-vincent-geisser-que-reproche-t-finalement-aux-fascis (badurl)

Comme prévu, les journaleux engagés crient à la discrimination. J'ai envie de dire: discriminons, bordel!

C'est édifiant quant à la dérive actuelle de l'éducation, la perte de repère minimaux qui fait confondre autorité et autoritarisme, en engageant les rapports sociaux sur une pente savonneuse où l'on ne pourra bientôt même plus freiner la chute tant la déliquescence morale sera avancée.

Très révélateur aussi de la conception socialiste (progressiste * devrais-je dire) des droits créance (ici le droit à militer festivement et à entrer en lutte), où il n'y a que des droits nouveaux, mais jamais de devoirs, jamais de responsabilité liée, aucune contrepartie. Et si on a le malheur de rappeler qu'un lycée n'est pas un cirque altermondialeux, de rappeler aux règles élémentaires d'un établissement ces jeunes morveux zombifiés par la bouillie pédagogiste, aux devoirs qu'impliquent leurs chères études (pas de blocage intempestif, respect des droits des autres lycéens etc), cela déclenche des réactions en chaîne d'hystérie collective de la corporation de mêche avec le PS, des réseaux associatifs subventionnés, de la caste médiatique bien pensante qui leur lèche les pompes, et divers lobbys d'oppression qui veillent à la politisation des élèves.

Cette démagogie est atterrante. Je suis navré. En ce qui me concerne je trouve que le traitement de ces petits politiciens en herbe apprentis tyrans est encore beaucoup trop clément, il faudrait les virer à coups de pieds au cul, et couper définitvement le robinet des financements publics des syndicats étudiants.

* puisque certains libéraux trouvent que le devoir est une notion collectiviste (sic)

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Je pense que tu as oublié de mettre l'autre astérisque dans le texte.

C'était clairement a coté de progressiste

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Voir ce qu'en dit Maître Eolas

Il tape juste, à mon avis…

Bof, très moyen, on l'a connu en meilleure forme l'Eolas. Il ne fait qu'abonder dans la démagogie ambiante avec des arguments assez faibles, du genre : puisque le règlement intérieur a été de facto piétiné joyeusement à cause de la lâcheté de l'administration pendant les blocages, alors invoquer le règlement a posteriori n'a pas de sens…bref, il justifie l'adoption du laxisme par le fait accompli. En plus il confond sanction disciplinaire et rappel contractuel au code du lycéen.

Au lieu de cela, après avoir plié l'échine sur le moment, signant un aveu de faiblesse[1], il emploie un moyen déloyal et illégal. Il attend que l'élève en question soit isolé, et le prend à la gorge administrativement en détournant ses pouvoirs (le proviseur ne tire d'aucun texte le droit de juger l'opportunité des réinscriptions). Sachant que l'élève en question est mineur, donc censé être plus protégé par la loi, on peut s'interroger sur la véritable vertu pédagogique. En outre, son engagement de bien se tenir (qui est de nature civile) est nul car obtenu par la violence (art. 1111 du Code civil —c.civ— : c'est signe ou tu n'auras pas d'établissement l'année prochaine), est lésionnaire pour le mineur (art. 1315 c.civ : il ne peut que lui nuire) et n'a aucune base légale dans le code de l'éducation.

Enfin, il y a une certaine absurdité de demander à un élève ayant violé le règlement intérieur de s'engager à le respecter sous peine de sanction… sanction qui n'a pas été prise quand le règlement intérieur a été violé.

Il a cependant raison sur deux points, même si sa conclusion donne dans le consensus mou bien pensant :

1. La lâcheté des autorités, la démission de l'encadrement, et le non respect des règles instaurent doucement une chienlit feutrée, où finalement les syndicats étudiants imposent leur loi. Invoquer la discipline maintenant est une belle hypocrisie, alors que le problème vient de l'absence de discipline.

2. Une sanction légitime suppose une réaction rapide et ferme, là le proviseur donne l'impression de se raccrocher aux branches pour restaurer une autorité qu'il avait lui-même abandonnée en ne prenant pas les mesures disciplinaires prévues par le règlement.

Conclusion : il aurait fallu adopter une sanction disciplinaire dans les formes pour qu'elle soit ferme et juste. Pour qu'elle serve d'exemple. Au lieu de ça, c'est un aveu de faiblesse. L'idée du contrat est encore beaucoup trop clémente, comme je le disais.

Mais étant donné que le proviseur avait probablement reçu la consigne du rectorat (donc du ministère) de ne pas faire de vague, de ne pas sanctionner les meneurs en question, je crois que celui-ci n'a pas pu faire autrement. Il est contraint politiquement d'adopter ce genre de demi-mesure qui n'est pas bonne, mais qui a le mérite de rappeler la règle et d'exciter les gauchistes en faisant apparaître leur démagogie.

C'était clairement a coté de progressiste

Oui, merci neuneu. Corrigé. ^^

Posté
Bof, très moyen, on l'a connu en meilleure forme l'Eolas. Il ne fait qu'abonder dans la démagogie ambiante avec des arguments assez faible, du genre : puisque le règlement intérieur a été de facto piétinné joyeusement à cause de la lâcheté de l'administration pendant les blocages, alors invoquer le règlement a posteriori n'a pas de sens…bref, il justifie l'adoption du laxisme par le fait accompli. En plus il confond sanction disciplinaire et rappel contractuel au code du lycéen.

C'est un avocat. Il fait dans le légalisme, c'est tout.

Invité jabial
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Justement, il se trouve que je ne suis pas convaincu par ses arguments juridiques. Tous les lycées refusent des inscriptions, et l'article qu'il cite n'indique nullement le droit de se trouver scolarisé dans le lycée de son choix. Reste la question de savoir qui a légalement le droit d'accepter ou de refuser une inscription. Il dit que ce n'est pas le proviseur, mais alors qui?

Posté
Non, le métier d'un avocat est de contourner la loi.

Tu as été trop influencé par de mauvais exemples. :icon_up:

Là il fait dans l'aplatventrisme mou, c'est tout.

Non, dans le juspositivisme.

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Et si on a le malheur de rappeler qu'un lycée n'est pas un cirque altermondialeux, de rappeler aux règles élémentaires d'un établissement ces jeunes morveux zombifiés par la bouillie pédagogiste, aux devoirs qu'impliquent leurs chères études (pas de blocage intempestif, respect des droits des autres lycéens etc), cela déclenche des réactions en chaîne d'hystérie collective de la corporation de mêche avec le PS, des réseaux associatifs subventionnés, de la caste médiatique bien pensante qui leur lèche les pompes, et divers lobbys d'oppression qui veillent à la politisation des élèves.

Quel profit retirent les partisans des grèves bloquantes citoyennes et festives chez les lycéens à les exciter de la sorte ?

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C'est à se demander s'il vaut mieux en rire ou en pleurer…

Pardon d'être grossière, mais comment peut-on être aussi c*n?

Posté
C'est à se demander s'il vaut mieux en rire ou en pleurer…

Pardon d'être grossière, mais comment peut-on être aussi c*n?

Admettez qu'ils ont le mérite de nous faire rire :icon_up::doigt::mrgreen:

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Admettez qu'ils ont le mérite de nous faire rire :icon_up::doigt::mrgreen:

Oui. Enfin, ça dépend des jours. Ca serait très rigolo en effet, si le pays ne partait pas totalement à la dérive. Les délires (risibles en soi) du Tristan sont symptomatiques d'un mal beaucoup plus profond qui ronge la France depuis un bon moment maintenant.

Posté

Pour le CPE ils étaient venus dans mon lycée (privé) balancer des journaux dans la cours.

Ils ont au moins donné du boulot aux collés :icon_up: .

Posté
Oui. Enfin, ça dépend des jours. Ca serait très rigolo en effet, si le pays ne partait pas totalement à la dérive. Les délires (risibles en soi) du Tristan sont symptomatiques d'un mal beaucoup plus profond qui rouge la France depuis un bon moment maintenant.
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Tu as été trop influencé par de mauvais exemples. :icon_up:

Les avocats qui utilisent les failles juridiques en pinaillant comme Eolas ne sont pas tous défenseurs de fascistes comme celui de ma connaissance.

Non, dans le juspositivisme.

Justement, le droit c'est aussi la hiérarchie des normes et le droit positif est fait pour évoluer lorsqu'il n'est plus adapté aux situations.

En l'occurence Eolas évoque uniquement les droits de ce bloqueur professionnel, mais fait l'impasse sur ses obligations, sur les droits des autres lycéens, sur le code qui régit ces droits. Sachant que cet abruti promet de récidiver dans ses opérations de blocage violentes. Le contrat que propose le proviseur n'est pas une sanction obtenue par la coercition comme le prétend Eolas : " En outre, son engagement de bien se tenir (qui est de nature civile) est nul car obtenu par la violence. "

Il reste en effet libre d'aller s'inscrire dans un autre établissement. Bref ici Eolas fait de l'altercompréhension capilotractée, et se couillemollise en consacrant le droit à foutre le boxon. Il se fait ainsi l'idiot utile des syndicats, malgré ses précautions oratoires et circonvolutions.

Quel profit retirent les partisans des grèves bloquantes citoyennes et festives chez les lycéens à les exciter de la sorte ?

Demande à Julien Dray par exemple, qui a tenu sous sa coupe pendant des années la FIDL ( fidèle comme la voix de son maître). La corporation des profs les instrumentalise comme fantassins pour conserver leurs privilèges, les réseaux associatifs leurs subventions, les partis de gauche pour assurer l'embrigadement dans les manifs, les meneurs y trouvent un tremplin politique, les syndicats renforcent leurs troupes, etc. Bref tous ces lobbies ont intérêt à exciter ces jeunes écervelés en agitant des nonos qui leur donnent l'impression de jouer un rôle important par leur engagement. La gréviculture est un business juteux.

La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) est une organisation lycéenne fondée en 1987 suite au mouvement contre le projet de loi Devaquet. Elle prend la dénomination de syndicat lycéen mais est régie comme une association (loi de 1901). Son but est de favoriser l'expression des lycéens et de promouvoir les droits et devoirs des lycéens. Elle traite de thèmes divers et variés, tels que l'égalité et la mixité, les rythmes d'études, l'orientation, la violence scolaire ou encore la vie et la démocratie lycéennes. Parallèlement, elle aborde différents thèmes de société comme la citoyenneté, la santé, la culture, les discriminations, et les lycéens sans-papiers.

Elle a été créée en 1987, au lendemain de la mobilisation de la jeunesse (lycées et universités) de novembre et décembre 1986 contre le projet de loi Devaquet (ministre de l'Éducation nationale de l'époque) visant à instaurer, entre autres, une sélection à l'entrée des universités. Après le mouvement, des états généraux des lycéens se tiennent les 21 et 22 mars, devant aboutir à la création d’une nouvelle organisation lycéenne unitaire : le Mouvement des états généraux lycéens. Mais rapidement des divergences éclatent entre lycéens proches du Parti communiste, qui dominent l’assemblée, et un autre groupe proche de SOS Racisme. Il faut rappeler que lors du mouvement de 1986, cette association a joué un rôle important dans l’extension de la grève dans les lycées. Le conflit porte notamment sur la question du champ d’action du futur syndicat.

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La rumeur court que "le nouveau combat" des beatnikos chevelus se ferait à l'encontre de la nouvelle carte étudiant à puce qui mix la carte crous/bliblo/photocopie et qui contiendrait des informations confidentielles (l'adresse pour la bilbio quoi …) pour que les chinois du FBI puissent fliquer les étudiants et faire le tri entre les bons et les mauvais (dixit le manifeste) …

Donc, dans un traditionnel paraoide-1984, à Stras en lettre et surement ailleurs, ca risque de bloquer dès la rentrée.

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